Pauvres hommes chinois ! – A dire d’elles
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Dernière partie du documentaire, la « love story », le « happy end ». Un jeune homme, qui était donc désespéré de ne pouvoir donner d’héritier à sa famille, car il habite dans un village de célibataire, a économisé avec sa famille pendant plusieurs années. Enfin, il a amassé assez d’argent pour s’acheter une femme en Indonésie. Cette jeune fille, c’est Lai. Aux grand maux les grands remèdes, et vous n’allez pas nous embêter avec des idées comme « les humains ne s’achètent pas » . C’est beau de voir son regard amoureux. Son émerveillement, quand, alors qu’il allait la chercher et avait promis de l’argent aux trafiquants et au père de Lai, « elle a dit oui ». Quel formidable preuve de consentement et d’amour qui met fin à son calvaire ! Il conclut donc : « je me sens moins seul. Ca y est, je suis heureux ».
Et elle ? Encore une question mal placée. Même si, là, le documentaire ne l’esquive pas. Elle, nous dit-on, on l’a convaincue que ce serait une vie moins dure qu’en Indonésie. Et puis, comme ça, son père a reçu de l’argent, alors en plus, elle fait une double bonne action : mettre fin au désespoir du célibataire, et nourrir son père.