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  • #Belgique : Ce mercredi 12 janvier 2022 : la courbe des admissions se distancie nettement de celle des contaminations * RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-mercredi-12-janvier-2022-la-courbe-des-admiss

    Les chiffres de l’épidémie de coronavirus en Belgique sont plutôt rassurants ce mercredi : malgré des chiffres de contaminations qui continuent à exploser, la moyenne des admissions ne suit absolument pas le même mouvement, au contraire, elle est même en diminution ces deux derniers jours, comme le montre ce graphique.

    Les chiffres révélés ce matin, et qui concernent surtout les entrées à l’hôpital de lundi, montrent en effet une diminution par rapport au même jour de la semaine précédente, et ce pour le deuxième jour consécutif. C’est ce qui fait baisser le chiffre de cette moyenne sur 7 jours.

    Si on compare les chiffres de la semaine écoulée par rapport à la semaine complète, il reste une légère augmentation, mais dont le taux diminue (+10% contre +22% il y a quelques jours), et surtout sans aucune mesure avec la hausse des contaminations (+99%).

    Les indices continuent ainsi à s’accumuler, en Belgique et ailleurs dans le monde, d’une sévérité moins grave d’Omicron : la ministre de la Santé bruxellois a ainsi révélé qu’il n’y avait pas le moindre patient contaminé avec Omicron dans les soins intensifs bruxellois.

    Des soins intensifs qui continuent d’ailleurs à afficher globalement sur le pays une tendance à une moindre occupation (-11% par rapport à la semaine précédente). Le nombre de décès poursuit lui aussi une baisse importante (-29% par semaine).
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    #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #vaccins

    • Aucun patient Omicron dans les hôpitaux bruxellois : est-ce la preuve qu’Omicron est définitivement moins sévère ? RTBF
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_aucun-patient-omicron-dans-les-hopitaux-bruxellois-est-ce-la-preuve-qu-o

      Malgré une incidence record depuis le début de l’épidémie, il n’y a, pour le moment, aucun patient infecté par Omicron en soins intensifs dans les #hôpitaux bruxellois. C’est la bonne nouvelle annoncée mardi par la Cocom (Commission Communautaire Commune de Bruxelles).

      L’incidence, soit le nombre d’infections sur 100.000 personnes, a pourtant atteint un record avec plus de 3000 cas positifs sur 14 jours, tout comme le taux de positivité de 30%.

      Les hospitalisations, elles, augmentent, mais beaucoup plus doucement que les cas, qui font plus que doubler en une semaine. « On est passé de plus ou moins 350 personnes admises la semaine passée à 450 cette semaine, a commenté Inge Neven. Mais l’occupation des lits en soins intensifs est en légère diminution. D’après les retours reçus des hôpitaux, les patients soignés sont encore principalement des personnes infectées par le variant Delta ».

      La bonne nouvelle, vu la hausse spectaculaire des contaminations, c ’est que les patients infectés avec le nouveau variant ne nécessitent souvent que des soins plus légers : « Les personnes contaminées par le variant Omicron qui arrivent à l’hôpital n’ont pour le moment besoin que de soins ’normaux’ et il n’y a pas encore de patient avec #Omicron en soins intensifs », a-t-elle ajouté.
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      En #Afrique_du_Sud, la vague est passée avec beaucoup moins de conséquences sur les hôpitaux que les précédentes. Dans toutes les tranches d’âge, il y a eu moins d’hospitalisations par rapport au nombre de cas (record), et des séjours plus courts.

      Au #Royaume-Uni, on semble tout juste avoir passé le pic, avec des admissions qui semblent repartir vers le bas. Les services hospitaliers ont plus été préoccupés par les absences, très nombreuses, du personnel, en lien avec les contaminations que par les cas graves : le nombre de patients Covid en réanimation n’a lui que très peu augmenté.

      Au #Danemark, malgré un nombre de contaminations record, l’impact a été très léger sur les hôpitaux. A la fin décembre, il y avait toujours moins de 5 patients identifiés Omicron en unités de soins intensifs. A ce jour, il reste 71 patients Covid en tout, contre 61 avant l’arrivée d’Omicron.

      En #Norvège, « L’analyse préliminaire des données suggère que le risque d’hospitalisation avec le Covid-19 comme cause principale est 69% plus bas avec le variant Omicron comparé aux infections avec le variant Delta », selon l’Institut norvégien de santé publique.

      En #France, Selon les premières données sur les hospitalisations par variant, du 1er décembre 2021 au 4 janvier 2022 dans la capitale, les patients infectés par Omicron auraient surtout besoin d’une hospitalisation conventionnelle plutôt que de soins critiques. La durée de l’hospitalisation serait aussi réduite, avec une prise en charge inférieure à une journée pour 43% des patients infectés par le variant Omicron contre 19% des patients touchés par Delta.

  • #Belgique : Ce 10 janvier : on s’approche des 20.000 contaminations par jour, mais les conséquences à l’hôpital restent limitées RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-10-janvier-on-s-approche-des-20-000-contamina

    La vague Omicron continue de progresser en Belgique, selon les chiffres dévoilés par le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke : on s’approche désormais d’une moyenne de 20.000 contaminations quotidiennes, sur base des chiffres consolidés, que l’on devrait atteindre dès ce mardi.

    La tendance au doublement des cas en une semaine semble toutefois ralentir un peu : on est désormais à une augmentation de 84% sur 7 jours. Il faut toutefois souligner que le nombre réel de contaminations reste probablement largement sous-évalué, puisque le taux de positivité continue à augmenter : il dépasse désormais 25%, malgré un nombre de tests qui continue à augmenter lui aussi.

    La hausse des admissions reste plus modérée (+22%), et semble elle aussi ralentir un peu. Et surtout, la situation aux soins intensifs continue à s’améliorer malgré cette vague de contaminations : 442 patients Covid, c’est toujours 15% de moins que la semaine précédente. . . . . .

     #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique 

    • #Luxembourg : « Pas encore d’effet Omicron » dans les hôpitaux » lessentiel.lu
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/pas-encore-d-effet-omicron-dans-les-hopitaux-28922552

      Les hôpitaux ne sont à l’heure actuelle pas submergés par l’émergence du nouveau variant, avec l’absence de déprogrammations et un absentéisme pas trop important.
      Face à l’arrivée du variant Omicron, la situation dans les hôpitaux est « encore acceptable ». C’est le constat que dresse ce vendredi, Jean-Paul Freichel, commissaire du gouvernement aux hôpitaux au sein du ministère de la Santé. « Nous n’avons pas enregistré de flambée de patients, que ce soit aux soins normaux ou aux soins intensifs, précise-t-il. Par conséquent, les hôpitaux ne doivent pas procéder à des déprogrammations d’interventions chirurgicales ». . . . . .

  • Après une soirée privée, 21 participants sur 33 infectés par Omicron : les boosters n’empêchent pas les événements super-contaminateurs
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_apres-une-soiree-privee-21-participants-sur-33-infectes-par-omicron-ces-

    Même avec des participants ayant tous reçu une dose de rappel, un événement super-propagateur reste possible avec le variant #Omicron, démontre une récente étude norvégienne.

    Un risque important même avec un « pass vaccinal »

    Un pass vaccinal plutôt qu’un pass sanitaire ou un Covid Safe Ticket pour accéder aux activités de loisir et à l’Horeca : l’idée fait son chemin chez nous, elle sera d’application en France dès le 15 janvier. Comme son nom l’indique, le pass ne pourra dorénavant être activé qu’avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple test négatif.

    Une idée qui va clairement dans le sens d’une obligation vaccinale, mais a-t-elle encore un sens sanitaire avec l’arrivée d’Omicron ? Il était déjà permis d’en douter avec les premières données concernant « l’échappement vaccinal » du variant, une toute récente étude en provenance de Norvège vient renforcer ces doutes : lors d’une soirée privée où tous les invités avaient reçu trois doses de vaccins, les deux tiers des invités ont été infectés le même soir.

    L’étude, publiée en préprint, analyse ce que l’on appelle un événement de « super-contamination » survenu au début du mois de décembre aux îles Féroé. 33 personnes, tous des travailleurs de la santé, ont assisté à une réunion privée. Plusieurs participants ont remarqué des symptômes au cours des jours suivants et ont effectué un test PCR, qui s’est révélé positif. Les autres participants ont ensuite également effectué des tests PCR, et il s’est avéré que pas moins de 21 des 33 participants étaient positifs.

    Tous symptomatiques mais aucune hospitalisation

    Ce « taux d’attaque » inhabituellement élevé a conduit le médecin-chef à demander le séquençage du génome du virus... et c’est ainsi qu’a été identifié pour la première fois Omicron sur l’île. Or, il se fait que tous les participants infectés non seulement étaient vaccinés mais avaient tous reçu leur dose de rappel au cours des deux mois et demi précédents. Tous avaient également subi un test négatif dans les 36 heures précédant le rassemblement.

    Tous les cas signalés se sont avérés symptomatiques : les symptômes les plus courants étaient des douleurs musculaires et articulaires, la fatigue et la fièvre. Aucun n’a été admis à l’hôpital.

    Les auteurs en concluent que la variante Omicron peut conduire à des événements de super-propagation même chez les personnes triplement vaccinées, et donc l’importance continue de la distanciation sociale et de l’évitement de grands rassemblements festifs pendant la pandémie pour prévenir d’éventuels événements de super-propagation. Ils soulignent aussi la période d’incubation plus courte pour Omicron que pour les variantes précédentes.

    • les boosters n’empêchent pas les événements super-contaminateurs

      Non mais ils évitent de saturer les urgences.

      Les deux copines qui bossent en hosto vous disent merci (les autres je vous dis pas ce qu’elles vous disent, des vraies poissonnières dans ces cas là).

    • Comme les urgences ne sont pas saturées on n’a qu’à dire que c’est grace aux gens vaccinés « qui font des formes moins graves ».
      J’ai le covid depuis le 24, il se trouve qu’on est 3 voisins à l’avoir avec les mêmes symptômes (ceux d’omicron décris dans l’article). on a été infecté·es par un autre voisin. Un con qui est venu nous voir le 23 avec 39 de fièvre. Les 3 sont vaccinés, ils ont entre 27 et 34 ans. Je ne suis pas vacciné, j’ai eu 60 ans le soir du 24. Mes symptômes ne sont pas pires que les leurs, voire moindres. J’ai pas d’autre explications que ça : omicron développe peu des symptômes sévères. Le vaccin ne protège pas d’omicron. L’effet des « boosters » (pétards mouillés plutôt que boosters...) sur le niveau de saturation des urgences est purement spéculatif.

    • On ne sait toujours pas pourquoi depuis le début, 20% des gens contaminés ont des symptômes et que dalle pour les autres. Les comorbidités de mon cul expliquent que dalle  : en réa, ils ont vu de tout, à la morgue aussi.
      On ne sait pas pourquoi certains vont l’attraper facilement et le gus à côté non. On ne sait pas pourquoi ça part en couille ou pas. On sait encore moins pourquoi et comment se développent les covid longs, lesquels peuvent devenir très handicapants… y compris pour des gus qui étaient asymptos quand ils l’ont choppé.

      Donc, tu peux être un vioque sans vaccin et avec des merdasses de santé et n’avoir qu’un mini rhume OU un jeune sportif qui pète la forme et va clamser en moins d’un mois.

      Voilà où on en est concrètement 2 ans après le début du merdier.

      Donc, t’es obligé de partir du principe que ça peut aussi bien te crever que de te passer au travers, te contourner ou te coller une forme de 80 ballais jusque peut-être la fin de tes jours… et donc, tout faire pour ne pas le chopper, ce qui revient basiquement à éviter au max de voir des gens et de porter un FFP2 dès que tu sors de ton antre.

    • https://twitter.com/_jchlp_/status/1475724527871090691

      Rappel suite à un échange hier sur Twitter : LE facteur qui fait que la Covid va, chez certains et pas chez d’autres, partir en cacahuète n’est, à ce jour, pas encore connu.

      Cela n’a rien à voir avec les facteurs de risques (FDR) dont on vous parle malheureusement sans arrêt
      qui sont, eux, extraits des situations hospitalières = en bout de course, pour définir ceux chez qui cela a plus de (mal)chance de très très mal se passer. Donc à l’inverse les personnes avec un ou des facteurs de risques n’ont pas forcément (et c’est même la grande majorité !!! Heureusement !) ce FACTEUR INCONNU qui va faire que cela va partir en cacahuète.

      Donc des patients de 92 ans avec la Covid vont avoir seulement le nez qui coule 1 semaine ou des personnes en surpoids, diabétiques déséquilibrés et hypertendus bronchopathes vont avoir juste
      mal à la tête et être un peu fatigué. C’est là le drame dans la compréhension de SarsCov2, car à ce jour il nous manque encore ce qui fait que le barillet avec une seule balle va s’arrêter chez un patient de 25, 40, 65 ou 95 ans. Alors oui avec un ou des FDR, une fois, MAIS UNE FOIS SEULEMENT, que la machine s’est emballée (Facteur Cacahuète) là ça va pr certains mal se passer. Mais définir ou vous définir A PRIORI comme à risque de Covid Grave n’est pas pertinent. L’écrasante majorité même et y compris avec des FDR va croiser la Covid SANS ENCOMBRE.

      Donc devant cette incertitude de savoir si oui ou non vous avez le Facteur Cacahuète un choix s’offre à vous, retirer la balle du Barillet en vous vaccinant !
      Alors ok certains diront que ce n’est pas du 100% ok vendu c’est pas du 100%…et c’est donc que vous êtes joueur reste à savoir avec quoi vous voulez jouer les probabilités du vaccin ou celles de SarsCov2, la science, elle, a tranché et ce n’est pas une opinion, qui elle sera liée à UN medecin, sur UN plateau TV, même s’il parle fort, tt seul et qu’il a une blouse avec plein de médailles
      (d’avance pardon pour les fautes)

      J’ajoute que ce qui est expliqué dans ce thread (que j’explique TOUS LES JOURS en consultation !!!) n’est toujours pas entendu, compris, repris, expliqué et que cela me désespère avec cette impression, comme pour le reste, de brassage de d’air autour des FDR qui ne sont, en aucun cas, un élément de compréhension du mécanisme de SarsCov2 mais bien des épiphonèmes aggravatifs que l’on rencontre dans l’évolution de très nombreuses sinon la totalité, des pathologies.
      Le Facteur Cacahuete lui, est l’élément manquant mais la base de la mécanique SarsCov2 (épiphénomènes pas épiphonèmes sorry).

      Résumé : "Quand t’as plein de FDR et qu’une maladie (la Covid tiens) part en cacahuète t’as moins de chance de t’en sortir (incroyable !) mais c’est pas parce que t’es en super bonne santé que ça ne peut pas partir en cacahuète et ça et bien pour le moment on ne sait pas pourquoi !

      Je crois me souvenir qu’au début de la pandémie (avril 2020), on parlait d’orages de cytokine, sorte de réaction auto-immune incontrôlée et violente qui déclenchait une méga inflammation des tissus (tous organes confondus).

    • encore un cas (en attendant des données qui viendront) qui montre qu’après le passe pseudo sanitaire avec son droit d’être démasqué à l’intérieur, c’est le pass vaccinal qui ne sera qu’un mini chaton de papier face au virus (vous êtes du bon coté, caressez-le, ça réconforte). tant que les mesures non pharmaceutiques (air, ffp2) ne seront pas à l’ordre du jour. sauf qu’en réinstaurant le masque dehors sans jamais prendre la peine de dire à quel moment cela vaut la peine de le mettre à l’extérieur, on fait encore - pour se montrer actif quand rien n’est fait - du bruit qui va rendre les infos indispensables moins audibles.

    • Un nouvel exploit collectif de ceux qui nous protègent !

      Depuis le début de la crise sanitaire, 35 000 policiers ont été testés positifs au covid-19, soit 1 policier français sur 4. Contrairement aux gendarmes, qui dépendent de l’armée, les #policiers ne sont pas concernés par l’obligation vaccinale.
      Brèves de presse

  • Coronavirus : le variant Omicron résiste aux anticorps mais pas à la troisième dose, selon une étude franco-belge
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-variant-omicron-resiste-aux-anticorps-mais-pas-a-la-trois

    Selon une étude menée par plusieurs laboratoires français (Institut Pasteur, Inserm, CNRS notamment) et par la KU Leuven, le variant Omicron serait plus résistant aux anticorps des personnes vaccinées ou infectées. Ainsi, les anticorps présents cinq mois après la deuxième dose de vaccin Pfizer ou AstraZeneca ne seraient plus capables de neutraliser ce variant. La même inefficacité est observée chez les personnes qui avaient contracté le Covid-19 un an avant.

    #covid

  • Coronavirus : le variant Omicron ne rend pas les patients gravement malades pour l’instant, selon les médecins sud-africains _ RTBF °
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-variant-omicron-ne-rend-pas-les-patients-gravement-malade

    Les personnes infectées en Afrique du Sud par le nouveau variant du coronavirus Omicron ne sont pas gravement malades pour l’instant, même si la recherche reste limitée à ce stade. C’est ce qu’a rapporté la présidente de l’Association des médecins sud-africains, Angélique Coetzee sur la chaîne britannique BBC. « Les patients se plaignent surtout d’avoir les muscles endoloris et de fatigue, une fatigue extrême, a-t-elle déclaré. On le voit au sein de la jeune génération, pas chez les personnes âgées ». Ce variant ne nécessiterait pas une hospitalisation immédiate des patients.

    « Ce dont nous devons nous inquiéter maintenant, c’est que lorsque des personnes plus âgées et non vaccinées seront infectées par ce nouveau variant, elles risquent de développer une forme grave de la maladie », a ajouté Angélique Coetzee. . . . . . . .

     #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique 

  • Une panne sur le réseau Tesla a bloqué le déverrouillage et le démarrage de voitures dans le monde entier
    https://www.frandroid.com/marques/tesla/1131223_une-panne-sur-le-reseau-tesla-a-bloque-le-deverrouillage-et-le-de

    Dans la nuit du vendredi 19 novembre au samedi 20 novembre, certains propriétaires d’un véhicule Tesla ont eu une très mauvaise surprise. Tesla a rencontré une panne de serveur à l’échelle internationale, ce qui a empêché les propriétaires de se connecter à leurs voitures.
    Un cas particulier

    Pour déverrouiller et démarrer une voiture Tesla, vous avez plusieurs possibilités. Par défaut, Tesla fournit une carte RFID qu’il faut poser au niveau de la portière pour l’ouvrir. Il suffit ensuite de l’avoir près de soi. Vous pouvez également acheter une clé, elle est vendue séparément à 180 euros, et elle est optionnelle.

    L’autre moyen, très utilisé, est l’application mobile. Il suffit de se connecter à l’application et de l’authentifier auprès de la voiture. La première fois, vous aurez besoin de la carte RFID, ensuite l’application peut être votre seule « clé ». Cela s’avère très pratique, mais dans certains cas, l’application prend un peu de temps à se connecter en fonction de la qualité du réseau du smartphone.

    Ce qu’il s’est passé hier soir est cependant assez unique dans l’histoire de Tesla. De nombreux utilisateurs ne pouvaient pas se connecter à leur véhicule depuis l’application. C’est d’ailleurs assez étrange que la connexion aux serveurs de Tesla soit obligatoire, étant donné que le smartphone est également connecté au véhicule par Bluetooth. La panne des serveurs de Tesla a duré plusieurs heures et elle a touché des utilisateurs partout dans le monde. Tout est revenu à la normale désormais.

    Tesla va certainement profiter de cet accident pour revoir le fonctionnement de ses services. De notre côté, nous vous conseillons d’avoir la carte RFID à vos côtés. On ne sait jamais…

  • Analyses sanguines post-injection : l’inquiétude grandit (JM)
    https://www.crashdebug.fr/analyses-sanguines-post-injection-l-inquietude-grandit-jm

    Bonjour, j’ai vu ça chez les moutons ce Matin alors cette histoire de D-dimères sur laquelle on vous avait alerté en octobre semble se confirmer, et ce n’est pas un bon signe, donc soyez vigilant pour vous ou pour vos proches.

    Amitiés,

    f.

    Ce lundi 1er novembre, à l’occasion de ma 15ème émission Science en Conscience pour RéinfoCovid, j’ai eu le plaisir de recevoir Benoît Ochs, médecin généraliste au Luxembourg.

    Cette vidéo de 1h15 – non censurée (pour le moment) sur ma chaîne YouTube, ce qui est un « miracle » – fait un carton actuellement… et pour cause !

    Les résultats d’analyses sanguines que Benoît Ochs prescrit à ses patients qui ont reçu les injections expérimentales tant promues par les autorités « de santé » montrent des taux de certains marqueurs particulièrement alarmants.

    Ainsi, les D-dimères, (...)

    • Vaccins contre le coronavirus : les affirmations trompeuses d’un médecin sur le risque de thromboses généralisées liées aux « D-dimères »
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vaccins-contre-le-coronavirus-les-affirmations-trompeuses-d-un-medecin-s

      Comme l’indique AFP Factuel, la rubrique de fact checking de l’Agence France Presse, la vidéo de deux minutes est en réalité extraite d’une interview du Dr. Ochs dans une émission appelée Ondes de Choc qui est diffusée en ligne et animée par Richard Boutry, ex-journaliste du service public français. Celui-ci a aussi travaillé quelques mois pour France Soir en 2020-2021 et a lancé récemment un média appelé « LaUne TV », dont la ligne éditoriale est ancrée dans la contestation des mesures sanitaires liées à la crise du coronavirus, et notamment le « pass sanitaire ».

      Le médecin interrogé, Benoit Ochs, est un généraliste qui travaille au Luxembourg. En juillet 2021, le docteur a été interdit d’exercer la médecine pendant un an par le conseil de discipline du Collège médical pour avoir enfreint le code de déontologie. Le généraliste prescrivait notamment des dispenses de port de masque et qualifiait la vaccination des enfants contre le virus « d’infanticide ». Il a fait appel de la décision au début du mois d’août, comme l’indique le « Luxemburger Wort ».
      […]
      Dans la vidéo, le docteur Benoit Ochs explique qu’il se base sur des observations sur ses propres patients pour indiquer que les D-dimères augmentent à cause du vaccin. Il prétend qu’"un patient sur cinq" serait concerné par cette majoration du taux de D-dimères, mais ne détaille aucun protocole scientifique pour avancer ces résultats. Il ne fournit par ailleurs aucune preuve de ce qu’il avance. Une étude italienne sur les risques de thromboses après la vaccination contre le Covid-19, publiée en juin 2021, indique même le contraire : aucun des paramètres n’a montré de variations cliniquement pertinentes avant et après la vaccination.

      Dans la vidéo, il déclare également qu’"on a officiellement 25.000 morts des vaccins en Europe". Une interprétation des chiffres de la base de données européenne des effets secondaires Eudra Vigilance totalement déformée, comme expliqué dans un article précédent publié pour la rubrique Faky.

      Le professeur en immunologie Eric Muraille en conclut : « Un médecin qui a un discours aussi alarmiste en public sans présenter des preuves solides fait vraiment preuve d’irresponsabilité ».

  • Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer’s vaccine trial | The BMJ
    https://www.bmj.com/content/375/bmj.n2635

    Revelations of poor practices at a contract research company helping to carry out Pfizer’s pivotal covid-19 vaccine trial raise questions about data integrity and regulatory oversight. Paul D Thacker reports
    […]
    Concerns raised
    In her 25 September email to the FDA Jackson wrote that Ventavia had enrolled more than 1000 participants at three sites. The full trial (registered under NCT04368728) enrolled around 44 000 participants across 153 sites that included numerous commercial companies and academic centres. She then listed a dozen concerns she had witnessed, including:
    • Participants placed in a hallway after injection and not being monitored by clinical staff
    • Lack of timely follow-up of patients who experienced adverse events
    • Protocol deviations not being reported
    • Vaccines not being stored at proper temperatures
    • Mislabelled laboratory specimens, and
    • Targeting of Ventavia staff for reporting these types of problems.

    Within hours Jackson received an email from the FDA thanking her for her concerns and notifying her that the FDA could not comment on any investigation that might result. A few days later Jackson received a call from an FDA inspector to discuss her report but was told that no further information could be provided. She heard nothing further in relation to her report.

    In Pfizer’s briefing document submitted to an FDA advisory committee meeting held on 10 December 2020 to discuss Pfizer’s application for emergency use authorisation of its covid-19 vaccine, the company made no mention of problems at the Ventavia site. The next day the FDA issued the authorisation of the vaccine.

    (article en accès libre)

    • Covid-19 : le laboratoire Ventavia accusé d’avoir mal mené des essais sur le vaccin Pfizer - midilibre.fr
      https://www.midilibre.fr/2021/11/03/covid-19-le-laboratoire-ventavia-accuse-davoir-mal-mene-des-essais-sur-le-

      Le groupe texan Ventavia, spécialisé dans la tenue d’essais cliniques et chargé l’an dernier par Pfizer d’évaluer l’efficacité de son vaccin anti-Covid, a notamment « falsifié des données » et « tardé à assurer le suivi d’effets secondaires », selon un article publié mardi 3 novembre par le British Medical Journal.

    • L’article du TimePost Belgique semble avoir disparu
      Y a-t-il réellement un « Pfizergate » ? Des essais cliniques du vaccin anti-Covid sont-ils remis en question ?
      https://www.rtbf.be/info/monde/detail_y-a-t-il-reellement-un-pfizergate-des-essais-cliniques-du-vaccin-anti-co

      Pour Jean-Michel Dogné, responsable du département de Pharmacie à l’UNamur et expert en matière de sécurité des médicaments, ce type d’allégation est toujours pris très au sérieux par les autorités, tant par la FDA américaine que par l’EMA (Agence européenne des médicaments). Il estime que « toute la clarté sera certainement faite ».

      Il précise d’emblée :

      « Qu’il s’agit d’une société sous-traitante qui a géré de l’ordre de 1000 participants sur 3 sites, sur une étude qui a enrôlé 44.000 participants sur 153 sites, soit une minorité. »
      "Qu’en ce qui concerne les données d’efficacité et de sécurité, des dizaines d’études indépendantes sur des cohortes beaucoup plus importantes ont confirmé l’efficacité et la sécurité du vaccin Pfizer dans différents pays et sur différents variants. Soit une efficacité confirmée sur les formes graves de plus de 90%."
      « Qu’un vaccin à mécanisme d’action identique comme le vaccin Moderna montre des effets miroirs du vaccin Pfizer tant au niveau efficacité que sécurité. »

      L’affaire du Watergate était un complot, parler de pfizergate est complotiste. Les journalistes ne sont pas les derniers à aimer diffuser des historiettes simplettes et faciles à résumer, quitte à se moquer des faits (monter en épingle un machin vendeur, plutôt que d’éclairer des questions), et sont d’autant moins exempts des miasmes idéologiques actuels qu’ils ont par ailleurs entraînés à courir après leur lectorat, toujours supposé débile.

      L’article pointe également des manquements de la FDA concernant les contrôles en indiquant que les inspections réalisées par la branche vaccins et produits biologiques de la FDA étaient déjà insuffisantes auparavant et qu’ils ont encore diminué ces dernières années, avec seulement 50 inspections réalisées au cours de l’année 2020.

      Pour ce qui est de la FDA et de la manière dont elle a été privée des moyens d’agir au fil du temps, le bouquin de Mike Davis Le monstre est parmi nous - Pandémies et autres fléaux du capitalisme, Mike Davis (éditions divergences) est pas mal.

    • dans le cache de gg :

      Un article publié par le « British Medical Journal » révélant des pratiques douteuses dans une société sous contrat avec Pfizer dans le cadre des essais cliniques de son vaccin contre le Covid-19 fait beaucoup de bruit sur la toile et les réseaux sociaux. Le hashtag #pfizergate est devenu extrêmement populaire ces dernières heures sur Twitter, générant des dizaines de milliers de publications et de réactions, notamment parmi les opposants au vaccin. Pourtant, si les allégations contenues dans l’article sont sérieuses, elles ne concernent que trois sites où se sont déroulés les tests du vaccin de Pfizer sur 153, et ne remettent pas en cause l’efficacité de ce dernier.

      Tout est parti de la publication d’un article du journaliste scientifique Paul D. Thacker ce 2 novembre 2021 dans la revue médicale britannique « BMJ », le British Medical Journal. Cette revue de médecine générale est l’une des plus célèbres dans le monde.

      Dans son article, le journaliste américain indique se baser sur plusieurs témoignages pour exposer « les mauvaises pratiques d’une société de recherche sous contrat chargée de mener à bien l’essai clé du vaccin Covid-19 de Pfizer » indiquant que les révélations obtenues « soulèvent des questions sur l’intégrité des données et la supervision réglementaire« .

      ►►► Cet article n’est pas un article comme les autres, il fait partie du projet de fact-checking « Faky ». Pour en savoir plus sur Faky et le travail de fact-checking à la RTBF, cliquez ici. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_faky-la-plateforme-de-fact-checking-de-la-rtbf

      Pour soutenir ces allégations, le journaliste s’est intéressé à Ventavia, une société privée spécialisée dans la recherche clinique. Cette entreprise basée au Texas était en partenariat avec Pfizer dans le cadre des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation puis la mise sur le marché du vaccin Comirnaty, développé en un temps record pour lutter contre le Covid-19.

      Le journaliste écrit : « Pour des chercheurs qui testaient le vaccin de Pfizer sur plusieurs sites au Texas au cours de l’automne (ndlr 2020), la rapidité a peut-être été obtenue au détriment de l’intégrité des données et de la sécurité des patients. Un directeur régional qui travaillait pour l’organisme de recherche Ventavia Research Group a déclaré au BMJ que l’entreprise avait falsifié des données, supprimé l’anonymisation des patients qui permettent de faire des tests en ‘aveugle’, employé des vaccinateurs insuffisamment formés et tardé à assurer le suivi des effets indésirables signalés dans l’essai pivot de phase III de Pfizer« .

      Il ajoute : « Le personnel chargé des contrôles de qualité était submergé par le nombre de problèmes qu’il découvrait. Après avoir signalé à plusieurs reprises ces problèmes à Ventavia, la directrice régionale, Brook Jackson, a envoyé une plainte par courriel à la Food and Drug Administration (FDA). Ventavia l’a licenciée le même jour. Mme Jackson a fourni au BMJ des dizaines de documents internes de l’entreprise, des photos, des enregistrements audio et des courriels« .

      NEW : Our latest investigation hears from a whistleblower engaged in Pfizer’s pivotal covid-19 vaccine trial. Her evidence raises serious questions about data integrity and regulatory oversight https://t.co/Ho99hQhwRM
      -- The BMJ (@bmj_latest) November 2, 2021

      Toute la clarté sera certainement faite
      Pour Jean-Michel Dogné, responsable du département de Pharmacie à l’UNamur et expert en matière de sécurité des médicaments, ce type d’allégation est toujours pris très au sérieux par les autorités, tant par la FDA américaine que par l’EMA (Agence européenne des médicaments). Il estime que « toute la clarté sera certainement faite« .

      Il précise d’emblée :
      1. « Qu’il s’agit d’une société sous-traitante qui a géré de l’ordre de 1000 participants sur 3 sites, sur une étude qui a enrôlé 44.000 participants sur 153 sites, soit une minorité. »
      2. « Qu’en ce qui concerne les données d’efficacité et de sécurité, des dizaines d’études indépendantes sur des cohortes beaucoup plus importantes ont confirmé l’efficacité et la sécurité du vaccin Pfizer dans différents pays et sur différents variants. Soit une efficacité confirmée sur les formes graves de plus de 90%. »
      3. « Qu’un vaccin à mécanisme d’action identique comme le vaccin Moderna montre des effets miroirs du vaccin Pfizer tant au niveau efficacité que sécurité. »

      L’article pointe une « mauvaise gestion » du laboratoire
      Pour mieux comprendre la portée des allégations contenues dans l’article du British Medical Journal, voici tous les détails contenus dans la publication.

      L’article publié dans le « BMJ » est écrit par Paul D. Thacker et se base essentiellement sur un témoignage, celui de Brooks Jackson.

      Brooks Jackson a été engagée en tant que directrice régionale par Ventavia en septembre 2020. Selon le journaliste, cette « auditrice d’essais cliniques formée qui occupait auparavant un poste de directrice des opérations et arrivait à Ventavia avec plus de 15 ans d’expérience dans la coordination et la gestion de la recherche clinique » n’a travaillé que deux semaines pour la compagnie.

      Toujours selon Thacker, Brooks Jackson a informé à plusieurs reprises ses supérieurs de la mauvaise gestion du laboratoire, des problèmes de sécurité des patients et des problèmes d’intégrité des données.

      Exaspérée par le fait que Ventavia ne prenne pas ses responsabilités face à ces problèmes, Jackson aurait « recueilli plusieurs éléments de preuve tard dans la nuit, en prenant des photos sur son téléphone portable. L’une des photos, fournie au BMJ, montrait des aiguilles jetées dans un sac en plastique […] au lieu d’une boîte à objets tranchants. Une autre montre des matériaux d’emballage de vaccins sur lesquels sont inscrits les numéros d’identification des participants à l’essai, laissés à l’air libre, ce qui pourrait permettre de connaître le statut des participants » (et donc de ne plus rendre le test « aveugle », comme cela doit être le cas à ce stade des essais cliniques). Les dirigeants de Ventavia auraient ensuite interrogé Jackson pour avoir pris ces photos.

      D’autres manquements pointés
      Le journaliste décrit plus tard l’enregistrement d’une réunion tenue fin septembre 2020 entre Jackson et deux directeurs. Lors de celle-ci, « on peut entendre un cadre de Ventavia expliquer que la société n’était pas en mesure de quantifier les types et le nombre d’erreurs qu’elle constatait lors de l’examen des documents de l’essai pour le contrôle de la qualité« . Un cadre de Ventavia aurait même affirmé : « Dans mon esprit, c’est quelque chose de nouveau chaque jour« , ajoutant : « Nous savons que c’est significatif« .

      Par ailleurs, le suivi des effets indésirables aurait également fait défaut lors de l’essai clinique, notamment en termes de délai de traitement des requêtes de saisies de données. Celles-ci devaient être traitées dans les 24 heures. ICON, une autre société engagée par Pfizer dans le cadre de ces essais cliniques, aurait mis en évidence plus de 100 requêtes en suspens datant de plus de trois jours.

      Parmi les exemples de requêtes non-traitées, se trouveraient celles concernant deux personnes pour lesquelles « le sujet a signalé des symptômes/réactions graves… Conformément au protocole, les sujets présentant des réactions locales de grade 3 doivent être contactés. Veuillez confirmer si un CONTACT NON ANNONCÉ a été effectué et mettre à jour le formulaire correspondant le cas échéant« .

      Selon le protocole de l’essai, un contact téléphonique aurait dû avoir lieu « pour obtenir des détails supplémentaires et déterminer si une visite sur site était cliniquement indiquée« .
      Un courrier à la FDA pointant les problèmes
      Dans un courriel du 25 septembre, Brooks Jackson aurait contacté la FDA (l’administration américaine en charge notamment de la protection de la santé publique) afin de leur signaler des pratiques douteuses dans le cadre de l’essai clinique mené par Ventavia.

      Dans l’après-midi de la même journée, Ventavia aurait licencié Jackson, estimant qu’elle « ne convenait pas« , selon sa lettre de rupture de contrat. Brooks Jackson aurait déclaré au BMJ que c’était la première fois qu’elle était licenciée en 20 ans de carrière dans la recherche.

      Toujours d’après le BMJ, Jackson aurait signalé à la FDA une douzaine de problèmes dont elle a été témoin, notamment :
      • Des participants placés dans un couloir après l’injection et non surveillés par le personnel clinique ;
      • Absence de suivi en temps utile des patients ayant subi des effets indésirables ;
      • Des déviations du protocole non signalées ;
      • Des vaccins pas conservés à la bonne température ;
      • Des échantillons de laboratoire mal étiquetés ;
      • Ciblage du personnel de Ventavia pour avoir signalé ce type de problèmes.

      Quelques heures plus tard, Brooks Jackson aurait reçu un courriel de la FDA la remerciant de ses préoccupations et l’informant que l’agence ne pouvait pas faire de commentaires sur une éventuelle enquête. Jackson aurait reçu quelques jours après la réception du courriel un appel d’un inspecteur de la FDA pour discuter de son rapport, mais on lui aurait dit qu’aucune autre information ne pouvait être fournie. Elle n’aurait par la suite eu aucune nouvelle à ce sujet.

      Dans le document d’information de Pfizer soumis à une réunion du comité consultatif de la FDA qui se serait tenue le 10 décembre 2020 pour discuter de la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence de son vaccin Covid-19, la société n’aurait fait aucune mention de problèmes sur le site de Ventavia. Le lendemain, la FDA a délivré l’autorisation du vaccin.

      La crainte de la FDA
      Des documents indiqueraient également que des problèmes avaient déjà été pointés quelques semaines avant, peu après le début de l’essai et avant l’embauche de Brooks Jackson. Dans une liste de « mesures à prendre » qui aurait circulé parmi les dirigeants de Ventavia au début du mois d’août 2020, « un cadre de Ventavia a identifié trois membres du personnel du site avec lesquels il fallait ‘revoir des problèmes d’agendas /de falsification de données, etc.’« .

      L’un d’entre eux aurait été « verbalement réprimandé pour avoir modifié les données et pour ne pas avoir noté les entrées tardives« , indique une note.

      À plusieurs reprises au cours de la réunion de fin septembre, Jackson et les dirigeants de Ventavia auraient également évoqué la possibilité que la FDA se présente pour une inspection. « Nous allons recevoir une sorte de lettre d’information au moins lorsque la FDA sera là… sachez-le« , aurait averti un cadre de Ventavia.

      Un ancien employé de Ventavia aurait confirmé au BMJ que la société était nerveuse et s’attendait à un audit fédéral de son essai de vaccin Pfizer : « Les personnes travaillant dans la recherche clinique sont terrifiées par les audits de la FDA« , a déclaré Jill Fisher au BMJ, tout en ajoutant que l’agence faisait rarement autre chose qu’inspecter la paperasse, généralement des mois après la fin d’un essai. « Je ne sais pas pourquoi ils en ont si peur« , a-t-elle ajouté.

      Elle se serait également dite surprise que l’agence n’ait pas inspecté Ventavia après qu’un employé a déposé une plainte. « On pourrait penser que s’il y a une plainte spécifique et crédible, ils devraient enquêter sur celle-ci« , a déclaré Jill Fisher.

      L’article pointe également des manquements de la FDA concernant les contrôles en indiquant que les inspections réalisées par la branche vaccins et produits biologiques de la FDA étaient déjà insuffisantes auparavant et qu’ils ont encore diminué ces dernières années, avec seulement 50 inspections réalisées au cours de l’année 2020.

      En août 2021, après l’approbation complète du vaccin de Pfizer, la FDA a publié un résumé de ses inspections de l’essai pivot de la société. Neuf des 153 sites de l’essai ont été inspectés. Les sites de Ventavia ne figuraient pas parmi les neuf, et aucune inspection des sites où des adultes ont été recrutés n’a eu lieu dans les huit mois qui ont suivi l’autorisation d’urgence de décembre 2020.

      Paul D. Thacker indique encore que l’agent d’inspection de la FDA a noté : « La partie relative à l’intégrité et à la vérification des données des inspections BIMO [surveillance de la recherche biologique] était limitée parce que l’étude était en cours et que les données requises pour la vérification et la comparaison n’étaient pas encore disponibles pour l’IND [investigational new drug]« .

      Des témoignages d’autres employés
      Au cours de ces derniers mois, Brooks Jackson aurait repris contact avec plusieurs anciens employés de Ventavia « qui ont tous quitté ou ont été licenciés de l’entreprise ». L’un d’eux était l’un des responsables qui avaient pris part à la réunion de fin septembre. Dans un SMS envoyé en juin, l’ancien fonctionnaire se serait excusé, déclarant que « tout ce dont vous vous êtes plaint était exact« .

      Deux anciens employés de Ventavia ont parlé au BMJ « sous le couvert de l’anonymat par crainte de représailles et de perte de perspectives d’emploi dans la communauté de recherche très soudée ». Tous deux auraient confirmé de larges aspects de la plainte de Jackson. L’une d’elles a déclaré qu’elle avait travaillé sur plus de quatre douzaines d’essais cliniques au cours de sa carrière, dont de nombreux essais de grande envergure, mais qu’elle n’avait jamais connu un environnement de travail aussi « désordonné » que celui de Ventavia pour l’essai de Pfizer.

      Après le départ de Jackson, les problèmes auraient persisté chez Ventavia, selon cet employé. Le BMJ rapporte que « dans plusieurs cas, Ventavia ne disposait pas d’un nombre suffisant d’employés pour effectuer des prélèvements sur tous les participants à l’essai ayant signalé des symptômes de type Covid, afin de tester l’infection. La confirmation en laboratoire de la présence de symptômes de Covid-19 était le principal critère d’évaluation de l’essai, a souligné l’employé ».

      Une deuxième employée a également décrit un environnement de travail chez Ventavia différent de tout ce qu’elle avait connu en 20 ans de recherche. Elle a déclaré au BMJ que, peu après le licenciement de Jackson par Ventavia, Pfizer avait été informé des problèmes rencontrés par Ventavia dans le cadre de l’essai de vaccin et qu’un audit a été réalisé.

      Depuis que Jackson a signalé les problèmes de Ventavia à la FDA en septembre 2020, le BMJ indique que Pfizer a engagé Ventavia comme sous-traitant de recherche pour quatre autres essais cliniques de vaccins concernant : le vaccin Covid-19 chez les enfants et les jeunes adultes, le vaccin Covid-19 chez les femmes enceintes et sur une troisième dose du vaccin Covid-19, ainsi qu’un essai de vaccin contre le RSV (virus respiratoire syncytial).

       ???? Evidemment s’il y a des irrégularités, il faut les dénoncer et investiguer, aussi bien pour les essais vaccinaux que pour les autres essais cliniques

      De ce que j’ai lu, rien ne remet en question rapport bénéfices/risques de la vaccination COVID et je continue à la recommander

      -- Nathan Peiffer-Smadja (@nathanpsmad) November 2, 2021

      Un format d’enquête et l’intégrité de son auteur mises en cause
      L’article publié par Paul D. Thacker repose sur une source principale et deux sources anonymes. Les preuves mentionnées dans la publication comme les photos ou des copies des emails échangés ne sont pas documentées.

      Contactée par Numerama, un site web d’actualité sur l’informatique et le numérique, l’entreprise Ventavia a indiqué « ne pas avoir été contactée [par l’auteur] avant la publication« . C’est pourtant un élément important de la démarche journalistique. Lorsqu’une enquête met en cause gravement une personne ou une société, il est crucial d’interroger la personne ou la société mise en cause afin de confronter des éléments et leur donner la possibilité de s’expliquer concernant les allégations éventuelles.

      Par ailleurs, plusieurs sources comme Citizen4Science, une association rassemblant des scientifiques français, ou le Conseil américain de Science et de Santé (ACSH) indiquent que l’auteur de l’article dans le BMJ, Paul D. Thacker, a déjà pris des positions frôlant avec le conspirationnisme, notamment sur le thème des OGM (Organismes génétiquement modifiés). L’ACSH pointe notamment un article écrit par le même auteur en juin 2020 dans le Telegraaf (un quotidien néerlandais), reprenant des postures antiscientifiques sur la 5G et l’accuse d’avoir déformé les faits qui lui avaient été présentés.

      Et enfin, prudence aussi avec le journaliste qui rapporte cette affaire : c’est un conspirationniste notoire.

      On n’a pas mis cela en avant selon notre devise : « le message pas le messager » – mais prudence redoublée.@bmj_latest

      -- Citizen4Science (@Citizen4Sci) November 2, 2021

      Peu de réactions officielles
      Sollicitée par CheckNews, la rubrique de fact checking de « Libération », sur les raisons qui auraient amené la FDA à délaisser le témoignage mis en avant dans l’article du BMJ, l’agence étasunienne a expliqué qu’elle « ne pouvait, pour le moment, faire des commentaires supplémentaires dans cette affaire en cours ». La FDA assure toutefois « avoir pleinement confiance dans les données qui ont été utilisées pour soutenir l’autorisation du vaccin Covid-19 de Pfizer-BioNTech et l’approbation du Comirnaty ».

      Ventavia a quant à elle indiqué à Numerama « investiguer » sur les accusations, mais n’a pas répondu sur le fond au média spécialiste du numérique. A nos confrères de Libération, l’entreprise a ajouté qu’elle « prend très au sérieux la conformité de la recherche, l’intégrité des données et la sécurité des participants et défend son important travail de soutien au développement de vaccins qui sauvent des vies, et mène son enquête en conséquence ».

      Contactée par la RTBF, Pfizer Belgique a indiqué se renseigner au niveau international avant de commenter les faits rapportés par le BMJ, mais à ce stade nous n’avons pas obtenu de réponses à nos questions.

      Un impact à nuancer
      Les accusations contenues dans l’article du British Medical Journal paraissent sérieuses. Des manquements éventuels dans la supervision et la bonne tenue d’un essai clinique de l’importance de celui d’un vaccin contre le Covid-19 interpellent et suscitent de nombreuses réactions, particulièrement parmi les groupes qui s’opposent aux vaccins contre le coronavirus. En France, des partis d’extrême droite se servent de la publication pour demander la « suspension immédiate de Pfizer« .

      D’autres réactions rappellent que ces accusations ne concernent pas la balance bénéfices/risques positive du vaccin de Pfizer mais estiment néanmoins que « s’il y a des régularités, il faut les dénoncer et investiguer« .

      A ce stade, les allégations concernent une société sous-traitante qui n’aurait pas respecté des procédures officielles, sur un nombre très limité de sites où les essais cliniques ont été réalisés. Rien n’indique cependant pour le moment que ces mauvaises pratiques aient pu avoir une quelconque influence dans les résultats de ces études cliniques.

      Pour Jean-Michel Dogné, professeur à l’UNamur et expert en sécurité des médicaments, « la clarté et la transparence la plus totale doivent avoir lieu et les autorités indépendantes de l’EMA et de la FDA se prononceront à ce sujet, mais j’invite chacun à ne pas tirer des conclusions hâtives sur les données d’efficacité et de sécurité du vaccin qui viennent aujourd’hui majoritairement des études en conditions réelles, indépendantes l’une d’entre elles et majoritairement indépendante de l’industrie pharmaceutique« .

      Pour rappel, toutes les données liées à la vaccination avec le Comirnaty de Pfizer dans la vie réelle, hors essais cliniques, notamment aux Etats-Unis ou en Israël, ont mis en évidence une chute des hospitalisations et des décès suite aux infections au Covid-19.

      Le terme « Pfizergate », faisant référence à de grands scandales politiques comme le « Watergate » aux Etats-Unis ou le « Kazakhgate » en Belgique, semble excessif à ce stade, car les accusations ciblent essentiellement un sous-traitant de Pfizer, pas l’entreprise Pfizer dans son ensemble.

      Enfin, la dénomination « Pfizergate » sert essentiellement l’argumentaire de certaines personnes qui souhaitent discréditer le vaccin du géant pharmaceutique et la stratégie de vaccination contre le Covid-19 en général.

    • Des millions de personnes ont quand même été vaccinées avec Pfizer... dans la plupart des pays sous peine de sanctions, de privation de liberté, d’exclusion... pour aujourd’hui apprendre qu’il y a eu fraude aux essais sur le vaccin.

      Étonnant, non ?

  • Perquisitions dans le milieu de la drogue, 64 arrestations : « Nous estimons la production à une tonne de cocaïne par semaine à Bruxelles »
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_perquisitions-dans-le-milieu-de-la-drogue-64-arrestations-nous-estimons-

    Une soixantaine de personnes ont été arrêtées au cours de 114 perquisitions visant un important réseau d’importation de #cocaïne qui ont été effectuées mardi matin, dès 5h00, principalement en région bruxelloise mais également, et notamment, dans la région d’Anvers, en Brabant wallon et en quelques lieux de Flandre et de Wallonie, a annoncé mardi en fin de journée Frédéric Van Leeuw, procureur fédéral lors d’une conférence de presse. De plus, 6 laboratoires d’extraction de cocaïne ont été découverts, principalement à #Bruxelles et dans sa périphérie.


    Il s’agit de la plus importante série de perquisitions depuis celle de mars dernier réalisée à la suite du décryptage de messages cryptés via le logiciel SKY ECC, installé sur des cryptophones employés pour communiquer dans le milieu criminel.

    C’est de plus la 3e vague d’arrestations en une semaine, actions auxquelles s’ajoutent des actions des parquets locaux comme celui d’Anvers lundi.

    Des pièces d’or
    « Le dossier d’aujourd’hui porte sur une organisation criminelle soupçonnée d’être active dans le trafic de cocaïne, entre l’Amérique du Sud et l’#Europe », a précisé Eric Jacobs, directeur de la police judiciaire fédérale (PJF) de Bruxelles. « Un groupe de criminels situés en Belgique, principalement à Bruxelles, organise la réception de la cocaïne, son extraction et son reconditionnement dans des laboratoires belges. Nous estimons la production à une tonne de cocaïne par semaine à Bruxelles et en périphérie. Après ce reconditionnement, des courriers assurent la distribution vers le reste de l’Europe ».

    Les policiers ont confisqué plus d’un million en liquide et une importante quantité de pièces d’or. Des voitures et objets de luxe, notamment des #montres - qui constituent un nouveau moyen d’écoulement d’importantes sommes d’argent - ont été saisis, de même que des tonnes de produits imprégnés de cocaïne, 300 m3 de tabac et du matériel technique comme des #drones, des moteurs de propulsion de sous-marin pour la plongée. Il n’y a pas eu d’incidents.

    Avant l’opération de ce jour, plus de 350 kg de cocaïne via l’arrestation de courriers, 9 tonnes de cannabis, 32 tonnes d’engrais imprimés de cocaïne et plus de 2000 litres de #déchets_chimiques ont été saisis.

    Au total, 455 arrestations et près de 2000 personnes ont été identifiées en lien avec le dossier SKY ECC. 77 tonnes de cocaïne ont été saisies cette année. 

    Une filière de blanchiment est organisée, notamment à destination des #paradis_fiscaux .

    « La criminalité organisée internationale voire mondiale est manifestement très implantée en Belgique », a souligné Eric Snoeck, directeur général à la police judiciaire fédérale. « Nous savions déjà que le port d’#Anvers est le premier port européen d’importation de la cocaïne ». La région de Bruxelles apparait aujourd’hui comme le deuxième lieu d’activité de ce réseau.

    #criminalité_organisée #criminalité_internationale #criminalité

  • #belgique : Action symbolique vendredi devant le siège du nouvel exploitant de Pimkie
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_action-symbolique-vendredi-devant-le-siege-du-nouvel-exploitant-de-pimki

    Travailleurs et syndicats se rendront vendredi au siège de la société Pimk pour « dénoncer un montage scandaleux qui a laissé sur le carreau 136 travailleurs », annoncent lundi la CNE et la CGSLB en référence à la faillite de la chaîne de prêt-à-porter, prononcée en mars.

    En effet, « après avoir déclaré en faillite sa filiale belge, la société Belsay (qui exploitait les magasins Pimkie en Belgique, NDLR) n’a pas payé le dernier mois de salaire, ni les indemnités de rupture. Quelques mois plus tard, Pimkie ouvrait un nouveau magasin à La Panne. Cette faillite frauduleuse est inadmissible ; nous agissons pour que les victimes soient dédommagées », expliquent les syndicats.

    A la suite de cette faillite, 136 emplois avaient été perdus. Les salaires de mars et les indemnités de rupture pour les 136 travailleurs concernés n’ont jamais été payés par Belsay, selon les syndicats, qui ajoutent que rien ne laissait présager d’une faillite imminente.

    En outre, un nouveau magasin Pimkie a ouvert au mois de juin. Or, « la société belge derrière la réouverture à la Panne, dénommée Pimk est administrée par un certain Frédéric Mulliez. Ce nom de famille est bien connu dans le monde du commerce. L’AFM (association familiale Mulliez) est propriétaire entre autres de Pimkie, d’Auchan, Kiabi, Decathlon ? », précisent la CNE et la CGSLB.

    Action symbolique ce vendredi
    Les deux syndicats mèneront ainsi une action symbolique le 15 octobre à partir de 13h00 au siège de la société Pimk, où ils comptent apporter « l’ardoise sociale belge à son responsable français. Cette ardoise, on peut l’estimer à 3.400.000 euros, c’est-à-dire 136 fois le plafond de 25.000 euros brut d’intervention du fond de fermeture des entreprises. »

    #Pimkie #Frédéric_Mulliez #Mulliez #faillite_frauduleuse #Auchan #Kiabi #Decathlon #afm #argent #vol

  • « Il avait noté sa méthode dans un cahier » : les témoignages glaçants de victimes d’une organisation pédocriminelle Midi Libre
    https://www.midilibre.fr/2021/10/02/il-avait-note-sa-methode-dans-un-cahier-les-temoignages-glacants-de-victim

    Après 50 années de silence, ils se retrouvent enfin et parlent pour extérioriser leur traumatisme. Des dizaines de victimes d’abus sexuels lors de leur enfance au Petit-Séminaire de Chavagnes-en-Paillers (Vendée) se sont constituées en collectif, afin de dénoncer tout un système pédocriminel qui a sévi pendant de nombreuses années, en toute impunité. 


    Le confessionnal faisait partie des lieux où des prédations ont été commises. Midi Libre - EVA TISSOT

    Il aura fallu le témoignage de Jean-Pierre Sautreau dans son livre « Une croix sur l’enfance », publié en 2018, pour que les langues se délient. Depuis ce premier récit édifiant, relatant les faits et gestes d’une partie des membres de l’Eglise de Vendée, particulièrement dans le Petit-Séminaire de Chavagnes-en-Paillers, les victimes affluent par dizaines. À tel point qu’elles ont décidé, comme le relate France 3 https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/herbiers/vendee-a-chavagnes-en-paillers-la-pedocriminalite-en-sy , de se constituer en collectif.

    « Les chouchous caressés au fond de la classe »
    Dans ce collectif, on retrouve Jean-René, 61 ans. Il explique à nos confrères que l’ambiance était « bizarre » lorsqu’il est entré en 6e2 :
    le prof d’anglais et ses « chouchous » qu’il caressait au fond de la classe en nous interdisant de nous retourner", ou ces "professeurs qui venaient vérifier que l’eau était assez chaude, au moment des douches

    Il poursuit en précisant que pour sa part, il a été agressé dans un confessionnal par un monseigneur : « Il m’a demandé si j’avais des pensées impures. J’avais 10 ans, je ne savais pas ce que c’était une pensée impure. J’avais vu une femme nue, et à ce moment-là, il déboutonne ma culotte courte et il glisse sa main dans mon slip et pendant toute la confession, il a joué avec mes organes génitaux. J’étais pétrifié. J’ai bien senti qu’il cherchait à me faire avoir une érection, à 10 ans, ce n’est pas toujours possible. »

    Une méthode de prédation mise à l’écrit
    Pire. Jean-René assure que ce « manipulateur de génie » avait noté une méthode dans un cahier pour abuser des enfants dont il avait la charge. Il ajoute : 
    Une méthode qu’il a appliquée, dont d’autres prédateurs de Chavagnes se servaient pour abuser des enfants aussi

    Un véritable système de prédation était donc à l’œuvre, et ce dernier était semble-t-il couvert par l’Eglise. « Quand un prêtre était trop sulfureux dans un endroit, au séminaire ou en paroisse, l’évêque le changeait de place », précise Jean-René. 

    Plus de 60 victimes officiellement recensées
    Une autre victime explique avoir été agressée pour la première fois alors qu’elle avait 9 ans, et ne pas avoir été cru par ses parents, qui le traitaient d’affabulateur : « Ce qui a été compliqué c’est ça, de vivre toute l’enfance en étant traité de menteur ».

    Pour la première fois en mars dernier, l’évêché de Vendée a fait acte de repentance, et une plaque en mémoire des victimes a été installée dans la cathédrale de Luçon. Pas sûr que cela suffise à soigner les traumatismes des 65 victimes déjà officiellement recensées par le diocèse de Luçon entre les années 50 et les années 70, pour au moins 45 agresseurs (32 pour le seul Petit-Séminaire). 

    Un chiffre largement sous-estimé selon Jean-René. Ce dernier, se basant sur les témoignages recueillis par le Collectif85, évoque "plusieurs centaines, peut être plusieurs milliers" d’enfants abusés sur deux décennies. La commission Sauvé doit sortir un rapport accablant mardi prochain, selon lequel "un tiers de l’équipe enseignante a été accusé" de prédation sexuelle. 

    #pédophilie #Enfants #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #pedocriminalité #impunité #religion #église #Vendée #Petit-Séminaire #Séminaire #prédateurs #prédation #commission_Sauvé #enseignement

    • Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

      La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.

    • France : depuis 1950, il y a eu entre 2.900 et 3.200 pédocriminels au sein de l’Église catholique
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_france-depuis-1950-il-y-a-eu-entre-2-900-et-3-200-pedocriminels-au-sein-

      Il y a eu « entre 2.900 et 3.200 pédocriminels », hommes - prêtres ou religieux - au sein de l’Église catholique en France depuis 1950, a déclaré à l’AFP Jean-Marc Sauvé, le président de la Commission qui enquête sur la pédocriminalité dans l’Église en France.

      « Il s’agit d’une estimation minimale », fondée sur le recensement et le dépouillement des archives (Église, justice, police judiciaire et presse) et sur les témoignages reçus par cette instance, a-t-il ajouté. C’est un chiffre à rapporter à une population générale de 115.000 prêtres ou religieux au total sur cette période de 70 ans.

      Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) rend mardi les conclusions, dans un rapport, qui annexes comprises, montera finalement à « 2.500 pages », a-t-il précisé.

      Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école...) et dans le cercle familial.

      La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.
       

    • Comment se fait il qu’une telle organisation criminelle n’ait pas été interdite ?

      Et l’on croise toujours des membres de cette mafia sexuelle, entourés d’enfants dans les processions, à la sortie des églises . . . .

  • #Belgique : « Nous refusons de participer à la division de la société et à la stigmatisation » : des acteurs culturels se lèvent contre le Covid Safe Ticket
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nous-refusons-de-participer-a-la-division-de-la-societe-et-a-la-stigmati

    Alors que le Covid Safe Ticket doit seulement entrer en vigueur à partir du 1er octobre, plusieurs institutions culturelles annoncent qu’elles refuseront d’appliquer une règle qu’elles jugent discriminatoires et contraire à leurs valeurs.

    Invitées dans Déclic, Virginie Cordier, directrice du centre culturel de la Vénerie et Patricia Santoro, directrice de l’Association des centres culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sont venues dire tout le mal qu’elles pensaient de cet accès réservé à ceux qui peuvent montrer patte blanche en terme de positivité Covid-19.

    Elles réclament de pouvoir utiliser le « CIRM », c’est-à-dire, une check-list qui permet à l’exploitant d’une infrastructure permanente de passer au crible les risques liés à la Covid-19 pour son infrastructure. Une grande salle, bien ventilée, le port du masque peuvent aussi réduire le risque. Le Covid Safe Ticket peut être une option, disent-elles, par exemple pour les concerts, où il est compliqué de porter le masque et de garder les distance, mais pas une obligation.

    La lettre ouverte qui rassemble les arguments de ces institutions :
    https://docs.google.com/viewerng/thumb?ds=AON1mFwaiWVGri1gCKAbqei5Z3bR68B0N61_NkJ6B4BUafR0-i1JEPzZ1tMBgu

    « Ce mécanisme est contraire à toutes les valeurs défendues par la culture qui garantit un espace protégé à la liberté d’expression et d’opinions, et assure la démocratisation effective en permettant l’accès de tous les publics » dit la lettre.
    "Pas des agents de la force publique’

    Pour les signataires, « les opérateurs culturels ne sont pas des agents de la force publique. Leur imposer une obligation de contrôle des publics est une mission en totale contradiction avec les valeurs qu’ils portent ». « . Nous refusons de participer à la division de la société et à la stigmatisation de certains publics » affirment-ils.

    Les signataires évoquent même un argument épidémiologique : « Nous rappelons que le COVID SAFE TICKET ne garantit pas l’absence de transmission du virus. Le public vacciné pouvant être porteur du virus et le transmettre au public qui présente un test négatif lors de la représentation puisque le public est sans masque dans ce cadre ». Et en déduisent que cette obligation et plutôt un enjeu politique auquel ils refusent d’être mêlés.

    #crise_sanitaire #pass_sanitaire #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccin #vaccins #vaccination #santé_publique #obligation_vaccinale #Liberté

    • Le COVID SAFE TICKET ne garantit pas l’absence de transmission du virus.

      Le public vacciné pouvant être porteur du virus et le transmettre au public qui présente un test négatif lors de la représentation puisque le public est sans masque dans ce cadre".

      Cette obligation et plutôt un enjeu politique.

  • 83 personnes infectées lors d’une soirée dans un club réservée aux vaccinés et aux récemment rétablis RTBF X.L.
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_83-personnes-infectees-lors-d-une-soiree-dans-un-club-reservee-aux-vacci
    . . . . .
    Un nouveau cas pose question, survenu en Allemagne la semaine dernière : un club de Munster avait en effet organisé le 3 septembre une fête réservée aux vaccinés et aux personnes rétablies.

    Et sur les 380 personnes présentes, pas moins de 83 ont été contaminées. Jusqu’ici, tous les certificats vérifiés étaient pourtant valides, selon la presse allemande. Et les conditions d’hygiène (dont la ventilation) étaient jugées « exemplaires » par l’administration.
    . . . . .

    Il est en effet prouvé que le vaccin réduit très fortement les risques de cas graves. Mais avec le variant delta, plus contagieux, la réduction du risque de transmission n’est pas aussi élevée qu’estimée lors des premiers tests, avec le variant classique. On a donc une réduction du risque, mais dans un contexte (lieu clos, contacts rapprochés, personnes qui parlent fort à cause de la musique) où tout est propice à de « super contaminations » par contamination aérosol.

    L’élément rassurant, c’est que la protection contre les cas graves n’est elle pas remise en cause : selon les journaux allemands, les 83 contaminés n’ont développé que de légers symptômes, voire pas de symptôme du tout.

    Et d’autre part, il s’agit du seul événement de ce type (appelé « 2G » en Allemagne), ouvert aux vaccinés et aux personnes rétablies, à avoir provoqué une contamination massive comme celle-là, au contraire de ce qui s’était passé aux Pays-Bas et en France en juillet, où les foyers s’étaient multipliés.

    #Allemagne #Munster #vaccin #vaccins #vaccination #covid-19 #sante #santé #en_vedette #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination

  • Les Néerlandais, champions du monde en taille, rétrécissent
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-neerlandais-champions-du-monde-en-taille-retrecissent?id=10843926

    Ils sont les plus grands du monde…, mais ils rapetissent : la génération de Néerlandais née en 2001 est plus petite que celle née en 1980, a indiqué vendredi une étude menée par l’Office central des statistiques (CBS).

    Un homme néerlandais de 19 ans mesure aujourd’hui en moyenne 182,9 centimètres, contre 183,9 cm pour un homme né en 1980. Une femme néerlandaise de 19 ans mesure en moyenne 169,3 centimètres contre 170,7 cm pour celles nées en 1980.

    Différents facteurs, notamment l’immigration et le régime alimentaire, expliquent probablement ce changement de taille, qui inverse un siècle et demi de croissance rapide dans le pays, a indiqué l’étude.

    « Au cours du siècle dernier, nous sommes devenus de plus en plus grands, mais depuis 1980, la croissance s’est arrêtée », a souligné l’étude.

    « Les hommes nés en 2001 perdaient en moyenne 1 centimètre par rapport à la génération de 1980, et les femmes en moyenne 1,4 centimètre. »

    Les Néerlandais restent tout de même les plus grands du monde
    Mais tout n’est pas perdu.

    « Les Pays-Bas restent la nation la plus grande du monde », a déclaré le CBS dans un communiqué.

    Les hommes néerlandais devancent ainsi ceux du Monténégro qui viennent en deuxième position, suivis par l’Estonie et la Bosnie. Les femmes néerlandaises sont plus grandes que celles du Monténégro, du Danemark et de l’Islande, a précisé le CBS, citant des chiffres d’un réseau mondial de scientifiques de la santé (NCD-RisC).

    Les hommes les plus petits se trouvent au Timor oriental, tandis que les femmes les plus petites sont localisées au Guatemala.

    Plusieurs raisons expliquent ce rétrécissement
    Les raisons derrière ce rétrécissement ne sont pas totalement claires.

    L’un des facteurs est, selon l’étude, l’immigration, « en particulier des personnes d’origine non occidentale », qui tendent à être plus petites.

    Mais la croissance a également « stagné » chez les Néerlandais dont les parents et grands-parents sont nés aux Pays-Bas, précise-t-elle. Les hommes n’ont plus grandi depuis les années 1980 tandis qu’il y a une « tendance descendante » chez les femmes.

    Cela pourrait s’expliquer par la « limite biologique » mais est aussi probablement lié à « de mauvaises habitudes alimentaires et un apport énergétique excessif durant la période de croissance ».

    L’étude se base sur des auto-mesures de 719.000 Néerlandais âgés de 19 à 60 ans.

    Les Néerlandais n’ont pas toujours été aussi grands
    Les Néerlandais n’ont cependant pas toujours été aussi grands.

    Au début du 19e siècle, ils étaient petits par rapport aux normes européennes, ne commençant à s’élever dans le classement qu’à partir des années 1840.

    Il y a un siècle, les hommes les plus grands se trouvaient même aux Etats-Unis ou en Scandinavie. Ce n’est qu’avec la génération née à la fin des années 1950 que les Néerlandais ont finalement remporté le titre.

    Les raisons expliquant la taille des Néerlandais restent obscures.

    Un mythe populaire, considérant que les amateurs de fromages néerlandais sont grands parce qu’ils consomment beaucoup de produits laitiers, a été déconstruit par les scientifiques.

    Une plus grande prospérité ainsi qu’une « sélection naturelle dans laquelle les hommes et les femmes plus grands avaient plus d’enfants que les couples plus petits » est probablement la vraie raison, a estimé le CBS.

    #décroissance #immigration #migrations #migration #migrants #malbouffe #alimentation #junk_food #nutrition #Pays_bas #pays-bas

  • #Belgique : Coronavirus : bientôt un Covid Safe Ticket « rouge » temporaire pour les personnes vaccinées mais infectées
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-bientot-un-covid-safe-ticket-rouge-temporaire-pour-les-perso

    Les personnes entièrement vaccinées contre le coronavirus, mais qui sont quand même infectées, reçoivent actuellement un Covid Safe Ticket « vert ». Ce dernier permet toujours de montrer patte banche malgré un test positif au Covid. Mais l’application devrait bientôt être adaptée, a indiqué jeudi une responsable de Digital Flanders, Barbara Van Den Haute, à la VRT.

    « Techniquement, nous n’avions pas prévu qu’une personne puisse être infectée après la vaccination, cependant nous allons résoudre ce problème » , a-t-elle expliqué. Un ajustement sera bientôt effectué sur l’application pour qu’un résultat positif (aux tests PCR ou antigénique) génère automatiquement un Covid Safe Ticket à écran « rouge » pendant onze jours, a précisé Mme Van Den Haute. L’entrée en vigueur de ce changement n’a pas encore été fixée.

    #pass_sanitaire #variant #mutation #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #en_vedette #vaccination #pandémie

  • Coronavirus : l’Irlande lèvera la quasi-totalité des restrictions fin octobre
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-l-irlande-levera-la-quasi-totalite-des-restrictions-fin-octo

    « Le moment est maintenant venu de passer de règles et de restrictions généralisées aux libertés individuelles des gens à une approche définie par des conseils de santé publique, l’attitude, le jugement et la responsabilité individuelle », a exposé Micheal Martin lors d’une conférence de presse, après avoir réuni ses ministres.

    Assouplissement progressif des restrictions
    Le Premier ministre a annoncé l’assouplissement progressif des restrictions au cours du mois de septembre jusqu’à la levée de la quasi-totalité des restrictions le 22 octobre, dont l’obligation de porter un masque à l’extérieur ou d’observer des mesures de distanciation sociale. Les limites sur le nombre de personnes autorisées à se rassembler dans des logements privés ou à participer à des cérémonies civiles ou religieuses seront aussi levées.


    Sera toutefois conservée l’obligation de porter un masque dans les hôpitaux et centres de santé, les commerces et les transports publics.

    Micheal Martin a justifié cette étape importante du déconfinement en Irlande par le succès de la campagne de vaccination et l’efficacité « très claire » des vaccins pour protéger contre les formes graves et les décès liés au Covid-19.

    Près de 90 % des plus de 18 ans ont été complètement vacciné

    « Près de 90 % des plus de 18 ans ont été complètement vaccinés, et le taux de vaccination chez nos citoyens de moins de 18 ans est également extrêmement encourageant », a-t-il exposé.

    Il a toutefois souligné qu’il était « très peu probable que nous puissions nous débarrasser complètement du virus » et dit s’attendre même « à une augmentation du nombre de cas au cours des prochaines semaines ».

    Le Premier ministre a souligné que le gouvernement resterait « vigilant » et réagirait « promptement » si « un nouveau variant préoccupant émerge ou si nos hôpitaux subissent à nouveau une pression insoutenable ».

    En Irlande, pays qui compte environ 5 millions d’habitants, 5000 personnes atteintes du Covid-19 sont décédées.

    #coronavirus #en_vedette #covid-19 #santé #santé_publique #science #masques #covid19 #confinement #pandémie #Irlande

    • Les limites aux cérémonies religieuses levées, quand je pense quand France certaines personnes trouvent de la logique dans les limites posées par notre gouvernement de richard bouffies ou même pas ne se questionnent sur celles ci, tandis quaucune restrictions n’étaient posées chez nous dans une église qui rassemblent souvent plus que dans des bars...
      Pire on peut rentrer dans un Ikea sans passe sanitaire.

      #citoyen_mauvaise_foi
      #gouvernement_pourri

  • Une étude analyse le profil des familles qui éprouvent le plus de difficultés financières à la rentrée scolaire : « Elle dévoile des choses étonnantes »
    https://www.lalibre.be/belgique/enseignement/2021/08/31/il-y-a-un-manque-de-volonte-politique-sur-la-question-de-la-gratuite-scolair

    J-1 avant la rentrée des classes. Une rentrée marquée par le coronavirus, mais aussi par un coût qui reste encore élevé pour de nombreuses familles. Dans son émission, Maxime Binet a fait le point ce mardi avec Maxime Michiels, chargé d’étude et d’action politique pour la Ligue des familles.

    « On a un premier pas qui a été fait avec la gratuité dans l’enseignement maternel mais il ne faut certainement pas s’arrêter là »

    Sur le coût de la rentrée des classes pour une famille francophone, l’invité explique que pour l’an dernier, il avait été calculé que cela revenait à « 250 euros pour l’enseignement primaire et environ 400 euros pour l’enseignement secondaire. Mais on peut parfois monter jusqu’à 500 euros. » Plus discriminant encore, la différence de coût entre les écoles. « Certains établissements peuvent décider d’être gratuits parce qu’ils mettent des moyens en place pour fournir le matériel scolaire. D’autres au contraire vont exiger de nombreuses marques, exiger de nombreux manuels scolaires. Et donc vont faire gonfler la facture des parents », détaille Maxime Michiels. « Alors je ne sais pas si c’est une volonté de faire le tri entre les élèves, mais au final ce qu’on voit c’est que ça le fait. »

    Il faut sortir de l’école payante et avancer vers la gratuité
    Mais pourquoi le coût est-il parfois si élevé alors que la gratuité est inscrite dans la Constitution ? « Je pense qu’il y a un manque de volonté politique sur cette question », répond le chargé d’étude et d’action politique pour la Ligue des familles. « C’est pour cette raison d’ailleurs que la Ligue des familles se bat depuis de très nombreuses années pour faire émerger cette volonté politique parce que c’est grave que l’école soit payante et que ça met des familles en difficulté au quotidien. Il faut donc avancer vers la gratuité. On a un premier pas qui a été fait avec la gratuité dans l’enseignement maternel dans le cadre du Pacte mais il ne faut certainement pas s’arrêter là ».

    Concernant la différence de prix dans les écoles
    Maxime Michiels est ensuite revenu sur l’étude qui analyse quel type de famille souffre le plus de cette rentrée scolaire. « Cette étude dévoile des choses étonnantes parce qu’on aurait pu s’attendre à ce qu’il y ait un profil type de famille mise en difficulté par les frais scolaires, or ce n’est pas du tout le cas. On voit qu’il y a de très nombreuses familles avec des profils très variés : des familles nombreuses, des familles monoparentales, des personnes qui travaillent, qui ne travaillent pas, qui sont en maladie etc. On a vraiment de tout mais il y a un point commun : c’est l’école qui coûte trop cher et qui met ces familles-là en difficulté. »

    Et l’impact du corona ?
    Pour Maxime Michiels, le coronavirus a évidemment eu un effet néfaste sur l’école. « On a vu clairement que dans la crise, on avait un problème avec l’enseignement hybride qui n’a pas permis l’apprentissage de tous les élèves. Selon une enquête que l’on a menée, il y a pour 40% des élèves plus de difficultés à apprendre. On a également beaucoup d’élèves qui ont eu des difficultés techniques (problèmes d’ordinateur etc) qui se mettaient entre eux et l’apprentissage. Donc plein d’élèves se sont retrouvés en situation de décrochage. Et on a noté aussi la situation inverse, avec des élèves surchargés de travail et qui se sont retrouvés complètement épuisés et à genou à la fin de l’année scolaire. Ces deux situations là, il faut absolument les éviter cette année. »

    La digitalisation, source de discrimnation
    Si Maxime Michiels ne se dit pas contre l’enseignement numérique ou l’utilisation d’un ordinateur à l’école, il veut que l’on parte « de la réalité des parents ». « Cette réalité que l’on a pu voir dans le cadre de la crise était double : d’abord de nombreuses difficultés d’apprentissage pour les élèves, difficultés avec l’outil (problèmes techniques) mais aussi difficultés à prendre distance avec l’enseignant au travers d’une interface digitale. L’autre réalité est celle de l’appauvrissement à travers laquelle les parents ont dû passer pour s’équiper en matériel numérique. » La volonté de la Ligue des familles est à présent que les autorités francophones de l’enseignement subsidient un peu plus les parents d’élèves par rapport aux outils informatiques à avoir pour suivre ces cours en digitalisation. Car de plus en plus d’écoles se tournent vers ce type d’apprentissage dit numérique. « Et souvent, les écoles en profitent pour s’équiper sur le dos des parents », confie notre invité.

    #Ecole #discrémination #pauvreté #gratuité #apprentissage #décrochage des #élèves #appauvrissement #digitalisation #numérique #big_data #inégalités #belgique

  • L’#Islande enregistre un nombre important de nouveaux cas de Covid-19
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-islande-enregistre-un-nombre-important-de-nouveaux-cas-de-covid-19?id=

    Malgré plus de 70% d’habitants vaccinés (#vaccination complète)
    https://www.ledauphine.com/sante/2021/08/04/quels-sont-les-pays-les-plus-vaccines-de-l-ue-et-ceux-en-retard

    Pas d’#immunité_collective mais peu de formes graves : ce que dit la nouvelle vague de contaminations en Islande | Monde | 7sur7.be
    https://www.7sur7.be/monde/pas-d-immunite-collective-mais-peu-de-formes-graves-ce-que-dit-la-nouvelle-vag

    Selon Þórólfur Guðnason, le #variant #Delta est devenu dominant en Islande et il est devenu évident que les personnes vaccinées peuvent contracter et transmettre le #Covid-19. Le nombre total de cas actifs sur l’île atteint le chiffre record de 1.304.

    “Le séquençage nous a montré que la plupart des infections peuvent être attribuées à des événements de groupe tels que des sorties en boîte de nuit dans le centre-ville de Reykjavík ou des voyages de groupe à l’étranger. Nous devrons attendre et voir si les restrictions actuelles suffiront à endiguer la vague actuelle”, a estimé l’épidémiologiste. Un rapport a été envoyé au gouvernement par les spécialistes pour faire part de leurs inquiétudes concernant la pression exercée sur le système de santé.

    Nouvelles restrictions
    Les autorités ont décidé d’offrir à ceux qui ont reçu le vaccin Janssen, principalement les jeunes, une injection de rappel de Pfizer. Selon Guðnason, le vaccin prévient cependant bien des formes graves. Environ 24 personnes ont dû être hospitalisées au cours de cette vague, soit un peu plus de 1 % des contaminés. Lors des vagues précédentes, ce chiffre était de 4 à 5 %. Environ la moitié des personnes hospitalisées ont été vaccinées. Les deux personnes qui ont été placées en soins intensifs ne sont pas vaccinées.

    L’Islande avait levé toutes ses restrictions à la fin du mois de juin après 15 mois de distance sociale, de port du masque et d’autres mesures sanitaires. Mais de nouvelles restrictions ont été à nouveau décrétées il y a quelques jours. Les bars et les clubs doivent fermer à minuit et les événements sont limités à 200 participants. En outre, le port du masque à l’intérieur est obligatoire, de même qu’une distance d’au moins un mètre.

  • Coronavirus en Belgique ce 23 juillet : plus de 1.400 nouveaux cas et moins de un décès par jour en moyenne
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-23-juillet-plus-de-1-400-nouveaux-cas-et-moin

    Les chiffres consolidés du tableau de Sciensano
    Note : ces chiffres sont tirés des données actualisées publiées par Sciensano en « open data » et mises sous forme de tableau ici https://datastudio.google.com/embed/reporting/c14a5cfc-cab7-4812-848c-0369173148ab/page/ZwmOB_blank

    Cas détectés¹ : entre le 13/07 et le 19/07, 1407 nouvelles infections au coronavirus ont été détectées en moyenne chaque jour. C’est une hausse de 19% par rapport à la semaine précédente.



    Tests : entre le 13/07 et le 19/07, une moyenne de 72.693 tests ont été effectués quotidiennement, un total en hausse de 18% par rapport à la semaine précédente.



    Admissions : elles s’élèvent en moyenne à 26,6 entre le 16/06 et le 22/07. C’est une hausse de 31% par rapport à la semaine précédente.



    Personnes hospitalisées² : 287  patients sont actuellement hospitalisés en lien avec le Covid-19, dont  83  patients traités en soins intensifs.



    Taux de positivité³ : sur la base des résultats des tests obtenus entre le 13/07 et le 19/07, il est de 2,1%, en hausse de 0,1% par rapport à la semaine dernière.



    Décès : entre le 13/07 et le 19/07, 0,9 personnes sont décédées en moyenne par jour des suites du virus. Depuis le début de l’épidémie, 25.217 personnes sont mortes du coronavirus.



    Taux de reproduction : calculé sur la base de l’évolution des admissions, le Rt du coronavirus s’établit aujourd’hui à 1,14. Lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que la transmission du virus s’accélère.

    ¹ Les cas détectés sont le nombre de patients pour lesquels un test positif a confirmé la présence du virus. La date qui est considérée est celle du diagnostic, pas du résultat du test. Les données sont considérées comme consolidées après 4 jours. Le nombre de cas peut dépendre en partie de la stratégie de testing  : si on teste plus systématiquement, on détecte aussi plus de cas.



    ² Dans les personnes hospitalisées sont comptabilisés des patients déjà hospitalisés pour une autre raison, et qui ont effectué un test positif



    ³ Le taux de positivité est le nombre de tests positifs par rapport au nombre de tests effectués. Une même personne peut être testée plusieurs fois. Il dépend lui aussi de la stratégie de testing  : si on ne teste pas assez, le taux de positivité va être plus élevé.

    #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #coronavirus #santé #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • #Angleterre : Vague de quarantaines à cause du Covid : inquiétude d’avoir des rayons vides dus à la "pingdémie" au Royaume-Uni.
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vague-de-quarantaines-a-cause-du-covid-inquietude-d-avoir-des-rayons-vid

    Au Royaume-Uni, on craint de plus en plus que la « #pingdémie » ne provoque des pénuries alimentaires. "Nous sommes très préoccupés par la situation", a reconnu le ministre de l’Économie, Kwasi Kwarteng, interrogé sur des photos de rayons vides dans les supermarchés. "Nous suivons l’évolution de la situation."

    En une semaine, des centaines de milliers de personnes au Royaume-Uni ont reçu via une application officielle un appel à se mettre en quarantaine à domicile. Elles sont considérées comme ayant été en contact avec une personne testée positive au coronavirus et ont donc été "pinguées", ce qui signifie qu’ils ont reçu une notification sur leur téléphone.

    Demande de test PCR
    Les entreprises se plaignaient déjà de la pénurie de personnel due au Brexit et disent maintenant que la situation menace d’empirer à cause de cette ’pingdemie’. Selon Sky News, les chaînes d’approvisionnement "commencent à s’effondrer", car les chauffeurs routiers et les personnes travaillant dans le secteur de la viande, entre autres, restent à la maison.

    Ce nouveau type d’épidémie dominait d’ailleurs les premières pages des médias britanniques jeudi. "La ’pingdémie’ perturbe l’approvisionnement alimentaire des supermarchés", titre le Daily Telegraph. Le Sun et le Daily Mail ouvrent avec des photos d’étagères vides. "Des craintes de pénurie alors que les magasins sont touchés par la +pingdémie+", écrit le Times.

    Certaines entreprises prennent désormais les choses en main. La société Bidfood a appelé les employés "pingués" à venir travailler si un test PCR montre qu’ils ne sont pas infectés. Ces travailleurs jouent un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire, a justifié le patron de cette entreprise, Andrew Selley, auprès de la BBC.

    Aussi dans les services publics
    Les services publics n’ont pas échappé non plus aux conséquences de la "pingdémie", la police manquant de bras pour pouvoir répondre rapidement aux appels qu’elle reçoit. La police de Cleveland dit que des congés du personnel ont finalement été retirés.

    Les Britanniques ne sont pas légalement obligés de se mettre en quarantaine à domicile pendant dix jours s’ils reçoivent une notification via l’application, qu’ils ne sont d’ailleurs pas non plus obligés de télécharger.

    De nombreuses personnes ont toutefois répondu à l’appel et le gouvernement est sous pression pour prendre des mesures. Ce dernier a déjà décidé qu’à partir du 16 août, les personnes entièrement vaccinées ne devront plus être placées en auto-isolement si elles entrent en contact avec le virus, sauf si elles sont elles-mêmes testées positives.

    #pénuries #supermarchés #ping #chaîne_alimentaire #approvisionnement #services_publics #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #travail #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement