/societe

  • Manifestation féministe à Bruxelles : sous les pavés, l’humiliation policière ? RTBF - Vews - 5 Avril 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_manifestation-feministe-a-bruxelles-sous-les-paves-l-humiliation-policie

    Violences physiques, insultes, violences psychiques. Les participants à une manifestation #féministe organisée samedi 31 mars à #Bruxelles dénoncent une #répression abusive de la part des forces de police. Une intervention justifiée par une manifestation non autorisée mais cette interdiction excuse-t-elle les #abus dénoncés ? 

    Ils s’appellent Jean-Michel, Fred, Vincent et Rose (noms d’emprunts). Tous étaient présents samedi soir, tous s’attendaient à une présence policière mais pas nécessairement à une intervention aussi musclée : « On avait fait 150 mètres à peine lorsque la police a bouclé la rue de part et d’autre, ils nous ont pris en nasse, ont posé des barrières de chantier, on étouffait ».

    Une manif’ non autorisée, un déploiement de force impressionnant
    Samedi 31 mars, une manifestation féministe se tenait place Sainte Catherine, dans le centre de #Bruxelles. Un cortège d’une petite centaine de participants s’élance aux environs de 20h30 malgré l’absence d’autorisation des autorités. Il s’agit de la 5e Reclaim The Night, une marche qui s’organise dans plusieurs grandes villes européennes et américaines depuis 1977 avec comme objectif la réappropriation de l’espace public : "ça veut dire que pour les identifiées femmes et minorités de #genre, c’est pas safe de circuler dans la rue à tout moment de la journée. On risque d’être harcelé, on risque des #agressions physiques ou sexuelles, des #insultes", précise Fred. 

    Cette année, aucune demande d’autorisation de manifester n’a été introduite. De son côté, la #police de Bruxelles-Ixelles a fait savoir qu’elle n’aurait pas délivré de permission. En 2017, la même marche avait été émaillée d’incidents avec la police. Alors pourquoi ne pas demander d’autorisation afin de lever toute ambiguïté ?  "De toute façon, ces dernières années, autorisation ou pas, ça se termine toujours avec une répression policière violente", résume Jean-Michel. Dans un texte publié sur internet le 2 avril, les manifestant(e)s expliquent :  « Nous estimons que nous devrions avoir le droit de nous approprier la rue sans avoir à négocier. Nous estimons avoir le droit d’être présent(es) en nombre dans la rue. Notre #liberté ne se négocie pas, elle s’impose ». 

    Coups, insultes et humiliation
    La #manifestation fait long feu. Rapidement les forces de police interviennent, prenant les manifestants en étau et posant des barrières de chantier de part et d’autre de la rue. Une septantaine de personnes est embarquée en fourgonnette vers les casernes d’Etterbeek : « Nous ne sommes pas informés de nos droits, les seuls mots que l’on reçoit ce sont des insultes ». Rose explique avoir été étranglée au commissariat, Vincent avoir été giflé « sans raison », d’autres témoins déclarent s’être fait peloter la poitrine ou avoir reçu des coups de pied au visage. 

    A la #brutalité physique s’ajoute également la violence psychique : « Quand on porte atteinte à ton identité, c’est quelque chose qui peut être grave pour une personne, c’est une chose contre laquelle on se mobilisait et cela se reproduit dans l’espace de mobilisation, ça a des conséquences dramatiques » , détaille Rose.  

    Nous aurions aimé entendre la version de la police de la zone Bruxelles-Ixelles. Celle-ci a d’abord accepté de répondre à nos questions avant finalement de décliner l’invitation. Via communiqué ce lundi 2 avril, le porte-parole de la police invitait les manifestants à porter plainte. 
    #détention_administrative #Arrestations_administratives #féminisme #résistance #reclaim_the_night
    Suite de : https://seenthis.net/messages/681865

  • Belgique : Bio : la consommation augmente, mais les producteurs n’en profitent pas forcément RTBF - Odile Leherte - 5 Avril 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_bio-la-consommation-augmente-mais-les-producteurs-n-en-profitent-pas-for

    Le Belge consomme de plus en plus de #produits_bio. C’est ce qui ressort d’une enquête menée à la demande du Centre flamand de l’ #agroalimentaire et de la pêche (le VLAM). L’Institut GfK a suivi la manière dont 5000 ménages faisaient leurs courses pendant un an.

    Si l’on compare ce que le #consommateur belge dépensait en 2008 et en 2017 pour du bio, on remarque que ses dépenses ont plus que doublé. Rien que pour l’année 2017, le Flamand a dépensé 11 % de plus qu’en 2016 pour du bio, le Wallon a dépensé 8 % de plus, alors que le Bruxellois par contre, a dépensé 7 % de moins pour des produits bio. Du côté de Bruxelles, il faut toutefois tenir compte d’une augmentation fulgurante entre 2008 et 2017 : la consommation de bio du Bruxellois avait triplé.
    Rencontre avec Pia Monville, elle est maraîchère bio à Court-Saint-Etienne depuis 10 ans. Elle nous accueille dans son champ.


    Qui profite de cette augmentation de la consommation du bio ?
    « Pas le petit producteur, en tout cas », avance Pia Monville. Elle produit du bio à Court-Saint-Etienne depuis 10 ans. « Ici, dans la région où on est, la croissance a été très forte jusqu’il y a 4, 5 ans.

    Maintenant, on continue à croître mais beaucoup plus doucement. Par contre, dans la région, on assiste en effet à une explosion du nombre de commerces zéro déchets, bio, des petits, des gros. Tout cela a en effet explosé et répond manifestement à une demande parce que ces commerces ne font pas faillite. Mais notre réalité économique, c’est que nous ne profitons pas de cette croissance-là ».

    Le gâteau, quoiqu’un peu plus grand, est à partager en un nombre d’acteurs beaucoup plus important. De plus, beaucoup de #consommateurs de produits bio cherchent à se les procurer sans forcément changer leurs habitudes d’achat. Ils vont donc en grandes surface. Le #supermarché classique reste le canal de vente le plus répandu pour les produits bio. Ils optent aussi pour des supérettes bio. « Moi, ce qui m’importe, nous explique une cliente, c’est la proximité géographique ». « Personnellement, ce qui est important pour moi, c’est de pouvoir faire mes courses le soir, après le boulot »  ajoute cette autre habituée d’une supérette brabançonne.

    Le gérant de la supérette nous confirme que le profil des acheteurs s’est fortement diversifié ces dernières années. « On voit des gens qui ont des moyens, mais aussi des gens qui en ont moins. Ce n’est plus un frein. On a même des étudiants. Il faut dire que le bio est de plus en plus accessible. Un exemple, les pommes de terre, qu’on arrive à avoir à moins d’un euro le kilo ».

    Les prix à la baisse, pour quel bio ?
    Cette pression sur les prix est plus importante encore dans les grandes surfaces. Même le hard discount s’est mis au bio et enregistre une très forte progression de ses ventes de bio. « Le bio du #hard_discount, c’est aux antipodes de ce qu’on fait, réagit Pia Monville. Il faut voir d’où ça vient et prévenir le consommateur des conditions dans lesquelles ce type de légumes ou fruits biologiques ont été produits. On vend deux choses différentes, à deux prix évidemment différents. C’est vrai que parfois, ça nous fait un pincement au cœur, ou cela provoque chez nous une grosse colère quand on voit qu’on utilise l’image du petit producteur, avec son chapeau de paille et ses sabots, pour vendre un produit qui vient en fait de grossistes, ou même pas de Belgique, d’Italie, de Grèce, d’Espagne. On ne sait pas comment il est produit. Et le consommateur, lui, il est noyé dans un flot d’informations continu et il croit peut-être acheter des légumes de petits producteurs alors que ce n’est pas vrai  ».

    Pia Monville, comme d’autres cultivateurs avec lesquels nous avons été en contact, refusent de vendre leur production aux grandes surfaces. « Je dis non chaque fois que j’ai le sentiment qu’au bout du compte on va m’utiliser, qu’on va utiliser mon image et que je ne vais plus pouvoir être maîtresse de ce que je propose, et du prix dont j’ai besoin pour vivre. Avec le risque de réserver une partie de ma production à ce type de commerce et par conséquent d’être prisonnière du prix qu’on m’imposera au bout du compte. Car au début, le prix est généralement attractif, mais une fois que vous êtes dans le circuit, le prix baisse. On vous demande aussi de calibrer vos légumes, de faire telle ou telle variété. Moi je veux travailler avec des variétés anciennes et je ne fais pas de calibrage de mes produits  ».

  • Décès du Dr. Brazelton, le pédiatre qui a fait du #bébé #une_personne
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_deces-du-dr-brazelton-le-pediatre-qui-a-fait-du-bebe-une-personne?id=986

    « #Le_bébé_est_une_personne », un documentaire de 1984

    T. Berry #Brazelton occupe une place centrale dans « Le bébé est une personne », un documentaire de 1984 qui a eu un impact considérable sur les téléspectateurs, en bouleversant les rapports entre les mères et leurs enfants.

    Une échelle d’évaluation du comportement néonatal

    Après vingt ans de recherche, notamment sur les interactions précoces, le Dr. Brazelton avait établi en 1973 une échelle d’évaluation du comportement néonatal, nommée échelle de Brazelton, qui fait encore référence aujourd’hui. Le Dr. Brazelton a également pratiqué une quarantaine d’années à l’hôpital des enfants de Boston.

    Spécialiste de la psychanalyse du bébé, il avait une faculté extraordinaire pour accrocher le regard d’un nouveau-né, en le tenant très près de son visage.

    Capable de calmer ainsi instantanément un nourrisson agité, de l’endormir ou au contraire de l’éveiller, il a écrit une quarantaine d’ouvrages qui ont permis de changer le regard sur le nouveau-né et, par voie de conséquence, sur sa relation avec son entourage.

    Quelqu’un à qui j’ai le sentiment de devoir beaucoup.

    • Le côté « scietifique gourou » de la fiche ne rend pas hommage à ce que je crois lui devoir : les interactions avec les bébés sont déjà des communications et des échanges. Bien avant la parole, une vraie communication est possible. Le bébé communique vraiment et « n’hurle des besoins incompréhensibles » que si l’on ne dépasse pas la lobotimisation qui résulte de notre éducation à la communication rationnelle et maîtrisée, qu’elle soit corporelle, verbale, écrite... La vidéo « Le bébé est une personne » montre cela et s’étend sur bien d’autres approches. Mais celle de Brazelton nous a attirés spécialement de par son intelligence sensible. La lecture de plusieurs de ses bouquins ont fait de moi un papa plus investi et plus sensible dès avant la naissance de « mes bébés », devenus grands.

      #RIP

    • Dans les discussions entre pères à propos de la paternité, j’entendais souvent des choses du style « Avant 2 (ou 4 ou 6) ans, je n’en profitais pas vraiment... », etc. Perso je suis heureux de m’être senti père progressivement et dès avant la naissance, grâce à la merveilleuse maman d’abord, à ce documentaire qui était dans ma culture familiale, puis à Brazelton notamment...

      Quelques livres :
      https://www.babelio.com/livres/Brazelton-La-Naissance-dune-famille-ou-comment-se-tissent-l/39198
      https://www.babelio.com/livres/Brazelton-A-ce-soir/407632
      https://www.babelio.com/livres/Brazelton-Les-premiers-liens--lattachement-parents-bebes-v/67639
      https://www.babelio.com/livres/Brazelton-Ecoutez-votre-enfant/430111

      Il est possible que ces beaucoup aient un style et des contenus « datés » aujourd’hui. Brazelton avait été formé à une époque où les bébés étaient souvent vus ou traités comme des tubes digestifs à faire fructifier en attendant que leur humanité se fasse jour progresivement... On n’en n’est plus là aujourd’hui. Au début des années 1990, ces bouquins n’étaient pas une révolution mais, pour moi, un réel appui et une boite à outils humains pour ma confiance de père.

  • Belgique : Nucléaire : les pastilles d’iode disponibles gratuitement dès ce mardi RTBF - Belga - 5 Mars 2018
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nucleaire-les-pastilles-d-iode-disponibles-gratuitement-des-ce-mardi?id=

    C’est dès ce mardi que les pharmacies du pays pourront distribuer gratuitement des pastilles d’iode à tout client qui en demandera, conformément au nouveau plan de sécurité nucléaire du ministre de l’Intérieur Jan Jambon. L’information, diffusée lundi par divers médias, a été confirmée au cabinet du ministre.

    Les pastilles d’iode permettent de limiter le risque de développer un cancer de la thyroïde après une catastrophe nucléaire.

    Les habitants d’une zone à risque doivent déjà en avoir chez eux, mais pour le reste du pays, la recommandation ne vaut que pour les enfants, les femmes enceintes, celles qui allaitent et les responsables de crèches, d’écoles et autres.

    Campagne dès mardi
    Mais dès mardi, les pharmaciens pourront aussi distribuer gratuitement les tablettes aux personnes qui n’appartiennent pas à ces groupes-cibles et en font la demande. C’est en effet ce mardi que paraît au Moniteur le nouveau plan de sécurité nucléaire, qui a étendu le rayon de distribution à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires, ce qui revient à couvrir l’ensemble du territoire.

    M. Jambon et la ministre de la Santé Maggie De Block présenteront mardi une campagne d’information à ce propos. Les pharmaciens de cette zone seront notamment amenés à informer la population que la pilule d’iode n’a pas d’utilité si l’on n’appartient pas à un groupe à risque.

    #nucléaire #santé #Belgique

  • Vent de révolte au #Vatican : « Des nonnes travaillent comme des esclaves pour le compte de certains prélats »

    De trop nombreuses religieuses, qui effectuent le #ménage ou des tâches subalternes pour le compte de cardinaux, d’évêques et de paroisses locales travaillent dans des conditions proches de l’esclavage, rapporte jeudi l’Osservatore Romano. L’information publiée par le quotidien officiel du Vatican s’inscrit dans le cadre du mouvement de lutte contre les violences faites aux femmes qui a pris naissance à Hollywood (#MeToo, ndlr.) et qui a désormais largement dépassé les frontières de l’industrie cinématographique.

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_vent-de-revolte-au-vatican-des-nonnes-travaillent-comme-des-esclaves-pou
    #nonnes #résistance #révolte #esclavage_moderne (@reka) #travail #exploitation

  • Des abris en carton innovants distribués aux SDF bruxellois RTBF avec Belga 29 Décembre 2017 _
    https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_des-abris-en-carton-innovants-distribues-aux-sdf-bruxellois?id=9799838

    Une vingtaine d’abris en carton conçus sur le principe des origamis vont être distribués dans les prochains jours aux sans domicile fixe de Bruxelles. Repliables comme un accordéon et transportables comme un sac à dos, ces abris présentent notamment l’avantage d’être tolérés par la police, contrairement aux tentes, a expliqué vendredi lors d’une conférence de presse à la gare du Nord Xavier Van der Stappen, président de l’ASBL Cultures et Communications.

    « À Bruxelles, 2600 personnes vivent dans la rue, sans compter les réfugiés. Au 21e siècle et dans un pays parmi les plus confortables du monde, c’est dur à accepter », souligne Xavier Van der Stappen.


    Les abris qu’il a conçus sont légers, repliables et offrent une bonne protection contre le froid, assure-t-il. Assemblés dans un atelier de la prison de Lantin et réalisés à partir de carton recyclé, ils sont en outre peu coûteux à produire.

    Après avoir testé un prototype auprès de sans-abri, une vingtaine d’"orig-amis" ont été fabriqués sur fonds propres. La distribution de ceux-ci a commencé vendredi. La phase de test a permis d’affiner l’abri, notamment de réduire sa taille et de le munir d’un second accès.

    Une deuxième salve de production débutera prochainement. En fonction des retours des bénéficiaires, les matériaux utilisés pourraient encore évoluer, précise M. Xavier Van der Stappen. Si l’objet est adopté par les sans-abri, il espère que plusieurs centaines d’"orig-amis" pourront être produits l’an prochain.

    Pas de trêve de #Noel dans la #guerre-aux-pauvres de la part de la #culture et de la #Communication dans la capitale de l’ #union-europénne contre les #sans-abri

    • Sans compter la probable chute ou saturation des différents réseaux en cas de problème grave…

      Au lancement du projet (date non précisée),…
      (c’est moi qui graisse)

      BE-Alert, le nouveau système d’alerte national pour alerter l’ensemble du territoire Belge - Gedicom
      https://www.gedicom.fr/be-alert-la-plateforme-de-communication-de-gedicom-en-partenariat-avec-nexte

      Les citoyens belges impliqués dans une situation d’urgence seront alertés par le biais de différents moyens de communication tels que les appels vocaux, les messages SMS, les réseaux sociaux et d’autres applications. Gedicom et Nextel étudient aussi avec le Ministère de l’Intérieur des technologies innovantes comme l’intégration et l’automatisation du réseau de sirènes et les SMS localisés – équivalent au Cell Broadcast.

      La multiplication des médias permet d’assurer la bonne réception du message d’alerte par les personnes concernées. D’autre part, la technologie retenue ne requiert aucune inscription. Les citoyens pourront être alertés sans contrainte d’inscription ou de téléchargement d’une application.
      La plateforme BE-Alert sera hébergée dans plusieurs centres de données redondants. De cette manière, Gedicom et Nextel garantissent une sécurité et une disponibilité maximales.

      en juin 2017,…

      BE-Alert : recevez un SMS en situation d’urgence | Belgium.be
      https://www.belgium.be/fr/actualites/2017/be_alert_recevez_un_sms_en_situation_durgence

      Un incendie dans votre rue ? Une inondation dans votre commune ? Un accident chimique dans la province ? Les autorités souhaitent pouvoir vous avertir rapidement. Ainsi vous pourrez réagir correctement en situation d’urgence et garantir votre propre sécurité. 

      Pour ce faire, les autorités belges disposent d’un nouveau système opérationnel 24h/7j pour vous alerter en cas de crise : BE-ALERT. Si vous êtes inscrit au système, vous serez averti par SMS.

      plus question de multiplicité des réseaux.

  • D’anciens cadres de Facebook expriment leurs remords d’avoir contribué à son succès
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/12/12/d-anciens-cadres-de-facebook-expriment-leur-culpabilite-d-avoir-contribue-a-

    « Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde ! » C’est un discours sévère qu’a tenu, en novembre, un ancien cadre de Facebook à l’encontre des réseaux sociaux en général, et de l’entreprise de Mark Zuckerberg en particulier. Lors d’une conférence à la Stanford Graduate School of Business, dont la vidéo a été repérée lundi 11 décembre par le site spécialisé The Verge, Chamath Palihapitiya, qui fut chez Facebook vice-président chargé de la croissance de l’audience, exprime ses regrets d’avoir participé au succès de l’entreprise.
    […]
    « Chamath ne travaille plus chez Facebook depuis plus de six ans. (...) Facebook était alors une entreprise très différente, et en grandissant, nous avons pris conscience que nos responsabilités s’étaient elles aussi étendues », explique Facebook. « Nous prenons notre rôle très au sérieux et nous travaillons dur pour nous améliorer », ajoute l’entreprise, qui souligne avoir collaboré avec des chercheurs « pour comprendre les effets de notre service sur le bien-être ».

    • Facebook ça devient de plus en plus hasbeen.

      Le nombre d’utilisateurs de Facebook parmi les jeunes a fortement reculé pour s’établir à 55% contre 69% l’année précédente. C’est le résultat du digiMonitor 2017 du groupe d’intérêts médias électroniques (IGEM).

      Snapchat continue de progresser, alors qu’Instagram semble avoir atteint son zénith.

      http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9163564-les-jeunes-suisses-boudent-facebook-et-preferent-instagram-et-snapchat.h

    • @BCE C’est drôle, ces statistiques, quand je regarde les gens autour de moi, dans le métro, dans la rue, dans les autos, dans les restos, dans les ascenseurs, dans leur lit le soir, le matin, au bureau... J’ai de la misère à donner du crédit aux études de ce genre.
      Est-on moins nombreux à l’utiliser ? Est-on moins nombreux à répondre « Yes I do » ? Est-on moins nombreux à nous intéresser à un sondage sur l’utilisation de Facebook quand les chifres disent que le nombre de comptes frôle le nombre d’êtres sachant lire (une langue proposée par la plateforme) ?
      C’est compliqué ces chiffres - et je deviens parano-anti-relativiste. Qu’en pensez vous ?

    • @Najort
      Comme pas mal de gens autour de moi, (de toutes origines sociales) je n’ai pas de compte facebook. Il y en a qui en ont un.

      Pour rappel, facebook paye les médias officiels pour que l’on parle de lui.
      +

      Le réseau social Facebook est peuplé de plus en plus de morts. Selon une étude de Entrustet, trois personnes inscrites sur Facebook meurent chaque minute dans le monde. Certains estiment que ces vies virtuelles doivent perdurer, d’autres veulent fermer les comptes ou les transformer en mémorial. Oui, mais comment faire ?

      Une notification sur l’ordinateur d’Anne un matin la fait frissonner. C’est le jour anniversaire de son papa, Henry Jacobs. Or, il est décédé quelques mois auparavant. Elle envoie un message à Facebook et ne reçoit jamais de réponse en retour. Elle demande à tous ses amis de se retirer de ce compte désormais inactif. Anne aussi. Seuls ses trois petits fils sont encore sur ce compte. En 2011, lors du décès de Henri, Facebook n’avait pas encore prévu cette option. Depuis, il y a plusieurs possibilités, on peut contacter Facebook avec le certificat de décès et normalement Facebook réagit et ferme le compte si on le demande ou on le transforme en compte « in memoriam » sauf si le nom du compte est un pseudonyme alors on ne peut rien faire. Malheureusement Facebook ne répond pas toujours.

      Le réseau qui rend immortel
      Certains tentent d’effacer les traces virtuelles de leurs défunts, d’autres préfèrent continuer à leur rendre hommage. François a perdu son jeune frère dans des circonstances tragiques il y a deux ans. Depuis son profil Facebook continue de vivre sans lui. ’’On garde ce profil actif, c’est comme une pierre tombale virtuelle, cela permet simplement de garder contact. On n’est pas administrateur de son profil, on n’a pas fait la demande à la société en question.’’

      Tous ces profils inactifs, des algorithmes de Facebook vous demandent sans cesse de les alimenter. Histoire de les faire vivre alors que ces personnes ne sont plus là. Ne vous étonnez pas de recevoir des notifications de ces personnes décédées.

      https://www.rtbf.be/info/societe/onpdp/detail_facebook-nos-profils-apres-la-mort?id=9505356

  • Olivier De Schutter sur le glyphosate : « La santé des Européens est en danger » Céline Biourge - RTBF - 12 Décembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_olivier-de-schutter-sur-le-glyphosate-la-sante-des-europeens-est-en-dang

    Pour l’ancien rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation et professeur de droit à l’UCL, invité de Matin Première, « les Etats, mais aussi le #Parlement-européen peuvent attaquer le règlement d’exécution de la Commission européenne » concernant la prolongation du #glyphosate

    « D’abord ce règlement viole le #droit-à-la-santé, le droit à l’environnement, il viole le principe de précaution : en l’absence d’incertitude scientifique quant à l’impact du glyphosate, il faut s’abstenir de le réautoriser c’est aussi simple que çà ! », a déclaré sur nos antennes Olivier De Schutter. 

    « Il y a une mise en danger très clair de la santé des Européens » 
    Pour lui, le caractère #cancérigène du glyphosate a été conclu par un groupe d’experts qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé ( #OMS ) et qui travaille sous l’égide du Centre international de recherche contre le #cancer

    « Ce sont des #experts qui travaillent de manière tout à fait indépendante, qui se basent sur les études scientifiques indépendantes, qui ont abouti à cette conclusion que le glyphosate était probablement #cancérigène pour l’Homme », précise-t-il. « Et c’est en dépit de cette conclusion que l’Union européenne avance tête baissée vers le renouvellement des autorisations d’écouler sur les marchés européens le glyphosate et donc je pense qu’il y a une mise en danger très clair, consciente, de la santé des Européens dans ce dossier ».

    L’Union européenne nie le citoyen
    Olivier De Schutter estime qu’il y a aujourd’hui « une véritable mise en cause du principe de démocratie dans l’ #Union-européenne ».
    Le traité de Lisbonne (adopté en 2007, entré en vigueur en 2009) permet les initiatives citoyennes européennes, « si un million au moins de citoyens et Européens sur sept Etats membres au moins, signent une demande que la Commission européenne avance telle ou telle proposition, la #Commission-européenne doit répondre. Et la Commission européenne a reçu cette #initiative-citoyenne européenne ’Stop glyphosate’ qui a recueillie, à ce jour, 1,3 million signatures et la Commission européenne au lieu de répondre sur le fond, va de l’avant avec une proposition qui va à rebourd de ce que cette initiative demande. Donc pour moi, il y a une véritable mise en cause du principe de démocratie dans l’Union européenne ».

    C’est une des raisons pour lesquelles un Etat pourrait contester la prolongation du glyphosate devant la justice européenne. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_un-etat-pourrait-contester-la-prolongation-du-glyphosate-devant-la-justi

    En tout cas, c’est un des arguments importants que le Parlement européen, les Etats membres qui veulent annuler cette décision, peuvent mettre en avant. Très clairement, le traité sur l’Union européenne donne au citoyen le droit d’introduire une initiative citoyenne européenne. C’est privé ce droit de tout effet utile, de toute effectivité que de prendre une décision sans même répondre sur le fond aux arguments que cette initiative met en avant", explique-t-il. 
    Il rappelle d’ailleurs qu’ « il y a quand même huit Etats, dont la Belgique, qui ont voté contre le renouvellement du glyphosate et j’espère que ceux qui ont déclarer leur opposition vont agir devant la justice européenne. J’espère aussi qu’au Parlement européen, une majorité va se trouver pour attaquer cette décision devant la justice européenne ».

    L’incompréhensible soutien des #agences-européennes
    L’ancien rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation affirme que l’OMS se retrouve « un peu isolée » dans ce dossier.

    « Et ce qui est tout à fait choquant, c’est que les agences européennes qui sont censées veiller sur la santé des Européens, l’Autorité européenne de la sécurité des aliments (EFSA), et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), ont toutes les deux conclu à l’absence de nocivité du glyphosate ». 

    Cela s’explique, selon Olivier De Schutter, par le fait que « ces agences prennent en compte les études faites par Monsanto, par les scientifiques de #Monsanto, sans mettre en doute l’indépendance avec laquelle ces études sont développées ; et en accordant à ces études le même crédit qu’à des études scientifiques indépendantes. Ce que refuse de faire l’OMS. La vraie différence entre ces différentes agences, c’est que l’OMS, elle, ne prend en compte que les études faites par les scientifiques indépendants et refuse de s’en remettre aux documents que lui remet l’industrie ».

    « Il est dans l’intérêt de #Bayer que Monsanto puisse continuer d’écouler ses produits »
    Olivier De Schutter confirme que le vote de l’Allemagne a été déterminant dans cette décision de l’Europe de prolonger le glyphosate.

    Et ceci s’explique par cela : « Monsanto est en train d’être racheté par Bayer pour 66 milliards de dollars, c’est une somme très considérable qui va donner à ce nouveau Bayer-Monsanto une place absolument dominante dans le secteur de l’agrochimie ».

    Pour lui, il n’est donc « pas étonnant » que le ministre #allemand de l’Agriculture, Christian Schmidt (CSU) ait voté en faveur du renouvellement du glyphosate. # « C’est l’intérêt évidemment de Bayer que de ne pas racheter une coquille vide », explique-t-il. « Donc le produit phare de Monsanto qui est le #Roundup est à base de glyphosate et bien entendu, il est dans l’intérêt de Bayer que Monsanto puisse continuer d’écouler ses produits ». 

    « Donc ce vote du ministre allemand de l’Agriculture, contre le vœux de la coalition allemande actuellement au pouvoir, ce qui dans n’importe quelle démocratie fonctionnant normalement aurait dû amener Christian Schmidt à démissionner, aussitôt, ce vote peut s’expliquer sans doute par la défense d’intérêts stratégiques allemands », _ précise-t-il.

    « Cela montre une certaine myopie des gouvernements »
    A la question de savoir comment on en est arrivé là, #Olivier-De-Schutter répond : _ « Le problème, c’est que l’on raisonne toujours dans le court terme comme s’il n’y avait pas d’alternatives à explorer, pour que dans le long terme, on aille vers des systèmes alimentaires plus durables. C’est choquant et cela montre une certaine myopie des gouvernements, comme d’ailleurs des entreprises. On ne peut pas continuer d’investir dans un système #agroalimentaire qui dépend autant des #énergies-fossiles, qui émet autant de #gaz-à-effet-de-serre, et qui, en plus, porte atteinte à la santé des hommes et des femmes ».

    « Les véritables alternatives existent » *
    Pour le professeur de droit à l’UCL, on en est là « parce qu’on n’explore pas les véritables #alternatives qui pourtant existent et qui ont montré leur efficacité ».
    Lui-même travaille au sein d’un groupe d’experts internationaux (iPES FOOD) pour développer ces alternatives et il affirme que l’ « on peut très facilement réduire de manière significative l’usage de pesticides et d’engrais chimiques par des méthodes culturales, des cultures associées, des légumineuses, de l’agroforesterie, des méthodes de contrôle biologique qui permettent d’utiliser moins de #pesticides en s’assurant que les cultures se protègent les unes des autres ». 
    Mais pour cela, « il faut un changement de mentalité chez les agriculteurs », précise-t-il. 
    Il rappelle d’ailleurs que l’alimentation et l’agriculture jouent un rôle vital dans la lutte contre le #réchauffement-climatique : « Les systèmes alimentaires c’est pratiquement un tiers des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. L’agriculture en elle-même, c’est 12-13%. Et les sols aujourd’hui ne fonctionnent plus bien comme puits de carbone. Ils pourraient être utilisés, exploités, de manière beaucoup plus compatible avec les changements climatiques », conclut-il.

  • Un professeur d’université marocain, collaborateur de l’ULB, retenu en centre fermé

    Où mène la paranoïa. No comment.

    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-professeur-d-universite-marocain-invite-a-un-colloque-a-l-ulb-retenu-

    Abdelkader Hakkou, professeur et vice-président de l’Université Mohammed Premier, a été retenu vendredi au centre fermé de Steenokkerzeel, alors qu’il venait sur le sol belge afin de participer à un projet de coopération à l’ULB.

  • Nourrir les oiseaux en automne ? Ce n’est pas vraiment une bonne idée
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_nourrir-les-oiseaux-en-automne-ce-n-est-pas-vraiment-une-bonne-idee?id=9

    Dès le mois d’octobre, de nombreux particuliers pensent bien faire en donnant à manger aux diverses espèces volantes. Mais c’est un peu trop tôt, mieux vaut attendre le mois de janvier et l’arrivée du gel.

    Le guide nature poursuit : « Si vous voulez les faire venir chez vous, le moment à privilégier, c’est quand il fait vraiment froid. Une période prolongée de gel ou de neige par exemple. »

    Nourrir les oiseaux favorise surtout des espèces qui résisteront de toute façon à l’hiver, comme les mésanges. Or la plupart des graines vendues en magasin sont de trop mauvaise qualité pour leur être vraiment profitables. La meilleure manière de les aider reste encore d’entretenir votre jardin de la manière la plus naturelle possible.

    « Le problème des oiseaux, c’est la dégradation de l’habitat, déplore Sébastien Lezaca-Rojas. Il faut favoriser les insectes, les haies, la nature non-gérée, non tondue. C’est le mieux à faire pour protéger les oiseaux. »

  • Des milliers de clients Proximus touchés par une panne en Wallonie RTBF avec Agences - 19 Novembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_grosse-panne-reseau-chez-proximus-en-provinces-de-namur-et-du-hainaut?id

    Une importante panne réseau touche Proximus dans les province de Brabant Wallon, Namur et du Hainaut. Des milliers de clients n’ont plus aucune connexion TV, internet et téléphone.

    Le porte-parole de Proximus a confirmé auprès de nos confrères de RTL que les communes de Fleurus, Sombreffe, Tamines, Mellet et Moustier-sur-Sambre étaient touchées, mais il est possible que d’autres communs soient touchées, notamment dans le Namurois et dans le Brabant Wallon. Des milliers de clients seraient concernés.

    A l’origine de la panne, un acte de vandalisme qui a eu lieu la nuit dernière dans le Hainaut, précise la société sur son compte Facebook.  Des câbles en cuivre et en fibre optique ont été coupés volontairement à Tamines et Gosselies.
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_grosse-panne-reseau-chez-proximus-en-provinces-de-namur-et-du-hainaut?id
    « On fait tout notre possible pour réparer au plus vite la panne et limiter au maximum les désagréments pour nos clients », indique Haroun Fenaux, porte-parole. Celui-ci précise que les techniciens étant à pied d’oeuvre depuis tôt dimanche matin, les clients devraient petit à petit être remis en service.

    La police a été appelée sur place pour constater l’intrusion. Une enquête a par ailleurs été ouverte.

    #Belgique #Sabotage ? #insurrection_qui_vient # #communication #réseau #téléphone #web

  • Belgique : Propreté dans les toilettes scolaires : ne tournons pas autour du pot RTBF - Thierry Vangulick - 15 Novembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_proprete-dans-les-toilettes-scolaires-ne-tournons-pas-autour-du-pot?id=9

    Qui n’a pas renoncé à aller aux toilettes à l’école devant leur triste état ? C’est un problème récurrent qui n’est pas toujours pris assez au sérieux par des directions d’école qui ont d’autres priorités.

    C’est pourquoi la Fondation Roi Baudouin a lancé une opération au titre évocateur : « Ne tournons pas autour du pot ». Une cinquantaine d’écoles de Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont déposé un projet de rénovation de leurs toilettes et de sensibilisation des élèves à l’hygiène. Parmi les lauréats, l’institut Saint Charles de Peruwelz.


    Une réaction venue des élèves
    « Avant, les toilettes de l’école, c’était pas top ! » Erika, élève de 7ème aide-soignante, ne supportait plus l’état des sanitaires : manque de papier toilette, chasses en panne, souillures en tout genre... de quoi révolter les élèves des sections aide familiale et aide-soignante qui ont interpellé Christel Depotte, la directrice de l’école.

    « Les élèves sont venues me voir et ont insisté d’autant plus qu’elles sont déjà particulièrement sensibilisées aux problèmes d’hygiène dans leurs études. Dès que la Fondation Roi Baudouin a lancé son opération ’Ne tournons pas autour du pot’, nous avons déposé un projet pour la rénovation des sanitaires et pour mettre un programme de sensibilisation des enfants par les élèves eux-mêmes. »

    Un investissement important mais essentiel
    Et en quelques semaines, les toilettes ont été entièrement rénovées. Aux 7.000 euros de la Fondation Roi Baudoin, l’école a ajouté 13.000 euros pour offrir à ses 850 élèves des toilettes enfin propres. Une action qui implique directement les élèves. Julie, en 6ème aide familiale, voit aujourd’hui la différence. « Oh oui ! Maintenant, il y a du papier en suffisance, des éviers pour se laver et des séchoirs pour les mains. L’endroit a été repeint avec de jolies couleurs. Et surtout il y a une surveillance régulière, plusieurs fois par jour, par les élèves eux-mêmes. Et nous avons fait des animations dans les classes pour expliquer notre démarche. Et tout le monde l’a compris et respecte notre travail. »
    Désormais à l’institut St Charles, on ne tourne plus autour du pot. On y va même par plaisir.

    #Belgique #école #toilettes #hygiéne #guerre_aux_pauvres

    • Des améliorations en vue pour l’hygiène des sanitaires dans l’école
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_amelioration-en-vue-pour-l-etat-des-sanitaires-a-l-ecole?id=8927705
      . . . . . .
      Selon un récent sondage réalisé à l’initiative du Fonds Roi Baudouin, 72 % des directeurs, enseignants et parents interrogés par l’asbl Question Santé se disent préoccupés par l’état des sanitaires dans les écoles. Baisse de concentration, problèmes urinaires, les conséquences néfastes sont multiples pour les enfants découragés de se rendre aux toilettes.
      . . . . . . . .

    • Courcelles : sans toilette, les enfants urinent contre un mur depuis 7 ans
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_courcelles-faute-de-toilettes-les-enfants-urinent-contre-un-mur-depuis-7

      Cette histoire ahurissante se passe à l’école communale de Courcelles. Une école qui compte bien des élèves, mais pas de toilettes. Cela fait donc sept ans que les garçons de l’établissement se soulagent contre un mur, qui leur sert d’urinoir.

      Attention ! Il y a bien un bloc toilettes, seulement il n’y pas de WC ni de lavabo. La directrice s’en plaint depuis des années déjà, mais rien n’avait jamais bougé. Du moins jusqu’à ce que le nouvel échevin de l’Enseignement passe par là...
      . . . . .

    • École Tenbosch numéro 10 à Ixelles : des élèves se retiennent d’aller au p’tit coin…
      https://www.rtbf.be/info/regions/detail_ecole-tenbosch-numero-10-a-ixelles-des-eleves-se-retiennent-d-aller-au-p
      . . . . .

      A l’école Tenbosch numéro 10, à Ixelles, de nombreux enfants évitent les sanitaires. Dans cet établissement, il n’y a que huit toilettes pour 300 élèves de primaire. Ce qui a comme résultat qu’elles sont sales et qu’elles sentent mauvais. Et en maternelle, il n’y a même pas d’évier dans les toilettes. Le comité de parents constate que certains enfants présentent entre autres des problèmes digestifs à force de se retenir.
      . . . . .

      Fiona Crossley, pour le comité de parents, explique : « Il y a des parents qui parlent de problème de cystite et de constipation de leurs enfants, de mycose aussi. Tout cela à cause du fait qu’ils ne vont pas assez souvent aux toilettes. »
      . . . . .

    • WC à l’école : lieu d’aisance ou de souffrance ?
      https://www.rtbf.be/info/societe/detail_wc-a-l-ecole-lieu-d-aisance-ou-de-souffrance?id=4961993

      Aller à la toilette à l’école semble relever de l’épreuve pour la plupart des enfants.C’est ce qu’a constaté une chercheuse universitaire qui a consacré un mémoire à ce sujet.C’est aussi le constat de notre reportage.

      Les wc à l’école : ces lieux d’aisance ressemblent beaucoup plus à des lieux de souffrance si l’on en juge par la concordance de toutes les confidences que nous avons recueillies tant du côté des directions, que des parents ou des enfants eux-mêmes. Aller à la toilette relève parfois pour eux du supplice et les enfants évitent d’y aller avec toutes les conséquences, psychologiques et médicales, que cela peut avoir. Vétusté, mauvais entretien, manque d’intimité, tout concorde pour témoigner que très souvent les « petits endroits » sont abandonnés par les pouvoirs organisateurs et les directions, sans que ces instances adultes aient conscience du problème. Une chercheuse , Sophie Liebman s’est penchée sur la question, et à partir de cette situation interroge la place du corps à l’école : alors qu’il s’étale dans toutes les positions sur les murs de nos villes, à l’école, pourtant lieu de socialisation par excellence, il est absent.
      . . . . .

  • Une navette sans conducteur accidentée dès le premier jour de sa mise en service RTBF - RTBF avec Agences - 9 Novembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_une-navette-sans-conducteur-accidentee-des-le-premier-jour-de-sa-mise-en

    Un véhicule autonome qui circulait lors d’un test de navette à Las Vegas est entré en collision avec un camion de livraison mercredi, au premier jour de sa mise en service.

    Selon les autorités municipales, la responsabilité de l’incident, qui n’a pas fait de blessé, est revenue au chauffeur du camion de livraison qui a reçu une contravention.

    « La navette a fait ce qu’elle devait faire dans le sens où ses capteurs ont enregistré le camion et elle s’est arrêtée pour éviter la collision », ont indiqué les services municipaux sur le site Tumblr.

    « Malheureusement, le camion ne s’est pas arrêté et a effleuré l’aile avant de la navette », ajoute le texte.

    La navette #Arma, conçue par la société française #Navya, venait le jour-même d’être mise en service pour un test de #véhicule_autonome devant durer un an à Las Vegas.

    Trajets gratuits en centre-ville
    Les navettes Arma, opérant en collaboration avec la société de transport #Keolis, fournissent des trajets gratuits dans le centre ville de Las Vegas.

    Selon un porte-parole de l’entreprise, des opérateurs sont à bord de la navette davantage pour servir de personnel d’accueil que pour servir de chauffeurs de secours.

    Ce programme pilote, parrainé par l’American Automobile Association (AAA), a été présenté comme le premier service de navette autonome du pays pour le grand public.

    « En plus d’étudier comment la navette réagit dans un environnement de trafic en centre-ville, AAA va interroger les passagers sur leur expérience afin de comprendre pourquoi un grand pourcentage de consommateurs restent méfiants vis-à-vis de la conduite autonome et si le fait d’avoir une expérience personnelle de cette technologie change leur perception », a indiqué la ville en présentant le service test.

    Navya avait dévoilé mardi l’Autonom Cab, une navette électrique autonome sans volant ni pédale, capable de transporter jusqu’à six personnes.

    La société a affirmé avoir des partenariats avec des sociétés de transport comme #Keolis en Europe et aux Etats-Unis ou #RAC en Australie, ce qui lui permettrait de déployer des flottes autonomes en milieu urbain.
    #MDR

  • * L’Estonie suspend ses cartes-ID électroniques suite au risque de vol d’identité RTBF - Belga - 3 Novembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-estonie-suspend-ses-cartes-id-electroniques-suite-au-risque-de-vol-d-i

    L’Estonie, pays en pointe sur le numérique, a annoncé jeudi qu’elle allait suspendre vendredi à minuit les certificats de sécurité pour environ 760.000 cartes d’identité électroniques nationales munies d’une puce défectueuse, afin de réduire le risque de vols d’identité.

    En Estonie, pays balte de 1,3 million d’habitants connu pour ses avancées technologiques, une carte-ID sert non seulement à identifier son détenteur dans un environnement réel et numérique mais aussi lui permet d’apposer sa signature numérique sur tout document électronique.

    Logiciels malveillants
    Or, des experts en sécurité informatique viennent de découvrir une faille dans les puces fabriquées en Suisse, qui rendent les cartes-ID vulnérables à des attaques de logiciels malveillants.

    « Le fonctionnement d’un e-Etat est basé sur la confiance et l’Etat ne peut pas se permettre que le propriétaire d’une carte d’identité estonienne se fasse voler son identité », a déclaré le Premier ministre Jüri Ratas en annonçant la suspension des certificats, tant que leur propriétaires ne font de mise à jour nécessaire.

    Selon lui, il n’y a eu à ce moment aucun cas de vol d’identité électronique, mais « la menace est devenue réelle », a-t-il ajouté.

  • Glyphosate : la Commission propose finalement une prolongation de 5 ans, vote le 9 novembre
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_glyphosate-la-commission-propose-finalement-une-prolongation-de-5-ans-vo

    « La Commission a proposé aux Etats membres un renouvellement du glyphosate pour cinq ans », a indiqué cette porte-parole, Anca Paduraru. « Le vote est prévu lors de la prochaine réunion du comité le 9 novembre », a-t-elle ajouté.

    . . . . . .

    une élimination progressive du glyphosate ne figure pas dans la proposition de la Commission européenne soumise au vote le 9 novembre, a précisé Mmme Paduraru.

    . . . . . .

    #Glyphosate #cancer #enfants #union_européenne #commission_européenne #rondup #agriculture #assassins

  • #Ikea : Action de désobéissance civile à Anderlecht pour dénoncer l’évasion fiscale de l’entreprise RTBF - 14 Octobre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_action-de-desobeissance-civile-a-ikea-anderlecht-pour-denoncer-l-evasion

    Pour protester contre l’optimisation, voire l’#évasion_fiscale d’#Ikea en #Belgique, qu’ils estiment à l’équivalent du financement d’un hôpital de 350 lits pendant un an, un #collectif_citoyen a investi ce samedi l’implantation du géant du meuble à monter d’Anderlecht.

    Et pour concrétiser cet hôpital, ils n’ont pas hésité à s’habiller en médecins et infirmières et à mimer des scènes hospitalières dans le rayon literie du magasin.


    Le logo de la chaîne avait également été détourné et le public était sensibilisé aux entrées et sorties du magasin.

    Un #flashmob organisé à l’Ikea d’Anderlecht pour dénoncer les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises _ Sud Info *
    http://www.sudinfo.be/1963190/article/2017-10-14/un-flashmob-organise-a-l-ikea-d-anderlecht-pour-denoncer-les-cadeaux-fiscaux

    Une cinquantaine d’activistes ont organisé samedi un flashmob à l’Ikea d’Anderlecht afin de dénoncer les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises, au détriment des citoyens et des services publics dont le secteur de la santé. Les participants ont en effet estimé l’évasion fiscale d’Ikea en Belgique à l’équivalent du financement d’un hôpital de 350 lits pendant un an.

    Les manifestants étaient déguisés en personnel soignant et en patients pour constituer un véritable hôpital de substitution au sein du magasin.

    « Ikea est bien connue pour le peu d’impôts qu’elle paie à l’Etat », indiqué le collectif « Flashmob #Justice_Fiscale ». « Elle bénéficie d’allégements fiscaux qui lui permettent de payer une somme bien inférieure à ce qu’est le taux normal appliqué aux entreprises. Les #cadeaux_fiscaux ont toutefois une incidence sur la société puisque l’argent qui ne rentre pas dans les caisses de l’Etat n’est pas investi dans les services publics comme les soins de santé, les #écoles, la mobilité et les infrastructures. Nous avons donc choisi symboliquement Ikea car le coût pour la société des réductions d’impôts qui lui sont accordés représente annuellement le coût d’un #hôpital de 350 lits. »

    #artivisme #Hopital #Santé

  • Suivi en direct de la journée du 10 Octobre
    https://nantes.indymedia.org/articles/38758

    Un suivi en directe de la journée interprofessionnelle de mobilisation pour le service public et contre les ordonnances Macron. Plus d’infos sur les différents rendez-vous dans les autres villes ici. 08h00 : Une porte du lycée Guist’hau vient d’être débloquée par les keufs. Quelques lycéen.ne.s entrent pour aller en cours. Pendant ce temps les étudiant.e.s se rassemblent à la fac pour préparer banderolles et blocage avant d’aller à la manif. 07h40 : Le blocage du lycée jean Perrin a échoué faute de monde pour le tenir. 06h45 : Entre vingt et trente personnes (syndiqué.e.s, étudiant.e.s, chomeureuses, ...) se sont retrouvées au croisement des trams pour aller soutenir les lycéen.ne.s qui bloquent. 06h30 : #Nantes, le lycée Guist’hau ainsi que le lycée Livet sont bloqués. La police a été contactée pour (...)

    #Education #Répression #contrôle #social #luttes #salariales #/ #précarité #actions #directes #lutte #loi #loitravail #travail #loi_travail #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #exclusion #chômage #Education,Répression,contrôle,social,luttes,salariales,/,précarité,actions,directes,lutte,loi,loitravail,travail,loi_travail,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement,exclusion,chômage

  • Vainqueurs du marathon de Bruxelles : 1000 euros pour l’homme, 300 pour la femme RTBF avec Agences - 1 Octobre 2017
    https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_vainqueurs-du-marathon-de-bruxelles-1000-euros-pour-l-homme-300-pour-la-

    _ Au cœur de la capitale européenne, le sexisme se porte trés bien.
    Ceci dit, que peut on attendre de ces compétitions sportives créées afin d’enrichir leurs organisateurs(trices) aux frais des contribuables.

    #sexisme #discrimination #inégalités #sexisme_ordinaire #domination_masculine #femmes #bruxelles #sexisme_finacier