Sanofi, ou l’indécence au sommet
▻https://multinationales.org/Sanofi-indecence-dividendes-coronavirus-CAC40-Allo-Bercy
Le groupe pharmaceutique français veut octroyer ce printemps près de 5 milliards d’eu...
Sanofi, ou l’indécence au sommet
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Le groupe pharmaceutique français veut octroyer ce printemps près de 5 milliards d’eu...
Axa : 3,5 milliards pour les actionnaires, rien pour les restaurateurs - Observatoire des multinationales
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Sous réserve de l’approbation de l’assemblée générale qui se tient ce 29 avril, le groupe Axa s’apprête à verser un dividende total de 3,5 milliards d’euros à ses actionnaires pour l’année 2020, soit près du double que l’année précédente (1,8 milliard). Parallèlement, Axa a également procédé à des rachats d’actions à hauteur de 258 millions d’euros en 2020. Additionnés, ces montants constituent donc un taux de distribution de 117,5 % pour 2020, un des plus élevés du CAC40. En d’autres mots, la multinationale versera à ses actionnaires un montant supérieur au bénéfice net qu’elle a réalisé sur l’année, et puisera donc dans sa trésorerie pour les rétribuer. Un choix qui pose question quand on sait qu’en France, Axa est montré du doigt - et poursuivi en justice - pour son refus d’indemniser ses clients restaurateurs pour leurs pertes d’exploitation liées au mesures sanitaires, et ce bien qu’ils aient souscrit une assurance les protégeant en cas d’épidémie. Le montant total de dividende pour l’année 2020 sera même supérieur à celui versé en 2019, année pré-Covid, où le groupe avait attribué 3,25 milliards à ses actionnaires.
Aides publiques massives, délocalisation, dividendes en hausse... Schneider Electric ou le triste visage des « champions nationaux »
▻https://multinationales.org/Aides-publiques-massives-delocalisation-dividendes-en-hausse-Schnei
Schneider Electric, lointain héritier du groupe industriel créé dans les ann&e...
Chez L’Oréal, les actionnaires continuent à toucher gros malgré la crise - Observatoire des multinationales
▻https://multinationales.org/Chez-L-Oreal-les-actionnaires-continuent-a-toucher-gros-malgre-la-c
Les actionnaires du groupe L’Oréal toucheront 2,26 milliards d’euros de dividendes au titre de l’année 2020. Mme François Bettencourt Meyers, actionnaire majoritaire, touchera elle 730 millions en dividendes, de quoi assurer sa place de “femme la plus riche du monde”.
2,26 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires de L’Oréal qui sera voté ce mardi 20 avril lors de l’assemblée générale du groupe. Cette somme, plus élevée que l’année précédente (2,17 milliards de d’euros), interroge, alors que de nombreuses personnes sont durement touchées par les crises sanitaire et économique actuelles.
L’activité du groupe n’a diminué que légèrement au cours de l’année écoulée, avec un chiffre d’affaires de près de 28 milliards d’euros (- 6,3 %) et un résultat net de 3,5 milliards d’euros (- 5 %). Le PDG en partance Jean-Paul Agon a accepté de rogner sur une partie de sa rémunération. Il touche 3 millions d’euros pour l’année écoulée, après avoir déjà empoché 9,7 millions l’année dernière. Encore moins bien lotis : les employés, puisque le groupe s’est séparé de près de 3 000 d’entre eux au niveau mondial en 2020.
Côté actionnaires, Françoise Bettencourt Meyers et sa famille, qui détiennent 33 % du groupe L’Oréal, toucheront 730 millions de dividendes. Avec une fortune estimée à 73,6 milliards de dollars, l’héritière du groupe est désormais #la_femme_la_plus_riche_du_monde selon le magazine Forbes. Mme Bettencourt rejoint donc le rang des milliardaires qui, tout comme Bernard Arnault, ont vu leur fortune exploser à l’occasion de la crise du Covid-19.
Margot Vermeylen
Vrai bilan du CAC40 : quatre infos à retenir et une question de fond
▻https://multinationales.org/Vrai-bilan-du-CAC40-quatre-infos-a-retenir-et-une-question-de-fond
Toutes les entreprises du CAC40 ont bénéficié d’aides publiques à l’occasion de la crise sanitaire, sans avoir fondamentalement changé leurs pratiques en matière de versement de dividendes, d’emploi, de gaz à effet de serre ou de fiscalité. Certains groupes comme Total ou Sanofi ont prétendu ne pas avoir bénéficié d’aides de l’État parce qu’ils n’avaient pas recours au chômage partiel ou aux reports de charge. En réalité, les pouvoirs publics ont débloqué bien d’autres formes de soutien financier, direct et indirect, dont ces groupes ont bien profité. Bien qu’abreuvées d’aides publiques, les entreprises du CAC40 ont largement maintenu leurs dividendes. Seulement huit les ont supprimés, parce qu’elles y étaient obligés par le gouvernement ou la Banque centrale européenne. Huit groupes du CAC40 ont même (...)
L’argent magique du #Covid : des aides publiques sans condition pour les plus grandes entreprises : ▻https://lemonde.fr/idees/article/2020/11/30/derriere-ces-milliards-d-euros-d-argent-public-se-perennise-le-detournement- - « il n’existe aucun suivi précis et public de leurs bénéficiaires, des montants et de ce qui les justifie » expliquent l’économiste Maxime Combes et le journaliste Olivier Petitjean coauteurs du rapport « Allô Bercy ? Aides publiques : les corona-profiteurs du CAC40 » de l’Observatoire des multinationales :
▻https://multinationales.org/Allo-Bercy-Des-aides-publiques-massives-pour-le-CAC40-sans-contrepa
Les grandes entreprises françaises restent solidement ancrées dans les paradis fiscaux - Observatoire des multinationales
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▻https://multinationales.org/IMG/arton1476.jpg?1605656823
Les USA — grâce à leur fédéralisme — sont probablement le plus gros paradis fiscal du monde, avec des États comme le Delaware.
Selon les données publiques, le CAC40 comptait en 2019 environ 17 000 filiales, dont un peu plus de 6 000 en France (36%). Les pays qui abritent le plus de filiales du CAC40 sont, sans trop de surprises, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Dans la liste des principaux pays d’implantation des grands groupes français, on retrouve les voisins immédiats (Espagne, Italie), les grandes économies mondiales (Chine, Brésil), mais aussi un certain nombre de pays plus petits réputés pour les divers avantages fiscaux qu’ils offrent aux multinationales, comme les Pays-Bas ou le Luxembourg.
Moins d’#emplois en France et (beaucoup) plus de #dividendes : vingt ans de soumission du CAC40 aux marchés financiers - Observatoire des multinationales
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▻https://multinationales.org/IMG/arton1474.jpg?1605134436
En 20 ans, les dividendes des entreprises du CAC40 ont augmenté de 265%, presque quatre fois plus vite que leur chiffre d’affaires et dix fois plus vite que leur effectif mondial. Leur effectif en France a baissé dans le même temps de 12%, et elles restent très présentes dans les paradis fiscaux. Le sixième chapitre de l’édition 2020 de « CAC40 : le véritable bilan annuel » publié par l’Observatoire des multinationales en partenariat avec Attac France, présente des chiffres inédits qui montrent comment le CAC40, abreuvé d’aides publiques à l’occasion de la crise sanitaire, apporte de moins en moins à l’économie française.
À l’occasion de la pandémie de Covid-19, les pouvoirs publics ont débloqué des aides financières massives pour soutenir l’économie et l’emploi, qui ont profité de manière disproportionnée, et sans aucune conditionnalité stricte, aux grandes entreprises. Une partie de ces aides ont été justifiées au nom de la “souveraineté économique” et du soutien à la “relocalisation”.
Mais le CAC40 est-il au service d’autre chose que de lui-même et des marchés financiers ? Le nouveau chapitre de CAC40 : le véritable bilan annuel atteste, chiffres à l’appui, de la financiarisation croissante de la gestion des grandes entreprises françaises, aux dépens de l’emploi, de leur responsabilité fiscale et de l’intérêt général. Par comparaison avec l’an 2000, et alors que les aides publiques au secteur privé ont explosé, elles versent presque quatre fois plus de dividendes à leurs actionnaires, alors qu’elles ont rogné sur l’emploi en France.
Emploi, place des femmes, accidents, droits des travailleurs : le vrai bilan social du CAC40
▻https://multinationales.org/Emploi-place-des-femmes-accidents-droits-des-travailleurs-le-vrai-b
▻https://multinationales.org/La-demesure-des-remunerations-patronales-et-ce-qu-il-y-a-derriere
La rémunération moyenne d’un patron du CAC40 aura été de presque 5 millions et demi d’euros en 2019. Comme l’année dernière, les deux premières marches du podium sont occupées par Bernard Charlès de Dassault Systèmes (24,7 millions d’euros) et François-Henri Pinault de Kering (16,6 millions). Ils sont suivi du PDG de Teleperformance Daniel Julien, nouveau venu dans le CAC40 avec 13,2 millions d’euros. Il faut environ trois années et huit mois pour qu’un smicard gagne autant que Bernard Charlès en une journée.
Lactalis, une firme sans foi ni loi - L’ogre du lait
►https://lactalistoxique.disclose.ngo/fr
En Ille-et-Vilaine, à Retiers, se trouve l’une des plus grandes laiteries d’Europe : la société laitière de Retiers, propriété du groupe Lactalis. En 2017, les rejets d’eau usée de cette usine ont tué toute vie aquatique sur 8 km.
Pollution en bande organisée
Une enquête de #Disclose : Mathias Destal, Marianne Kerfriden, Inès Léraud et Geoffrey Livolsi.
Lactalis bénéficie d’importantes subventions publiques pour… moins polluer ! En 2016, soit un an avant le rejet toxique de l’été 2017, l’usine de Retiers (35) à reçu pas moins de 400 000 euros de la part de l’agence de l’eau Loire – Bretagne. Depuis 2002, c’est près de 5 millions d’euros qui lui ont été versés par l’établissement public.
▻https://multinationales.org/La-pollution-au-quotidien
Une autre affaire qui a défrayé la chronique ces derniers mois est le combat judiciaire entre le groupe #Lactalis et une petite commune proche du Vercors, Saint-Just-de-Claix. Propriétaire d’une fromagerie dans la ville, Lactalis refusait de la raccorder au réseau d’assainissement public et rejetait directement ses eaux usées dans l’Isère, en arguant qu’elle avait besoin de construire sa propre station d’épuration. Le maire a fini par céder début 2019 et accorder l’autorisation de construire cette station. Quelques mois plus tard, Lactalis était condamnée pour ses rejets dans l’Isère à une amende de 100 000 euros, dont la moitié avec sursis. Loin du réquisitoire du parquet (500 000 euros) et du million d’euros que le groupe aurait économisé en ne traitant pas ses eaux usées entre 2011 et 2019.
Ce n’est pas la première fois que Lactalis se rend coupable de ce type de #pollution, déjà signalée sur son site de Craon en cause dans l’affaire du lait contaminé de 2017-2018. En mai 2019, une filiale de Lactalis a été condamnée à une amende de 250 000 euros pour la pollution d’une #rivière d’Ille-et-Vilaine qui a entraîné la mort de milliers de poissons.
►https://cqfd-journal.org/Emmanuel-Besnier
Déjà signalé par Odilon mais c’est tellement édifiant que deux fois vaut mieux qu’une ▻https://seenthis.net/messages/881918
Marie, Emmanuel et Jean-Michel Besnier, trois actionnaires milliardaires figurent sans surprises parmi les 20 premières fortunes françaises sans être au Cac-40 ce qui leur permet de passer sous les radars. L’enquête de Disclose est édifiante et de salubrité publique. Vu la réponse du groupe sur la page les pieds sur terre , la #famille_Besnier devrait voir les #subventions_publiques tomber aussi longtemps que les vaches pissent du lait.
Campagne citoyenne de boycott adressée à Lactalis - lancée par I-boycott A.
▻https://www.i-boycott.org/campaigns/lactalis-faites-du-beurre-ethique-pas-toxique
Podcasts de Disclose sur Lactalis diffusés sur France Culture à partir du mardi 19 octobre jusqu’au jeudi 22 octobre
Envoyé Spécial sur Lactalis le jeudi 22 octobre à 20h50 sur France 2
« Mouillage » du lait, recyclage de fromages souillés : les recettes secrètes de Lactalis
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/201020/mouillage-du-lait-recyclage-de-fromages-souilles-les-recettes-secretes-de-
▻https://www.lactalis.fr/le-groupe/histoire
de l’art de faire son beurre
▻https://www.lepoulpe.info/les-milliards-caches-de-lactalis
#enquête #le_poulpe
Lactalis : l’association pour la santé des enfants demande l’ouverture d’une enquête
▻https://www.linfodurable.fr/environnement/lactalis-lassociation-pour-la-sante-des-enfants-demande-louverture-dune
▻https://twitter.com/Disclose_ngo
discrétion & corruption
▻https://seenthis.net/messages/887457
Lait infantile contaminé : qui est Emmanuel Besnier, le discret patron de Lactalis
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/lait-infantile-contamine-qui-est-emmanuel-besnier-discr
La #pandémie, une aubaine pour les #pollueurs - Observatoire des multinationales
▻https://multinationales.org/La-pandemie-une-aubaine-pour-les-pollueurs
▻https://multinationales.org/IMG/arton1464.png?1601892527
Depuis les débuts de la pandémie, une offensive de #lobbying auprès des institutions européennes et des gouvernements nationaux a permis de détourner les fonds destinés à la relance vers des investissements fossiles catastrophiques pour le climat. L’Italie a par exemple octroyé à l’entreprise pétrochimique Maire Tecnimont un prêt garanti par l’État de 365 millions d’euros dans le cadre de son plan de relance. La Banque centrale européenne n’a imposé aucune contrepartie environnementale à ses aides financières qui ont bénéficié à des compagnies pétrolières et gazières comme Total, Shell, Eni, Repsol et même à E.ON, une firme encore active dans le charbon (lire aussi En pleine épidémie, le soutien accru des institutions financières européennes aux gros pollueurs).
Les multinationales des énergies fossiles ont aussi réussi à affaiblir ou retarder la mise en œuvre de standards environnementaux partout en Europe. En Italie et en France, la pandémie de Covid-19 a entraîné un affaiblissement des régulations. Ces attaques se retrouvent au niveau européen, où les industries polluantes ont tenté d’entraver la loi Climat.
« Le service public est notre meilleure arme pour mener la transition et faire face aux défis de demain »
▻https://multinationales.org/Le-service-public-est-notre-meilleure-arme-pour-mener-la-transition
À l’occasion de sa nouvelle publication sur la remunicipalisation, L’avenir est public, et d...
Adieu à la privatisation ? Paris, Grenoble, et le combat inachevé de la remunicipalisation de l’eau
▻https://multinationales.org/Adieu-a-la-privatisation-Paris-Grenoble-et-le-combat-inacheve-de-la
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Comment la France, bastion historique de la privatisation de l’eau, est-elle devenue en quelques années un vivier de remunicipalisation de ce service public vital ? Des villes comme Paris et Grenoble ont mis fin à la domination des géants privés du secteur et surtout, ce faisant, contribué à l’émergence d’une nouvelle génération de services publics de l’eau, plus démocratiques. Mais le combat est très loin d’être terminé. Article extrait de notre publication Villes contre multinationales.
En 2019, Paris a célébré le dixième anniversaire de la remunicipalisation de son eau, lorsque la gestion et l’exploitation du service ont été reprises des mains du secteur privé et une nouvelle société municipale, Eau de Paris, a été créée pour prendre le relais. À bien des égards, la fin de la privatisation de l’eau à Paris aura été un tournant. D’abord, bien sûr, à cause de la taille de la ville et de son importance symbolique. Ensuite parce que c’était la ville où les deux leaders mondiaux du secteur privé de l’eau, Veolia et Suez, qui se partageaient jusqu’alors le marché parisien, avaient leur siège. Enfin, et peut-être surtout, en raison de la manière dont cette remunicipalisation a été conçue et mise en œuvre : non seulement de manière négative, pour se débarrasser d’opérateurs privés qui ne donnaient pas satisfaction, mais comme une affirmation positive. L’affirmation du service public, de ses valeurs, et de sa capacité à être tout aussi efficace et innovant que les entreprises privées, ainsi qu’à relever les défis sociaux et environnementaux auxquels les opérateurs d’eau sont de plus en plus confrontés.
Ce tract de propagande électorale, rédigé par des auteurs qui vivent depuis dix ans de subventions extorquées à des collectivités auxquelles ils cirent les pompes, fourmille de mensonges éhontés et de contre-vérités manifestes, et vise à défendre les intérêts des susdits et d’EELV à Paris et Bagnolet...
Oui… quand j’ai commencé à parcourir ce papier dans mon agrégateur, j’ai tout de suite pensé qu’il allait te plaire et pouf… en partage.
Là, j’ai trouvé la tournure assez poussée dans la flagornerie, sachant que je connais précisément UN contestataire. 😏
Dix ans après la fin de la privatisation, il est devenu difficile de trouver quelqu’un pour contester l’existence et le succès du nouvel opérateur public Eau de Paris. En 2017, celui-ci a d’ailleurs reçu le prestigieux Prix du service public des Nations unies. Lors de la #remunicipalisation, le prix de l’eau a baissé de 8 % grâce aux économies réalisées sur les transferts financiers vers les entreprises privées et leurs actionnaires. En 2019, il était toujours inférieur à ce qu’il était avant la remunicipalisation, et le plus bas de toute la région parisienne. Eau de Paris a également introduit des mécanismes innovants de #transparence et de gouvernance démocratique, comme l’Observatoire parisien de l’eau, une commission de citoyens et de représentants de la société civile dotée d’un rôle consultatif important dans le fonctionnement de l’opérateur. L’opérateur a poursuivi une politique active de facilitation de l’accès à l’eau pour les ménages les plus pauvres et les sans-abri (y compris, ces dernières années, les migrants). Le nombre de fontaines publiques a augmenté dans toute la ville. Il a lancé des programmes pour encourager les économies d’eau. Enfin, comme d’autres villes de France et d’ailleurs, Paris a également noué des partenariats avec le monde agricole afin de protéger ses captages d’eau. Un soutien financier et technique est proposé aux agriculteurs pour passer en bio, ce qui réduit le niveau de pesticides et de nitrates dans les eaux souterraines et de surface, et donc les coûts de traitement nécessaires pour rendre l’#eau potable.
Je me modère mais on a affaire à une association de malfaisants d’une pointure effarante :-)
Et qui savent enrober ça d’un bon discours de gauche.
Mais comme ce n’était pas mieux avant, vers quoi faudrait-il tendre, à la place ?
Covid-19 : ces consultants au cœur de la « défaillance organisée » de l’État - Basta !
▻https://www.bastamag.net/Gestion-de-crise-McKinsey-Capgemini-Boston-Consulting-Group-lobbying-RGPP
Après avoir accompagné et encouragé la réduction du nombre de personnels et la soumission de l’hôpital public aux contraintes gestionnaires, les grands cabinets de conseil – Boston Consulting Group, Capgemini, McKinsey… – se sont assuré un rôle clé auprès du pouvoir exécutif et de l’administration pour façonner la réponse à la crise sanitaire.
Ce sont des acteurs méconnus de la gestion de l’épidémie du Covid-19. On les retrouve partout : auprès des hôpitaux et des autorités de santé pour les conseiller sur leur organisation, auprès du pouvoir exécutif pour aider à mettre en place le confinement et le déconfinement et à faire face à l’urgence et aux pénuries, auprès du ministère de l’Économie aujourd’hui pour flécher les aides aux entreprises et contribuer à l’élaboration des plans de relance. C’est l’un des grands enseignements du rapport « Lobbying : l’épidémie cachée » que l’Observatoire des multinationales a publié le 3 juin en partenariat avec les Amis de la Terre France.
►https://multinationales.org/Lobbying-l-epidemie-cachee
« Ils », ce sont le grands cabinets de conseil en gestion : McKinsey basé à New York, Boston Consulting Group (BCG) et Bain à Boston, Accenture à Dublin, Roland Berger à Munich, Capgemini à Paris, ou encore Strategy& (ex Booz, appartenant aujourd’hui à PwC) et Parthenon (filiale d’Ernst & Young). Leur rôle est de conseiller leurs clients – des entreprises, des institutions publiques et privées, et même des États - sur leur stratégie et leur organisation.
On pourrait les comparer aux « Big Four » de l’audit et de la comptabilité - PwC, Ernst & Young, KPMG et Deloitte –
▻https://multinationales.org/Les-grands-cabinets-d-audit-moteurs-de-la-financiarisation-et-de-l-
auxquels ils sont parfois directement liés. Travaillant comme ces derniers à la fois pour le public et – surtout – pour le privé, ils contribuent à aligner le premier sur le fonctionnement et la vision de monde du second. Très impliqués dans la « révision générale des politiques publiques » de Nicolas Sarkozy, puis dans la « modernisation de l’action publique » de François Hollande, aujourd’hui dans la « transformation de l’action publique » d’Emmanuel Macron, ils sont à la fois les artisans et les profiteurs de la « réforme de l’État », selon l’euphémisme en vigueur pour désigner les politiques de réduction du nombre de fonctionnaires et de repli du secteur public. C’est-à-dire ces politiques mêmes qui apparaissent aujourd’hui comme l’une des principales causes des carences constatées face au Covid-19.
Quand les consultants organisent la réponse à l’épidémie
Un exemple, relaté par Mediapart, résume à lui seul le problème. L’un des principaux acteurs de la réforme de l’État depuis des années, le cabinet McKinsey, a été mobilisé en plein pic épidémique pour aider à mettre en place une task force interministérielle en vue du déploiement de tests sur le territoire français. Cette task force a rapidement confié une mission d’évaluation des capacités des laboratoires français à... une autre firme de conseil, Bain. Pendant ce temps, des dizaines de laboratoires publics et privés qui avaient offert leurs services dès le début de la crise attendaient, incrédules, que le gouvernement veuille bien leur répondre. Bref, les firmes qui ont accompagné les politiques d’austérité et de suppressions d’emploi dans la fonction publique se voient aujourd’hui confier la mission de pallier les défaillances qui en résultent. Les résultats ne semblent pas, en l’occurrence, très probants.
D’après le site spécialisé Consultor, les cabinets ont été très sollicités pendant l’épidémie et ont eux-mêmes volontairement offert leurs services. On les retrouve auprès des hôpitaux parisiens de l’APHP (BCG et Roland Berger), du ministère de la Santé (Strategy& et Bain), et de celui de l’Économie (Roland Berger, EY-Parthenon et Strategy&). Leur rôle auprès de Bercy ? Aider à identifier les vulnérabilités dans l’industrie, élaborer les plans de relance, soutenir les PME, aider à gérer les achats de l’État, mettre en place les conditions d’une plus grande « souveraineté économique »
Certaines de ces missions semblent avoir été réalisées gratuitement (peut-être pour maintenir les bonnes relations), d’autres ont été rémunérées. Une grande opacité règne sur ces contrats de conseil et leurs tarifs. Ils ne doivent être déclarés qu’à partir d’un certain seuil, et restent pour partie éparpillés entre différentes administrations. On ne dispose donc pas d’un chiffre global sur les montants dépensés chaque année par l’État pour s’acheter les services de ces consultants. D’après les informations recueillies et les estimations de la Cour des comptes, il s’agit pourtant de centaines de millions d’euros. La teneur des « conseils » ainsi livrés à l’État est, elle-aussi, rarement rendue publique.
#santé_publique #hôpital #cabinets_de_conseil_en_gestion #consultants #Ecole_des_hautes_études_en_santé_publique #économie #RGPP #politiques_publiques #lean_management #management #restructuration_permanente #réforme_de_l’État #réduction_des_coûts #gestionnite #T2A
Plus Gala/ENA/HEC, et sans l’Observatoire des multinationales : Des restructurations au coronavirus, l’apport controversé des cabinets de consulting à l’hôpital, Samuel Laurent
▻https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/06/05/des-restructurations-au-covid-19-l-apport-controverse-des-cabinets-de-consul
Durant une décennie, des sociétés comme Capgemini ont accompagné les réductions de lits et les plans d’économies. Le coronavirus leur a donné un nouveau terrain d’exercice.
AUREL « Nous vivons et travaillons dans une période sans précédent » , constate Capgemini sur la page d’accueil de son site. Et le groupe français, leader du consulting dans l’Hexagone avec 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019, s’est adapté. Il multiplie les initiatives et il les affiche.
La société fait partie des groupes qui ont été sélectionnés pour le développement de la fameuse application de « tracking » StopCovid, qui permet de référencer les malades et leurs contacts. Elle a déjà réalisé une application de suivi à domicile pour les patients, Covidom, développée avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (#AP-HP).
Capgemini a aussi mis sur pied durant la crise, toujours pour l’AP-HP, un centre d’appels dédié pour « accélérer le processus de mobilisation des professionnels de santé d’Ile-de-France » . La société réalise aussi de l’analyse de données pour l’Institut Pasteur ou encore une prestation de services auprès de la centrale d’achats hospitaliers RESAH pour « sécuriser les approvisionnements » en masques et autres matériels médicaux cruciaux.
Ce volontarisme fait grincer des dents chez quelques anciens du groupe, pour qui l’entreprise vient au secours d’hôpitaux dont elle a bien souvent contribué par le passé à réduire les moyens. « On demande à ces personnes de venir résoudre des problèmes qu’elles ont souvent contribué à créer » , résume un ancien consultant.
« La stratégie de Pénélope »
Durant une décennie en effet, Capgemini fut, avec d’autres gros cabinets de consulting, une cheville ouvrière de la « transformation » et de la « modernisation » du secteur hospitalier, auquel il proposait ses services pour y appliquer le « lean management » : la réduction des coûts à tous les échelons. « On appelle les mêmes pour faire une chose et ensuite faire son contraire, c’est la stratégie de Pénélope, on tricote puis on détricote » , s’amuse le sociologue des organisations François Dupuy [ou viennent mourir les assoiffés, ndc]. Sollicité par Le Monde, le groupe Capgemini n’a pas souhaité nous répondre : « Il nous est difficile de nous exprimer à la place de nos clients. »
Cette omniprésence « pose question » , estime Anne Meunier, secrétaire générale du Syncass-CFDT, qui représente les personnels des directions hospitalières, qui a « toujours connu des cabinets de consultants dans le paysage ; leur essor correspond à l’enchaînement des réformes depuis quinze ans. » Pour elle, « les nouvelles techniques de management » imposées pour accompagner les politiques de réduction des coûts sont « très gourmandes en consulting » .
Le français Capgemini s’est fait une spécialité d’accompagner les hôpitaux dans le cadre de plans de retour à l’équilibre financier, souvent exigés par les Agences régionales de santé (#ARS) en contrepartie d’aide ou de modernisation.
« Poussés par l’évolution des soins, la démographie médicale et la contrainte financière grandissante qui pèse sur eux, les hôpitaux sont engagés dans de multiples projets de développement ou de restructuration de leur offre de soins : communautés hospitalières de territoire, fusions d’établissements, redéfinition des périmètres de pôles, optimisation d’activités cliniques et médico-technique, etc. » , note l’entreprise dès 2010 dans un document sur la « conduite des projets de transformation à l’hôpital » .
Le jugement sévère de la Cour des comptes
Les mises en place, en 1996, de l’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (#Ondam), de la « tarification à l’activité » renforcée, en 2007, puis de la loi Hôpital patients santé territoires de 2009, qui a créé les ARS, sont autant d’étapes politiques et administratives au service d’une cause : limiter les dépenses de santé.
Dès 2008, Capgemini qui, selon d’anciens consultants, mettait volontiers en avant « son savoir-faire et sa connaissance des interlocuteurs au ministère » , et particulièrement la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), se voit confier une mission d’ « assistance à la maîtrise d’ouvrage » pour accompagner la création des ARS. Un rôle national qui n’empêche pas la même société de se positionner également sur des marchés plus locaux.
En 2018, la Cour des comptes se livrait à une synthèse sévère sur cette pratique, « désormais répandue au sein de tous les établissements publics de santé » et qui concerne « la quasi-totalité de l’activité de gestion hospitalière, aussi bien dans les domaines financier, juridique, stratégique, managérial, d’organisation, de ressources humaines que d’investissement » .
La Cour critique des missions qui « ne donnent que rarement des résultats à la hauteur des prestations attendues. Les études financières sont peu approfondies et leurs appréciations parfois erronées. (…) En matière de conseil stratégique, la qualité des travaux est souvent faible, les préconisations très générales et laconiques et les livrables peu satisfaisants ». Pire encore, « ces nombreux contrats de conseil appauvrissent les compétences internes au sein des établissements, (…) qui parviennent de moins en moins à assurer leur rôle essentiel de maître d’ouvrage, dans la conduite de ces marchés ».
« Tableaux Excel et diaporamas »
« On veut bien faire dans toute la chaîne en se faisant aider, et on auto-alimente le système » , estime Mme Meunier, ce qui crée parfois des « rentes de situation » pour les cabinets de consulting, sollicités à la fois pour aider à concevoir des plans de réduction des coûts et pour mettre en place des stratégies d’optimisation de la tarification à l’activité.
« On est focalisés sur le taux de marge brut des établissements, seul indicateur de performance. Il faut dégager des recettes, donc trouver de l’activité et faire pression sur la masse salariale. Enormément de cabinets de consulting sont mobilisés là-dessus. »
Nancy est un cas emblématique : mi-2019, le centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de la ville obtient la mise en place d’un plan de réorganisation massif, validé par le Comité interministériel de performance et de modernisation de l’offre de soins (Copermo).
Ce plan, qui succède à des années de mesures d’économies, prévoit un effacement de la dette du CHRU ainsi que près d’un demi-milliard d’euros d’investissements venus de l’ARS du Grand Est, principalement dédiés au regroupement des activités hospitalières de la ville sur un seul site. Mais cet investissement a une contrepartie : une réduction de la capacité d’accueil de 174 lits et le non-remplacement de départs en retraite, aboutissant à la suppression de près de 600 postes. Parmi les concepteurs de ce plan de réorganisation, on trouve le cabinet Capgemini Invent Santé, qui s’est fait une spécialité d’obtenir les validations du Copermo.
Bernard Dupont, directeur du CHRU de Nancy, n’a pas gardé que des bons souvenirs des consultants. Il relate ainsi une intervention de Capgemini en 2015-2016 pour une mission visant à rationaliser l’achat de médicaments : « L’équipe n’était pas terrible, on a fini par les mettre dehors. » Mais Capgemini revient deux ans plus tard, missionné par l’ARS pour accompagner le plan de réorganisation.
« Ils arrivent avec partout les mêmes tableaux Excel, les mêmes diaporamas, mais ils connaissent mal la réalité du terrain », regrette le directeur, pour qui « on finit par avoir ces boîtes qui ne sont responsables devant personne, mais qui définissent le bon nombre de lits ». « Qu’on se fasse aider, c’est parfois intéressant, cela offre un regard extérieur , poursuit M. Dupont, mais ce qui me gêne, c’est que les consultants finissent par définir la politique publique. »
Porosités entre public et privé
Le directeur d’hôpital évoque aussi les « cercles incestueux » entre Agences régionales de santé, ministère, directions hospitalières et sociétés de consulting. Nombre de consultants dans le domaine hospitalier sont ainsi passés par des formations publiques, comme l’Ecole des hautes études en santé publique.
Le parcours d’Etienne Grass, actuel vice-président exécutif de l’équipe « services aux citoyens » de Capgemini Consulting, est exemplaire de ces porosités : M. Grass fut un camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA, avant d’occuper plusieurs postes dans des cabinets ministériels, notamment auprès de Martin Hirsch, ancien Haut-Commissaire aux solidarités actives et actuel directeur de l’AP-HP. En 2015, M. Grass est nommé dans son sillage directeur de la stratégie de l’AP-HP, un poste qu’il quittera deux ans plus tard pour intégrer Capgemini. Sollicité par Le Monde , ce dernier n’a pas souhaité nous répondre, se contentant de préciser : « Nous réalisons de nombreuses missions pour les acteurs du système de santé, mais notre apport est principalement sur le digital, pas en “rationalisation”. »
A l’inverse, Philippe Grangeon, ex-directeur de la communication de Capgemini et membre du comité directeur de La République en marche, a rejoint l’Elysée fin 2018 comme conseiller spécial [Sur la réforme des retraites, entre autres, ndc]. Autant de liens de proximité qui aident Capgemini à assurer le succès des plans de réorganisation auxquels la société participe.
« Quand les boîtes de conseil viennent nous voir, elles nous disent qu’elles connaissent tel ou tel à la DGOS. On reçoit aussi des invitations à des séminaires de ces sociétés de conseil où l’on retrouve des gens des ministères, regrette M. Dupont. Tout cela crée un microcosme de gens qui pensent la même chose et finissent par créer une sorte de #doctrine. »
Faut-il bannir les consultants de l’hôpital ? Le sociologue François Dupuy est plus nuancé : « Le problème n’est pas qu’ils aillent trop loin, ils font ce qu’on leur demande. Ce sont ceux qui pilotent ces consultants qui sont à blâmer. » Pour lui, « ces grands cabinets de conseil ont une fonction de légitimation, ils permettent d’évacuer sa propre responsabilité derrière un nom connu. Les organisations achètent cette légitimation autant qu’elles achètent du conseil » .
McKinsey, En Marche et « campagne de vaccination » covid-19
▻https://seenthis.net/messages/900378
Lobbying : l’épidémie cachée
▻https://www.bastamag.net/Lobbying-Covid-crise-sanitaire-multinationales-rapport-Amis-de-la-terre
S’abritant derrière la crise sanitaire, les industriels ont multiplié les attaques contre les régulations sociales et environnementales et joué de leur proximité avec les décideurs et de l’urgence pour capter des aides publiques sans véritable contrepartie. L’Observatoire des #Multinationales, partenaire de Basta !, et les Amis de la Terre, font le point dans un rapport. Derrière l’épidémie du coronavirus, il y en a aussi une autre, moins visible : une épidémie de lobbying. Alors que les drames humains (...) #Chroniques
/ Multinationales, #Capitalisme
Lobbying : l’épidémie cachée | Les Amis de la Terre
▻https://www.amisdelaterre.org/lobbycovid
La crise actuelle est propice à l’absence de transparence dans les décisions publiques. Une aubaine pour le secteur privé, qui bénéficie d’un accès privilégié aux décideurs politiques. C’est ce que révèle le rapport « Lobbying : l’épidémie cachée » publié aujourd’hui par les Amis de la Terre France et l’Observatoire des multinationales.
Il montre comment, alors que la situation sanitaire attirait toute l’attention, les industriels et leur lobbys ont lancé une grande offensive auprès des pouvoirs publics avec un double objectif.
▻https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2020/06/lobbying-epidemie-cachee-at-odm-juin2020.pdf
1000 milliards d’euros de profits en vingt ans : comment les labos sont devenus des monstres financiers / Le mégabusiness des labos / Pharma Papers. Olivier Petitjean
Les laboratoires pharmaceutiques n’ont plus grand chose à voir avec ce qu’ils étaient il y a cinquante ans, ou même il y a vingt ans. De plus en plus gros et de plus en plus financiarisés, ils sont devenus des machines à siphonner des milliards d’euros ou de dollars pour les redistribuer aux actionnaires, notamment les grands fonds de Wall Street.
►https://www.bastamag.net/1000-milliards-d-euros-de-profits-en-vingt-ans-comment-les-labos-sont-deve
et déjà là, c’est un article de janvier 2019
▻https://seenthis.net/messages/753019
merci pour le signalement, c’était un lien de @observatoiremultinat
►https://multinationales.org qui n’est plus actif, ici, depuis deux ans.
mais qui copine avec celui de @bastamag
Avec les « Pharma Papers » , Basta ! et l’Observatoire des multinationales mettent en lumière, à travers des enquêtes et des reportages, et la mise en lumière de données et de chiffres jusqu’ici peu accessibles, les confortables profits engrangés par les laboratoires pharmaceutiques sur le dos des systèmes de sécurité sociale, et les énormes moyens d’influence déployés pour préserver ces profits.
Nous publions aujourd’hui le quatrième volet de cette série, consacré à l’évolution des multinationales du médicament au cours des dernières décennies. Ce volet montre, chiffres inédits à l’appui, comment elles sont devenus des géants hyperfinanciarisés, qui amassent des profits sur le dos de la collectivité qu’elles reversent presque en totalité à leurs actionnaires. Il révèle aussi les conséquences de cette soumission aux marchés financiers sur la santé publique et les rentrées fiscales des États.
Les trois premiers volets, disponibles en ligne, portaient : le premier, sur les cadeaux et autres rémunérations des labos aux médecins, ainsi que sur leurs dépenses de lobbying ; le deuxième, sur le coût des médicaments pour la sécurité sociale et le défi posé par l’arrivée de nouveaux médicaments de plus en plus onéreux ; le troisième, sur les stratégies d’influence des laboratoires, à travers congrès, campagnes publicitaires déguisées et liens avec les associations de patients.
Le tiercé, dans le désordre, pour le prix Pinocchio 2020.
►https://www.prix-pinocchio.org
à vous de choisir le placé-gagnant !
La 9e édition des Prix Pinocchio, qui « récompense » des multinationales aux pratiques anti-écologiques, s’ouvre ce 15 janvier. Les entreprises nominées font partie, cette année, du secteur de l’agrobusiness. Le public a jusqu’au 19 février pour désigner la pire d’entre elles. Comme pour les éditions précédentes, l’Observatoire des multinationales @observatoiremultinat est partenaire de l’initiative.
▻https://multinationales.org/Comment-le-groupe-Bigard-est-devenu-le-maitre-de-la-bidoche-sur-le-
▻https://multinationales.org/Yara-la-multinationale-viking-qui-s-enrichit-aux-depens-des-paysans
▻https://multinationales.org/Le-patron-de-Lactalis-a-vu-sa-fortune-doubler-grace-a-la-liberalisa
#agrobusiness #malbouffe
Et le gagnant est ...
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=45&v=4B5dQiK3pr0&feature=emb_logo
Le nucléaire, une option de plus en plus fumeuse contre le réchauffement - Libération
►https://www.liberation.fr/planete/2019/12/17/le-nucleaire-une-option-de-plus-en-plus-fumeuse-contre-le-rechauffement_1
Trop cher, trop lent… l’atome ne fait plus le poids face aux énergies renouvelables pour lutter contre l’urgence climatique, selon le rapport Mycle Schneider 2019.
Il manque, dans cet article, une évaluation de l’impact en terme d’émission de CO2 des différentes technologies de production d’énergie (nucléaire, solaire, éolien).
C’est un critère très important des choix stratégiques à faire.
@stephane_m peut être trouveras-tu une réponse à ta question dans les cours de monsieur Jancovici qui est pro-nucléaire et membre du Haut conseil pour le Climat.
►https://seenthis.net/messages/813322
Également non décompté dans le bilan carbone du nucléaire :
– le cout de la construction (fabriquer des km3 de béton...)
– le cout du démontage/recyclage (quand on voit où en est le démantèlement de Brennilis, on est même pas encore en mesure de la moindre estimation complète...)
...qui sont nettement supérieurs à ceux de toutes les sources d’énergies renouvelables
@cy_altern je ne suis pas certain que pour une production énergétique équivalente l’éolien et le solaire soient vraiment beaucoup moins chers (tant en coûts qu’en matériaux). Il reste un problème fondamental, c’est que la nuit il n’y a pas de soleil (et en hiver les nuits durent longtemps) et une bonne partie de l’année le vent ne souffle pas bien fort. N’oublions pas que dans les pays où on a mis beaucoup d’éolien, ce sont les centrales à gaz (Espagne) ou à charbon (Allemagne) qui prennent le relais quand ça ne souffle pas dehors. Les Allemands s’en mordent les doigts d’avoir mis autant d’argent et d’énergie (si je peux me permettre) dans cette « transition ». Quoiqu’il en soit, si on veut croire à cette chimère de transition énergétique avec éolien et solaire il va falloir accepter d’avoir des coupures d’électricité régulières (pourquoi pas, mais il faut que ce soit conscient). Pour ma part je suis assez d’accord avec Jancovici : on a réglé au moins provisoirement (en France en tout cas) le problème de l’électricité décarbonée (via nucléaire et barrages), maintenant ce serait bien de se concentrer sur les énergies fossiles...
Le fond du problème (et personne ne va se jeter dessus), c’est qu’il faut diversifier et surtout décentraliser la production… un peu comme avant le monopole d’EDF. En gros, déployer des solutions locales et adaptées et interconnecter les mini réseaux pour les échanges d’énergie en fonction des variations de productions.
Le transport d’énergie sur de longues distances est notoirement inefficace, mais le despotisme hydraulique est fondé dessus. Cela s’est beaucoup vu en Grèce où pour pouvoir racler les fonds de tiroirs des pauvres, le gouvernement a adossé ses taxes à la facture d’électricité : « Ne paie pas l’impôt injuste et je te renvoie à l’âge de pierre ».
L’autre face de problème, c’est que la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. Ce qui revient à totalement changer de société, celle-ci étant fondée sur le gaspillage énergétique : logement produisant plus que sa propre énergie, aménagement du territoire pour limiter les transports inutiles, production ajustée aux besoins…
Revenir aux fondamentaux de la #sobriété :
Une baisse majeure de la consommation, préalable au scénario tout renouvelable
Après la publication de précédents scénarios en 2003, 2006 et 2011, la vingtaine d’experts de l’association négaWatt a actualisé sa feuille de route énergétique pour la France, toujours marquée par ses trois principes fondateurs « sobriété, efficacité énergétique et développement des énergies renouvelables »(1). Leur approche consiste en premier lieu à identifier les gisements d’économies d’énergie envisageables aux différents postes de consommation : chauffage, transports, process industriels, etc.
▻https://www.connaissancedesenergies.org/negawatt-actualise-son-scenario-tout-renouvelable-pour-la-f
C’est « pointu ». Pas eu le temps de tout décortiquer. Je pose ça là quand même.
L’association #négawatt existe depuis 2001.
[edit]
Ah, tiens ? @reka l’avait déjà posté en 2018 : ▻https://seenthis.net/messages/718074
Pour le nucléaire, c’est pas aussi simple que de dire « son prix est élevé »… rapporté à la production électrique gigantesque qu’apporte 1 seule centrale. À côté de ça, le solaire et l’éolien, énergie intermittente, nécessiterait pour la même production une surface (et des matériaux) immense et des capacités de stockage de l’énergie produite (qui se fait essentiellement en France actuellement avec des systèmes hydrauliques : on pompe de l’eau en hauteur lorsqu’il y a excédent électrique).
Déjà que personne ne veut la moindre éolienne à côté de soi, et qu’en plus leurs emplacements possibles sont très limitées, en dehors de l’off-shore)
Bref, à moins de réellement diminuer considérablement nos besoins électriques — et a priori, ça sera pas le chemin pris volontairement par la société — et en considérant que la priorité est d’éviter de balancer du CO² dans l’atmosphère — là encore c’est pas gagné —, le nucléaire reste une bonne option faute de mieux... (et ça me fait bien chier de le dire !).
Mais sinon je redis, il y a cette série du Réveilleur sur les énergies, qui apporte un éclairage très intéressant sur l’ensemble des méthodes de production et leurs problématiques respectives :
▻https://www.youtube.com/watch?v=eruVCRrIkCY&list=PLhgpBc0hGjSu5ZuZC6pqQq8L7H_udR-Ql
Et puisque Libération ne sait pas faire de lien vers la source du rapport :
– ►https://www.worldnuclearreport.org
– ►https://www.worldnuclearreport.org/-World-Nuclear-Industry-Status-Report-2019-.html
– ▻https://www.worldnuclearreport.org/IMG/pdf/wnisr2019-v2-hr.pdf
Déjà que personne ne veut la moindre éolienne à côté de soi
C’est un peu plus compliquer, j’ai été voir les écolos qui soit disant ne veulent pas d’éoliennes. Leurs arguments est que l’installation des grosses éoliennes vers Lézignan a détruit le paysage des montagnes (routes, bétonnage, bitume etc et gigantisme) cela dans des zones naturelles pour fabriquer de l’électricité qui n’est pas consommée sur place mais envoyée en Espagne.
Il y a un choix politique de ne pas favoriser l’autonomie énergétique des communes ou des particuliers. Faire de l’électricité à consommer sur place, ça permet à chaque personne de la communauté de se rendre compte que nous sommes en dépendance et qu’il y a peut-être moyen de réduire chacun·e les dépenses. Même si ce sont les industriels et l’armée les plus gros bouffeurs d’énergie.
Leurs arguments est que l’installation des grosses éoliennes vers Lézignan a détruit le paysage des montagnes (routes, bétonnage, bitume etc et gigantisme) cela dans des zones naturelles pour fabriquer de l’électricité qui n’est pas consommée sur place mais envoyée en Espagne
Les grandes éoliennes terrestre c’est compliqué ; il leur faut un site venteux, loin des habitations, et ça tombe fréquemment sur les quelques zones naturelles qui restent encore ; du coup, ça passe mal. En plus c’est la plupart du temps des promoteurs, et non une communauté de commune ou d’habitants qui en seront propriétaires et bénéficiaires ; on a bien alors une production locale certes, mais redistribuée directement sur la grille du réseau national (enfin je sais pas comment on la nomme) (de toutes façons, y a pas vraiment d’autre choix pour les grandes éoliennes).
Et pourquoi ça a pris 3 mois pour se diffuser ce rapport ?
▻https://seenthis.net/messages/803390
Ok, y a eu une présentation le 17 décembre ▻https://calendar.boell.de/fr/event/presentation-du-world-nuclear-industry-status-report-2019
L’éolien offshore a le vent en poupe. S’il est favorisé par les circonstances, sa mise en oeuvre et ses résultats ne sont pas un succès.
Concernant la production locale consommée localement et reliée à un réseau global, c’est sympa sur le papier mais les gens qui bossent dans l’électricité nous disent que ce serait parfaitement inefficace. On est pas obligé de les croire mais sur ces questions d’énergie, au delà des discours militants, ça me semble intéressant d’écouter les ingénieurs qui bossent dans le domaine. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui un Jancovici, bien que pro-nucléaire (et peut-être un poil réac sur les bords) m’apparaît comme plus radical que n’importe quel militant des Verts (pas compliqué, me direz-vous ?) car il ne s’en laisse pas conter sur ces solutions « magiques ».
je suis d’accord avec toi @alexcorp J-M Jancovici n’a pas usurpé sa place de membre du Haut conseil pour le Climat. Je n’ai pas suivi ses cours ou regardé entièrement la vidéo proposé par @marcimat mais je trouve que son discours nous invitent à sauter ensemble et à pieds joints dans le problème. Où de ne pas y réfléchir avec ses pieds.
wawawa, le nucléaire c’est du radicalisme écologique, ça c’est du super discours de militant #pronucléaire
Pour les personnes de passage qui tomberaient sur cette conversation rappelons juste les points sur lesquels aucune personne censée ne peut revenir :
– évidence à moyen terme d’accident majeur de type explosion/fusion de n’importe quel réacteur nucléaire (58 en france)
– évidence à long terme de l’absurdité de l’enfouissement des déchets nucléaires, instabilité des sous_sols, coût, pollution
– évidence des dépassements des coûts des constructions de centrales nucléaires
– évidence de la production militaire via le nucléaire civil
– évidence du coût faramineux et non évaluable au KWh du nucléaire car sur des dizaines de générations
– évidence de l’impossibilité du démantèlement et du retraitement propre des matériaux des centrales
– évidence du réchauffement des fleuves et rivières et de la destruction des écosystèmes en dépendant
– évidence du totalitarisme démocratique pour imposer le nucléaire depuis 1970
D’après l’article, même la chine ne construit plus de centrale nucléaire et le programme mondial était à son pic en 1974. Voila, à part sur seenthis, aujourd’hui c’est fini le rêve nucléaire. Et pour les simplifications éhontées que je lis, j’en ai une bien bonne : Quand je vivais dans les Corbières, les villages se retrouvaient parfois plusieurs jours sans électricité ou sans eau : figurez vous que les habitants y survivaient et s’organisaient pour s’entraider. #incroyable_mais_vrai #la_vie_après_le_nucléaire
Et pour les simplifications éhontées que je lis, j’en ai une bien bonne : Quand je vivais dans les Corbières, les villages se retrouvaient parfois plusieurs jours sans électricité ou sans eau : figurez vous que les habitants y survivaient et s’organisaient pour s’entraider.
Très bien, maintenant demande à ton entourage qui est prêt à ça. On y sera probablement contraint un jour, en attendant un système électrique centralisé nous permet d’éviter ça et les discours sur les éoliennes et les panneaux solaires c’est juste pour cacher cet avenir fait de coupures électriques (par cynisme ou pure ignorance).
Il faudrait aussi interdire les barrages, n’oublions pas qu’un barrage qui cède ce sont des milliers de morts (mais des morts propres, c’est vrai). Les mines dans lesquels on va chercher les matériaux utiles à nos éoliennes et panneaux solaires font plus de morts chaque année que l’ensemble des morts dues au nucléaire civil depuis son invention. Fermons ces mines immédiatement.
Par ailleurs, il y a encore un paquet de réacteurs en construction, notamment en Chine (qui attend juste la livraison de ceux commencés en 2016 pour en construire d’autres) ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_r%C3%A9acteurs_nucl%C3%A9aires_en_construction
@alexcorp je te propose de lire l’article et de regarder les vidéos proposées, ces deux sources contredisent ce que tu écris.
#nucléaire_non_merci
@touti que je sache, les personnes à l’origine de ce rapport cité dans l’article n’ont pas inventé la lumière la nuit ni le vent les jours de temps calme donc je ne vois pas en quoi cela réfute ce que je dis. Leur vision est quasi purement économique, pas technique (c’est cette même vision économique des choses qui met en péril l’humanité).
Oups, j’avais oublié dans le bingo pronucléaire que le nucléaire va sauver l’humanité.
Non, personne ne dit ça. C’est tellement facile de fabriquer des hommes de paille...
un billet de @simplicissimus à propos du démantèlement d’une centrale en Suisse :
▻https://seenthis.net/messages/816519
Le bingo pronucléaire va sauver l’humanité où l’anéantir !
Longtemps anti-nucléaire convaincu, si je n’ai pas retourné ma veste, j’ai rangé mon idéalisme au placard !
ça grésille dans le poteau. Histoires de la lutte contre la T.H.T. Cotentin-Maine 2005-2013
▻https://editionsmerecastor.wixsite.com/publications
Enfin ! Après cinq longues années d’aventures, les Recueils sonores sur la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine sont sortis, sous l’oeil bienveillant des éditions Mère Castor !
Vous allez pouvoir vous replonger dans l’univers de la clé à molette, parcourir les routes de la Manche et de la Mayenne, écouter les voix de celles et ceux qui se sont battus contre l’Etat nucléaire, l’entreprise RTE et ses pylônes.
une #série_radiophonique en 7 épisodes
▻https://antitht.noblogs.org
source : ▻https://expansive.info/Ca-gresille-dans-le-poteau-1922
#livre_audio #THT
« Minimiser les impacts catastrophiques d’un accident nucléaire est en passe de devenir un grand classique »
entretien avec Sezin Topçu / observatoire des multinationales
@observatoiremultinat
▻https://multinationales.org/Minimiser-les-impacts-catastrophiques-d-un-accident-nucleaire-est-e
Sezin Topçu est historienne et sociologue des sciences, chargée de recherche au CNRS. Elle est membre du centre d’étude des mouvements sociaux à l’EHESS. Son ouvrage La France nucléaire, l’art de gouverner une technologie contestée a été publié en 2013 au Seuil.
@touti à rajouter dans les « évidences » celles liées à l’uranium, d’une part qu’il s’épuise, et d’autre part qu’il est obtenu « pas cher » parce qu’il est volé à une population africaine (au Niger en particulier) opprimée grâce à la corruption de ses dictateurs, donc s’il fallait le payer au bon prix, le nucléaire serait beaucoup plus cher (et profitable à l’Afrique)...