http://www.cairn.info

  • Gabrielle Hecht. Uranium africain, une histoire globale | Cairn.info
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AFCO_258_0181&WT.mc_id=AFCO_258

    la disparité de traitement par les experts des ouvriers blancs et noirs – ces derniers ayant été exclus des études pendant longtemps à cause de préjugés raciaux. Une exclusion, certes, qui a contribué à l’invisibilisation des risques liés aux radiations pour les populations africaines, alors même que ces risques étaient rendus visibles lors des études sur les expatriés et les ouvriers européens.

    L’une des qualités qui fait de ce livre une œuvre majeure est sans aucun doute l’information qualitative et quantitative que Gabrielle Hecht a pu repérer dans les archives des pays africains où elle a mené ses terrains de recherche : archives inédites pour la plupart

    #livre (pas lu) #afrique #nucléaire #extractivisme

  • De la discontinuité à l’interconnexion : réseaux ferrés, frontières et construction métropolitaine en Haute-Silésie | Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2009-4-page-317.htm

    Dans le cadre d’une réflexion sur les frontières, qui étudie les dynamiques et les mutations de cet objet géographique ainsi que leurs effets sur son espace (groupe Frontière et al., 2004 ; Picouet, Renard, 2007), le présent texte s’intéresse aux discontinuités réticulaires, c’est-à-dire à des discontinuités qui se développent dans et entre les réseaux. L’exemple traité se situe en Europe centrale, une région qui a connu durant les derniers siècles de profondes mutations spatiales. Cet espace « d’entre-deux » (Rey, 1998) se définit comme un champ de frontières, où d’anciennes et de nouvelles discontinuités s’entremêlent, traçant des lignes de rupture entre les populations et les territoires. La conurbation de Haute-Silésie, principale zone urbaine et industrielle de l’Europe centrale, représente un bel exemple de ces jeux de frontière. Au xixe siècle, cette région a été le lieu de rencontre des trois puissances continentales russe, prussienne et austro-hongroise qui se partageaient alors le territoire polonais.

    #pologne #réseaux #frontières #limites

  • Violences sexistes : si les hommes sont le problème, ils font aussi partie de la solution | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/148476/violences-sexistes-hommes-probleme-partie-solution

    [...] il est urgent d’interpeller directement l’ensemble des hommes sur ce sujet. L’enjeu est de tarir le phénomène des violences sexistes à sa source, qui n’est rien d’autre que les hommes en tant que groupe social enchâssé dans les rapports sociaux de sexe –qui sont des rapports de domination.

    En effet, étant donné que les femmes ne sont en rien responsables des innombrables violences dont elles sont victimes chaque année, ce sont bien les hommes qui doivent être également au centre des attentions pour que s’opère, en chacun d’entre eux, une révolution ontologique. Celle-ci doit permettre une transformation de la nature des rapports sociaux de genre dans un sens égalitaire.

    L’éducation des hommes : un enjeu urgent et primordial

    Car la violence masculine n’est pas une conséquence biologique, auquel cas cela signifierait que les violences sexistes constitueraient une fatalité sociale à laquelle nos sociétés humaines seraient condamnées à jamais. Non, les formes de violence psychologique et physique, qui rentrent dans la catégorie de « la culture du viol », ne sont pas constitutives a priori du genre masculin.

    Les violences sexistes sont essentiellement la résultante de facteurs culturels, historiques et sociaux. Elles sont donc séparables de l’homme, en étant déconstruites méthodiquement par l’éducation des subjectivités et consciences masculines, par-delà les générations.

    Dès lors, alors que les campagnes de prévention des violences sexistes s’adressent quasi-exclusivement aux femmes en tant que groupe social, il paraît nécessaire de développer, en parallèle, des campagnes de sensibilisation à destination exclusive des hommes.

    Ces campagnes pourraient utiliser des slogans qui interpelleraient directement ces derniers en tant que sujets masculins, tout en aidant au développement d’une conscience pro-féministe, notamment chez les jeunes garçons.

    Cela permettrait de prévenir l’objetisation et l’essentialisation des femmes qui revient à postuler qu’elles disposeraient, parce que nées femme, des mêmes propriétés négatives ou positives permanentes, niant de facto leur singularité.

    Que faire d’autre ? Des ateliers et des groupes de discussions mixtes et non mixtes pourraient être mis en place à l’école de la République dans le but que les nouvelles générations masculines en France puissent disposer à terme de « murs moraux », bornant en permanence leur champ des décisions et des actions possibles, en leur apprenant l’obligation du respect absolu et continu du désir et du libre arbitre des femmes.

    • Bah l’article est un peu décevant quant au programme que son titre promettait. En tout cas, il répète beaucoup de choses tout de même déjà dites, et finalement parle très peu des hommes.

    • @tintin Tu dois deja les connaitre mais voici quelques blogues d’hommes alliés des féministes que j’ai dans mes liens :
      https://scenesdelavisquotidien.com
      https://abompard.wordpress.com
      https://lemecxpliqueur.wordpress.com
      https://singuliermasculin.wordpress.com
      http://www.ipernity.com/blog/206926

      J’en profite pour entroposé des ressources sur Léo Thiers-Vidal que j’ai pas encore lu mais qui contiennent peut être ce que tu cherche
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/indispensable
      sur le lien ci dessus on trouve mentionné :
      http://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-2-page-44.htm

      Ici il y a beaucoup de ressources mais beaucoup de liens ne doivent plus être actifs
      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal10.html

    • Non c’est pas du taf, j’ai plein de ressources féministes bien rangé dans mes favoris, c’etait rapide de te les ressortir.
      Sinon merci pour le conseil de film, je vais essayé de me le chopper et je t’en dit des nouvelles :)

    • Sur l’asymétrie de l’engagement des femmes et des hommes dans le féminisme :

      Au contraire, les hommes engagés n’avaient pas interprété leurs expériences de façon politique car cela les aurait renvoyé à une réalité masculine constituée d’infliction de violences, d’exploitation, d’appropriation et de non empathie envers les femmes. Or, les hommes, s’ils veulent maintenir leur qualité de vie matérielle, psychologique, sexuelle et mentale, ont intérêt à se cacher à eux-mêmes le caractère oppressif de leurs rapports avec les femmes. Ce qui les motive pour participer à ces dynamiques de groupe, c’est de pouvoir parler d’eux-mêmes, « ce qui [les] préoccupe, c’est l’homme, c’est-à-dire [eux-mêmes], encore et toujours » (Mathieu, 1999 : 308). Ils thématisent alors volontiers le « rôle de sexe » ou « carcan » masculin - c’est-à-dire ce en quoi ils pourraient également se sentir victimes - ou ce qui relève d’autres oppressions, en faisant l’impasse sur leur propre action oppressive. Ainsi, c’est bel et bien l’androcentrisme qui caractérise les dynamiques et analyses masculines engagées. Cet androcentrisme consiste en un égocentrisme affectif et psychologique qui octroie une place démesurée à ses propres sentiments et vécus, et en un égocentrisme politique où le féminisme est un outil pour améliorer son propre sort. Vu de l’intérieur, par un homme engagé ayant participé à des groupes « pro-féministes » dans différents pays, cet égocentrisme affectif et psychologique s’exprime avant tout par un refus d’empathie envers les femmes. Toute évocation de la violence faite aux femmes par les hommes - lorsque celle-ci n’est déjà pas évacuée de prime abord sous prétexte de ne pas se laisser déterminer par l’ordre du jour féministe - est détournée de multiples façons : soit elle sert à évoquer leurs propres souffrances (" mais moi aussi, je souffre « ), soit elle est rejetée sur d’autres hommes ou un quelconque système les dépassant (masculinité hégémonique, patriarcat), soit elle est retournée contre les femmes ( » mais elles doivent bien y trouver quelque chose, non « ), soit elle est évacuée par une auto culpabilisation permettant de rester centré sur soi-même ( » c’est affreux, je souffre d’être dominant ").

      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal02.html

      La notion d’expertise met l’accent sur le fait que femmes et hommes sont des sujets connaissants actifs, agissant dans une structure sociale donnée, qui gèrent des informations et analyses permettant de se repérer et de s’orienter. Elle se distingue des concepts de rôles, de dispositions, de socialisations ou de performativités par le fait qu’elle met en exergue la conscience pratique qu’élaborent les actrices sociales et les acteurs sociaux des rapports de force sociaux. Ces expertises sont asymétriques dans la mesure où les femmes accumulent des informations, sentiments, intuitions et analyses qui partent des conséquences violentes de l’oppression qu’elles subissent pour remonter vers la source de celle-ci, élaborant ainsi des connaissances sur les rapports concrets qu’elles vivent. Dans la mesure où le vécu féminin est en permanence marqué par les effets de l’oppression cette expertise prend une place importante, reste souvent consciente et concerne la dynamique oppressive en tant que telle. Au contraire, les hommes accumulent depuis l’enfance des informations, sentiments, intuitions et analyses sur le maintien et l’amélioration de leur qualité de vie puisque ils n’ont pas, en tant qu’hommes, à « rendre des services » ni à se soumettre aux femmes. Aussi ce qu’ils apprennent au quotidien dans leurs rapports avec les femmes reste-t-il axé sur eux-mêmes : une plus grande écoute des femmes est susceptible de remettre en cause leurs comportements et donc de leur coûter de l’énergie psychique et affective, voire l’abandon ou la perte d’avantages concrets ; par ailleurs, quand ils dévoilent leur fonctionnement affectif, cela peut offrir des moyens de résistance aux femmes mais cela peut aussi leur rapporter, à eux, soulagement et soutien thérapeutique de la part des femmes ; un bon dosage de froideur et de distance décourage toute initiative de la part des femmes tandis que l’expression d’intérêt et d’attachement permet d’obtenir certains services affectifs et sexuels. Bref, les hommes ont tout un répertoire d’attitudes consciemment destinées à obtenir tel ou tel résultat dans leurs rapports avec les femmes.

      Léo tièrs vidal propose quant même des solutions :

      Mais ce qui constitue d’abord un désavantage permet néanmoins aux hommes engagés de contribuer à l’analyse de certains aspects des rapports sociaux de sexe, dans la mesure où ils sont encadrés par les théorisations féministes.

    • Le texte de Léo Thier Vidal est pas si pessimiste que les extraits que j’ai choisi. Sur le site http://1libertaire.free.fr il y a une grosse dose de texte de lui
      de
      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal01.html
      à
      http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal10.html

      j’ai pas encore tout lu mais c’est vraiment bien et je pense que tu devrais trouvé quelques réponses à tes recherches. Hier j’étais tombé aussi sur cet article qui pourrait t’interessé
      http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20170717.OBS2215/comment-elever-son-fils-pour-qu-il-ne-devienne-pas-sexiste.html
      ce lien est référencé ici https://seenthis.net/messages/616422 et là https://seenthis.net/messages/616626

      Sinon @tintin j’ai vu Girl with all the gifts sur ton conseil et celui de @supergeante c’est effectivement super. Merci pour la découverte j’ai passé un excellent moment et je vais le faire tourné à mes amis.

  • Re-commencer Vacarme | Cairn.info
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VACA_080_0001&WT.mc_id=VACA_080

    Editorial de Vacarme, 20 ans après la création de la revue

    Vacarme a commencé il y a vingt ans. Nous sommes vingt ans après, et « nous » est déjà parti de Vacarme ou vient d’arriver, « nous » est revenu, ou est toujours là, tout le temps, ou parfois, de loin. D’une manière ou d’une autre nous avons tou-tes commencé Vacarme, et le recommençons à chaque numéro. Il n’empêche, il y a eu un vrai début.

    Vouloir commencer une revue, c’était vouloir commencer aux trois sens pleins que l’on peut donner à ce terme : rompre, fonder et initier. Rompre en particulier avec deux gauches : d’une part, celle qui en ne s’en prenant qu’au « système » perdait de vue la richesse des résistances singulières encore vivantes et ne donnait plus à espérer que l’assomption d’une désespérance perpétuelle ; d’autre part, celle qui au nom du pragmatisme était déjà en train de renoncer à tout ce qu’elle était. Fonder, non au sens de sceller dans le marbre les principes premiers, mais au sens de tâcher d’avoir un sain mouvement de recul face à tout ce qui nous advient, ne pas se laisser porter ou submerger, mais reprendre — fonder c’est toujours refonder comme commencer c’est toujours recommencer. Enfin, initier au sens de l’inverse de commander ou de suivre, c’est-à-dire comme l’acte d’affirmer l’adresse de subjectivités libres à d’autres subjectivités libres en leur demandant de prendre librement le relais : commencer, c’est toujours l’envoi d’une bouteille à la mer entre deux libertés au risque constant de rester en souffrance comme on dit d’une lettre égarée, mais pour un tel envoi en politique une revue reste peut-être le meilleur des moyens.

    populisme et gauche
    « Gauche » est un mot qui a fâché à Vacarme. Il y a deux lignes : ceux pour qui ce mot a eu un sens fort (« nous sommes la gauche ») et une génération pour qui c’est avant tout la compromission. C’est un clivage intime, irrésolu et reconduit. Il y a pourtant urgence à un moment de recomposition du champ politique. Le débat a fait rage entre Mouffe et Fassin lors de la campagne présidentielle 2017 pour évaluer les bénéfices électoraux de la production d’un populisme de gauche. Peut-on parler de peuple, doit-on parler des gens ? Comment articuler les différentes composantes du peuple avec des revendications minoritaires ? Quelle place les savoirs des gens, des luttes et des experts peuvent-ils avoir dans un renouveau assumé d’une langue politique commune ? C’est un chantier théorique et pratique assez urgent. Il en va de l’avenir de la gauche.

    #Vacarme #Revues #Nous_sommes_la_gauche

  • Les feux de forêt en Méditerranée : un faux procès contre Nature | Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2005-4-page-289.htm
    Pas tout lu

    Le caractère pyrophile de la végétation méditerranéenne est le résultat d’une longue évolution qui remonte au moins au Néolithique. L’intensification des #incendies, liée au développement des #cultures et à la nécessité d’ouvrir des espaces de #pâturage pour les #troupeaux_domestiques, a largement contribué à diffuser les chênes sempervirents et les pins méditerranéens, au détriment parfois de forêts caducifoliées préexistantes comme l’a démontré A. Durand (1998) pour le Languedoc. En Espagne, parmi les nombreux gisements anthracologiques analysés par J.-L. Vernet (1997, p. 129), celui de la Cova de Cendres (province d’Alicante) est l’un des plus représentatifs de la transformation ancienne des #paysages_forestiers_méditerranéens par le feu. Vers 7 500 BP, la végétation de cette région ibérique se composait d’une chênaie verte, accompagnée par un chêne caducifolié (probablement le chêne faginé). L’exploitation de la chênaie, ainsi que la pratique de l’élevage et de l’agriculture, se sont traduites par une première phase d’ouverture des peuplements vers 6 000 BP. L’utilisation du feu est signée par l’apparition de bio-indicateurs pyrophiles comme le #pin_d’Alep. La substitution de la chênaie par une pinède à pin d’Alep n’apparaît qu’au début du #Néolithique, entre 6 000 et 4 500 BP. Elle est liée en grande partie à la multiplication des incendies d’origine humaine. La répétition des feux durant le #Chalcolithique et l’âge du Bronze, entre 4 000 et 3 000 BP, a provoqué l’expansion d’un matorral composé de #pyrophytes (ciste, romarin, lavande, bruyère multiflore) au détriment de la #pinède.

    #incendies #forêt #Méditerranée #agriculture #climat

  • L’#industrie_aéronautique européenne : organisation industrielle et fonctionnement en réseaux | Cairn.info

    http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2005-2-page-117.htm

    Au mois d’avril 2004 a commencé l’assemblage du nouvel avion Airbus A380 dans la nouvelle usine baptisée Jean-Luc Lagardère sur le site de la zone AéroConstellation, qui jouxte l’aéroport international de Toulouse-Blagnac (Jalabert, Zuliani, 2003). Dès juin, ce premier exemplaire, non muni de ses moteurs, a quitté l’immense hall de montage (490 m de longueur, 250 m de largeur, 49 m de hauteur) construit et équipé en deux années pour gagner un atelier voisin où il est soumis à de multiples tests de « torture », de résistance et de déformations. Un des nouveaux gros moteurs qui l’équiperont, produit par Rolls-Royce (GB) et Snecma (France) est à l’essai dans le ciel toulousain, monté sur un quadrimoteur A340 : poussée, tests des circuits hydrauliques, niveau sonore… Un nouvel exemplaire est terminé ; il est utilisé pour les essais en vol qui ont commencé en avril 2005. Or, en 1999, ce projet d’avion civil très gros-porteur, le plus grand jamais réalisé (de 550 à 800 passagers selon les versions et les aménagements intérieurs, avion double pont, 73 m de long, 80 m d’envergure, 24 m de haut, 500 t au décollage) était dans les cartons des bureaux d’études, et la zone AéroConstellation (230 ha équipés et 120 ha en réserve) n’était qu’un ensemble de terrains anciennement agricoles, peu occupés, où avait commencé à se développer une base de loisirs.

    #mondialisation #airbus #transport_aérien

  • Trajectoire logistique des éléments de l’A480 | l’Espace Geo
    http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2005-2-page-117.htm

    Cette figure est extraite de l’article (2005) intitulé : L’industrie aéronautique européenne : organisation industrielle et fonctionnement en réseaux, de Jean-Marc Zuliani et Guy Jalabert (Université Toulouse-le-Mirail, Centre Interdisciplinaire d’Études Urbaines, UMR 5193 CNRS)

  • À quoi sert l’analyse des controverses ? | Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-mil-neuf-cent-2007-1-page-191.htm#anchor_abstract

    Cet article tire profit des science studies et de la sociologie des épreuves pour proposer une définition analytique de ce qu’est une controverse. Il explore les conséquences de cette définition s’agissant du rôle que joue l’argumentation dans ce type de dispute, du contrôle de la violence qui y est attendu des protagonistes, de la façon dont s’arrêtent les controverses ou encore de la possibilité pour le chercheur qui les étudie de faire preuve de neutralité axiologique.

  • Nous vengerons nos pères - documentaire
    https://www.publicsenat.fr/emission/nous-vengerons-nos-peres-58089

    Un film de #Florence_Johsua et #Bernard_Boespflug

    Une coproduction Comic Strip Production, France Télévisions, Public Sénat 2017 (52’)

    Ils s’appellent Chorowicz, Cyroulnik, Glichtzman, Feldhandler... Leurs familles, d’origine juive, avaient émigré en France dans les années 1920 et 1930 pour fuir la misère et l’antisémitisme. Elles venaient de Pologne, de Russie, de Lituanie. Elles ont été plongées dans l’horreur de la Shoah.

    Eux sont nés en France, après-guerre. Ils ont grandi avec des fantômes. Ils en ont nourri une profonde colère, et pour certains des désirs de vengeance. Qu’est-ce qu’on fait de toute cette colère, quand on a vingt ans, dans les années 1960-70, et qu’on a envie de changer le monde ? Eux sont devenus militants.

    Ce film retrace leurs histoires personnelles et militantes, et donne à voir, à travers leurs engagements internationalistes et profondément antifascistes, l’audace de ces années contestataires.

    Ce film est basé sur une recherche de Florence Johsua, publiée dans Politix. Revue des sciences sociales du politique, vol. 26, 104, 2013, en Varia du dossier « Ni guerre, ni paix ».

    https://npa2009.org/videos/nous-vengerons-nos-peres

    « Nous vengerons nos pères... »
    De l’usage de la colère dans les organisations politiques d’extrême gauche dans les années 1968
    http://www.cairn.info/revue-politix-2013-4-page-203.htm

    Interprétation du Chant des partisans en yiddish (Zog Nit Keynmol) par le groupe Cartouche :
    https://www.youtube.com/watch?v=AzRxUN7YO8M

    Zog nit keynmol (Ne dis jamais) est le nom de la chanson écrite en 1943 par Hirsh Glick, jeune juif détenu au ghetto de Vilnius apprenant le soulèvement du ghetto de Varsovie contre les nazis. La mélodie est du russe Dmitry Pokrass écrite en 1935

    #juifs #juives #révolutionnaires #jcr #lcr #antifascisme

  • ‪Les étudiants de pays arabes formés en Union soviétique pendant la Guerre froide (1956-1991)‪ - Cairn.info
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REMI_322_0013&WT.mc_id=REMI_322

    Les étudiants de pays arabes formés en Union soviétique pendant la Guerre froide (1956-1991)‪
    par Constantin Katsakioris

    Chercheur postdoctorant, Bayreuth Academy of Advanced African Studies, Hugo-Rüdel-Str. 10, 95445 Bayreuth, Allemagne ; konstantinos.katsakioris@uni-bayreuth.de

    #monde_arabe #monde_communiste #urss #ex-urss #connaissance #savoir #moscou #rasha_salti

  • Travailleur social précarisé, étranger maltraité, Plein droit, n° 112 - 2017/1. ce n° de la revue du Gisti est en ligne, Cairn.info
    http://dedi.cairn.info/NL/NewsHTM/newsletter_PLD_112.htm

    Avec deux articles sans#paywall :

    ÉDITO Délinquants solidaires, le droit à la désobéissance
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PLD_112_0001&WT.mc_id=PLD_112

    Entre éthique et libéralisme, Christophe Daadouch
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PLD_112_0003&WT.mc_id=PLD_112

    Le reste du sommaire :

    Impuissants, écœurés, bâillonnés, licenciés

    « Désolée, je ne peux rien pour vous », Rozenn le Berre

    Cherche travailleur précaire, Bac+5 souhaité, 1800 € bruts mensuels, Mathilde Pette

    CAO : du vite fait au mal fait, Clémence Flaux

    Les associations participent aux mutations de l’emploi, Matthieu Hély

    Précarité en miroir au guichet de l’État social, Pascal Martin

    HORS THÈME

    L’humanitaire instrumentalisé à Calais, Marjorie Gerbier-Aublanc

    Quel statut pour les enfants migrants, Tatiana Eremenko

    MÉMOIRE DES LUTTES

    SOS Refoulement : une lutte oubliée, Alice D. Peinado

    LE FOCUS JURIDIQUE

    La situation des travailleurs intervenant auprès des étrangers au prisme du contentieux, Cyril Wolmark

  • « Le "côté obscur" de la valeur et le don », par Anselm Jappe, revue du MAUSS, 2009
    http://www.palim-psao.fr/article-le-cote-obscur-de-la-valeur-et-le-don-par-anselm-jappe-55452605.h

    Un article de 2009 d’Anselm Jappe dans la revue du MAUSS tentant de connecter la théorie du don et la critique de la valeur.
    Aussi publié sur le site du Cairn :
    http://www.cairn.info/revue-du-mauss-2009-2-page-96.htm

    J’ai publié en 2003 un livre, intitulé Les Aventures de la marchandise, qui apparemment ne serait pas « marxiste » – en effet, il s’est attiré les foudres de différents tenants de ce qui passe actuellement pour marxisme – mais qui développe les conséquences de certaines catégories de Marx. Je n’y ai pas mêlé trop d’autres apports théoriques ; mais vers la fin, j’ai pu relever qu’on trouve chez Polanyi, chez Mauss et chez les penseurs du don des observations qui vont dans le même sens que la critique marxienne telle que je l’avais reconstruite. Ainsi j’ai suggéré que ces penseurs non marxistes serraient peut-être plus proches de l’héritage de Marx que la majeure partie de ce qui s’appelle aujourd’hui « marxisme » [Jappe 2003, p. 246-250]

    Dans ce qui suit, il ne s’agit pas d’affirmer que le paradigme du don et la pensée de Marx coïncident point par point, mais qu’une certaine relecture de Marx, celle qui est faite par la « critique de la valeur », permet de tirer des conclusions qui recoupent partiellement celles de la théorie du don.

    #critique_de_la_valeur #wertkritik #don #théorie_du_don #MAUSS #Anselm_Jappe #économie #philosophie #anthropologie #capitalisme

  • Filmer la résistance à la colonisation - Cairn.info

    Filmer la résistance à la colonisationStratégies postcoloniales de mémoire et d’oubli. À propos du scénario Samori de Sembène Ousmane

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_224_0875&WT.mc_id=CEA_224

    #paywall

    Filmer l’histoire de Samori a été le grand-œuvre de Sembène Ousmane, dont il a rêvé toute sa vie et qu’il n’a pourtant jamais réalisé. Ce scénario entièrement rédigé, qui compte plus de deux mille pages, constitue un document exceptionnel. À partir de l’étude de ce texte inédit et d’entretiens menés au Sénégal, en France et en Guinée, cet article retrace les origines du projet et ses différents remaniements. L’analyse des dialogues et du récit permet également d’éclairer la vision de l’histoire coloniale du cinéaste, et ses implications idéologiques.

    #afrique #colonisation #résistance #cinéma #documentaire

  • Guy Verhofstadt : « Résistons à la guerre hybride que Poutine mène contre l’Occident »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/02/resistons-a-la-guerre-hybride-que-poutine-mene-contre-l-occident_5056270_323

    Par Guy Verhofstadt, président de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe

    A travers les sites de désinformation et les cyberattaques, la Russie cherche à saper la confiance des Européens en la démocratie. Il est temps de lutter contre ces procédés, selon le président de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe.
    […]
    … Nous ne saurons probablement jamais le degré exact de succès de la cyberopération russe, mais ce que nous savons est que le Kremlin a obtenu le résultat qu’il voulait.
    […]

    Derrière #paywall
    (je sais, on peut le contourner, mais ce que j’ai lu me suffit…)

    – Vos mails ont fui dans la presse ?
    – Oui, Monsieur.
    – Poutine !
    – Et mon candidat a perdu les élections.
    – Justement, Poutine ! Vos électeurs perdent confiance en la démocratie ?
    – Oui, Monsieur.
    – Poutine, #Poutine_vous_dis-je !

    • Ce que j’adore, c’est que toutes les baltringues de l’Educ-Nat, tous les faux-zintellectuels des facs-poubelles, tous les fils-de (genre Thomas Huchon) et même les petits-fils-de (genre Tristan Mendès-France) nous bassinent depuis des mois avec leur lutte contre « la théorie du complot »...

      Mais maintenant, les mêmes bouffons nous expliquent qu’il y a un grand complot de Poutine. Nos pseudo-zélites, nos inaptocrates n’ont jamais été aussi ridicules. Il y a bien longtemps que plus personne (sauf les lobotomisés) n’a confiance - non en la démocratie - mais en cette entité eurocratique non élue qui se gave, ne paie pas d’impôts, nous fait la leçon à longueur d’année et nous pourrit la vie avec sa défécation diarrhéique de normes débiles.
      Ces bons à rien qui légifèrent sur la taille des couvercles de chiottes, les moules à fromage et le contrôle technique automobile bientôt annuel se croient-ils la personnification de la démocratie ? Comme disait Lénine, ils se croient le cerveau de la Nation alors qu’ils n’en sont que la merde.

    • @rodolphe tout a fait d’accord avec vous et extrêmement vrai, ces fils de leur seul boulot est de censurer et nous préparer a une guerre dont on ne veux pas. Oui ce sont de dangereux bouffons proche du pouvoir en place qui préparent un « délit » de complotisme sous prétexte que l’on ne veux plus les suivre dans leurs délires. Le 9/11 était un complot « arabo-musulman » mais interdit de penser que ce soit un « complot intérieur » ou « inside job » et pourtant : https://erea.revues.org/2030
      l’Etat profond celui qui gouverne réellement, et non le président Obama qui lui n’est qu’une marionnette

  • « J’étais trop petit pour le basketball et trop nerveux pour être voleur. J’ai commencé comme peintre, et je n’étais pas si mal, mais j’ai réalisé que les gens à qui je voulais parler – et dont je voulais parler – ne connaissaient rien à de Kooning, Van Gogh ou qui que ce soit d’autre. Puis j’ai commencé à écrire. Mais là encore, j’ai réalisé qu’ils ne lisaient pas. J’ai donc arrêté, avant de finir par comprendre ce que j’avais à faire. Si je voulais leur parler, et qu’ils ne venaient pas à moi, alors j’irais à eux. Et où était mon public ? Il était au cinéma. J’ai donc commencé à faire des films. Une putain de belle affaire [Big fucking deal] ! C’était ça ou la musique, étant donné que je n’avais aucune raison de faire de la poterie ou du macramé. Les miens allaient au cinéma, c’est donc au cinéma que je suis allé. Ce n’était pas ma décision. Cette décision a été le produit d’un contexte plus large. Si j’avais pensé que vendre des hot-dogs pouvait améliorer le sort des Africains-Américains, je n’aurais plus jamais touché une caméra. J’aurais vendu des hot-dogs ! »

    #Melvin_Van_Peebles


    http://www.cairn.info/revue-cultures-et-conflits-2013-1-page-115.htm
    #Blaxploitation #cinéma #réalisateur #acteur #scénariste #compositeur #producteur #militantisme

  • La conquête des hydrocarbures en Sibérie occidentale, le modèle centre-périphérie revisité - Cairn.info
    http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2005-2-page-145.htm

    La Sibérie occidentale a connu une bifurcation via un changement définitif de sa fonction économique depuis le développement de l’industrie extractive des hydrocarbures, il y a environ 40 ans. La constante augmentation de la consommation d’énergie mondiale justifie la quête effrénée de ressources, et l’exploitation de celles-ci est de nature à imposer des bouleversements aux régions extractrices. Du temps du roi charbon, les pays noirs ont illustré une transition territoriale fonctionnelle. Aujourd’hui, les hydrocarbures dominent le marché mondial de l’énergie. Malgré la perte, depuis la dislocation du bloc soviétique, de la majeure partie du piémont caucasien et de la dépression aralo-caspienne riches en hydrocarbures, la Russie conserve deux grandes régions de gisements situées de part et d’autre de la chaîne montagneuse de l’Oural : la zone Oural-Volga surnommée le « second Bakou » et le bassin de l’Ob en Sibérie occidentale. Ce dernier éclairera notre propos dont l’objectif est d’illustrer le cas d’un changement spatial en action aujourd’hui, et ceci au-delà de la monographie de la Sibérie occidentale, car cette région est emblématique des transformations spatiales intra- et interrégionales.

    #russie #sibérie #pétrole #gaz #énergie

  • Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter - 23/03/2015
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/23/les-citoyens-ont-de-bonnes-raisons-de-ne-pas-voter_4599484_3232.html

    La moitié des électeurs se sont abstenus lors du premier tour des #élections départementales le 22 mars. Ce résultat donne encore une fois l’occasion à la classe #politique de rappeler aux Français que voter est un devoir. La fondation Jean-Jaurès, un think tank proche du PS, ainsi que des responsables écologistes ont proposé récemment de rendre le vote obligatoire pour résoudre le problème de l’ #abstention. Le manquement à cette obligation serait alors sanctionné d’une amende pouvant aller jusqu’à 1000 euros ou de travaux d’intérêt général. La réponse proposée à la crise de légitimité qui frappe le politique est donc la punition et l’infantilisation du #citoyen. Une majorité de Français verserait dans l’indifférence et il faudrait, de force puisqu’elle ne le fait pas de gré, la conduire vers les bureaux de #vote.

    Nous pensons qu’une telle proposition est le résultat d’une réflexion insuffisante sur les causes de l’abstention et signe une incapacité de la part de la classe politique à se remettre en question, tant elle est repliée sur elle-même.

    Ces propositions présupposent que l’abstention est une anomalie de la vie sociale, une pathologie individualiste et le signe d’une désintégration sociale. Et si c’était tout l’inverse ? Et si ceux qui s’abstiennent massivement - les classes populaires et la frange inférieure des classes moyennes - adoptaient en fait une attitude cohérente avec leurs intérêts ?

    Le sociologue Raymond Boudon expliquait que l’on devait s’efforcer, pour comprendre les actions humaines, de rejeter les explications irrationalistes. Son postulat sociologique était que les individus agissent parce qu’ils ont de bonnes raisons de le faire. Quelles sont donc les bonnes raisons qui poussent les classes moyennes et populaires à s’abstenir de voter ?

    Tout d’abord, force est de constater que les offres politiques dominantes sont en grande partie contraires à leurs intérêts à court et moyen terme. Les deux formations de gouvernement ont mené sur le plan national la même politique inspirée du pari de la croissance par la compétitivité. Si tant est qu’une politique de l’offre permette de relancer l’économie à long terme - ce dont de nombreux spécialistes doutent fortement -, à court terme elle provoque une paupérisation de la moitié la moins aisée de la population. Entre 2008 et 2012, alors que les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus annuels augmenter de 450 euros de plus par an (après impôts et prestations sociales), les 40 % du bas de l’échelle ont connu une baisse de 400 à 500 euros.

    L’alternative proposée, le Front National, est peu crédible sur le plan économique : un protectionnisme brouillon, des propositions sociales contradictoires, une violence dans le verbe et des élus aux compétences discutables. À l’autre extrémité, la gauche radicale est divisée et son positionnement vis-à-vis du PS est encore peu clair. Elle souffre qui plus est d’une invisibilité médiatique importante comparée à l’omniprésence du FN, devenu une référence incontournable du débat public, notamment grâce à son rôle d’épouvantail électoral agité par les socialistes comme par la droite.

    La défiance à l’égard du politique trouve aussi sa source dans les promesses non tenues, en particulier le contournement des résultats du référendum de 2005 et l’abandon pur et simple par François Hollande de son programme électoral.

    Ensuite, de nombreuses affaires ont alimenté l’idée selon laquelle les élus seraient au-dessus des lois. Le souvenir de Jérôme Cahuzac est par exemple encore vif. Mais au-delà des pratiques strictement illégales, la proximité entre les élites économique et politique nourrit la défiance. Le cas du parcours du ministre de l’économie Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaire désormais en charge d’une administration majeure dans le pays, corrobore ainsi l’idée d’une perméabilité importante entre le privé et le public.

    La grande homogénéité sociale des élus républicains suscite également la suspicion. En 2014, 32,3 % des conseillers généraux étaient cadres supérieurs, alors qu’ils ne représentent que 8,7 % de la population active. 1 % seulement était ouvriers alors même qu’il s’agit du groupe majoritaire. Plus démocratisées que l’Assemblée Nationale (où 81,5 % des députés sont cadres), les instances départementales représentent cependant faiblement les classes populaires, et cela ne cesse de s’aggraver depuis plusieurs décennies. Il est donc sociologiquement compréhensible que des ouvriers ou des employés peinent à se reconnaître dans des assemblées composées majoritairement d’individus aux revenus, aux patrimoines et donc aux intérêts différents des leurs.

    Le principe #républicain présuppose qu’un représentant de la nation subordonne ses intérêts particuliers à l’intérêt général, mais l’actualité politique dément en permanence cet idéal : que cela soit au niveau local ou national, la proximité des élus avec les catégories supérieures de la population est patente. Si l’on ajoute à cela le fait que les lieux de pouvoirs comme les départements sont régis par des mécanismes politiciens complexes et opaques, dont la traduction médiatique laisse franchement à désirer, on ne peut s’étonner du désengagement électoral de nombreux Français. On ne sait par exemple toujours pas quelles seront les prérogatives des élus départementaux.

    Pour le sociologue comme pour le citoyen, il est donc facile d’identifier de bonnes raisons de s’abstenir. Il est nettement moins aisé de comprendre l’aveuglement dont font preuve les politiques à l’égard de leur propre crédibilité. Le vote obligatoire serait une mesure de fin de régime, un artifice de caste défaillante. Le taux d’abstention du 22 mars est selon nous, plutôt qu’un indicateur du désengagement ou du désintérêt des Français pour la chose publique, l’expression de leur profonde lucidité.

    Thomas Amadieu et Nicolas Framont sont sociologues

  • La spatialité littéraire au prisme de la géographie - Cairn.info
    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EG_454_0289&WT.mc_id=EG_454

    Le développement considérable des références à la géographie, et plus généralement à l’espace et au lieu, qui s’observe dans différents domaines des sciences de la culture (Besse, 2010, p. 211) concerne également les études littéraires, dont l’intérêt marqué pour la spatialité s’affirme dans les courants récents de la géopoétique, de la géocritique ou de la géographie littéraire. La géographie littéraire,...
    Plan de l’article

    Des frontières poreuses entre univers littéraire et scientifique
    La littérature, une voie d’accès à la compréhension du monde
    Des œuvres qui parlent aux géographes

    #géographie #cartographie_narrative #espace #territoire #spatialité

  • La géopoétique d’Édouard Glissant, une contribution à penser le monde comme Monde - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EG_454_0321&WT.mc_id=EG_454

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    Tout au long de son œuvre, Édouard Glissant a développé une pensée du monde en explorant continuellement des concepts comme le Tout-Monde et le Lieu, la créolisation et la digénèse, la Relation et la diversité, l’archipel et le continent. Par l’examen de quelques-uns de ses essais, on veut montrer la contribution de l’écrivain au débat contemporain des sciences sociales sur une réalité qui est loin d’être circonscrite ou de faire l’unanimité et qui déborde les frontières des savoirs disciplinaires. En mobilisant des textes qui portent une expérience et une vision du monde et visent à construire une poétique plus qu’une théorie de la mondialité, on espère éclairer notre façon de penser le monde comme Monde.

    #géopoétiue #édouard_glissant

  • La carte et le texte, une lecture géographique des « Rochers errants » (Ulysse, de Joyce, chapitre 10) - Cairn.info

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EG_454_0355&WT.mc_id=EG_454

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    Le roman de James Joyce Ulysse est profondément ancré dans la réalité géographique de Dublin. Pourtant, les descriptions et les indications topographiques autres que les toponymes y sont rares. À partir d’une étude du chapitre 10, exclusivement consacré à la ville elle-même, on montre comment le texte épouse une forme cartographique. Le chapitre a une forme fragmentaire qui rompt la linéarité de la lecture et la temporalité du récit, produisant un effet de simultanéité qui met en lumière la tension entre l’espace temporalisé de la description romanesque et l’espace instantané de l’appréhension cartographique.

    #géographie #cartographie #cartographie_narrative