• Les ventes de pesticides s’envolent dans les campagnes, Énergie - Environnement
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021754205501-pesticides-les-ventes-senvolent-dans-les-campagnes-1206011.php

    L’agriculture française utilise toujours plus de pesticides. Les quantités de substances actives (QSA) vendues à des fins agricoles ont bondi de 16 % en 2014, frôlant les 59.000 tonnes, dont près de 28.000 tonnes d’herbicides et un peu plus de 21.000 tonnes de fongicides, selon les données du ministère de l’Agriculture.

    Un autre chiffre s’envole, celui de la distribution des produits contenant des molécules classées comme cancérigènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction humaine par les pouvoirs publics. Les volumes vendus augmentent de 21,7 % et dépassent légèrement les 15.000 tonnes pour les substances soumises depuis octobre 2014 à la redevance pour pollutions diffuses. Un chiffre que nuance le ministère de l’Agriculture, celui-ci estimant « possible », qu’en 2014 « des exploitations se soient approvisionnées par anticipation de leurs besoins pour 2015 ».

    • Mais LOL la suite qui continue de clichés après aussi, avec « avant tout était bio et pourtant on mourrait à 65 ans » (et sinon, t’as entendu parlé des progrès de l’hygiène des logements ? du temps de travail qui a diminué ? de la scolarisation plus avancée et donc du travail qui commence plus tard ? et de mille autre chose sans rapport avec la nourriture qui faisait qu’on mourrait plus jeune avant ?) FUCKING LOL

    • Elle a un discours très #fnsea finalement… « céréalière à Aguts (Tarn), vice-présidente des Jeunes Agriculteurs. »

      En gros pour nourrir les plantes = intrants N P K et protéger les plantes = *cides… « des soins » #lol, et préfère comparer avec les pays voisins plus tolérants aux #ogm ou produits #phyto, tapes sur le #bio également, être fort en export…

      En gros des problématiques de grandes surfaces de cultures, qui de facto sont très sensibles aux problèmes environnementaux… donc… bon…

      Par contre, sur le prix de vente des céréales effectivement… prix totalement hors sol, elle l’explique bien.

    • Donc 140ha son exploitation a priori. « Nous pouvons encore rester la première puissance agricole d’Europe » dit-elle à La Croix en février dernier.

      http://www.la-croix.com/Economie/France/Celine-Imart-L-agriculture-secteur-avenir-2016-02-08-1200738482

      La deuxième idéologie, c’est celle du « small is beautiful », le mythe de la ferme avec quatre vaches et trois poulets, présenté comme le modèle à suivre. C’est une aberration, qui nous empêche d’entreprendre et de nous moderniser.

      Enfin, troisième idée reçue, le rejet des biotechnologies et de la chimie. Partout, les pesticides sont présentés comme des dangers mortels et les agriculteurs comme des suppôts de Monsanto, voire comme des assassins. C’est évidemment faux, mais il n’y a aucun débat serein sur ces questions, ce qui place l’agriculture française en difficulté.

      Pour en sortir, il y a quelques mesures simples, mais urgentes, à prendre : harmoniser les normes au niveau européen ; mieux tracer l’origine des produits ; faire un choix clair entre une agriculture européenne ouverte, qui se bat sur les marchés mondiaux avec les mêmes armes que ses concurrentes, et une agriculture plus réglementée mais également plus protégée.

      Vive le #pétrole bon marché…

    • Bon, le contenu aussi, ça vaut le détour. Les agriculteurs sont pas assistés car que 2 milliards d’€ alors que l’écologie, l’éducation blabla ... Evidemment qu’elle baratine, faut regarder la part des aides dans le revenu des agriculteurs pour voir le niveau d’aide/assistanat/soutien ...

      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09g.PDF

      En outre, la
      répartition des aides est très inégale suivant les spécialisations : 42 300 euros en moyenne
      pour les exploitations de grandes cultures contre moins de 10 000 euros pour celles
      d’horticulture, viticulture ou arboriculture fr
      uitière, historiquement moins soutenues par la
      Pac. En moyenne sur les années 2004 à 2006, la part des subventions dans le revenu dépasse
      très nettement 100 % pour les exploitations spécialisées en production de céréales,
      oléagineux et protéagineux, en production bovi
      ne orientée vers la viande et en production
      ovine, contre moins de 10 % pour celles de maraîchage, fleurs et viticulture d’appellation.
      En 2006, 20 % des exploitations perçoi
      vent 43 % de l’ensemble des aides.

      Donc oui, son secteur à plus d’argent par les aides que par la vente, et il se sucre sur le dos des autres productions ...

    • … celui-ci estimant «  possible  », qu’en 2014 «  des exploitations se soient approvisionnées par anticipation de leurs besoins pour 2015  ».

      Oui, tel quel c’est débile. Je pense que l’idée c’est qu’en 2014, les agriculteurs auraient anticipé un comportement vertueux du gouvernement qui aurait limité l’emploi des pesticides (Grenelle de l’environnement, toussa, toussa…) et auraient accrus leurs stocks en prévision.

      Les palinodies récentes sur les néonicotinoïdes montrent que ce « danger » reste assez éloigné.