• #MoiAussi | Julie Guillot
    http://tasdlachance.blogspot.fr/2017/10/moiaussi.html

    Mais surtout, j’ai compris qu’ils me confrontaient à mon déni, à la façon dont je gérais intérieurement mon histoire et les violences sexuelles en général. Alors que je me pensais capable de les repérer, de les admettre et de les verbaliser, au moins pour moi-même, j’ai réalisé que je les triais. Ce tri s’opère selon une figure concentrique : vers l’extérieur du cercle, se situent les situations qui peuvent émerger clairement à ma conscience, que je peux évoquer et dénoncer (même si je n’ai jamais porté plainte contre personne). Plus on se rapproche du centre du cercle, plus il s’agit de situations difficiles à verbaliser, voire à me représenter, des situations que j’ai pu en partie refouler/oublier, dont je n’ai pas parlé pendant très longtemps, et que je continue à ne pas évoquer pour certaines. Source : (...)

    • Je trouve regretable de reduir ceci à la simple domination. En disant que les violences infligées aux femmes viennent de la domination et pas de la domination MASCULINE on laisse les agresseurs en paix et on est sur que rien ne change.
      Oui la domination masculine est une forme de domination mais si on parle de domination tout court on ne parlera plus des femmes et de ce qu’elles subissent on parlera au « neutre » c’est à dire seulement des hommes et de leurs préoccupations.

    • Ce texte dois dater du XXeme siècle.
      Je trouve aussi que le conseil d’éloigné la victime de son agresseur est injuste. En plus pour avoir un arret de travail du medecin il faut bien que l’enfant ou l’ado parle à un adulte. Sans parlé du fait que les medecins la plus part du temps sont totalement ignorant sur ces problématiques et risquent de culpabilisé encore plus la victime. Surtout que les médecins ont justement beaucoup été à l’école et doivent être encore plus convaincu que la moyenne du fait que l’école c’est réussir sa vie etc..

      Sur ce coup je trouve ce texte là très mauvais conseiller, sans pour autant être capable de proposé une solution.

      Déscolarisé les enfants victimes de harcèlement sexiste, raciste, grossophobes... et laisser le champ libre aux agresseurs...
      et l’autre truc super déprimant c’est la comparaison avec le harcèlement au travail. Pour rappel :

      95% des femmes qui le dénoncent perdent leur emploi.

      http://www.elle.fr/Societe/Interviews/Harcelement-sexuel-95-des-femmes-qui-le-denoncent-perdent-leur-emploi-Quelles-s

      Et pendant que les enfants et ados victime de harcèlement sont déscolarisé qui c’est qui va s’en occupé toute la journée ?

      #renversionite

    • En plus, sans faire ma vieille réactionnaire, mais j’ai des souvenirs, et d’autres personnes de mon entourage (racisme, harcèlement sexuel, attouchements, harcèlement physique et tabassages...) également, que les harceleurs se faisaient virer par le passé. Pas les victimes.

    • Ca doit dépendre des écoles. Je me souviens d’un garçon qui était harcelé en 6 eme devant une prof qui se contentaient de regarder ailleurs et poursuivre son cours. Et j’ai même le souvenir de profs qui participaient à ce harcèlement - c’était des institutrices racistes dans mon école primaire.
      (Je précise que j’étais dans des écoles privé sous contrat catho.)

      Il arrive aussi qu’un·e élève sois harcelé par l’intégralité d’une classe, ca m’est arrivé en 4 eme pour slut-shaming. Pour moi la solution à été d’encaissé en silence jusqu’a ce que je puisse changer d’école.
      Dans ce cas là je ne croi pas qu’on puisse renvoyé toute la classe. Peut être une solution serait de mettre de coté le programme scolaire pendant un temps et se consacré à des activités qui sensibilisent les élèves aux problèmes de harcèlement et pas seulement avec une heur d’éducation civique.

      J’ai trouvé quelques stats sur le site gouvernement
      http://www.gouvernement.fr/6-choses-que-vous-devez-savoir-sur-le-harcelement-a-l-ecole-nah

      4,5% des collégiens sont victimes du cyber-harcèlement. L’utilisation d’internet, des téléphones portables ou encore des réseaux sociaux fait que le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires.

      12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) souffrent de harcèlement, soit 295 600 élèves sur 2 463 065. Et 5 % des élèves subissent un harcèlement sévère, soit 123 000 écoliers de cycle 3. (Enquête réalisée par l’Unicef et l’Observatoire).
      10% des collégiens subissent un harcèlement, soit 332 000 élèves sur 3 332 000 collégiens. Et 7% des collégiens sont confrontés à un harcèlement sévère, soit 233 000 élèves. (Enquêtes de la Depp 2011, 2013).
      3,4% des lycéens souffrent de harcèlement, soit 73 000 lycéens sur 2 140 900. Et 1,3% des lycéens de harcèlement sévère, soit 27 830 lycéens.

    • J’espère qu’il y a des cas ou la réponse de l’institution au harcèlement est juste mais vu que l’institution est souvent elle même raciste, sexiste, homophobe, transphobe... et que les victimes sont justement souvent isolées dans le silence (c’est pas par hasard que les agresseurs choisissent une personne).

      Dans mes experiences du harcélement à l’école, les cibles étaient la plus part du temps aussi victimes de violences à la maison et aussi les auteurs. J’ai été dans les deux cas de figure harcelée et harceleuse à differentes périodes et je pense qu’il y a aussi cette dimentions à ne pas oublié. Si on m’avais renvoyé à la maison pendant les périodes ou j’étais slut-shamer à l’école, je me serais retrouvé H24 aux mains de mon beau-père agresseur sexuel.

  • « Retour au collège », de Riad Sattouf
    http://tasdlachance.blogspot.fr/2016/06/retour-au-college-de-riad-sattouf.html?spref=tw

    Difficile de passer à côté de Retour au collège de Riad Sattouf en constituant une petite bibliographie sur le thème des violences scolaires. D’autant qu’il n’y a pas énormément de bandes dessinées sur ce sujet. L’album a plus de 10 ans, mais il reste totalement d’actualité. De mon point de vue, il est aussi intéressant que problématique, en particulier en ce qui concerne le positionnement de l’auteur. La violence des « gosses de riches » Grâce à son éditeur et le soutien du Ministère, Riad Sattouf parvient à se faire accepter dans « l’un des meilleurs collèges de France », ainsi qu’il le décrit sur [son site. Verdict : il ne s’était pas trompé. Racisme, sexisme, homophobie et lesbophobie, (...) Source : T’as de la chance d’aller à (...)