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  • À Carnac, 39 menhirs détruits pour installer un magasin Mr. Bricolage
    https://www.bfmtv.com/societe/a-carnac-39-menhirs-detruits-pour-installer-un-magasin-mr-bricolage_AN-202306

    Le maire de Carnac, défenseur du classement de mégalithe au patrimoine de l’Unesco, assure qu’il ne savait pas qu’un site classé se trouvait sur ce terrain lorsqu’il a délivré le permis de construire.
    Des vestiges millénaires sens dessus dessous. 39 menhirs ont été détruits dans le cadre de travaux pour installer un magasin de bricolage de l’enseigne Mr. Bricolage à Carnac, dans le Morbihan. Ces alignements de pierres datant de la période néolithique (entre 6000 et 2200 avant notre ère) étaient pourtant signalés comme un site archéologique mais le maire dit ne pas en avoir eu connaissance, révèle Ouest-France.

    Le site concerné consiste en deux alignements de pierres sous forme de murets de moins de deux mètres de haut. Le signalement est venu de Christian Obeltz, un chercheur en archéologie basé à Carnac et spécialiste du néolitique, qui a publié une note de blog critiquant des « aménagements brutaux » jouxtant les alignements de menhirs et « dénaturant ce site mondialement connu ». Il estime que la destruction de ces alignements est « illégale ».

    « Toute destruction d’un site archéologique est passible d’une lourde amende », assure-t-il à Ouest-France.

    chaque jour, plusieurs fois par jour, des infos cauchemardesques.

    #site_archéologique #menhirs #commerce #permis_de_construire

    • centrée sur un menhir d’allure anthropomorphe, la photo était belle, mais

      « Il y avait quelques pierres dont d’ailleurs les archéologues n’étaient pas certains qu’il s’agissait de menhirs », précise Olivier Lepick [maire de Carnac].

      Selon la municipalité qui a délivré le permis de construire, cette zone ne faisait pas l’objet d’une protection archéologique. « C’est donc une tempête dans un verre d’eau », s’insurge le maire qui parle d’un mauvais procès. « C’est toujours dommage, évidemment de détruire des sites archéologiques. Mais, je peux vous dire en tant que président de Paysages de mégalithes (l’association qui porte le dossier d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de l’ensemble des mégalithes du Morbihan), que je suis particulièrement attentif à leur protection. » [lorsqu’ils présentent un intérêt touristique manifeste, ndc]

      https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/carnac-des-menhirs-au-coeur-d-une-polemique-8093607

      Vanter « La France éternelle, ce peuple de bâtisseurs. » (E.M., Mont Saint Michel 5/6/2023), c’est s’affirmer conservateur en même temps que célébrer des sites bankables.

      CAPACITE GLOBALE D’HEBERGEMENT DE LA POPULATION NON PERMANENTE 50443
      67 Restaurants, 1 Casino, 1 Thalassothérapie, 36 sites d’activités de loisirs

      https://www.ot-carnac.fr/content/uploads/2020/04/chiffres-cle-carnac-2019.pdf

      pour 4 244 habitants en 2023

      Sur les RS, toute l’extrême droite dit, indignée, son amour du patrimoine. La palme : « En déplacement en Bretagne, j’ai voulu aller à Carnac là où des menhirs vieux de 7500 ans sont en train d’être massacrés. Ce que cette époque détruit, nous le reconstruirons. » (E. Z.)

      #tourisme

    • qui veut d’une résidence secondaire sans magasin de bricolage à proximité ? entre les problèmes de « zones humides » (non mais ho ! ici c’est mer, hein), les vestiges, la durée des fouilles préventives, comment voulez vous loger du monde et fournir des services !

      En 2019 on recensait 8 681 logements à Carnac. Carnac étant un lieu de villégiature très prisé, une forte proportion des logements étaient des #résidences_secondaires puisqu’on en dénombrait 6 202 (71,4 %) contre 2 276 résidences principales (26,2 %)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Carnac

      #bétonisation #artificialisation_des_sols

    • #corruption #destruction_culturelle #mémoires #capitalisme

      Pour faire un parking, en Bretagne j’avais vu aussi à LocTudy, Finistère Sud, la destruction complète d’un cimetière entourant, comme souvent, une église. C’est l’époque où les petits bateaux partaient aussi à la casse.
      #violences_politiques

      Et le cynisme de récupération, l’entreprise s’appelle SAS Au marché des Druides

      Je ne suis pas archéologue, je ne connais pas les menhirs ; des murets, il y en existe partout.

      Hé bien justement, foutez la paix aux murets !

    • Pour être complet sur son positionnement, il a rallié Horizons d’Édouard Philippe, envisage certainement d’autres fonctions politiques, sachant que la circonscription législative concernée comprend La-Trinité-sur-Mer pour laquelle, l’année dernière, avait plané un peu de suspense : la petite-fille, ralliée zemmourienne, irait-elle marcher sur les traces du grand-père, 40 ans après.

      Quand Jean-Marie Le Pen se présentait à une élection législative à Auray, en 1983 - Auray – actualités et informations locales en direct | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/quand-jean-marie-le-pen-se-presentait-a-une-election-legislative-a-aura

      Des rumeurs font état d’une possible candidature de Marion Maréchal dans la circonscription d’Auray en juin prochain : elle ne serait pas la première de la famille Le Pen, puisque son grand-père Jean-Marie s’y était présenté en décembre 1983.

      Circonstance propice au renforcement d’une posture de barrage contre l’extrême-droite (cf. événement récent ayant mis Carnac en avant dans la presse nationale).

      Lors de ses vœux le maire, à Carnac, le 21 janvier 2023 ; …
      https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzAxODliOWFmMjU0YTVhMTRiZTFjM2ZiYzIyZDE3MDkzZjg
      Ouest-France

      … évoquait :

      Le futur déménagement du Mr.Bricolage permettra de créer un poumon vert en prolongement du parc de l’office de tourisme. Un accord est trouvé avec M. Doriel, propriétaire des murs, annonce le maire.

      Carnac. De nombreux projets dans une commune qui « se porte bien »
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/carnac-56340/carnac-de-nombreux-projets-dans-une-commune-qui-se-porte-bien-cc0f358e-

    • le communiqué de la DRAC

      qui avait donc prescrit une fouille archéologique préventive sur 2000 m2 en juillet 2015 ; fouille qui n’a pas eu lieu, le PC ayant été refusé pour d’autres raisons

      Fouille préventive qui n’a pas été jugée utile ou nécessaire pour ce nouveau PC.

      Ajoutons que le maire est président de l’association Paysages de mégalithes porteuse du projet d’inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Délicat de plaider, oups !

      Selon [la mairie], chaque dossier est « étudié extrêmement minutieusement ». « Malheureusement, il a échappé aux documents d’urbanisme sur lesquels le service instructeur a fondé son analyse, se défend la commune.

      et encore plus minable, oh ben, c’est pas le premier, ça sera pas le dernier !

      Mais, reprend la ville, « des sites détruits car ils n’ont pas été repérés, il y en a des listes, et il y en aura encore ».

      citations extraites de l’article de Libération

      Carnac : ce que l’on sait de la destruction de menhirs pour construire un Mr Bricolage – Libération
      https://www.liberation.fr/economie/carnac-ce-que-lon-sait-sur-la-destruction-de-menhirs-pour-construire-un-m

    • Menhirs détruits à Carnac : les raisons d’un emballement médiatique et politique
      https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/menhirs-detruits-a-carnac-les-raisons-dun-emballement-54eae768-0602-11e


      Une partie des monolithes du site de Montauban, à Carnac, avant sa destruction.
      CHRISTIAN OBELTZ

      En moins de 24 heures, la destruction d’un site regroupant des menhirs et petits monolithes à Carnac (Morbihan) a reçu un écho médiatique et politique hors du commun. Une affaire chargée de symboles, qui ont fini par évacuer totalement sa complexité.

      L’occasion politique était trop belle. Il l’a saisie. Mercredi, profitant d’une séance de dédicaces calée à Pluneret, dans le Morbihan, Éric Zemmour a fait un saut jusqu’à Carnac, pour s’y montrer dans une courte vidéo sur le site où des menhirs et des monolithes ont été détruits par des travaux de construction. « Ici, un élu n’a pas hésité à sacrifier cette trace d’un passé fort lointain pour tout détruire et pour mettre à la place un magasin de bricolage. C’est un peu à l’image de l’époque : on détruit le passé et on bricole par-dessus ».

      L’exercice, lapidaire et sans nuance, dit aussi quelque chose de l’époque. Cette affaire – qui pose de vraies questions par ailleurs – convoquait trop de totems et de grands symboles pour ne pas devenir une polémique nationale à peu de frais.

      Une histoire qui coche toutes les cases
      Histoire, patrimoine, mais aussi environnement, artificialisation des sols, consommation et matérialisme, l’histoire cochait toutes les cases. À gauche, les réactions politiques ont aussi été nombreuses. Comme la députée écologiste Sandrine Rousseau sur le réseau social Twitter : « Détruire des menhirs multimillénaires pour un magasin, quelle meilleure illustration de notre folie ? ». Même argumentaire pour le journaliste Hugo Clément.

      Peu importe si le débat – qui ne pourra jamais être totalement tranché, et c’est le principal problème – reste entier sur la valeur archéologique de ce site et de ces petits menhirs et monolithes. Peu importe que la bourde – car ç’en est une et elle fait tache dans la perspective d’un classement de ces mégalithes au patrimoine mondial de l’Unesco – ne soit pas intentionnelle et qu’aucun protagoniste de ce dossier n’ait évidemment souhaité ce scénario.

      Pour ne rien arranger, plusieurs médias et comptes très suivis sur les réseaux sociaux ont diffusé des photos et vidéos des alignements de menhirs tels que le grand public les imagine ou les connaît. Un choix qui a alimenté un peu plus la machine à fantasmes et à surréaction. Selon la plateforme de veille Tagaday, 328 articles, sons et reportages ont évoqué le sujet depuis le 6 juin, date de publication du sujet dans Ouest-France.

      Le résultat : une déferlante d’approximations, de haine, et de commentaires orduriers sur les réseaux sociaux. Olivier Lepick, maire (Horizons) de Carnac – que nous n’avons pas réussi à joindre – a fini par saluer ironiquement sur Facebook « tous ceux qui ont sali, jugé, exécuté, accusé » et « ceux qui ont agressé mon épouse et mes enfants sur les réseaux sociaux », au moment de s’appuyer sur un communiqué de la Drac qui minimise les dégâts. L’extrême droite, elle, a décidé de pas lâcher l’affaire. Reconquête appelle à une manifestation à Carnac ce vendredi.

    • Menhirs de Carnac : « On n’a pas détruit la Joconde » [Vidéo] - Carnac – actualités et informations locales en direct | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac-56340/menhirs-de-carnac-on-na-pas-detruit-la-joconde-video-6365174.php

      Ce genre d’affaires arrive 10 fois par an.

      Au minimum, sa légitimité et sa crédibilité à la tête de Paysages de mégalithes ne devrait pas s’en relever. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, il n’y a plus grand chose qui perturbe nos élites. Et de taper sur les gens qui sont assis devant leur clavier

    • Menhirs détruits à Carnac. Reconquête en petit comité devant la mairie
      https://www.ouest-france.fr/culture/patrimoine/menhirs-detruits-a-carnac-reconquete-en-petit-comite-devant-la-mairie-d


      Ce vendredi 9 juin 2023, 22 adhérents du parti Reconquête étaient rassemblés devant la mairie de Carnac (Morbihan). Deux d’entre eux ont été reçus mais sont « mécontents » du manque de réponses à leurs questions.
      OUEST-FRANCE

      Ce vendredi 9 juin 2023, le parti d’Eric Zemmour, Reconquête appelait à un rassemblement devant la mairie de Carnac (Morbihan), au sujet du dossier sensible de la destruction d’un site de menhirs. 22 adhérents étaient présents.

      Depuis mercredi 7 juin 2023, la destruction d’un site de menhirs à Carnac (Morbihan), où est aménagé un magasin de bricolage, reçoit un gigantesque écho médiatique. Les réactions politiques s’enchaînent, qu’il s’agisse des Républicains ou du Rassemblement national qui demandent notamment une enquête sur les responsabilités de chacun. Le Parti breton fait de même, signifiant que « l’État doit transférer les compétences patrimoniales à la région. »

      Ce vendredi 9 juin, à l’appel de l’instance départementale, vingt-deux adhérents de Reconquête (sur 1 622 à jour de cotisation dans le Morbihan), se sont rassemblées devant la mairie carnacoise.

      « Nous repartons bredouilles »
      Le responsable régional, Franck Chevrel du parti d’Eric Zemmour, laissant aux journalistes « l’appréciation » de l’ampleur du mouvement, décidé du jour au lendemain, après que leur leader publie une vidéo sur place, sur le site de Montauban, fustigeant de façon lapidaire l’action municipale.

      Souhaitant des réponses, deux personnes de Reconquête ont été reçues en mairie par la cheffe de cabinet et l’adjoint Loïc Houdoy, où a été rappelé le process d’instruction des permis de construire. « Nous repartons bredouilles, estime, mécontent, Franck Chevrel. S’il est reconnu que quelque chose dysfonctionne, personne n’est capable de nous expliquer à qui revient la responsabilité des faits. Comment faire pour que cela ne se reproduise pas ? Pas de réponse non plus. »

      rappel (cf. plus haut) : Reconquête a tout intérêt à déligitimer un probable adversaire d’une prochaine élection.

    • Menhirs détruits : le maire de Carnac affirme avoir reçu des menaces et être sous protection policière
      https://www.francetvinfo.fr/france/bretagne/morbihan/menhirs-detruits-a-carnac-le-maire-de-la-ville-affirme-etre-sous-la-pro

      La gendarmerie effectue des rondes régulières aux abords de son domicile, comme pour le maire de Saint-Brevin-les-Pins après l’incendie à son domicile, explique Olivier Lepick à l’agence de presse.

      Je conçois que ce soit difficile à vivre, mais il y a des comparaisons qu’il pourrait éviter. Yannick Morez n’a pas bénéficié d’une protection policière malgré les alertes qu’il a transmises.

    • À Carnac, la destruction des menhirs et « un tsunami de haine » invités du conseil - Actualité de la Bretagne en direct - L’information de votre région en continu | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-carnac-la-destruction-des-menhirs-et-un-tsunami-de-haine-invites-du-c


      Olivier Lepick, maire de Carnac, a fait allusion à la polémique concernant la destruction des menhirs. Il déplore le déferlement de haine dont sa famille est victime depuis plusieurs jours.
      Le Télégramme / Mooréa Lahalle

      Olivier Lepick, le maire de Carnac, a rapidement coupé court à la « polémique » autour de la destruction des menhirs, lors du conseil municipal de ce vendredi 9 juin, devant une question de l’opposition. « Monsieur Pierre Léon Luneau (élu de l’opposition), je ne répondrai pas à votre question sur le sujet, car le délai des 48 heures n’a pas été respecté et je précise que je ne répondrai à aucune autre question sur le sujet ».

      " La haine s’exprime massivement "
      Le maire a poursuivi : " Mon épouse dort dans une maison surveillée par la gendarmerie. On va attendre le prochain conseil avant d’avoir un débat. Mais pas aujourd’hui, car la situation est compliquée ". Olivier Lepick a évoqué un " tsunami de haine " adressé à son épouse et à ses filles. " On peut débattre de tout, a-t-il poursuivi, on peut faire des erreurs, ce qui n’est pas le cas de nos servies dans cette affaire, ce sera attesté plus tard. Mais tant que la poussière n’est pas retombée et que la haine s’exprime massivement, même si ce n’est pas moi qu’elle dérange… Quand on a des patrouilles de gendarmerie, des gens qui vous menacent de mettre le feu chez vous, qu’on vous dit qu’on a trouvé votre adresse… On en parlera donc la prochaine fois, même si l’idéal eût été d’en parler ce soir. "

      " La situation n’est pas simple "
      Et de conclure, à l’adresse de l’élu d’opposition Pierre-Léon Juneau : " La situation n’est pas simple. Vous n’avez peut-être ni femme ni enfant, mais pour mon épouse, qui reçoit des insultes et des menaces, ce n’est pas évident. On en parlera quand la situation sera plus simple. "

      Reconquête 56 à Carnac
      Le même jour, le parti d’Éric Zemmour, Reconquête, avait donné rendez-vous à Carnac pour demander en mairie des explications sur la destruction des menhirs du chemin de Montauban. Une démarche menée par le représentant breton de Reconquête, Franck Chevrel, entouré de 22 personnes ayant répondu à son appel. Deux représentants du rassemblement ont été reçus en mairie par la cheffe de cabinet du maire et un adjoint. Un rendez-vous duquel ils estimaient être repartis " bredouille ".

      deux remarques :
      • le délai de 48h (pour l’inscription à l’ordre du jour) ne s’applique pas vraiment pour les #questions_diverses qui ont un statut un peu particulier, voire pas vraiment de statut et qui ne doivent porter que sur des questions " mineures ".
      Régime juridique des questions diverses
      https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114439.html
      (08/01/2015)
      • les conseils municipaux du 9 juin étaient particuliers car ils étaient convoqués à la demande du préfet pour l’élection des délégués aux élections sénatoriales. La préfecture recommande vivement qu’il n’y ait pas d’autres points à l’ordre du jour.

    • Menhirs détruits : « Je ne vais pas me laisser intimider par les tribunaux digitaux de la haine », affirme le maire de Carnac après avoir reçu des menaces de mort
      https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/menhirs-detruits-je-ne-vais-pas-me-laisser-intimider-par-les-tribunaux-

      […]
      Qu’est-ce qui s’est passé réellement ? 
      On est dans une zone commerciale et artisanale, à trois kilomètres des alignements, ce ne sont pas 39 menhirs mais quatre pierres qui pouvaient éventuellement être des menhirs, qui ont été effectivement, et c’est très malheureux, détruites.

    • Je ne sais pas si les parcelles concernées par le PC de 2022 sont les mêmes que celles de 2015, mais si c’est le cas, le maire prend un gros risque en affirmant des contrevérités manifestes.
      EDIT : au vu des éléments du cadastre, il semblerait qu’il ait raison

      p. 26 du rapport de diagnostic de l’INRAP de 2015
      https://www.sitesetmonuments.org/IMG/pdf/rapport_inrap_2015_diagnostic_chemin_de_montauban.pdf

      EDIT : de fait, en consultant le PLU de la ville et en comparant avec le schéma, la zone construite est localisée dans les parcelles AI 9, 10, 11 et 157. Les trois premières sont celles du coin Nord-Est du périmètre soumis à diagnostic, la 157 est celle située immédiatement à l’Est, non diagnostiquée (mais évoquée dans le billet qui a mis le feu aux poudres).
      La tranchée n° 8 située dans la parcelle a effectivement été infructueuse.


      (extrait du billet de Ch. Obeltz)

    • À Erdeven, la rencontre autour des mégalithes est annulée | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/erdeven-56410/a-erdeven-la-rencontre-autour-des-megalithes-est-annulee-6372453.php
      https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/6489b91168d06648e5306687/web_golden_xxl/6489b91168d06648e5306687.1

      Ce jeudi 15 juin avait été annoncée une rencontre autour du patrimoine mégalithique d’Erdeven dans le cadre de la candidature des sites mégalithiques de l’arc Sud Morbihan au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais compte tenu du contexte suite aux événements de Carnac, Paysage de Mégalithes préfère annuler cette réunion publique qui était organisée en partenariat avec la mairie. Aucune date de report éventuel n’est indiquée à ce jour.

      La première, sans doute pas la dernière…

      (full disclosure : jeudi prochain, je dois participer à une autre réunion de Paysages de mégalithes, à Carnac. ¡veremos !…)

    • Menhirs de Carnac détruits. Le Parquet de Lorient ouvre une enquête suite à la plainte d’une association
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/morbihan/vannes/menhirs-de-carnac-detruits-le-parquet-de-lorient-ouvre-

      Le procureur de Lorient a ouvert une enquête contre X suite à la plainte déposée par l’association Koun Breizh qui dénonce la « destruction volontaire de patrimoine archéologique ». Elle a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Lorient.

      L’affaire de la destruction de menhirs à Carnac sur le chantier de construction d’un magasin de bricolage, n’a pas fini de faire parler d’elle.

      Selon l’AFP, le parquet de Lorient vient, en effet, d’ouvrir une enquête contre X, après la plainte déposée par l’association Koun Breizh. Celle-ci dénonce « une destruction volontaire de patrimoine archéologique ».

      "Violation de la prescription de fouille du site mégalithique"
      L’association Sites & Monuments, qui défend le patrimoine, s’est associée à l’association Koun Breizh pour demander "la création d’une mission d’inspection relative à la violation de la prescription de fouille du site mégalithique du « chemin de Montauban » à Carnac".

      Ces deux structures expliquent, dans un communiqué de presse commun, que le préfet du Morbihan et la mairie de Carnac, ont délivré un permis de construire en dépit d’un arrêté du préfet de Région, datant du 31 juillet 2015, qui " prescrivait une fouille préventive avant tout aménagement de la parcelle en raison de la présence de monolithes dressés « qui pourraient tout à fait correspondre aux vestiges d’un ouvrage mégalithique de type alignement » ".

      Les associations précisent qu’elles condamnent fermement les menaces dont le maire de Carnac a été victime mais « estiment que toute la lumière doit être faite pour identifier les failles qui ont conduit à la destruction des monolithes et établir les responsabilités de chacun. »

    • Manifestation à Carnac samedi 17 juin contre la destruction des menhirs | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/morbihan/auray-56400/manifestation-a-carnac-samedi-17-juin-contre-la-destruction-des-menhirs

      Le parti indépendantiste breton Douar ha frankiz appelle à un rassemblement devant la mairie de Carnac à 14 heures, samedi 17 juin, pour protester contre la destruction de menhirs, objet de polémique depuis une semaine.

      La polémique autour de l’affaire des menhirs de Carnac ne désenfle pas. Le parti indépendantiste breton Douar ha frankiz (« Terre et liberté » en français), appelle à se rassembler samedi 17 juin à 14 heures devant la mairie de Carnac « pour exprimer notre colère face au saccage de notre patrimoine par les autorités qui sont censées le protéger, et pour dire : plus jamais ça ! ».

      Le parti « libertaire et écologiste », qui dénonce les ravages de « la bétonisation et [du] profit à tout prix », appelle à manifester alors que la mairie de Carnac est sous le feu de la critique depuis une semaine pour avoir autorisé la construction d’un magasin de bricolage sur un site archéologique qui hébergeait des menhirs. L’affaire, montée en épingle par différentes personnalités politiques, a provoqué l’ire des réseaux sociaux jusqu’à la profération de menaces à l’encontre du maire de la ville, Olivier Lepick.

    • Menhirs détruits à Carnac : le dessous des cartes d’un vrai scandale
      https://www.lefigaro.fr/vox/culture/menhirs-detruits-a-carnac-le-dessous-des-cartes-d-un-vrai-scandale-20230616

      FIGAROVOX/TRIBUNE - Julien Lacaze, président de Sites & Monuments, une association engagée pour la protection de l’environnement, revient en détail sur l’affaire des menhirs détruits à Carnac (Morbihan). Si nombre d’élus et de médias prétendent que le dossier, sur le fond, ne vaudrait rien, les faits montrent l’inverse, explique-t-il.

      Julien Lacaze est président de Sites & Monuments, association nationale reconnue d’utilité publique agréée pour la protection de l’environnement

      Menhirs passés au broyeur pour établir un magasin de bricolage, gradins disgracieux aménagés au ras des célèbres Alignements, cortège de 500 potelets en plastique disposés le long du site, projet d’antenne-relais gigantesque… La course au classement Patrimoine mondial de l’Unesco - dont le dossier de candidature définitif doit être remis fin septembre 2023 au ministère de la Culture - enivre les élus locaux, anticipant des retombées économiques sans souci de cohérence avec les servitudes qu’implique cette reconnaissance internationale pour les monuments préhistoriques les plus anciens d’Europe (7000 ans).

      Parmi cette série d’aménagements disgracieux - soulignés dans un article mis en ligne par notre association le 2 juin-, la construction d’un Mr Bricolage, occasionnant la destruction de menhirs, suscita un emballement médiatique dont il existe peu…

      #paywall :-(

    • le même, sur le site de l’association :

      Carnac : minimiser ou réagir - Sites & Monuments
      https://www.sitesetmonuments.org/carnac-minimiser-ou-reagir


      Carnac, site du « Chemin de Montauban », mégalithe B7 de la file 2 (probablement déplacé) - Aujourd’hui détruit.


      Carnac, site du « Chemin de Montauban », mégalithe B2 de la file 1 (probablement en place) - Aujourd’hui détruit.

      Menhirs passés au broyeur pour établir un magasin de bricolage, gradins disgracieux aménagés au ras des célèbres Alignements, cortège de 500 potelets en plastique disposés le long du site, projet d’antenne-relais gigantesque… La course au classement Patrimoine mondial de l’Unesco - dont le dossier de candidature définitif doit être remis fin septembre 2023 au ministère de la Culture - enivre les élus locaux.

      Parmi cette série d’aménagements disgracieux - soulignés dans un article mis en ligne par notre association le 2 juin -, la construction d’une grande surface de bricolage, occasionnant la destruction de menhirs, suscita un emballement médiatique dont il existe peu de précédents en archéologie. La politique s’empara ensuite du dossier, d’Éric Zemmour à Sandrine Rousseau. Cet excès de médiatisation en suscita un plus grave, celui de l’absence de condamnation des destructions par le ministère de la Culture, aubaine pour les aménageurs et pour certains élus placés sur la sellette.


      Carnac, site du "Chemin de Montauban", file n°2 de mégalithes probablement déplacés (aujourd’hui détruite).

      Le maire de Carnac, président de l’association « Paysages de Mégalithes », portant le dossier de candidature UNESCO, a ainsi délivré en août 2022 un permis de construire pour l’installation d’un magasin « Mr Bricolage ». Le site concerné, situé aux abords d’une zone artisanale, n’en demeurait pas moins préservé, avec une source et une zone dense de taillis. Il figurait depuis 2017, pour sa richesse archéologique, sur la liste des sites proposés au classement au Patrimoine Mondial communiquée au ministère de la Culture. Il y a été maintenu jusqu’à aujourd’hui, malgré la réduction ultérieure du nombre des sites proposés.

      Cet alignement inédit de petits menhirs du « Chemin de Montauban » (culminant tout de même à un mètre pour les plus grands), implanté sur une parcelle dénommée « Men Guen Bihan » (les petites pierres banches), appartenait sans doute aux plus anciens monuments de la commune de Carnac. En effet, les mégalithes tout proches de la « ZAC de Montauban », associés à des structures de combustion, ont été datés en 2010 par le Carbone 14 entre 5480 - 5320 avant J.-C., leur conférant le statut de plus anciens menhirs de l’ouest de la France ! Les monolithes détruits appartenaient ainsi probablement au Mésolithique, époque des chasseurs-cueilleurs, les mégalithes dressés étant ordinairement apparus au Néolithique, époque des agriculteurs-éleveurs. D’où l’enjeu archéologique particulier dans cette zone.

      Un grand hangar de sept mètres de haut prend la place des menhirs passés au broyeur par l’aménageur, sous l’œil médusé d’archéologues de passage. Le site détruit n’est pourtant qu’à un kilomètre des Alignements de Carnac (Kermario) et du célèbre tumulus Saint-Michel où un matériel archéologique superbe (haches polies en jade alpin et colliers en variscite andalouse) a été découvert !

      En réponse aux approximations de certains médias, illustrant les mégalithes détruits par des photos de menhirs de plusieurs mètres de haut, les « fake news » de l’administration et des élus se sont multipliées. Ainsi, les critiques proviendraient du « blog » d’un « archéologue amateur » (en réalité site d’une association reconnue d’utilité public consultant les meilleurs spécialistes) ; le permis serait conforme au Plan local d’Urbanisme (ce que personne ne conteste) ; il ne s’agirait pas de mégalithes, mais de simples murets ; seuls quatre monolithes pourraient prétendre au statut de menhir, etc…

      Nos informations provenaient pourtant d’un rapport officiel de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), établi à la demande de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC dépendant du préfet de Région), au terme d’une procédure régie par le code du patrimoine. Mais encore fallait-il se donner la peine de lire les cinquante pages de ce rapport - mis en ligne sur notre site internet le 7 juin - commandité après la délivrance d’un premier permis (en définitive retiré).

      Ainsi, un diagnostic archéologique a été prescrit le 22 décembre 2014 par arrêté du préfet de Région en raison de la localisation du chantier, « non seulement au sein d’un contexte archéologique dense […], mais à proximité et dans le prolongement du site de la ZAC de Montauban » dont nous avons dit l’intérêt. Un diagnostic archéologique n’est pas une fouille, mais consiste à en évaluer la nécessité. Ainsi, seulement 6% du terrain a été sommairement exploré en l’espace de trois jours par les archéologues. Le rapport de diagnostic qui en résulte - seule étude dont nous disposons aujourd’hui sur le site détruit - concluait à la nécessité de poursuivre l’exploration par une fouille en bonne et due forme.

      Le rapport fait ainsi état de l’identification de deux files sécantes de mégalithes, précisant qu’ils n’existent pas à l’état natif sur le site et ont dont nécessairement été transportés. La première file était composée de 24 blocs, dont 12 encore dressés. L’INRAP indique que, « sur au moins quatre d’entre eux, les sommets présentent des stigmates d’érosion liée à la météorisation » (traces orientées caractéristiques laissés sur les menhirs du Néolithique par sept millénaires d’intempéries), avant de conclure, « qu’à moins d’un hasard qui aurait conduit les bâtisseurs du muret à intégrer et repositionner dans le même sens d’anciens mégalithes, tout porte à croire que les blocs de la file 1 correspondent bien à un alignement en place, qui a, dans un second temps servi d’ancrage à une limite de parcelle » (comme cela a souvent été observé dans la région). En revanche, la seconde file de 14 blocs a, « de toute évidence, été déplacée ». Les archéologues précisent qu’« une étude fine des surfaces des blocs permettrait sans doute de reconnaitre leur position primaires si toutefois ils correspondent bien à d’anciennes stèles d’un monument mégalithique démantelé » et recommandent de « ne pas négliger » ces monolithes, « apparemment en position secondaire », qui, « même déplacés, sont porteurs d’information ».

      Et le rapport de conclure que « c’est donc un minimum de trente-huit monolithes qui sont identifiés sur le site, mais il en existe sans doute d’autres dans la partie non débroussaillée de la file principale et dans les parcelles situées à l’est de la file 2 ». Bref, « seule une fouille permettrait de certifier l’origine néolithique de cet ensemble, qui pourrait, au final, s’inscrire en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux ». Les archéologues entendaient également réfléchir aux liens éventuels des vestiges avec la source présente sur le site, contexte ayant permis, en d’autres lieux, la découverte de haches en jade.

      L’INRAP anticipait même la conservation des mégalithes découverts : « À l’issue d’une éventuelle opération archéologique, se poserait la question du devenir des stèles dans le cadre du projet d’aménagement. Intégration du monument dans le projet, déplacement du "site" pour une restitution aux abords du projet, dépôts des stèles dans un autre lieu... »

      A la suite de ce rapport, le préfet de Région prescrivit des fouilles par un arrêté du 31 juillet 2015, ce qui n’a lieu que dans 20% des cas de diagnostics.

      C’est pourquoi l’appréciation finale du communiqué de la DRAC du 7 juin 2023 est pour le moins contestable : « Du fait du caractère encore incertain et dans tous les cas non majeur des vestiges tels que révélés par le diagnostic, l’atteinte à un site ayant une valeur archéologique n’est pas établie ». En outre, pas un mot pour condamner la violation de son arrêté de prescription de fouilles, destruction illicite d’un site archéologique pourtant punissable de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Quelle aubaine pour les actionnaires de la « SCI des menhirs » et de la « SAS bricodolmen » (cela ne s’invente pas), bénéficiaires du permis de construire ! Mais quelle tristesse pour les défenseurs du patrimoine, accusés d’être des désinformateurs, et pour l’archéologie, ainsi bafouée !

      La directrice régionale des affaires culturelles de Bretagne, interviewée par Ouest France le 9 juin, après avoir affirmé « qu’on parle de quatre blocs de pierre dans une zone qui est en train de devenir une zone commerciale », travestissant ainsi le diagnostic qui lui avait été remis, nous apprit cependant que « l’arrêté de prescription de fouille a été envoyé en 2015 au propriétaire du terrain et à la mairie », avant de poursuivre : « Huit ans plus tard, on constate que les fouilles n’ont pas été faites par le propriétaire [qui devait les financer], malgré la prescription. » La directrice ajoute même : « On peut considérer qu’il s’agit d’une faute ou d’un oubli, ce n’est pas à nous de nous prononcer sur ce terrain-là ».

      Mais pourquoi la DRAC n’a-t-elle pas fait exécuter son arrêté de fouille ? Car notre terrain - pourtant situé « dans un secteur sensible, au sein d’un environnement archéologique dense » (arrêté de la DRAC prescrivant le diagnostic de décembre 2014) - n’a pas été inclus dans la Zone de présomption de prescription archéologique (ZPPA) arrêtée par cette même direction régionale le 16 avril 2015 ! Le second permis de construire ne lui a donc pas été transmis automatiquement...
      Cependant, comment le maire, le préfet du Morbihan et le propriétaire - qui avaient tous reçu notification en 2015 de l’arrêté de prescription de fouilles d’un site inscrit sur la Carte archéologique nationale - ont-ils pu, le premier délivrer, le second contrôler la légalité et le troisième exécuter le permis d’août 2022 sans en avertir à la DRAC, comme le prévoit pourtant le code du patrimoine, l’arrêté du 16 avril 2015 et le permis lui-même ?

      On s’étonne aussi de l’absence totale de réaction de l’association « Paysages de Mégalithes », qui porte le dossier de classement à l’UNESCO incluant le site détruit, et dont le maire de Carnac est président.

      Bref, les acteurs de ce dossier semblent bien négligeants, d’où leur intérêt commun à minimiser l’importance du site détruit.

      Désormais, que faire, puisque les destructions sont consommées ? Le ministère de la Culture a, tout d’abord, le devoir de comprendre, en diligentant une mission d’inspection, mais aussi de défendre ses prescriptions de fouille en saisissant le Procureur de la République. Il n’est pas admissible d’entendre l’Etat justifier les destructions intervenues au motif que son diagnostic - pourtant positif - n’aurait pas mis en évidence un « site majeur » ! Après de telles déclarations, tournant le dos au code du patrimoine, comment faire respecter nos sites archéologiques ?

      Nos administrations s’honoreraient en outre à remédier aux aménagements particulièrement disgracieux, mais heureusement réversibles, pointés dans notre article du 2 juin :

      • Supprimer les 506 potelets routiers installés sans consultation de l’Architecte des Bâtiments de France sur la RD 196, le long des Alignements du Menec. Ces improbables files en plastique blanc sont un pied de nez aux menhirs qui les jouxtent ;
      • Reprendre la conception des 650 m2 de gradins horizontaux mis en place en 2022 par le Centre des Monuments Nationaux (CMN) au Menec, qui luttent avec la verticalité des menhirs et dont l’effet est prégnant dans le paysage ;
      • Renoncer au projet d’implantation à Kerogile d’une antenne-relais de 52 m de haut aux abords de dix sites mégalithiques de la zone UNESCO, dont trois classés Monument historique ;
      • Renoncer à l’extension d’un supermarché à 550 m du Menec ou à un parking jouxtant son cromlech (cercle de menhirs).

      Car le futur classement au titre du Patrimoine Mondial n’est pas un simple label, il nous oblige !

      Julien Lacaze, président de Sites & Monuments - SPPEF
      Christian Obeltz, correspondant du Laboratoire de Recherche Archéologie et Architecture de l’Université de Nantes ; membre du programme collectif de recherche « Corpus des signes gravés néolithiques »

    • Bal tragique à Carnac - 39 menhirs sous le tapis ! - la CGT Culture
      https://www.cgt-culture.fr/bal-tragique-a-carnac-39-menhirs-sous-le-tapis-21587

      A Carnac, l’aménagement d’un magasin de l’enseigne Monsieur Bricolage a détruit un site mis au jour par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (Inrap) dans le cadre d’une opération de diagnostic archéologique. Ce site méritait pourtant de figurer « en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux ».

  • À Marseille, les oubliés de la grotte Cosquer remontent à la surface
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/a-marseille-les-oublies-de-la-grotte-cosquer-remontent-a-la-surface-16631

    La réplique du « Lascaux sous-marin » triomphe à Marseille depuis juin. Un groupe d’anciens plongeurs et amis du découvreur officiel n’apparaît pas dans l’exposition. Or, selon eux, Henri Cosquer n’a pas été seul pour découvrir les peintures de la grotte qui porte désormais son nom.

    Depuis son ouverture en juin, 400.000 personnes -dont les trois-quarts sont des entrées payantes- ont visité la réplique de la grotte préhistorique sous-marine Cosquer à Marseille. Un trésor de l’humanité sommeillait en immersion au large du Cap Morgiou entre Cassis et Marseille : des dizaines de dessins et gravures datant de plus de 36.000 années.

    Le succès fou de la reproduction, à côté du MUCEM, dépasse toutes les prévisions. Lors de votre visite, vous ne verrez aucune photo, vous ne lirez aucun nom des trois autres plongeurs qui ont découvert les peintures rupestres. Le film de dix minutes exalte la fascinante découverte, il est entièrement centré sur Henri Cosquer.

    « Cette aventure était composée de quatre personnes [...] Tu nous as écartés, tu nous as tourné le dos »- Yann, un « oublié » de la grotte Cosquer

    Pas de trace de Pascale, Cendrine et Yann. Les oubliés. À France Bleu Provence, ils affirment qu’aujourd’hui, ils ne réclament pas d’argent. Non, ils ne rêvent pas de gloire. Non, ils ne souhaitent pas que la grotte souterraine soit débaptisée. Ils ne remettent en cause ni l’extraordinaire découverte, ni la puissante réplique qui triomphe à la Villa Méditerranée.

    Ils ne sont pas là pour gâcher la fête, mais sans eux, il n’y aurait pas de fête. Yann Gogan insiste : « Cette aventure était composée de quatre personnes. Cendrine, Pascale, Henri et moi. Comme je lui ai dit quand il m’a téléphoné en mars : ’Tu nous as écartés, tu nous as tourné le dos’. Je le connais depuis que j’ai 14 ans. Je l’ai considéré comme un grand-frère ».

    Retrouvailles 30 ans après la découverte des peintures de Cosquer

    Ce vendredi 16 septembre 2022, « les oubliés » se réunissent à Marseille, pour la première fois depuis 30 ans, en compagnie de tous ceux qui ont approché l’aventure. Marc Van Espen descend de Belgique pour cette soirée exceptionnelle. Marc, avec son frère Bernard, était des toutes premières plongées autour d’Henri.

    Cendrine, la nièce d’Henri Cosquer, vient d’atterrir à Marignane. Elle vit en Martinique depuis de nombreuses années. « On retrouve notre bande de potes. Mon histoire avec la grotte est une aventure d’amitié que je souhaite à tout le monde de vivre. Un lien indéfectible. J’aurais rêvé d’une autre fin. » Cendrine a du mal à retenir ses larmes, sous les platanes de la petite maison de Pascale dans le quartier de l’Estaque où elle nous reçoit, au côté de Yann, autour d’un premier apéro de retrouvailles. "Nous, on était comme dans « Le château de ma mère ». On était des gamins dans la garrigue, comme le petit Pagnol avec son copain Lili, en train de chercher des trésors."

    La plongée du 9 juillet 1991

    1991. Les jeunes copains passionnés se régalent dans le club de plongée de Cassis qu’Henri a pris en main. De vingt ans leur aîné, Henri dit « le barbu », truculent, expérimenté, est leur mentor, « un grand frère » pour Yann, un plongeur opiniâtre qui transmet sa passion à ces minots. Alors qu’il a découvert en 1985 « le trou » - révélé par un autre plongeur, après avoir atteint la première salle grâce aux frères Van Espen qui ont installé l’indispensable fil d’Ariane, Henri embauche sa bande de jeunes pour explorer ce qui n’est qu’une grotte de plus parmi les myriades de cavités des calanques marseillaises.

    Le 9 juillet 1991, Pascale Oriol, Cendrine Cosquer, Yann Gogan et Henri Cosquer retournent dans la salle 1, le hall d’entrée du rêve.

    Henri Cosquer raconte sa découverte le jour de l’inauguration de la réplique, en juin, sur France Bleu Provence : « Je laisse tomber ma lampe et elle éclaire une main ». Les trois donnent une toute autre version. Cendrine : "Je peux vous le mimer comme si on y était. C’est Yann qui éclaire une main. Henri pense que c’est un tag et il râle. C’est Pascale qui dit : « Et si c’était une peinture rupestre ? » Réponse d’Henri : « Ruspestre, c’est quoi ? »

    Que s’est-il réellement passé ? Nous n’étions pas présents. Ce qui est certain, c’est que la main change tout. La même troupe de quatre plonge deux autres fois en juillet et autant en août. L’exploration dure à chaque fois deux ou trois heures. Un film commence à être tourné, Henri y tient le rôle principal, pour ne pas dire unique.

    Le 1er septembre 1991, trois spéléologues originaires de Grenoble meurent noyés en essayant eux aussi de percer tous les mystères de la grotte. Henri et Yann vont repêcher un corps. Henri ressort le troisième corps avec un plongeur spéléologue secouriste. « Le barbu » comprend aussi que son secret ne sera plus gardé longtemps.

    Deux jours après les décès, le 3 septembre, Henri Cosquer se présente aux affaires maritimes, avec un avocat, et entame les démarches qui vont faire de lui le découvreur unique du lieu. À l’époque, aucune enquête ne sera réalisée sur les conditions de la découverte de la grotte.

    Dix centimes par entrée à la réplique de la grotte Cosquer pendant 20 ans

    C’est la face immergée de la grotte : une manne financière. Dans les années 2000, Henri Cosquer bataille avec les services de l’État dans les tribunaux pour être indemnisé de sa découverte. En vain. Dans les années 2010, le Conseil régional de PACA, dirigé par Christian Estrosi, cherche une utilité à la Villa Méditerranée, coquille vide et onéreuse, non loin de l’embouchure du Vieux-Port.

    En 2017, Henri Cosquer dépose le nom de « grotte Cosquer » à l’INPI, l’institut national de la propriété industrielle. En 2018, la Région lui rachète le nom pour 25.000 euros (hors taxe). Les tortueux boyaux rocheux prennent l’allure d’un bon filon. Dans le contrat de cession, le découvreur obtient de toucher dix centimes (hors taxe) sur chaque entrée pendant vingt ans. C’est le délégataire du service public, l’exploitant de la reconstitution, Kleber Rossillon, qui verse ce pourcentage. Le 3 août 2018, le journal « La Marseillaise » met en lumière les conditions du deal que nous confirme l’actuelle gouvernance de la Région.

    En trois mois, depuis son ouverture, 275.000 personnes ont payé leur ticket d’entrée pour visiter la réplique. On comprend assez vite les enjeux financiers. Henri Cosquer est dans son bon droit. C’est classique. Selon nos informations, le découvreur de Chauvet a même mieux négocié que le Marseillais puisqu’il percevrait 17 centimes pendant 40 ans.
    La réponse sèche d’un Henri Cosquer blessé

    « Aucune réaction. Je n’ai rien à dire. Il y a des journalistes qui parlent de sport, de politique... et il y a des journalistes qui aiment les ragots. C’est lamentable. »- Henri Cosquer

    Pour la grande soirée de retrouvailles ce vendredi à Marseille, Henri sera le grand absent. Les derniers échanges avec la bande ont été cinglants. La parution en juin d’un premier article donnant la parole aux oubliés dans la revue « Archélologia » déclenche les foudres du découvreur. La presse s’en empare. Télérama, la Provence... Henri Cosquer est en colère. Il nous le dit sèchement au téléphone. « Aucune réaction. Je n’ai rien à dire. Il y a des journalistes qui parlent de sport, de politique... et il y a des journalistes qui aiment les ragots. C’est lamentable. »

    On sent le vieil homme blessé. Et très vite des soupçons : « Ils croient que je suis millionnaire ! » Nous lui proposons une réponse en interview sur France Bleu Provence. Il refuse. Fin de la conversation, très courte, sans retour.
    Pourquoi se réveiller 30 ans après ?

    Avant de raccrocher, Henri Cosquer assène à plusieurs reprises qu’il a tout écrit dans son livre de 1992. Dans l’un des derniers chapitres, effectivement, il rend hommage à son équipe, à ses minots d’aventure, avec des mots chaleureux. Mais depuis ? En juin, lors de l’ouverture de Cosquer, au micro de France Bleu Provence, il glisse sans s’appesantir un « on a découvert les peintures ensemble ». « On » n’est pas nommé. Vous pouvez visionner le film hagiographique projeté dans la réplique de la grotte, vous n’apercevrez pas la silhouette palmée des trois autres. « Quand Henri pose au milieu des concrétions, il ne s’éclaire pas tout seul ! Il y en a un de nous qui est derrière en train de l’éclairer. Il ne s’est pas non plus pris tout seul en photo. »

    La prise de conscience qu’il fallait dire toute la vérité a été activée par Lucie Hoonert, cette journaliste d’Archéologia qui les a tous contactés et remis en lien. Tous choqués par une personnification à l’extrême. Yann y voit aussi un des travers des médias qui préfèrent « vendre » l’histoire d’un Indiana Jones qui aurait découvert tout seul le trésor caché.

    « On a été gommés »

    « On a été gommés » résume Pascale. Même pas invités pour l’inauguration. Sans doute pris de remords, après l’ouverture en juin, Henri a fini par passer voir Pascale pour lui offrir deux places. « Et Yann ? » l’interroge Pascale. Henri revient avec une enveloppe et une place que Yann a préféré ne pas utiliser. Question de fierté sûrement.

    « Il suffisait qu’il parle de ses potes, de ses trois amis, même sans nous nommer, et basta ! Cela serait passé comme ça ! », réagit Pascale. Un mélange de colère et de déception. On insiste tout de même. Seraient-ils eux aussi guidés par l’intérêt financier, le plus puissant des fils d’Ariane dans notre monde terrestre ? Ils nous jurent que non. Yann nous dira plus tard dans un SMS plein d’humour qu’il n’est pas rancunier : « Je viens de donner 20 centimes à Henri en prenant deux tickets pour que Cendrine et Marc découvrent Cosquer. On ne pourra pas dire que je veux lui prendre de l’argent ! » Yann, le super plongeur, a très bien gagné sa vie à la Comex dans des explorations au bout du monde. Il est devenu psychologue à la Timone. Il a accompagné des enfants autistes. L’humain est sa priorité. « Nous n’avons pas besoin d’argent. »

    Au passage, tout de même, on imagine Yann Gogan payant les places, et Marc Van Espen et Cendrine Cosquer faisant la queue pour visiter la reproduction de la grotte qu’ils ont découverte il y a trente ans.

    La bande de potes souhaite que l’on raconte la véritable histoire de la découverte de la grotte Cosquer. « C’était la caverne d’Ali Baba. » "Ce grand lac à l’eau cristalline", « grandiose », « ça luisait de partout », « j’étais ébloui »... Quand ils en parlent, ils replongent. Le souvenir reprend vie autour d’une tapenade dans ce petit jardin de l’Estaque, trente ans plus tard. Ils en tremblent encore. Sûrement la plus belle aventure de leur vie. Pascale résume : « Moi aujourd’hui, quand je dis que j’étais là quand on a découvert les peintures, personne ne me croit. Or, il n’était pas tout seul. C’est très dommage que ce ne soit pas une histoire de copains ».

  • Ami journaliste de la radio, si tu manques de témoins, alors ça tombe bien parce que moi je l’ai connu Bébél. Je l’ai jamais raconté à personne, vu que je suis quelqu’un de discret, mais maintenant je pense que je peux confier ça…

    Alors c’était à la Fnac des Ternes, où j’étais allé acheter un CD. Je ne me souviens plus de l’année, mais en gros c’était une de ces années où l’on achetait des CD à la Fnac.

    Et alors que je faisais la queue à la caisse, il y avait un papi devant moi, qui tenait un truc marqué Fnac dessus dans la main gauche, et un tout petit chien dans la main droite. Hé ben c’était Jean-Paul Belmondo dis-donc ! (Le petit vieux, pas le chien.) Moi j’ai pris l’air blasé du type qui passe son temps à fréquenter des vedettes, faisant mine de rien, je l’ai quasiment snobé… il a payé son truc et il est parti, et ensuite je suis passé à la même caisse, on a échangé un regard entendu avec le vendeur à la caisse, et j’ai payé mon truc à moi, et ça nous a fait quelque chose en commun avec Jean-Paul, qui restera ainsi dans ma mémoire tant que j’en garderai le souvenir.

    Bon ben voilà, si tu veux m’appeler pour que je témoigne à l’antenne, tu n’hésite pas, c’est un peu émouvant, et je pense que ça éclaire assez bien une facette méconnue du #grand_homme.

    #merci_arno

  • Hellfest : certains billets revendus jusqu’à 10.000 euros sur des plateformes non officielles
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/hellfest-certains-billets-revendus-jusqu-a-10-000-euros-sur-des-plateform

    Des billets qui atteignent jusqu’à 10.000 euros. L’édition 2022 du Hellfest et la venue du groupe Metallica entraînent une hausse des prix de revente jamais vue auparavant. Le festival encourage son public à ne pas participer à cette inflation sur des plateformes non officielles.

    ça fait un peu cher pour un concert des métalliquettes en tête d’affiche avec Guns n’Roses ou encore Scorpions, du hard rock de barbecue !

  • Miossec, Vianney, Raphaël, Biolay, Yelle, Eicher : les Vieilles Charrues dévoilent leur programmation
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/miossec-vianey-raphael-bioley-yelle-eicher-les-vieilles-charrues-devoilen
    Le plus dur reste à venir ce sera pour 2023, bon courage.

    « J’étais vraiment impatiente de tous vous voir cet été, mais malheureusement à cause de la situation les choses ne cessent d’être repoussées. Nous sommes très heureux de faire le show en 2023 et il me tarde de vous retrouver. 2023 nous voilà ! »


    me remercie pas, voici Céliiiine rien que pour toi.
    https://www.youtube.com/watch?v=zCsuKp9ewLY

  • Rennes - La billetterie est ouverte pour la nouvelle exposition de la collection Pinault
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/rennes-la-billetterie-est-ouverte-pour-la-nouvelle-exposition-de-la-colle

    http://alter1fo.com/exposition-pinault-200-000-euros-pour-rayonner-129668

    Reportée en raison de la crise du coronavirus, Rennes va accueillir cette année dans l’enceinte du Couvent des Jacobins et pour la seconde fois une exposition de la collection Pinault intitulée sobrement « "Au-delà de la couleur, le noir et le blanc dans la collection Pinault »." Elle rassemblera des œuvres d’artistes de réputation internationale mais aussi de plus jeunes artistes. D’autres événements se dérouleront en parallèle au sein d’institutions culturelles rennaises. Le musée des Beaux-Arts accueillera, par exemple, une expo réunissant les principaux acteurs de la scène contemporaine rennaise.

    Pour renouveler l’exploit des 100 000 visiteurs de la 1ere édition, la métropole souhaite réaliser des achats d’espaces publicitaires susceptibles d’atteindre le plus justement les publics-cibles. Mais attention, ici, on ne vise pas n’importe qui puisque les médias concernés sont la presse écrite, l’affichage dans le métro, les gares, le RER, les quartiers d’affaire… et le webmarketing. Sont exclus les achats d’espaces concernant la télévision (tant pis pour TV Rennes), le cinéma, le covering et le streetmarketing. Comme en 2018, le budget alloué à cette opération de « rayonnement » et d’« attractivité » s’élève à 200 000 euros TTC.

    Mr Pinault est très riche et il a des goûts de merde qu’il tient à vous faire partager.

    • Endommagée à Rennes, la statue du coup de boule de Zidane est-elle « maudite » ? - Bretagne - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/endommagee-a-rennes-la-statue-du-coup-de-boule-de-zidane-est-elle-maudi


      (DR)

      Retrouvé détérioré à son arrivée à Rennes, le bronze géant signé par Adel Abdemessed a connu d’autres péripéties depuis sa création en 2012.

      Œuvre majeure de l’exposition Pinault qui se tiendra à Rennes, le bronze géant (5,4 mètres de haut) immortalisant le fameux coup de boule de Zidane au footballeur italien Materazzi en coupe du monde 2006 a été retrouvée détériorée lors de son arrivée sur le site de l’exposition, au couvent des Jacobins à Rennes, a révélé Le Télégramme.fr.

      Devenu star de l’art contemporain, ce bronze signé de l’artiste Adel Abdemessed est une œuvre considérée comme « maudite » par des spécialistes de l’Art au vu des multiples péripéties qu’elle a traversées.

      En 2012, exposée pour la première fois sur le parvis du centre Pompidou à Paris, l’œuvre avait été dénoncée par des présidents de clubs de football et par Zinédine Zidane lui-même. Le footballeur affirmait que l’exploitation de son image violait ses droits. D’autres jugeaient que l’œuvre était une apologie de la violence.

      Adel Abdessemed avait alors expliqué qu’il voulait montrer « le côté sombre du héros, le goût du destin inéluctable ».

      Un an plus tard, en 2013, la statue a été déboulonnée de son socle alors qu’elle avait été installée sur la corniche de Doha, au Qatar, après une campagne qui dénonçait une idolâtrie interdite par l’Islam. Elle avait été achetée par l’Autorité des musées du Qatar, dans le cadre des préparatifs avant la Coupe du Monde de football 2022.

      Le coup de boule de Zidane a été racheté en 2014 par François Pinault qui souhaitait l’installer devant sa propriété à Dinard.

      #bon_goût

    • Statue du coup de boule de Zidane détériorée à Rennes : qui va payer ? - Rennes - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/statue-du-coup-de-boule-de-zidane-deterioree-a-rennes-qui-va-payer-05-0


      Image de la première exposition Pinault à Rennes, en 2018
      Le Télégramme/archives

      La dégradation du coup de boule de Zidane, l’œuvre majeure de l’exposition Pinault à Rennes, pose la délicate question de l’assurance de pièces inestimables.

      Les mésaventures de l’œuvre du plasticien kabyle Adel Abdessemed, retrouvée détériorée alors qu’elle allait être installée dans le couvent des Jacobins à Rennes dans le cadre de l’exposition Pinault, illustrent la plus grande crainte des organisateurs d’un tel événement.

      Le commissaire de l’exposition Jean-Jacques Aillagon est attendu à Rennes dès ce mercredi « pour constater les dégâts », a confirmé une des chargées de communication de la fondation Pinault au Télégramme qui a révélé l’information ce mercredi.

      Les choses ne vont pas traîner car les enjeux financiers sont très importants. Depuis sa création en 2012, le coup de boule de Zidane au footballeur italien Materazzi en coupe du monde 2006 est devenue une star de l’art contemporain.

      Ce bronze géant (5,4 mètres de haut), à l’origine de plusieurs polémiques, a été racheté en 2014 par François Pinault à un tarif inconnu. Comment garantir la sécurité de pièces aussi inestimables alors qu’il faut les transporter et les surveiller durant toute la durée de l’exposition ? C’est l’une des questions les plus épineuses que doivent gérer les organisateurs.


      Couverture du Mensuel de Rennes de janvier 2018 consacrée aux secrets de la première exposition Pinault à Rennes
      Le Mensuel de Rennes

      Organisation militaire
      Pour la première expo Pinault dans la capitale bretonne en 2018, Le Mensuel de Rennes avait révélé, en janvier 2018, que Destination Rennes, la société publique rennaise exploitant le couvent des Jacobins, avait réglé 25 000 € pour assurer les œuvres exposées.

      Une somme assez modique, négociée grâce à une organisation quasi militaire déployée pour sécuriser les pièces : pas d’œuvre installée sur l’espace publique, un PC sécurité avec 70 caméras, des vigiles… Les camions de livraison transportant les oeuvres doivent également passer par un « sas » sécurisé ceint de hauts murs de pierre pour y débarquer leur cargaison à l’abri des regards indiscrets.

      Pour cette nouvelle édition, l’assurance des œuvres est directement prise en charge par Pinault collection, avait indiqué l’élu, Marc Hervé, lors du conseil municipal du 14 octobre 2019 où avait été présentée une délibération statuant sur la tenue d’un deuxième opus en 2020, repoussé en 2021 par la pandémie.

      Le conseil municipal avait également validé le coût prévisionnel pour la Ville et Rennes Métropole, mais aussi l’État et la Région Bretagne pour organiser cette nouvelle exposition : un peu plus d’un million d’euros, une fois déduites les recettes de billetterie attendue.

      En 2018, 93 260 personnes avaient visité l’exposition au couvent des Jacobins durant onze semaines.

  • #Waly_Dia - Je suis Corinne

    Waly revient notamment sur #Corinne_Masiero qu’il salue à sa manière car ça a vraiment permis, d’après lui, de remettre le sujet de la précarité des métiers de la culture, la question du féminisme et de la représentation des corps sur la table.

    https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-waly-dia/la-chronique-de-waly-dia-19-mars-2021

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15275-19.03.2021-ITEMA_22608542-2021F41849S0078.mp3

    https://www.youtube.com/watch?v=viKp3jgic6I

    #radio #podcast #chronique #france_inter

    • Limoges : les occupants du Théâtre de l’Union se mettent à nu pour soutenir l’actrice Corinne Masiero
      https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/limoges-les-occupants-du-theatre-de-l-union-se-mettent-a-nu-pour-soutenir

      Les occupants du Théâtre de l’Union, à Limoges, viennent de publier un tribune, photos dénudées l’appui, pour soutenir la comédienne Corinne Masiero qui s’était déshabillée sur scène lors de la cérémonie des César. Dix parlementaires avaient dénoncé des « scènes d’exhibition » auprès de la justice.

    • Corinne Masiero : « Faut arrêter de se foutre des artistes. Et de tout le monde »
      17 mars 2021 Par La rédaction de Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/170321/corinne-masiero-faut-arreter-de-se-foutre-des-artistes-et-de-tout-le-monde

      Dans « À l’air libre » mercredi, reportage dans le théâtre Sébastopol occupé à Lille, avec la comédienne Corinne Masiero. Également au sommaire : le magistrat Youssef Badr, co-auteur de Rendre la justice.

    • Corinne Masiero, non conforme

      En l’espace de quelques jours, l’actualité nous a fourni une leçon emblématique sur le rôle attribué au corps des femmes dans l’espace patriarcal. Pour comprendre la violence des réactions suscitées par l’exposition du corps nu de Corinne Masiero aux Césars 2021, il suffisait de lire le sous-texte des agressions sexuelles publiques de Pierre Ménès, reproduites à l’occasion de la diffusion du documentaire de Marie Portolano.

      Si l’intolérable brutalité des embrassades forcées de l’animateur de Canal+, saluées par les applaudissements et les rires d’un public complice, soulève désormais la réprobation publique, d’autres éléments de comportement paraissent plus anodins. Ainsi de l’injonction au port d’un décolleté, qui fait l’objet d’un échange entre Pierre Ménès et Marie Portolano : « Dire à une fille qu’elle est jolie avec son décolleté, moi je trouve ça plutôt gentil. […] Je remarque qu’au niveau décolleté, tu m’as pas gâté aujourd’hui ».

      Cette dernière remarque résume exemplairement le pouvoir du regard masculin, qui impose aux femmes la normalité d’une présentation sexualisée de soi. Dans l’espace patriarcal, la convention qui règle la présentation du corps féminin est celle de la disponibilité et de la conformité aux normes de visibilité du regard voyeur. Si elle ne constitue pas une autorisation formelle d’agression, cette disponibilité visuelle peut servir d’excuse, et permet de rejeter la responsabilité du passage à l’acte sur la victime.

      Quoique mis à nu et exposé aux regards, le corps de Corinne Masiero n’était pourtant ni conforme, ni disponible. Rompant avec les normes de jeunesse et de fragilité du féminin scopophile, ce corps ensanglanté présenté comme un affront, tatoué de slogans, poing levé, sans sourire, était autant l’affichage d’un dénuement qu’un acte de combat contre les codes du patriarcat. Le déluge injurieux qui a suivi l’exhibition de ce corps résistant a confirmé que l’espace public reste profondément déterminé par les lois de la soumission et de la sexualisation voyeuriste.

      http://imagesociale.fr/9620

  • Comprendre la bataille des théâtres occupés
    https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/comprendre-la-bataille-des-theatres-occupes-03199663

    En occupant près de soixante lieux partout en France, les travailleurs de la culture ont engagé un mouvement à la fois radical et large, puisqu’il demande le retrait de la réforme de l’assurance chômage. Comment comprendre cette bataille des occupations ? Quel rapport avec la réforme de l’assurance chômage ? Pourquoi maintenant et jusqu’à quand ?

  • J’avais déjà mis en ligne un support de visite pour l’exposition Le Canada et l’impressionnisme du Musée Fabre de #Montpellier, reprenant des présentations textuelles, une sélection d’œuvres et l’intégralité des audioguides.

    Avec le second confinement (l’exposition sera terminée avant que le musée puisse rouvrir ses portes au public), on nous a demandé de réaliser une véritable visite virtuelle à 360, et le musée a obtenu les droits pour qu’on puisse présenter en ligne la plupart des tableaux.

    On a donc transformé les « formes longues » en véritable visite virtuelle :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Le-Canada-et-l-impressionnisme

    En règle générale, je ne conçois pas ces visites virtuelles pour « remplacer » une visite au musée, mais essentiellement comme un support de visite (on se promène en salle avec son smartphone, et on bénéficie notamment des audioguides gratuitement sur son propre appareil) et une façon de préparer une visite au musée, mais pour le coup, malheureusement, celle-ci a réellement pour but de remplacer la visite in situ.

    C’est d’autant plus dommage que c’est une très belle expo (les impressionnistes, ça plaît toujours…), les gens qui ont pu la voir en septembre ont tous été impressionnés de découvrir ces artistes peu connus en France, et chacun sortait de l’expo frigorifié, les dernières salles étant emplies de scènes de neige et de glace au Canada. À moins que ce soit l’air conditionné du musée…

    Pour l’aspect technique, il s’agit toujours de ma plateforme sous #SPIP, qui me permet facilement de monter les images en back-office et de placer des hotpsots (les œuvres) dans le panoramique 360°.

    Pour l’affichage des 360, c’est le script Pannellum. Pour la création des tuiles (utilisées par Pannellum), j’utilise les scripts (en ligne de commande donc) fournis par Pannellum (qui, désormais, tournent sur mon Mac avec processeur M1, on peut donc bien faire tourner des logiciels avec Brew et la ligne de commande sur les nouveaux processeurs).

    #shameless_autopromo

    • Je vais peut-être détailler ma méthode pour prendre les images 360°…

      – Pour la prise de vue, j’ai investi dans un appareil Ricoh Z1. C’est un appareil photo très spécifique, qui permet de prendre une photo à 360° en une seule prise de vue. Ça n’est pas (du tout) la qualité d’image qu’on obtient en assemblant des dizaines de photos réalisées avec un appareil reflex, comme on le faisait habituellement, mais en revanche ce n’est pas la même lourdeur pour prendre les photos. Là, je positionne l’appareil sur un pied, je me cache dans un coin, clic, c’est fait j’ai mon image à 360°. Je fais les photos de toute l’expo en une demi-heure maximum.

      Les photos de réflex assemblées, c’est un processus certes extrêmement qualitatif, mais c’est également long (et cher). C’est plutôt adapté aux lieux permanents, qui n’évoluent pas dans le temps.

      Ma version avec un appareil 360, moins qualitative mais infiniment plus rapide, c’est adapté aux expositions temporaires, notamment au fait qu’il y a un délai très court entre la préparation des salles et l’ouverture au public, et c’est aussi adapté à un musée qui « bouge » énormément (au Musée Fabre, même les collections permanentes ne sont pas du tout permanentes, ça « bouge » tout le temps).

      – Dans le cas où je prévois toute une visite avec passage d’une salle à l’autre, je prends soin à toujours orienter l’appareil dans la même direction. De façon à pouvoir toujours « regarder » dans la même direction quand on passe d’une salle à l’autre.

      – En revanche, le capteur est petit, on est donc loin de qualité des images obtenues par un photographe armé d’un reflex. Pour limiter ce (gros) défaut, la première chose est l’utilisation de ce modèle, le Z1, doté d’un capteur deux fois plus gros que les modèles grand public et que son prix réserve à un usage professionnel.

      – Je prends les photos avec le plugin « Dual Fisheye Plugin » :
      https://pluginstore.theta360.com/plugins/com.hirota41.dualfisheye_plugin
      Ainsi au lieu de prendre une photo, l’appareil prend 9 photos successives (avec des temps d’exposition de plus en plus longs), assemblés en une seule photo HDR sauvegardée en RAW.

      Dans tous les cas, cette technique me donne des bien meilleurs résultats que la prise de vue « de base » de l’appareil ; mais dans le cas de salles très sombres, la différence est spectaculaire. Avec l’automatisme de base de l’appareil, j’obtiens des images inutilisables (beaucoup de bruit, disparition des détails…), avec l’empilement de 9 vues dans une image HDR Raw, c’est pas mal du tout :
      https://fabre.montpellier3m.fr/Salle-3-296

      – Cette image est très particulière : il faut l’ouvrir dans Lightroom, et elle est composée de deux images lenticulaires.

      Il faut transformer cela en une image équirectangulaire avec Ricoh Stitcher. Cela fait, j’ajuste encore les niveaux de l’image dans Lightroom.

      – Ensuite je reprends ces images dans Afinity Photo, qui me permet de passer dans une vue panoramique à 360°, de façon à supprimer le pied dans le bas de l’appareil (sur l’image equirectangulaire ci-dessus, le pied, pourtant minuscule, c’estest l’espèce d’Antarctique noire qui parcourt tout le bas de l’image).

      Éventuellement, je corrige d’autres éléments dans l’image (par exemple, faire disparaître un extincteur trop visible).

      – Enfin j’ouvre l’image dans Pixelmator Pro, qui a une impressionnante fonction d’agrandissement des images, à base de Machine Learning, qui permet d’obtenir des images 3 fois plus grandes (donc 9 fois plus de pixels), en limitant les effets pénibles des agrandissements habituels. Disons que le résultat est pas trop mauvais (encore une fois : ça n’a rigoureusement rien à voir avec un assemblage de photos sorties d’un appareil reflex), et ça me donne des images equirectangulaires de 21 000 pixels de large.

      – Ce sont ces images que je fais ensuite passer par le script de Pannellum, pour obtenir des dossiers contenant les tuiles utilisées pour l’affichage des panoramiques.

      J’ai légèrement patché le script pour me fabriquer non seulement les versions JPEG, mais aussi les versions WebP des tuiles. (Il va falloir que je vois si je peux déjà fabriquer des versions AVIF.)

    • Félicitations et merci BEAUCOUP pour les détails :)

      Petite remarque concernant la lisibilité / UX : il me semble que les raccourcis représentant la salle vue du dessus pour accéder à son image 360° n’est pas immédiatement compréhensible pour le visiteur. On peut concevoir que ce soit normal, vu puisqu’aucun visiteur n’a jamais cette vision « aérienne » et donc ne peut rattacher l’image à une expérience personnelle.

      Il me semble que présenter le plan complet et cliquer sur les salles est plus adapté.

    • Montpellier : Partez à la découverte virtuelle de l’exposition « Le Canada & l’Impressionnisme, Nouveaux horizons » - Le Mouvement
      https://lemouvement.info/2020/12/20/montpellier-partez-a-la-decouverte-virtuelle-de-lexposition-le-canada-

      À la suite des mesures gouvernementales liées à la Covid-19, l’exposition « Le Canada & l’Impressionnisme, Nouveaux horizons » au musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole est actuellement fermée.

      Malgré, cette fermeture et pour permettre au grand public de profiter de cette exposition, le musée Fabre propose une visite virtuelle afin d’explorer le détail des peintures, de profiter des audioguides et des contenus écrits par le service des expositions du musée.

    • Impressionnisme canadien : une brillante visite virtuelle au musée Fabre
      https://www.lokko.fr/2020/12/19/impressionnisme-canadien-une-brillante-visite-virtuelle-au-musee-fabre

      Avec « Fabre dans mon canapé », le musée Fabre fait une offre numérique pointue, qui n’a rien à envier aux grands musées français. La visite virtuelle de son exposition « Le Canada et l’impressionnisme, nouveaux horizons » traduit l’ambition digitale de l’honorable institution montpelliéraine.

    • #respect !

      Le dispositif numérique du musée Fabre a du coup pris tout son sens et permis heureusement de découvrir cette centaine d’œuvres de 35 artistes canadiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle présentée par le Musée national des Beaux-arts du Canada.
      […]
      Le musée d’Orsay quant à lui ne propose pas de visite à 360 degrés comme le font le Louvre ou le musée Fabre.

    • Des visites virtuelles pour terminer les vacances - Le Journal Toulousain
      https://www.lejournaltoulousain.fr/lifestyle/visites-virtuelles-vacances-111641

      Les équipes du musée Fabre ont imaginé des galeries virtuelles pour continuer de faire vivre les œuvres durant le confinement mais aussi pour se rendre accessible aux visiteurs et scolaires qui n’ont pas la possibilité de venir à Montpellier. Visites (complètes !) des collections et des expositions, documentaires, podcats, ressources pédagogiques et jeux pour les plus jeunes : une expérience artistique hors les murs… depuis chez soi. L’occasion de découvrir une exposition inédite, organisée en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa. Après Munich et Lausanne, l’exposition “Le Canada et l’impressionnisme. Nouveaux horizons” a choisi Montpellier pour son escale française. Riche d’une centaine de tableaux, l’expo met à l’honneur trente-cinq artistes majeurs entre 1880 et 1920, souvent encore inconnus en Europe. De l’initiation à l’impressionnisme à Paris jusqu’à sa réinterprétation avec l’émergence d’une avant-garde canadienne, on découvre des atmosphères et scènes de la vie quotidiennes traitées avec une modernité et une lumière uniques.

    • « À terme, le public doit revenir dans les musées pour être à nouveau confronté à l’oeuvre d’art »
      https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/a-terme-le-public-doit-revenir-dans-les-musees-pour-etre-a-nouveau-confro

      "Depuis le premier confinement, on a développé des dispositifs numériques pour garder le contact, explique-t-il. On a notamment développé une application, « Fabre dans mon canapé », qui propose une visite virtuelle des collections."

    • Musée Fabre : « Le Canada et l’impressionnisme, nouveaux horizons », à retrouver en ligne
      https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/musee-fabre-le-canada-et-l-impressionnisme-nouveaux-horizons-a-retrouver-en-lig

      Suite aux nouvelles mesures gouvernementales liées à la Covid-19, l’exposition « Le Canada & l’Impressionnisme, Nouveaux horizons » au musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole est actuellement fermée. Pour continuer tout de même à profiter de cette exposition plébiscitée, une visite virtuelle est proposée. Elle offre la possibilité de déambuler virtuellement dans l’exposition, d’explorer le détail des peintures, de profiter des audioguides et des contenus écrits par le service des expositions du musée.

  • Le fabuleux jardin et musée Jean-Henri Fabre à Sérignan-du-Comtat ouvre ses portes au public ce lundi
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-fabuleux-jardin-et-musee-jean-henri-fabre-a-serignan-du-comtat-ouvre-s

    L’Harmas de l’entomologiste Jean-Henri Fabre rouvre ses portes au public ce lundi à Sérignan-du-Comtat. Classé monument historique et jardin remarquable, ce site du Muséum d’histoire naturelle accueille 6000 visiteurs par an.

    Je me note ça, c’est au nord d’Avignon, environ une heure et demi de Montpellier.

  • Quarantined Italian tenor passionately sings ’Nessun Dorma’ from his Florence... - Classic FM

    https://www.classicfm.com/composers/puccini/nessun-dorma-florence

    Il chante très bien et le morceau est juste magnifique, mais Puccini, c’est toujours magnifique ou presque.

    https://imgs.classicfm.com/images/133764?width=1200&crop=16_9&signature=g1oYJ1HCXzbNYSiIW1GstO58RGY=

    Tenor Maurizio Marchini did just this, taking to his balcony to serenade the rooftops of his hometown, Florence.

    Marchini sings Puccini’s impassioned aria from his opera Turandot, ’Nessun Dorma’, or ’None shall sleep’. After the aria’s climax with a high B, Maurizio picks up his son and repeats the line Vincerò!, or ’I will be victorious.’

    #italie #balcons #musique #opéra #quarantaine

    • Coronavirus et confinement : la chanson du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble

      "Coronavirus, va te faire voir sur Uranus, connard de virus" : tous les soirs à 18 heures, plusieurs dizaines d’habitants du 170 Galerie de l’Arlequin de la Villeneuve de Grenoble chantent ensemble à leur fenêtre pour faire un pied-de-nez au virus.

      La chanson est née dès le deuxième jour du confinement dans la "Crique" de la Villeneuve à Grenoble. A l’image de l’Italie qui a chanté depuis ses fenêtres depuis le début de son confinement, les habitants ont entonné sur leur balcon "Bella ciao" le premier soir à 18 heures et applaudi les soignants à 20 heures.

      Et comme au 170 de la galerie de l’Arlequin, il y a une vingtaine de musiciens, l’un a suggéré à l’autre "Et si on faisait nous-mêmes notre propre chanson ?". Marie Mazille, auteur compositeur de 47 ans et habitante de la Villeneuve depuis 15 ans, a retrouvé sa voisine, de terrasse à terrasse, pour "jeter quelques paroles" sur la table dès le lendemain. Et le soir la chanson était faite, avec la participation d’autres habitants et les arrangements d’un autre.

      Ces paroles, les habitants de la "Crique" de l’Arlequin sont de plus en plus nombreux à les chanter ensemble chaque soir, à tous les étages, d’une montée à l’autre. Les paroles ont été envoyées par WhatsApp à tous ceux qui les demandaient. Et c’est devenu un rituel à 18 heures, un rendez-vous attendu et un moment de légèreté partagée après une journée de confinement. "C’est aussi un pied de nez au coronavirus" dit Marie Mazille, "puisqu’on chante "Va te faire voir sur Uranus, connard de virus".

      Marie Mazille qui appartient à un collectif de musiciens (Mustradem qui a mené un projet participatif dans le quartier) tient à citer tous ceux qui ont participé à la création de cette chanson Nassima Boulghens, Fabrice Vigne, Catherine Harleux pour les paroles et Franck Argentier pour les arrangements. Et elle précise, "cette chanson "participative" n’est qu’une partie émergée de l’iceberg dans un quartier de grande diversité où tout le monde est solidaire, s’entraide, coronavirus ou pas". Et encore plus pendant cette période de confinement.

      Les paroles de la chanson "Corona"

      Dans la rue pas un chat, pas un chien pas un gars

      Chacun reste chez soi sans moufter, c’est la loi !

      Masqués jusqu’aux orteils, ne sortez pas, on vous surveille !

      Dommage, il fait soleil !

      Sortez vos têtes de vos balcons, de vos fenêtres

      A la verticale, à l’horizontale

      A la darbuka, au violon de Chantal

      Coronavirus, on te chantera en italien ou en russe

      Va te faire voir sur Uranus, connard de virus

      On dit que c’est la guerre, plus personne en plein air

      Dehors c’est le désert , dans le frigo plus de bière

      On ne sort plus son nez, on est tous condamnés

      À rester confinés, vieillards ou nouveaux nés

      Sortez vos têtes de vos balcons, de vos fenêtres

      A la verticale, à l’horizontale, chanter entre voisins, c’est pas banal !

      Marre de France info, du corona en boucle à la radio

      On préfère chanter « Les noces de Figaro » ou « Bella Ciao »

      Le télétravail ça rame et ça déraille

      J’en peux plus de la marmaille, je râle et je défaille

      Journées en tête à tête avec le daron ça pète

      Il est temps que ça s’arrête

      Sortez vos têtes de vos balcons, de vos fenêtres

      A la verticale, à l’horizontale, il est 18 heures, on reprend le moral

      Coronavirus, on te chantera en italien ou en russe

      Va te faire voir sur Uranus, connard de virus

      Si t’as plus de PQ lave toi dans le lavabo

      Pas de problème ça s’évacue, c’est cool c’est écolo

      Passe tout à la javel, ton cellier, ta terrasse

      Remplis tes paperasses, fais dix fois la vaisselle !

      Sortez vos têtes de vos balcons, de vos fenêtres

      A la verticale, à l’horizontale, chanter tous les soirs, c’est devenu légal !

      Marre d’être morose, même si c’est normal de se sentir tout chose

      Passe-moi les paroles de « la vie en rose »

      Si on est confinés, c’est pour la bonne cause !

      Mes voisins s’engueulent pendant que je médite

      Plus moyen d’se sauver, les supporter, quel mérite !

      Va falloir inventer, innover, imaginer !

      Faire de la musique, chanter, rigoler !

      Sortez vos têtes de vos balcons, de vos fenêtres

      A la verticale, à l’horizontale, aérez vos canines, vos amygdales !

      Nostradamus l’avait pas vu venir, ce charmant virus

      Quel manque de flair, c’est zéro rasibus

      Pour un apothicaire, c’est carrément minus !

      Vélo, boulot dodo c’ est dev’nu apéro solo

      Vachement moins rigolo surtout si t’es claustro

      Chez nous, les bobos, on se passe en huis clos

      Du Sartre et du Hugo ou Charlie Hebdo

      Sortez vos têtes de vos balcons, de vos fenêtres

      A la verticale, à l’horizontale, à la darbouka, au violon de Chantal

      Marre de France info, du corona en boucle à la radio

      On préfère chanter « les noces de Figaro » ou « Bella Ciao »

      Sortez vos têtes, ouvrez vos volets on va faire la fête

      Rassemblement général, c’est l’heure de la chorale, tant pis pour tous ceux qui râlent !

      Marre d’être morose, si on profitait de cette grande pause,

      Deux solutions à l’over-dose : on chante ou on explose !

      Merci les soignants

      Pour votre courage et votre talent

      On est coincés chez nous, les bras ballants

      Mais on peut chanter pour vous tout simplement !

      https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/coronavirus-et-confinement-la-chanson-du-170-galerie-de-l-arlequin-a-la-v

    • Lettre de l’écrivaine italienne Francesca Melandri aux Français : « Je vous écris depuis votre futur »

      Vous ferez de la musique aux balcons. Lorsque vous avez vu les vidéos où nous chantions de l’opéra, vous avez pensé « ah ! les Italiens », mais nous, nous savons que vous aussi vous chanterez la Marseillaise. Et quand vous aussi des fenêtres lancerez à plein tube I Will Survive, nous, nous vous regarderons en acquiesçant, comme depuis Wuhan, où ils chantaient sur les balcons en février, ils nous ont regardés.

      https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/lettre-de-l-ecrivaine-italienne-francesca-melandri-aux-francais-je-vous-e

    • Une #histoire_politique du #balcon

      Le balcon devient une pièce architecturale centrale à l’heure du

      confinement, à la fois lieu de manifestation en soutien aux soignants et de surveillance des voisins. Retour sur ses usages, des origines militaires aux promesses d’émancipation.

      En Espagne, le balcon n’est pas seulement l’endroit où l’on soutient le personnel soignant mobilisé face à la pandémie. Certains voisins sortent leurs casseroles à 20 heures pour orchestrer de bruyantes caceroladas dirigées contre le roi Felipe VI, dont le père Juan Carlos se trouve éclaboussé par un scandale d’argent sale avec l’Arabie saoudite.

      Le balcon, réinvention de la place publique, à l’heure du confinement ? Au moment du 15-M, l’autre nom du mouvement indigné espagnol en 2011, c’était sur les places des villes qu’une foule mélangée défendait les services publics, et critiquait la corruption de la classe politique.

      La référence vaut aussi au Brésil, où les citoyens manifestent leur colère contre la politique anticonfinement de Jair Bolsonaro dans d’énergiques « panelaços » (casserolades), là encore depuis leur balcon. En France, des habitants appellent mardi 31 mars à une « manif de confinement », en soutien au personnel soignant, mais aussi contre les réformes des retraites et de l’assurance-chômage. Comme si le balcon rejouait la place publique, sur un mode atomisé.

      Mais la figure du balcon est plus ambiguë. Effrayés par le chaos sanitaire et économique que traverse leur pays, des Espagnols se sont aussi mis à insulter, depuis leur balcon, des passants dans la rue. Ils les accusent de ne pas respecter les consignes du confinement, et de mettre en danger la population du pays. « Retourne dans ta putain de maison », s’est entendu dire une médecin généraliste qui, pourtant, se rendait au chevet d’un patient potentiellement contaminé.

      Beaucoup des passants insultés sont toutefois dans leur bon droit : la plupart bénéficient d’exceptions prévues par « l’état d’alarme » décrété par le gouvernement. « Je comprends l’inquiétude des gens, mais je vous assure que je ne sors pas avec mon fils par caprice : la loi m’y autorise », explique une mère de 52 ans, dont le fils autiste a le droit de prendre l’air régulièrement, mais est la cible d’insultes lors des sorties dans son quartier.

      Le balcon devient une tour de contrôle d’où les confinés scrutent le quartier, et les passants coupables d’enfreindre les règles. César Rendueles, professeur de sociologie à la Complutense à Madrid, s’inquiète d’un « masochisme citoyen », qui justifie et encourage les excès des forces de l’ordre, au nom de la lutte contre la pandémie, et aboutit à une forme de « normalisation du lynchage social ». Et l’universitaire de résumer à El País : « Une patrouille citoyenne se cache derrière chaque rideau. L’Espagne des balcons est le pays des mouchards. »

      Le balcon n’est plus seulement la plateforme de soutien aux services publics amputés par l’austérité : il devient l’instrument d’un retour à l’État policier. Les ambiguïtés du balcon espagnol à l’heure de la pandémie sont à l’image d’un élément d’architecture à la signification complexe au fil des siècles : tout à la fois dispositif militaire au Moyen Âge, scène de théâtre au service des pouvoirs autoritaires et fascistes au XXe siècle, et promesse de progrès social et d’émancipation pour les classes populaires.

      Dans la Biennale qu’il avait coordonnée à Venise en 2014, « Fondamentaux », l’architecte néerlandais Rem Koolhaas avait réservé une place de choix au balcon, dans l’inventaire des « éléments d’architecture » qu’il avait dressé. L’auteur du classique New York Délire décrivait « un laboratoire où l’on teste des expériences parfois explosives, à la frontière des sphères publique et privée, du dedans et du dehors ».

      « Dans cette exposition, on observait que certaines typologies, comme les toilettes, n’avaient pas du tout évolué au fil des siècles. À l’inverse, le foyer a connu de fortes évolutions, avec l’apparition du chauffage électrique, de l’électroménager, des nouvelles technologies. Le balcon, quant à lui, connaît une double trajectoire, fidèle à ses origines : un dispositif de défense militaire, doublé d’un dispositif théâtral », explique à Mediapart Alice Grégoire, architecte au sein d’OMA, l’agence de Koolhaas, et qui a travaillé sur la Biennale de 2014.

      Dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture française (1854-1868), Viollet-le-Duc trouve les origines du balcon au XIe siècle, à travers les hourds, ces échafaudages de bois adossés aux murailles de pierre entourant les villes, pour se protéger des sièges. Quant au volet théâtral, il faut en revenir à Shakespeare, et au balcon de Juliette à Vérone, dans Roméo et Juliette, rédigé aux alentours de 1591.

      Pour l’exposition de 2014, Koolhaas et ses associés ont retrouvé la charge anti-balcons d’un architecte français, Quatremère de Quincy (1755-1849), rebuté par la « mode des balcons » : cet « appendice frivole », ce « hors-d’œuvre postiche » du bâtiment, cette « saillie presque toujours en porte-à-faux » avec le reste du bâti, qui abîme le classicisme des façades les mieux ordonnées (Dictionnaire historique de l’architecture, 1832).

      À partir des années 1850, le baron Haussmann redessine le plan de Paris, trace d’immenses lignes droites et libère de l’espace, permettant aux nouvelles façades de la capitale de se doter de balcons. Le motif, jusqu’alors réservé à l’aristocratie, se répand chez les familles bourgeoises. Ce dont se souviendra avec humour, au début des années 2000, l’artiste Julien Berthier, qui dote de balcons haussmanniens des bâtiments modernes en tout genre, y compris des logements sociaux (Titre de l’œuvre : « Service de greffe d’un balcon en plastique de style haussmannien pour tout type d’architecture »).

      https://www.mediapart.fr/journal/international/300320/une-histoire-politique-du-balcon

  • 1914-1918 - une étude inédite sur les prostituées dans le Finistère
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/1914-1918-une-etude-inedite-sur-les-prostituees-dans-le-finistere-1541685

    Au moins, 130 000 poilus bretons sont morts au front pendant la Première guerre mondiale. Les ouvrages sur le sujet foisonnent. En revanche, peu de choses ont été écrites sur les femmes en Bretagne pendant la Grande guerre. Certaines étaient munitionnettes dans les usines d’armement, notamment à Brest. D’autres ont repris vaille que vaille les commerces ou les lopins de terre cultivés par leurs maris partis au front. D’autres encore se sont prostituées. Ces dernières font l’objet d’une étude inédite menée par Apolline Arnal, étudiante en master 2 d’Histoire Contemporaine. Elle est publiée dans « 1914-1918, le Finistère dans la grande guerre » éditée par la société d’archéologie du Finistère.

  • « L’Insoumis » : la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon filmée par Gilles Perret
    https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/cinema-l-insoumis-la-campagne-presidentielle-de-jean-luc-melenchon-filmee

    Le candidat de la France Insoumise est au centre du dernier film de Gilles Perret. Durant trois mois, il s’est immiscé dans l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Le réalisateur et documentariste haut-savoyard présentera « L’Insoumis » en avant-première, ce vendredi soir à Taninges.

    Gilles Perret, vous avez suivi les trois derniers mois de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Comment avez-vous réussi à faire oublier votre caméra et à créer un climat de confiance avec le candidat et son équipe ?

    Ce film n’est pas un chronique de campagne, c’est un portrait avec une grosse partie intimiste. Il a accepté que je le suive notamment parce qu’il avait vu mes films précédents ("La sociale" et « Les jours heureux »). Les questions environnementales et sociales étaient au centre de sa campagne électorale et ce sont aussi des thèmes que j’ai abordé dans mes films, il y avait donc une filiation un peu normale. Il a quand même essayé de me mettre en garde en me disant « cela va être compliqué parce » et puis finalement quand il m’a accepté à l’intérieur de l’équipe cela a été une liberté totale, même au-delà de mes espérances. C’est quelqu’un qui marche beaucoup à l’affect et une fois qu’on est copain, qu’on est passé de l’autre côté de la barrière médiatique, c’est quelqu’un de très direct et de très sincère. Cela donne des moments de tournage intenses et agréables.

    Et est-ce que l’on découvre un autre Jean-Luc Mélenchon ?

    Cet homme est tellement caricaturé dans les médias et les gens qui vont venir voir le film vont découvrir un nouveau visage de ce personnage. Il ne s’agit pas de faire une hagiographie ou un film de propagande. J’ai essayé d’être sincère dans ce qu’on a vécu dans la proximité. Il y a de l’intimité et il y a surtout un personnage très intéressant. On a le droit de ne pas aimer Jean-Luc Mélenchon mais dans ce cas, il faut que cela soit pour de bonnes raisons. C’est-à-dire qu’il faut d’abord écouter son argumentaire et après on discute, et non pas le haïr sur la base d’attaques lancées pour le déstabiliser.

    Vous vous défendez de ne pas avoir voulu réaliser un film à la gloire de Jean-Luc Mélenchon mais certains pourront regretter l’absence d’opposants au candidat de la France Insoumise...

    Oui c’est vrai. Mais le lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, il y a eu la diffusion d’un film sans aucun recul et personne n’a critiqué le réalisateur. J’espère que j’aurai le droit au même traitement.

    Vous avez filmé la soirée du 23 avril 2017, celle des résultats du 1er tour de la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon n’est arrivé qu’en quatrième position avec 19,58% des voix, comment a-t-il réagi ?

    Son équipe avait loué une chambre dans une auberge de jeunesse avec des lits superposés et le moment était intense et triste. Il était triste parce qu’il s’était convaincu, avec tous ces jeunes qui se greffaient à son mouvement lors des derniers jours de campagne, que cela allait le faire. Oui c’était tendu et triste, cela fait partie intense des moments de sa vie et de sa campagne.

    Votre film doit sortir en février 2018. Comment se déroule sa distribution auprès des propriétaires de cinéma ?

    Je ne me suis pas rendu compte à quel point Jean-Luc Mélenchon était clivant. Il y a même de la haine chez certaines personnes, y compris des gens de gauche. Et donc on a des oppositions de principe, c’est-à-dire des directeurs de cinéma qui ne veulent même pas voir le film. Qu’ils ne souhaitent pas le programmer après l’avoir vu et trouvé qu’il n’était pas bon, d’accord, mais ils ne veulent même pas le regarder ! On marche sur la tête, je ne m’attendais pas à ça. Bon, je suis persuadé qu’il y a quand même pas mal de spectateurs, qui aiment ou qui n’aiment pas Jean-Luc Mélenchon, qui viendront le voir. Le bouche à oreille fonctionnera.

    "L’Insoumis" de Gilles Perret sera présenté en avant-première à Taninges le vendredi 17 novembre à 18h et à 20h30 puis à Cran-Gevrier à La Turbine le samedi 18 novembre à 20h30 .