Pour l’abolition de l’animal-esclave, par Gary L. Francione (Le Monde diplomatique, août 2006)

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  • Suite à une vidéo dénonçant des conditions d’abattage cruelles dans un établissement du Pays basque, le ministre de l’Agriculture a demandé l’inspection de tous les abattoirs de France. Tant que l’#animal continuera d’être une propriété et qu’il sera considéré comme un bien marchand, ses supplices se poursuivront. Le texte qui suit est une synthèse des théories de Gary L. Francione pour l’abolition de l’exploitation animale.

    Pour l’abolition de l’animal-esclave (août 2006)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2006/08/A/13752 #st

    Selon le ministère américain de l’agriculture, les Etats-Unis, à eux seuls, abattent plus de huit milliards d’animaux par an destinés à l’alimentation ; chaque jour, plus de vingt-deux millions d’entre eux sont sacrifiés dans les abattoirs américains, c’est-à-dire plus de neuf cent cinquante mille par heure, seize mille par minute ! Malgré les progrès effectués ces dernières années, ils continuent d’être maintenus dans des conditions d’élevage intensif effrayantes, mutilés de diverses manières, sans produit antidouleur, transportés sur de longues distances tassés dans des conteneurs exigus et insalubres, pour être finalement exécutés dans les cris, la puanteur et la saleté d’un abattoir.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/22180 via Le Monde diplomatique