Remarquer au passage que le Monde respecte consciencieusement le « gag order » israélien en nommant le type « A. ».
L’identité d’A. n’est pas précisée dans les médias parce qu’ils sont soumis à une obligation de silence (gag order, en anglais) sur certains éléments confidentiels d’enquêtes ayant trait à l’armée.
Le Palestinien, lui, est à l’inverse ouvertement identifié ainsi :
L’agresseur palestinien, Abdel Fattah Al-Sharif…
Plus généralement, il semble que les médias français prennent soin de ne pas nommer l’assassin israélien, Elor Azaria, tout en donnant le nom de sa victime.
Et comme le fait remarquer Greenwald, pour le New York Times c’est désormais une habitude bien installée : Complying With Israeli Censorship Order, NYT Conceals Name of Soldier Who Shot Wounded Palestinian
▻https://theintercept.com/2016/03/30/complying-with-israeli-censorship-order-nyt-conceals-name-of-soldier-w
The NYT’s compliance with Israel’s censorship orders has previously provoked controversy. In 2014, the paper’s public editor, Margaret Sullivan, described the compliance by Kershner and Jodi Rudoren with an order from an Israeli military censor to conceal the name of an Israeli soldier who was being held hostage.