Le truc pour critiquer ça, c’est quand même qu’il faut faire gaffe aux formulations et à pas faire comme si rien n’existait. Qui peut dire qu’il n’y a d’aliénation nulle part (autre formulation de la servitude volontaire) ? Comme pour « les femmes de droites », les femmes qui se conforment mais défendent aussi les normes pourries etc. Et plein d’autres formes d’aliénation, où des gens disent ou se disent qu’ils sont « pour » quelque chose, qu’illes le font « par choix », alors que non (cf la dernière conversation sur Grisélidis Réal…).
Là c’est surtout que cette personne, et d’autres, utilisent ça pour « basher » l’ensemble des femmes qui « sont comme ça », celles qui le font vraiment pas choix et celles pas par choix, tout mélangé, bref un peu du victim-bashing. Alors que pour le cas de celle où ce n’est pas par choix, bah c’est l’environnement qu’il faut critiquer.
Tout comme, sur un tout autre sujet, on peut critiquer la prostitution et ne rien vouloir pénaliser pour les prostituées elles-mêmes, mais critiquer les causes. (Même si c’est encore différent, car un foulard, on veut pas forcément abolir son utilisation, contrairement à la prostitution, ok.)