• L’Irak s’enfonce dans la crise politique @helenesallon

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/30/irak-des-manifestants-prennent-d-assaut-le-parlement_4911496_3218.html

    Le calme est revenu, dimanche 1er mai au soir, dans les avenues de la « zone verte » de Bagdad, le quartier fortifié abritant les principaux lieux de pouvoir et les ambassades étrangères. A l’appel d’un représentant du chef politique chiite Moqtada Al-Sadr, les milliers de manifestants qui occupaient depuis samedi la zone ultrasécurisée pour protester contre l’absence de vote sur un nouveau gouvernement se sont retirés.

  • A Alep, « les gens restent chez eux, attendant de mourir »

    #Alep brûle. En quelques jours, la guerre y a fait son retour, à la suite des intenses #bombardements aériens menés par le régime et, en représailles, des tirs d’obus rebelles. La trêve, dans l’ancienne capitale économique de Syrie, d’une importance stratégique dans le #conflit, n’est plus qu’un lointain souvenir.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/30/a-alep-les-gens-restent-chez-eux-attendant-de-mourir_4911435_3218.html
    #guerre

  • L’enfer d’Alep : une escalade pour pousser à une nouvelle trêve... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/983765/lenfer-dalep-une-escalade-pour-pousser-a-une-nouvelle-treve.html

    Alep et ses environs (qui représentent une superficie plus grande que celle du Liban) restent un enjeu majeur de la guerre en Syrie en raison de leur proximité avec la Turquie, et de leur importance économique et démographique.

    Utile rappel dans unutile article de Scarlet Haddad sur #alep

    • Une autre narrative que celle des autres médias francophones mais je dois dire que j’aurais aimé une chronologie explicite. D’autre part, la dernière phrase qui omet de mentionner le ciblage explicite des hôpitaux constitue une euphémisation des dégâts causés par la stratégie du régime.

      Des sources proches du Hezbollah reviennent sur l’attaque menée par le Front al-Nosra dans le rif ouest d’Alep contre la colline al-Iss, en violation flagrante du cessez-le feu annoncé par l’émissaire de l’Onu Staffan de Mistura, sachant toutefois qu’al-Nosra et l’État islamique en sont exclus. En riposte à cette attaque, les milieux proches du régime syrien et de ses alliés avaient annoncé l’imminence de la bataille d’Alep, ou en tout cas l’encerclement de la ville par la dernière issue encore ouverte, dite du Castello, pour pousser les combattants de l’opposition à la reddition, tout en évitant le bain de sang d’une invasion des quartiers encore aux mains de l’opposition.

      Mais au lieu de cette riposte annoncée, c’est une fois de plus le Front al-Nosra et les autres factions de l’opposition qui combattent à ses côtés qui ont mené une nouvelle attaque contre la ville. Les sources proches du Hezbollah précisent que près de 8 000 combattants ont été mobilisés pour mener cette offensive qualifiée de préventive. Ils ont suivi un entraînement spécial et ont été dotés d’armes sophistiquées comme les missiles Stinger et Tow, et ils sont passés par la frontière turque pour mener leur opération.

      Ayant des informateurs au sein de certains groupes de l’opposition, le régime et ses alliés ont été informés des préparatifs de l’offensive sur Alep. Ils ont laissé les combattants avancer et, en même temps, ils ont fortifié leurs défenses autour de la ville. Le jour J de l’offensive a été fixé pour mardi et effectivement un flot de combattants suréquipés a avancé vers la ville. L’aviation syrienne a bombardé les troupes arrière pour couper toute possibilité de retraite aux combattants qui étaient en première ligne. Le piège s’est refermé sur les combattants de l’opposition, toutes factions confondues, lesquels auraient perdu dans cette attaque plusieurs centaines des leurs. Les affrontements ont duré moins de deux jours et l’offensive a été un échec. Mais les factions de l’opposition se sont vengées en transformant certains quartiers d’Alep en véritables champs de ruines. L’aviation du régime n’a pas non plus ménagé la ville au point que celle-ci serait en train de vivre la pire période depuis le début de la guerre en Syrie.

      En contrepoint, ce qu’écrit Laure Stéphan dans Le Monde

      Le ciblage en zone rebelle, dans la nuit de mercredi à jeudi, de l’#hôpital Al-Qods, spécialisé en pédiatrie, a suscité un tollé dans le monde humanitaire et sur les réseaux sociaux. Cinquante personnes ont été tuées dans ce carnage, selon un dernier bilan de Médecins sans frontières (MSF) : des patients et du personnel médical, dont l’un des derniers pédiatres dans les faubourgs de l’Est, Mohammed Wassim Maaz. Loin de sa famille réfugiée en Turquie, le médecin avait choisi de rester dans ces quartiers aux destructions massives, pour y sauver les enfants. L’hôpital Al-Qods était soutenu par MSF et par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

      Vendredi, quatre autres centres de soins ont été visés dans la grande ville du nord de la Syrie, a annoncé le CICR. Trois d’entre eux se trouvent en territoire rebelle, l’autre dans la zone sous contrôle de l’armée. « Il ne peut y avoir aucune justification à ces actes de violence épouvantables qui visent délibérément des hôpitaux et des cliniques, et qui sont strictement interdits par le droit humanitaire international, a réagi Marianne Glasser, chef de délégation du CICR en Syrie. […] Il n’y a plus de lieu sûr à Alep. Même dans les hôpitaux. » L’organisation met aussi en garde contre une aggravation de la situation humanitaire dans la ville.

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/30/a-alep-les-gens-restent-chez-eux-attendant-de-mourir_4911435_3218.html#kpPqH

      Au passage, le nombre de victimes dans cet hôpital pédiatrique montre que le vidage de la population d’Alep, quoiqu’en dise Fabrice Balanche, semble loin d’être entièrement réalisé. Je trouve qu’il devrait le dire, au lieu de systématiquement présenter les bombardements soit comme une tactique visant à faire fuir les civils, soit comme des bombardements contre des milices jihadistes.

  • Le site archéologique de Palmyre, en Syrie, préservé « en grande partie », selon l’Unesco
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/27/le-site-archeologique-de-palmyre-en-syrie-preserve-en-grande-partie-selon-l-

    Les premières observations d’une mission de l’Unesco dépêchée sur le site de Palmyre, en Syrie, font état de nombreuses dégradations d’édifices emblématiques, mais relèvent que le site archéologique « conserve pour une grande partie son intégrité et son authenticité ».

    Le musée a été mis à sac par l’organisation Etat islamique, qui s’est rendue maître de l’oasis de mai 2015 à mars 2016, et a été dégradé par des bombardements. Quatre cents sculptures avaient été évacuées avant l’arrivée de l’EI, mais les pièces les plus lourdes, statues et bas-reliefs, autels dédiés aux divinités locales ont été renversés, les visages mutilés.

    Le temple de Bêl et l’arc de triomphe ont été très abîmés, comme le signalait déjà un relevé précis des dégradations effectué au début d’avril par la société française Iconem.

    Des experts de l’Unesco se sont rendus du 24 au 26 avril sur le site de la cité antique, reprise à la fin de mars à l’EI par l’armée syrienne avec l’aide de l’aviation russe. L’objectif de cette mission est « d’évaluer l’état général de conservation » du site, patrimoine mondial depuis 1980, et « d’identifier les mesures de sauvegarde d’urgence », selon le communiqué de l’Unesco. Leurs conclusions seront présentées à Istanbul en juillet.

  • #Israël#Palestine : « Chaque jour qui passe, la solution à deux États paraît moins réaliste »
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/17/israel-palestine-chaque-jour-qui-passe-la-solution-a-deux-etats-parait-moins

    Après plusieurs mois de calme plat, un regain d’activité diplomatique est noté concernant le conflit israélo-palestinien, dans une atmosphère de pessimisme généralisé. Côté palestinien, on tente de promouvoir à l’#ONU une résolution condamnant la colonisation israélienne. La France, elle, souhaite qu’un groupe d’une quinzaine de pays clés se mobilise, à travers une série de conférences, pour relancer les efforts de paix. Coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient depuis l’automne 2015, le Bulgare Nikolaï Mladenov est un diplomate expérimenté. Recevant Le Monde à Jérusalem, il prône une approche réaliste pour sauver la solution à deux États.

  • L’Euphrate « ligne rouge  » entre Kurdes et État islamique
    Les forces kurdes n’attendent qu’un feu vert pour passer à l’offensive face aux djihadistes, mais Ankara s’y oppose.

    Chapeau en une du Monde.fr, pas repris dans la partie accessible de l’article sous #paywall
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/04/02/face-a-l-euphrate-les-kurdes-et-leurs-allies-attendent-dans-l-ombre-de-la-tu