Enfermement des mineurs : l’acharnement de
l’administration - Suites de l’affaire du jeune comorien
Vendredi 1er avril, le juge des libertés et de la détention de Bobigny décidait la libération du jeune Saïd après 11 jours de privation de liberté en zone d’attente de Roissy.
L’administration a fait appel de cette décision et l’audience à la Cour d’appel de Paris s’est tenue ce matin.
Un jugement en demi-teinte : la décision du juge des libertés et de la détention a été infirmée mais le jeune Saïd ne sera pas remis en zone d’attente et peut rester sur le territoire.
Si le juge a estimé qu’il manquait des éléments visant à préciser la situation (éléments par ailleurs difficiles à apporter au vu de l’urgence qui caractérise la zone d’attente et du fait que la maman n’est pas en France), il n’a pas pour autant décidé d’enfermer à nouveau le jeune garçon.
Alors que la France persiste à enfermer les mineurs aux frontières, l’Anafé persiste dans sa revendication : l’intérêt d’un mineur n’est pas d’être privé de liberté.
▻http://www.anafe.org/spip.php?article324