Mutu.mediaslibres.org

https://mutu.mediaslibres.org

    • Sur le même thème et autres alternatives
      https://portail.bastamag.net/spip.php?page=carte

      Le portail de la presse indépendante.

      Ce portail vous propose un accès direct à l’ensemble de la presse indépendante et aux articles publiés par les médias de « transformation » sociale, écologique et démocratique.

      Avec ce portail, la rédaction de Basta ! met à votre disposition :

      . Une sélection quotidienne d’articles à partir d’une soixantaine de sources fiables, toutes indépendantes des grands intérêts commerciaux, industriels et financiers
      . Une sélection d’articles classés par thématique (économie, social, écologie, politique) ainsi que des contenus présentant des alternatives
      . Un dossier sur une actualité, traitée par la presse indépendante
      Pour les plus avides d’informations différentes, sont également proposés :

      . L’ensemble des articles de ces médias indépendants (Tous les articles)
      . L’actualité des mouvements sociaux : l’ensemble des textes et communiqués publiés par une soixantaine de sources associatives, syndicales ou de collectifs de luttes.

  • [Indymedia Grenoble] On protège votre anonymat (mais mettez-y aussi un peu du vôtre)
    https://grenoble.indymedia.org/2017-07-20-Indymedia-Grenoble-On-protege

    Les différents textes de revendication de ces derniers mois, et les visites des autorités que nous identifions clairement sur Indymedia Grenoble sont l’occasion de rappeler ou éclaircir un certain nombre de choses quand à la manière qu’aura Indymedia Grenoble de gérer l’anonymat de ses contributeurs. La première, c’est que nous prenons soin [1], de la sécurité de la machine. De la même manière, le métacollectif Tachanka et des gens de Mutu nous aident ou nous ont aidé à améliorer les choses. Chose qui, (...)

    #Articles

    / #Infos_locales, #Média

    https://tachanka.org
    https://mutu.mediaslibres.org
    https://tachanka.org/wiki/PublicAgainstDataRetention
    https://www.torproject.org
    https://www.torproject.org/projects/torbrowser.html.en
    https://www.torproject.org/docs/faq.html.en
    https://fr.wikipedia.org/wiki/OpenPGP
    https://tails.boum.org

  • Salut les gens de Seenthis,

    on passe en automatique le flux des unes et manchettes du site parce qu’on n’a pas assez de temps pour venir les signaler ici à la main et que ça nous paraît quand même important de les envoyer sur d’autres réseaux que Twitter et Facebook.

    D’ailleurs, le flux RSS est accessible à cette adresse : https://rebellyon.info/spip.php?page=backend_mutu

    C’est celui qui alimente le fabuleux « portail mutu » où vous pouvez retrouver tous les articles mis en avant sur la dizaine de sites locaux du réseau « Mutu ».

    https://mutu.mediaslibres.org

    Bonne lecture :)

    • Site sous SPIP = avoir un hébergement sous la main. Si l’une des personnes ou un collectif ami en a un, c’est alors assez rapide et simple ensuite (et permettra une meilleure collaboration entre les intervenant⋅e⋅s, avec une meilleure répartition des droits, sûrement plus égalitaire). Mais si vous n’avez pas d’hébergement… Demander à @rezo ? Ou @paris @rebellyon @ari ?

      Si vraiment pas d’hébergement, ça me parait quand même beaucoup mieux de créer un compte blog gratuit chez Wordpress.com, plutôt qu’un Facebook. Car au moins
      1) les gens sont proprios du contenu, sans pouvoir le perdre
      2) suivant l’évolution des choses, on peut à tout moment récupérer TOUT le contenu du Wordpress (articles, utilisateurices, etc) : soit pour le transférer sur un autre Wordpress perso ailleurs, soit pour migrer le contenu dans un autre logiciel (SPIP ou autre, si vous trouvez un hébergement plus tard). Enfin bon généralement pour une mobilisation (et non pas mouvement sur le long, ou très long terme), on change rarement d’outil une fois qu’on a démarré (pas comme une association, ou autre groupe politique quelconque, qui est le même sur le long terme). Mais rien que le point 1 est suffisant, si jamais Facebook ferme le compte, etc.

      Par contre, ça peut quand même être bien d’avoir un compte Facebook et Twitter, et de balancer les notifications de nouveaux articles (titre, intro, image), sur ces comptes, depuis le vrai site dont les gens sont propriétaires. Par exemple avec IFTTT ou autre service du même genre (il y a aussi parfois des plugins des logiciels web qui permettent de faire ça directement, sans service intermédiaire).

    • @colporteur @rastapopoulos il manque toujours un service pour lancer facilement un site sous Spip sans avoir d’hébergement.

      Dans l’immédiat, prendre un espace sur lautre.net par ex., uploader et configurer basiquement un Spip ça prend moins d’une heure.

      Par rapport à Facebook ou Wordpress, il me semble que le principal argument pour Spip reste celui de la collaboration / coopération rendue possible par Spip grâce à son interface privée (aspect il me semble trop souvent oublié par ses principaux promoteurs !) Un point je crois plus concret que la propriété de ses données, qui importe peut-être pas tant pendant une période speed comme une mobilisation.

      Concernant Twitter ou Facebook, il me semble que se contenter d’être un pur émetteur via les flux pendant un mouvement social, c’est passer à côté de beaucoup de choses très riches (point à développer, j’avoue !)

    • @ari, ce service existe, c’est très très facile, mais ce n’est pas gratuit. Car ça demande des machines, et du temps humain, pour que ce soit facile (càd sans que les gens gèrent ni l’hébergement adminsys, ni l’installation logiciel CMS, ni les mises à jour).

      Un point je crois plus concret que la propriété de ses données, qui importe peut-être pas tant pendant une période speed comme une mobilisation.

      Si Facebook ferme le compte (à cause de plein de signalements anonymes par ex, cela arrive très vite !) : tu dis plus la même chose. Un vrai site, seule la police/justice peut demander à le fermer, en gros. Donc à mon avis la propriété est importante, dès le début.

      Concernant Twitter ou Facebook, il me semble que se contenter d’être un pur émetteur via les flux pendant un mouvement social, c’est passer à côté de beaucoup de choses très riches (point à développer, j’avoue !)

      Si tu es émetteur, c’est que tu as un compte sur lequel émettre. Donc que les contributeurices du compte peuvent s’y connecter pour répondre aux commentateurices.

      Donc ce n’est pas juste émettre des flux, c’est aussi échanger dans les coms. L’aspect « community management » de la mobilisation quoi. :D
      La grande différence c’est de ne pas publier des contenus sources sur ces réseaux. Les comptes-rendus et les agendas (yora telles actions tel jour, etc) doivent être sur le site perso central, toujours le plus à jour, et avec 100% des infos. Sur les réseaux, on y met des notifs (coupées donc) et/ou des copies (entières), suivant les cas, suivant la longueur…
      Mais cela n’empêche en rien de répondre aux coms, et aussi de partager/liker/RT des contenus externes supplémentaires.

    • Et pour l’hébergement des images il y a https://framapic.org et http://pix.toile-libre.org

      Pour l’hébergement des fichiers il y a https://framadrop.org et Bittorent-Transmission https://www.transmissionbt.com

      Un fil Seenthis n’est pas incompatible avec un fil Facebook - celui-ci peut être utilisé juste pour rediffuser l’info dans le réseau social.

      Et sinon, pour réaliser une base de connaissance collaborative, https://www.dokuwiki.org est très bien (plein de plugins utiles) et il y a des hébergement clefs en main il me semble (pas testé) https://www.dokuwiki.org/hosting

    • @rastapopoulos @monolecte @colporteur je me permets d’insister sur l’aspect collaboratif de Spip (ce qui n’est pas le cas de Seenthis ni d’aucun autre CMS à ma connaissance et le principal intérêt par rapport à un réseau social). Je trouve ça dommage que ça soit très peu mis en avant (et c’est encore le cas dans ce fil) alors que c’est l’une des principales raisons pour les collectifs de se servir de Spip.

      D’autant qu’en période de lutte où il faut être sur la brèche, c’est précieux, ça permet de gérer un outil à plusieurs, de se corriger, de modifier facilement les articles, de discuter d’un texte avant parution, etc. Pour ce qui est du coût, les tarifs du Nursit (si tu parlais de cet hébergement @rastapopoulos) me paraissent tout à fait adaptés pour une mobilisation par rapport au prix de tracts, affiches, etc.

    • Mine de rien c’est super questionnant que la plupart des mouvements / groupes finissent de toute façon par informer, et, pire, s’organiser principalement sur face de bouc au lieu de chercher, pour une poignée d’heures en plus, des moyens d’une autonomisation des infos, diffusées seulement ensuite sur les réseaux sociaux.
      Pour avoir questionné des militant-e-s dans le coin de Nantes, y’a aussi le bruit qui circule comme quoi « facebook aurait refusé de donner les noms des gestionnaires des pages à la justice ». Quand c’est des personnes « charismatiques » qui expliquent ça, tu as beau démontrer que l’argument est fragile, tu passes pour la chieuse de service. Et ce malgré l’exemple local de la zad... #groumph

    • Assez d’accord avec Fil sur le côté déprimant (mainstream partout).
      Mais par ailleurs, je comprends/sais pas grand chose aux question techniques et n’ose m’imaginer ce qu’il peut en être d’étudiants peu versés dans le domaine qui arriveraient sur ce post que je leur ait conseillé...

      Ok bien sûr avec Arno, pour avoir appris à utiliser Spip et en connaitre quelques avantages, mais je l’ai fait a minima, pour publier, actualiser, pas capable de créer un site, je reculerais a priori devant l’effort (archi cybernouille, par ex. pressé, je suis même pas aller chercher ce que peut vouloir dire « logiciel CMS »).

      Oui, en cas de mayonnaise qui prend vite (que l’on veut voir prendre vite) et d’urgence de lutte, les impliqués ont mille choses à faire autres que de bloquer du temps sur la conception d’un site. La rue, la boite/fac/quartier, les autres lieux en lutte, etc. ça compte.
      L’apprentissage collectif, c’est une poignée d’heures, puis des poignées de temps à faire exister chez nombre de gens (cf les expli sur comment publier sur un site collaboratif, démarche qui ne va « vite » qu’à le faire ensemble, à installer des rédacteurs sur un site, progressivement).
      La maîtrise technique est un enjeu encore plus emmerdant. Il existe des sites collaboratifs où des dizaines de rédacteurs ont pu publier et qui se retrouvent avec un seul connaisseur de l’architecture, un seul apte à modifier le site. L’inverse de la démarche. En tout cas un pb dirimant.
      Regress : Il existe des collectifs où le passage à face book est intervenu après la confection d’un site collaboratif spip, avec une logique audimat / image/ désintérêt pour les textes et leur élaboration collective.

      @valk, tu as un compte oiseau bleu, fais une demande publique en ce sens, c’est en tout cas ce que je ferais. Pour ma part, ce n’est pas à la sorbonne que je passe, sauf, peut-être, si elle venait à être occupée.

    • @ari, calomnie !
      Je m’auto-cite : premier paragraphe, première phrase, première chose que je mets en avant :D

      SPIP il faut un hébergement mais ensuite c’est rapide et simple et ça permettra une meilleure collaboration entre les intervenant⋅e⋅s, avec une meilleure répartition des droits, sûrement plus égalitaire

      Sinon oui, je parlais de Nursit (72 € TTC en sous-domaine donc « machin.nursit », et le double avec un domaine dédié et plus de trafic) qui donc s’occupe entièrement de la technique (hébergement, mise à jour, etc). Moi non plus je ne trouve pas spécialement énorme @ari, mais ça reste quand même un gros pas à faire, en ces temps de blogs gratuits partout et de réseaux sociaux (mais bon dans une grosse AG, si chacun donne 2 euros c’est bon pour 1 an voire plus en 5min hein). Ya juste à créer le site, créer les utilisateurices qui vont contribuer, et se mettre à rédiger-publier.

      @val_k et ouais, Facebook c’est à peu près juste un flux. Donc ensuite pour retrouver du contenu après-coup… un tract, un compte-rendu, etc, c’est quasiment impossible. Ça peut aller pour prévenir de choses, et pour discuter (en encore, avec la surveillance et les recoupages que ça permet…), mais pour rédiger + publier + garder en mémoire des contenus, ça n’a aucun sens.

      @colporteur « CMS » ça veut dire « logiciel de gestion de contenus » (web à priori). Donc Wordpress, SPIP, Drupal, etc, toutes ces logiciels (la plupart libres) qui te permettent d’éditer puis publier des contenus.

    • Ok, @rastapopoulos
      pour ce que je sais, un autre souci - si il s’agit de se censurer le moins possible -est de trouver un hébergement hors hexagone afin de mettre un peu de distance avec les flics et la justice de notre beau pays, comme là je fais autre chose, je regarde même pas si les propositions d’hébergement évoquées sont hors France.
      Il existe peut-être des tutos sur monter un site collaboratif sans s’emmerder avec la france et (trop avec) l’argent :)

    • Ce qui me déprime, c’est qu’après des années de travail intensif pour développer des outils permettant d’échapper à toute cette merde, ça ne marche toujours pas assez bien et de façon assez simple pour des gens qui « aimeraient bien » que ça marche, et ne souhaitent/peuvent pas faire l’effort supplémentaire qu’on leur demande. Donc oui pour moi c’est un constat d’échec.

    • Plus facile de commencer quelque chose dont on a déjà incorporé l’habitude individuelle... c’est à dire socialement déterminée. Ce qui se fait hors et contre la sorcellerie capitaliste est magique. Là, la magie qui est tentée, c’est de sortir de l’atomisation dépolitisée, concurrentielle, et tout ne marche pas de front, des temps différents qui s’articuleront, ou pas.

    • @fil ça dépend du moment, mais il y a eu des seuils importants de dépassés. À un moment SPIP (et quelques autres), c’est devenu plus facile à la fois à installer et surtout à éditer et publier, que les autres outils proprios pourris qui existaient. Mais ensuite Facebook a explosé en devenant plus qu’un simple copainsdavant international, mais ensuite Blogspot, mais ensuite Tumblr, mais ensuite Wordpress.com, etc. Tous ces trucs gratuits ET sans aucune installation à gérer ET facile à rédiger-publier ET avec du public et des partages.

      C’est pour ça que plus haut, je conseillais, s’il n’y a ni l’envie ni le temps de gérer un SPIP, d’au moins utiliser Wordpress.com ! Ça prend 5min de créer un compte, c’est gratuit, et au moins c’est un logiciel libre derrière dont on peut récupérer tous les contenus plus tard pour quand on aura le temps d’être ailleurs. Ça me parait pour l’instant vraiment la « moins pire » solution plutôt que de publier uniquement sur Facebook.

    • Tous ces trucs gratuits ET sans aucune installation à gérer ET facile à rédiger-publier ET avec du public et des partages.

      Et pour ça, pour les trucs militants « dans l’urgence », on ne peut absolument pas lutter contre ces autres outils, en tant que devs de SPIP ou d’un autre logiciel.

      Le seul moyen que je vois de lutter contre ça n’est pas technique mais humain. Ça veut dire obligatoirement avoir des collectifs (informels ou vraies associations) qui maintiennent des serveurs et des infrastructures de type Nursit ou du genre mais pour les trucs militants dont on est proche (ou plus large pour celleux qui ont plus de moyen et qui peuvent se permettre d’héberger plus). C’est-à-dire mettre à dispo un SPIP en 1h maxi, et que les gens n’aient plus qu’à cliquer, rédiger, publier (et pouvoir partager facilement sur les réseaux, c’est indispensable).

    • La vraie difficulté, c’est le manque de culture informatique d’une très très grande partie de la population, y compris et surtout les prétendus digital natives qui sont surtout de gros pousse-boutons et considèrent que l’informatique qui marche, c’est celle qui fait tout en 2 clics.

      Ce qu’il y a derrière ces deux clics, ils s’en foutent grave. Ils sont donc très dépendants et ça aussi, ils s’en foutent grave… bon, jusqu’au jour où ils sont coincés, censurés, jetés des plateformes commerciales sans leurs archives, mais en attendant, ils s’en foutent.

      Du coup, les hébergeurs proposent des installations Wordpress en pousse-boutons, avec thèmes et plugins préselectionnés, parce que sinon, y en a trop.

      Pour bien paramétrer un CMS, il te faut facilement une semaine de boulot, parce que l’utilisateur pousse-boutons ne veut rien savoir de ce qui se passe dans l’arrière-boutique, par contre, il sait très bien ce qu’il veut en devanture. Et si c’est le merdier à gérer, il s’en fout.

      Donc SPIP, c’est très bien, mais il faudrait aussi des install pousse-boutons prédéployées chez des hébergeurs à l’étranger. Avec un assortiment de squelettes de base et de plugins et hop, les pousse-boutons seraient contents.

      Pour l’hébergement sûr, si mes souvenirs sont bons, les Islandais ont justement prévu d’être un asile informatique…

    • @fil Je pense que les choses évoluent dans le bon sens. Faire Spip et les autres CMS était une première pierre indispensable.

      Aujourd’hui, les étapes suivantes sont des projets comme https://yunohost.org et https://wiki.debian.org/FreedomBox Yunohost fonctionne déjà, est stable. C’est un progrès immense. Même si le « paquet » Spip n’est pas finalisé https://yunohost.org/#/apps_in_progress_fr il y en a plein d’autres qui permettent de faire un site https://yunohost.org/#/apps_fr

      La conférence Internet Libre ou Minitel 2.0 aura 10 ans l’année prochaine. http://www.fdn.fr/actions/confs/internet-libre-ou-minitel-2-0 Même si tout n’est pas encore en place, le progrès est réel, en plus des projets logiciels énoncés ci-dessus il y a maintenant : https://www.raspberrypi.org et le Pidrive https://www.raspberrypi.org/blog/meet-314gb-pidrive et depuis longtemps (mais plus cher) : https://fitpc.com

      @rastapopoulos Concernant les collectifs humains il y a http://www.lautre.net et la fédération https://www.ffdn.org et surtout Framasoft qui se déploie avec son projet de dégooglisation https://degooglisons-internet.org D’ailleurs, à quelques mois près leur service d’hébergement de site web aurait pu répondre à la demande https://degooglisons-internet.org/liste#2016

      Sinon @colporteur tu pourrais peut-être contacter
      IT Crowd Rebellyon qui a déjà installé les sites de rebellyon, paris-luttes et iaata

      Et pour le futur, le regain d’intérêt pour xmpp est rassurant, notamment sur smartphone avec https://conversations.im & https://www.xabber.com

      Enfin on peut regretter qu’un projet comme https://login.persona.org soit abandonné, c’était une voie particulièrement intéressante il y avait d’ailleurs des volontés de mixer Personna-BrowserID avec Xmpp http://xmpp.org/2012/05/browserid-meet-xmpp et https://github.com/nikhilm/browserid-xmpp

      Actuellement un des points les plus difficile à gérer reste le DNS, il manque des interfaces d’administration simple, pour newbies. Et les problèmes de censures auxquels il reste exposé pourrait être résolus par le Gnu Name System... si un jour il sera possible de le faire fonctionner.

      Mais le point de blocage majeur semble celui de la découvrabilité sociale décentralisée déjà pointé sur http://seenthis.net/messages/452745#message452917 Mais est-ce si difficile à faire avec xmpp ?

    • Je pense qu’il est difficile de comparer une page facebook et un site aujourd’hui, en ce qui concerne la diffusion « virale », les interactions possibles etc. A ce stade, je rejoins le constat d’échec. Ça n’est pas seulement plus rapide etc. c’est surtout que ça marche , les infos circulent, les gens viennent à ce que tu organises etc. #déprimant, oui.

    • @supergeante bah oui mais faut pas tout mélanger : d’un côté ya l’aspect prévenir ou notifier, qu’il se passe telle ou telle chose, ainsi que l’aspect échange, discussion, et aussi le partage en chaîne de ce qui a été notifié ; et d’un autre côté ya les contenus eux-mêmes (événements, càd chose ayant une date prévenue en avance, ou article, tract, compte rendus, pas forcément datés).

      Mais j’ai l’impression qu’on a une génération de gens qui s’en battent les gonades d’archiver les contenus produits, et qui ne fonctionnent QUE par flux, que par « on envoie 4 lignes ou une image qui frappe », et on organise des événements. Donc pour les événements c’est très bien, c’est pas forcément impératif d’archiver ça. Mais pour tout le reste… Le problème c’est : y a-t-il encore de ce « reste » ? Si la réponse est « oui », alors je suis désolé mais Facebook ne marche pas pour ça, on peut envoyer un texte ou un lien vers un texte, mais ensuite impossible de le retrouver après coup, et quand c’est pas un truc daté… le collectif et les gens intéressés perdent leur mémoire. Il n’y a plus que du « en avant toute ! »

      Dire « ça marche », il faudrait quand même préciser ça marche pour quoi. Si c’est juste pour prévenir d’événements ou de news volatiles, oui ça marche, je suis bien d’accord.

    • Oui c’est très dur de retrouver quelque chose sur facebook, par rapport à un site (info) ou un forum (discussion). Et pour avoir eu mon compte supprimé (transformé en page) et avec toutes les discussions j’avais lancées (et donc yc les réponses), j’ai des réserves sur la pérennité de la chose :)

    • Merci pour ces échanges et les bouées pour pousse boutons au bord de la noyade qu’il contiennent.

      Pour ce qui est de déprimer, il existe même des collectifs qui sont foutus de pas voir la nécessité et l’intérêt que leur fb soit public et qui répondent à la question posée sur ce paramètre, « il suffit de s’inscrire pour accéder... »
      Même lorsque l’on est un tant soit peu au courant des enjeux, il n’est pas toujours facile de passer à la pratique (libre, thor, etc.), sauf grand volontarisme individuel ou pli particulier, cela demande de participer à une collectivité plus ou moins lâche dans laquelle ces enjeux sont présents, traités, au moins partiellement. Que, comme Fourrier et son concept d’attraction passionnée invite à le penser, on puisse faire fond sur une division des tâches qui émerge à partir de penchants multiples ; plutôt que de viser l’abolition en tous points de cette division, que cela fasse l’objet d’agencements, modifiables. Là, le regress (dépressif) peut éventuellement reculer.

    • Et ce qui est également déprimant, c’est cette saloperie de non partage, cette névrose sécuritaire autour du libre, cette sorte d’égo démesuré définissait déjà ceux qui œuvraient soit disant pour un réseau des sites alternatifs pour surtout une et une seule stratégie politique, la leur. Des communicants professionnels surtout masculins d’ailleurs qui n’ont pas hésité à faire tomber le serveur. Non, le réseau des développeurs et développeuses SPIP ne s’investit pas pour promouvoir un quelconque accaparement mais pour que des outils d’expressions demeurent un bien pour tous. Alors, oui, j’avoue m’être mal remise de ces années là. Et j’ai beau cherché, les sites de https://mutu.mediaslibres.org ne partagent même pas leur super squelette, et les headers n’indiquent rien. Tiens, parlons de privatisation …
      /me en colère

    • oui @aude_v c’est dingue. Et quand on voit les réactions des consommateurs de facebook à ceux qui soulignent ce problème, c’est absolument pas encourageant.
      Petit comparatif autour du cas Nantes Revoltée à Nantes https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee : sur sa page autour d’une « affaire » récente que j’avais « libérée » par là http://seenthis.net/messages/485938 on lit beaucoup de commentaires critiques anticapitalistes sur les medias, mais je n’ai pas vu de commentaires anticapitaliste sur le support facebook qui est leur plateforme principale pour l’instant.
      par contre quand le sujet est repris sur un media libre, là ça se lâche et ça se défend en mordant : https://nantes.indymedia.org/articles/34387
      Mais j’imagine que comme Nuit Debout y’a des personnes en interne qui doivent réfléchir à la manière de sortir de facebook, enfin de pas lui offrir la primeur des luttes et encore moins leur organisation... enfin j’espère !

    • Ha j’avais pas vu ! Bon en même temps j’y passe rarement !
      Pour ma part j’utilisais (et continue de « promouvoir ») l’excellent portail sedna des medias libres : http://mediaslibres.org/spip.php?page=sedna mais comme je trouvais pas facilement les infos les plus locales pour moi (je pige pas trop la méthode de mise à jour du portail) j’ai fini par me faire récemment un flux rss automatique depuis nantes.indymedia et zad.nadir sur mon second compte twitter : bah c’est super pratique ! Et du coup j’ai remarqué que les infos publiées sur la partie « breves » de indymedia nantes passait directement dans le flux : voilà qui va remotiver ma tentative de faire de la publication dessus (parce que pour une photographe c’est pas le site idéal, faut reconnaitre !)
      Sachant qu’en plus sur ce site y’a moyen de faire des groupes (j’en ai fait un pour mon collectif Bon pied bon oeil) et même de la publication collective privée avant mise en ligne, j’avoue ne vraiment pas piger pourquoi les gens ne s’en emparent pas quand on leur en parle. Bon y’a des bugs, certes, mais... c’est une plateforme libre, autogérée et plutôt chouette sur ses bases politiques... Rha la la la mauvaise foi des fois hein !

  • Santé au travail : « Le patronat veut que la dégradation des conditions de travail soit la plus discrète possible »
    http://larotative.info/sante-au-travail-le-patronat-veut-916.html

    Le gouvernement multiplie les attaques contre les outils de défense de la santé des travailleuses et des travailleurs dans les entreprises : CHSCT, médecine du travail, inspection du travail... Échange sur ce sujet avec Eric Beynel, porte-parole de l’union syndicale Solidaires, qui fait partie des initiateurs de la campagne « Pour ne plus perdre sa vie à la gagner ».

    Pendant l’été 2014, on a observé le début d’une campagne contre les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), dans la presse et dans certains cercles de réflexion sociaux-libéraux ou libéraux. Il y a eu une note sur ce sujet de la fondation Terra Nova, et plusieurs articles d’associations de directeurs des ressources humaines. Or, on sait que le CHSCT est une instance qui a gagné en puissance ces dernières années, et qui embête de plus en plus le patronat, notamment en ce qui concerne l’organisation du travail.

    Dans le même temps, le gouvernement a demandé que les organisations syndicales représentatives ouvrent une négociation sur les seuils sociaux [1], et d’autres outils de défense de la santé des travailleuses et des travailleurs ont été mis en danger. Par exemple, l’inspection du travail, avec les suites de la réforme Sapin, et la médecine du travail, qui menaçait d’être attaquée dans le cadre de la loi Macron. Finalement, la question de la médecine du travail a été retirée de la loi Macron, mais les menaces subsistent.

    Est-ce que tu peux expliquer sommairement quelles sont les principales menaces contenues dans les « réformes » à venir ?

    Concernant les CHSCT, il s’agit de dissoudre cette instance au sein d’une instance unique comprenant le comité d’entreprise et les délégués du personnel. L’objectif est de faire reculer la prise en charge des questions de conditions de travail, pour privilégier les questions purement économiques — emplois, salaires — qui seront forcément traitées au détriment de la santé des travailleuses et des travailleurs [2].

    Concernant l’inspection du travail, la réforme Sapin a déjà restructuré les services, et les salarié-es ont de plus en plus de mal à faire intervenir rapidement les services de l’inspection dans les entreprises [3]. Avec le projet de loi Macron, il est prévu de réduire les sanctions pénales contre les employeurs, au profit de simples sanctions financières appliquées sur le mode de la transaction entre l’employeur et l’administration. Cela ne permettra plus de construire de la jurisprudence, ni de rendre visible les infractions commises par les employeurs. Or, les organisations syndicales pouvaient s’appuyer sur les condamnations des employeurs pour faire progresser la situation dans les entreprises.

    Enfin, concernant la médecine du travail, on assiste à une attaque du patronat sur le peu d’indépendance et de moyens dont disposent encore les médecins pour exercer une activité au profit exclusif de la santé des salarié-es [4]. Les patrons souhaiteraient que l’activité des médecins du travail soit exclusivement à leur service, et qu’elle se résume à trier la main-d’œuvre.

    En attaquant les outils de défense des salarié-es, le patronat espère que les altérations de la santé du fait du travail soient le moins visibles possible, et donc éviter les sanctions pécuniaires qui peuvent tomber quand des maladies sont reconnues comme étant d’origine professionnelle. Ces dernières années, la jurisprudence construite grâce aux CHSCT, à la médecine du travail, à l’inspection du travail ou grâce aux experts avait permis de commencer à rendre visible les altérations de la santé en lien avec le travail. Mais si ça ne se voit pas, les patrons ne peuvent pas être responsables.

    #travail #santé #syndicalisme

  • http://larotative.info/la-rotative-un-an-et-toutes-ses-615.html

    Le projet « Mutu »

    La Rotative est aussi le résultat d’un travail collectif mené depuis plusieurs mois à travers le projet « Mutu », né en 2013. Il part du constat de la relative diminution des sites d’information alternatifs ces dernières années, et face à cela de la nécessité de mutualiser les capacités, les énergies et les connaissances autour des sites alternatifs. Ce projet se propose, en impliquant des personnes et des collectifs de plusieurs villes, de développer collectivement des solutions techniques et des échanges de pratiques pour créer des sites d’information alternatifs. Cet outil, issu pour partie de l’expérience Rebellyon, possède une structure qui peut être reprise d’une ville à l’autre, d’un collectif à l’autre, tout en restant modifiable en fonction des besoins locaux. Les premiers sites participant au projet « Mutu » ont vu le jour en même temps que La Rotative, à Paris (Paris-Luttes.info) et à Toulouse (IAATA.info), d’autres sont encore en cours d’élaboration.

    Depuis quelques jours, « Mutu » c’est aussi un agrégateur qui reprend les articles mis en avant (unes et manchettes) sur nos quatre sites : http://mutu.mediaslibres.org

  • Le lien. Feuille de chou du Mirail en mouvement , un numéro 1 constitué d’un seul texte A4 recto-verso qui est une intéressante réflexion de base sur les manières de se mettre en mouvement.

    http://www.reporterre.net/IMG/pdf/le_lien1.pdf

    (Découvert à partir de l’article < À l’université de Toulouse, un campement contre le barrage de Sivens et les violences de l’Etat > http://www.reporterre.net/spip.php?article6591 )

    #testet #toulouse #revue

    • Depuis deux semaines, on a pu entendre à
      répétition « quel est le lien entre le barrage de
      Sivens, les violences policières et les
      conditions d’étude ? ». Le slogan « Du fric
      pour les facs, les lycées et la biodiversité, pas
      pour la police et l’armée » avait au moins le
      mérite, avouons le, de tenter d’apporter une
      réponse à cette question en créant un lien entre
      les trois thèmes : l’argent. Il en faudrait plus
      pour certaines choses et moins pour d’autres.
      Si nous faisons face à des problèmes sociaux,
      environnementaux, politiques etc la solution
      serait d’avoir plus d’argent ou tout du moins
      une meilleure distribution de celui-ci.

      Partons du postulat inverse : l’argent n’est pas la
      solution mais un des problèmes. Le lien entre
      tout ça, mais aussi entre bien d’autres choses,
      c’est la transformation en produit de tous les
      aspects de nos existences et l’expropriation qui
      l’accompagne. L’économique a envahi nos
      existence et nous en a dépossédé. De
      l’enseignement à la « gestion de la nature » en
      passant par la sécurité, les espaces, les
      déplacements, les relations, la culture, les
      opinions etc il n’est pas une dimension qui
      échappe à cette subordination à la logique
      économique. Si bien que plus aucune d’entre
      elles ne semble être notre, si bien que nous en
      sommes réduit à les consommer tandis que
      d’autres les gèrent pour nous, tandis que
      d’autres gèrent nos existences.
      Ainsi, l’enjeu ne serait pas une potentielle
      augmentation des budgets alloués aux facs et à
      la biodiversité mais belle et bien une
      réappropriation des différentes dimensions de
      nos existences, à commencer, pour les
      étudiants, par leur facs.

    • Il est temps d’arrêter de demander naïvement à
      nos dirigeants – pardon, à nos représentants -
      de bien vouloir respecter notre volonté et de ne
      pas nous imposer la leur, de bien vouloir nous
      redonner ce qu’ils nous ont pris.

    • Occuper un espace c’est se le réapproprier,
      c’est le faire notre et y développer une vie
      collective. Occuper c’est avant tout se
      rencontrer et tisser des liens entre ce qui n’était
      auparavant qu’isolement et inconnu. Occuper
      c’est prendre en main nos besoins et
      réorganiser ensemble nos existences au sein
      d’un ensemble, pas forcément homogène mais
      solidaire.

      L’occupation est l’ancrage de la lutte dans la
      quotidienneté. C’est une lutte permanente qui
      ne s’arrête pas à un moment donné de la
      journée contrairement à la manifestation qui,
      elle, commence et se termine à une heure
      précise. Occuper c’est donc aussi se donner le
      temps nécessaire à toute élaboration d’une lutte
      à travers des discutions, réflexions, débats et
      même engueulade.

      L’occupation n’est pas une demande tournée
      vers des dirigeants, c’est une affirmation de
      notre capacité à nous organiser sans eux.
      Occupons cette fac, réapproprions nous notre
      fac. Mangeons-y, dormons-y, vivons-y
      ensemble, afin de nous donner le temps de
      mettre en place, d’une part, des moyens de
      nous opposer à ceux qui nous imposent leurs
      vues, et d’autre part des moyens de reprendre
      en main nos existences.

    • <Jeudi 20 novembre, premier blocage du campus, 1500 étudiants en AG, et manifestation en centre-ville : Avanti le #Mirail !>
      http://www.ccr4.org/Jeudi-20-novembre-premier-blocage-du-campus-1500-etudiants-en-AG-et-manifestat

      Après une AG à 1200 le jeudi 13, ce sont environ 1500 étudiants qui ont voté, hier, après un premier blocage de l’université, un nouveau blocage avec occupation pour le mardi 25. Premier test, premier électrochoc : personnels et étudiants forcés de discuter entre eux, à côté d’une micro-ZAD symbolique plantée sur le jardin central du campus.