Introduire la #cartographie_numérique dans l’épreuve de cartographie au bac : mission vraiment impossible ?
Au moment où s’élève un débat salutaire sur la fabrique des programmes scolaires en géographie, nous sommes étonnés de ne pas y voir figurer d’interrogation sur le sens et la nature de l’épreuve de cartographie au bac (1). Ce n’est pas un fait nouveau de constater que les pratiques scolaires sont largement orientées par les formes d’évaluation. Au lycée et en partie au collège, c’est l’épreuve du croquis de synthèse au baccalauréat qui détermine en amont les pratiques cartographiques. Il faut donc apprendre dès le plus jeune âge à faire des croquis à la main, comme on apprenait autrefois (mais ce n’est pas si vieux) à construire une pyramide des âges ou à produire un diagramme ombrothermique. Aussi formative soit-elle, la construction d’un croquis de géographie n’a de sens que par rapport à une sélection critique et raisonnée de l’information à cartographier. Ce que ne permet pas vraiment l’épreuve actuelle où le candidat ne peut s’appuyer que sur un fond de carte vierge. Malgré les efforts pour tirer l’épreuve vers le choix des symboles et l’organisation de la légende, la réussite de l’épreuve du croquis repose en grande partie sur la maîtrise du geste plus que sur la réflexion. Mais comme le disait Roger Brunet, point besoin d’être un bon dessinateur pour faire un bon #croquis !
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