• La reprise de la zone euro se confirme
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/30/la-reprise-de-la-zone-euro-se-confirme_4911297_3234.html

    La zone euro va mieux. Les chiffres publiés vendredi 29 avril par Eurostat le confirment : sur les trois premiers mois de l’année, son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6 %.

    Voilà une dizaine de jours que les « bonnes » nouvelles s’accumulent... Le chômage baisse, l’économie fonctionne, les comptes se portent bien, on étudie le revenu de base au plus haut niveau de l’état... on envoie du positif...

    ... alors que depuis des mois, on nous envoie du négatif, et on nous explique que face à ce négatif, il faut prendre des mesures tabous mais nécessaire, on va donner de l’argent aux entreprises, on va cesser de leur demander de l’argent, et on va par contre diminuer les commandes publiques (c’est vrai ça, c’est plus efficace de donner de l’argent gratos, plutôt que de donner de l’argent contre travail...).

    Quoi de plus démobilisant, en effet, que d’envoyer des informations positives, afin que dans les maisons, « ah mais qu’est-ce tu vas fout’ à nuit debout, y-a d’la croissance, va donc chercher du boulot plutôt qu’d’aller refaire le monde qui fonctionne pas si mal quoi... »

    C’est tout de même impressionnant comme la fabrication de l’information semble issue d’une source unique, qu’elle soit à ce point téléguidée.

    • Mais qu’est ce qui ne va pas pour les entreprises en ce moment ?
      – Emprunts à 4 % pour les enterprises.
      – Energie, un pétrole à trés bon marché.
      – Peu de grèves, de mouvements sociaux jusqu’à présent.
      – Des salaire bas, mains d’oeuvre abondante
      – De nombreux avantages fiscaux (CICE).
      Avec tous ces avantages, que font les entreprises ?

      Par ailleurs :
      Les salariés Français sont trés flexibles. 20 à 25 % des salariés changent de poste ou changent d’entreprise, se retirent ou entrent sur le marché du travail chaque année. Ils sont flexibles, c’est le moins qu’on puisse dire.

      Sur le marché du travail
      – Durée médiane d’un CDI en France : 24 mois. Un CDI, ce n’est donc pas emploi à vie.
      – Durée médiane d’un CDD en France : 2 semaines.
      – Durée moyenne d’une mission d’intérim en France : 1,7 semaine.

      C’est pas dans Le Monde, c’est là : Source ; http://www.campuslille.com/index.php/entry/loi-travail-regarder-au-bon-endroit-laurent-cordonnier

      Un bref interview de Laurent Cordonnier, économiste, maître de conférences au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé) qui résumait sa conférence du 26 avril 2016 à l’amphi occupé Archiméde de l’Université de #Lille1.
      http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/bce160428.mp3

  • Les députés votent la suppression de la Hadopi pour 2022
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/04/29/les-deputes-votent-la-suppression-de-la-hadopi-pour-2022_4910946_4408996.htm

    L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 28 avril, un amendement écologiste mettant fin à la controversée Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) au 4 février 2022.

    Comme le raconte le site NextInpact, l’exécutif n’est pas parvenu à réunir suffisamment de députés pour repousser l’amendement, qui a été adopté dans un hémicyle quasi vide – quatre voix pour, trois voix contre. Cette suppression de la Hadopi est survenue lors du débat sur la proposition de loi sur les autorités administratives indépendantes et reste donc suspendue à l’examen en deuxième lecture du texte, au Sénat.

    Le remplacement de la Hadopi était une promesse du candidat Hollande. « Il est nécessaire de remettre en question la Hadopi, comme le promettait le président de la République durant la campagne présidentielle », rappelaient les députés écologistes dans l’exposé des motifs de leur amendement.

    • Assemblée nationale ~ Deuxième séance du jeudi 28 avril 2016
      http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2015-2016/20160177.asp

      Mme [Sandrine Mazetier] la présidente [de séance]. Je suis saisie de deux amendements identiques, nos 8 et 10.

      La parole est à Mme Isabelle Attard, pour soutenir l’amendement no 8.

      Mme Isabelle Attard. Comme le proposait le rapporteur en commission, cet amendement inscrit dans la loi la fin de vie de la HADOPI à compter de l’expiration du mandat en cours du dernier de ses membres nommés, c’est-à-dire le 4 février 2022.

      Il est nécessaire de remettre en question l’existence et les missions de la HADOPI, comme le promettait le Président de la République durant la campagne présidentielle. L’échec de la HADOPI dans ses missions, malgré son budget très supérieur à celui de nombreuses AAI ou API, a été souligné par la commission d’enquête du Sénat et doit interpeller le législateur. Cette remise en question doit se faire dans le cadre d’un débat parlementaire dédié, comme le propose cet amendement qui inscrit dans la loi la date de la disparition de la HADOPI, fixée à 2022.

      Mme la présidente. La parole est à M. Jean-Luc Warsmann, pour soutenir l’amendement no 10.

      M. Jean-Luc Warsmann, rapporteur. Il est défendu.

      Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement sur ces deux amendements identiques ?

      M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État. Vous comprendrez que le Gouvernement y soit défavorable. Bien sûr, il est tout à fait légitime de débattre et de réfléchir aux contours de la régulation exercée par la HADOPI en termes culturels, numériques, entrepreneuriaux et économiques. Néanmoins, le Gouvernement souhaite mener une large réflexion sur ce sujet. Malgré la grande qualité des personnes ici présentes, je ne pense pas que décider de la disparition de la HADOPI dans ces conditions soit compatible avec l’image que nous voulons donner du Parlement français. Même si je comprends cette discussion, il me semble que prendre une telle décision nuitamment,…

      M. Guy Geoffroy. Il n’est pas si tard que cela !

      M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État. …alors qu’il y aura une deuxième lecture au Sénat, ne rendrait pas service à votre belle assemblée. Avis défavorable.

      Mme la présidente. La parole est à Mme Isabelle Attard.

      Mme Isabelle Attard. J’ai un peu de mal à comprendre certains comportements schizophrènes. Pendant des années, j’ai entendu un candidat et des personnes appartenant actuellement au Gouvernement réclamer la fin de la HADOPI, que désormais ils maintiennent à tout prix sous perfusion. Je dis bien « sous perfusion » car, lorsqu’on diminue les moyens d’une haute autorité, soit on désire qu’elle meure à petit feu, soit on désire qu’elle n’exerce que la moitié des missions qui lui ont été confiées initialement.

      En tout cas, d’un point de vue humain et même de simple management, il est tout simplement inacceptable de s’y prendre ainsi. Notre pays a besoin de décisions claires, dans un sens ou dans un autre. À partir d’un certain moment, il faut choisir. On ne peut pas prononcer, pendant des années, des déclarations tonitruantes selon lesquelles la HADOPI ne sert à rien et, des années plus tard, maintenir sous perfusion – je maintiens ces termes – une haute autorité dont on peut s’interroger sur l’utilité, les missions et les coûts en termes de personnel. Il faut qu’une décision soit prise ! Nous devons avoir un vrai débat parlementaire. Puisqu’il y a eu un vrai débat parlementaire lors de sa création, je souhaiterais, au nom de mon groupe, que soit organisé un vrai débat pour décider du maintien ou non de ce type de haute autorité dans notre paysage.

      Mme la présidente. La parole est à M. le rapporteur.

      M. Jean-Luc Warsmann, rapporteur. Je retire l’amendement no 10.

      (L’amendement no 10 est retiré.)

      M. Dominique Raimbourg, président de la commission des lois. Je demande une suspension de séance, madame la présidente.

      Suspension et reprise de la séance

      Mme la présidente. La séance est suspendue.

      (La séance, suspendue à vingt et une heures quinze, est reprise à vingt et une heures vingt-cinq.)

      Mme la présidente. La séance est reprise.

      Je mets aux voix l’amendement no 8 de Mme Attard.

      (L’amendement no 8 est adopté.)

      (L’article 43 bis, amendé, est adopté.)

    • Hadopi : et si la partie s’arrêtait le 4 février 2022 ?
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/30/hadopi-et-si-la-partie-s-arretait-le-4-fevrier-2022_4911356_3234.html

      La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) va-t-elle disparaître ? Le vote intervenu dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 avril, à l’Assemblée nationale sonne comme un rappel au président de la République sur un des engagements qu’il avait pris avant 2012. « Je remplacerai la loi Hadopi par une grande loi signant l’Acte II de l’exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par Internet facilité et sécurisé », déclarait le candidat en campagne.
      […]
      Quant à la grande loi annoncée par François Hollande, elle n’est pas à l’ordre du jour.

      Le Monde joue à faire peur, le Sénat va mettre bon ordre…

  • Les centrales françaises ne sont plus à l’abri d’un accident
    http://reporterre.net/Les-centrales-francaises-ne-sont-plus-a-l-abri-d-un-accident

    Alors que l’on marque, le 26 avril, le trentième anniversaire de l’accident de Tchernobyl, la revue de la situation en France montre une inquiétante dégradation de la sûreté nucléaire. L’hypothèse de l’accident grave est maintenant reconnue par l’autorité de sûreté. Le mauvais état financier d’EDF et d’Areva accroît le risque nucléaire. Source : Reporterre

  • Emissions polluantes : des « irrégularités » pour seize marques automobiles
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/22/emissions-polluantes-des-irregularites-pour-seize-marques-automobiles_490724

    L’affaire des moteurs diesel truqués utilisés par Volkswagen a ouvert la brèche aux contrôles des émissions polluantes des automobiles. Une enquête allemande réalisée sur des modèles diesel a mis au jour des irrégularités concernant seize marques automobiles, dont cinq allemandes, la française Renault et les japonaises Suzuki et Nissan, a indiqué vendredi 22 avril le ministre des transports allemand.

    Alexander Dobrindt a cité Alfa Romeo, Chevrolet, Dacia, Fiat, Hyundai, Jaguar, Jeep, Landrover, Nissan et Suzuki, en sus des marques allemandes Opel, Volkswagen, Porsche, Audi et Mercedes et de Renault, qu’une source gouvernementale avait déjà évoqué précédemment. Cette enquête avait été lancée l’an dernier après les révélations sur une tricherie au diesel de Volkswagen.

    Sur les véhicules incriminés, le système de filtration des émissions polluantes est systématiquement désactivé quand la température extérieure descend sous un certain seuil. Or, d’après les normes européennes en vigueur, cette procédure n’est autorisée que si elle permet d’éviter un accident ou un dommage causé au moteur.

  • Affaire des moteurs truqués : Volkswagen conclut un accord de principe aux Etats-Unis
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/21/affaire-des-moteurs-truques-volkswagen-conclut-un-accord-de-principe-aux-eta

    Des milliards de dollars au lieu d’un procès qui ne verra jamais le jour. C’est en substance l’entente entre Volkswagen et les Etats-Unis pour clore le scandale des moteurs diesel truqués utilisés pour tromper les normes antipollution, a annoncé le juge de Californie Charles Breyer, jeudi 21 avril. « Les parties sont arrivées à un plan concret » et « ont trouvé un accord de principe » qui devrait régler le problème pour « la majorité des voitures » concernées, a déclaré le juge lors d’une audience à San Francisco pour faire le point sur l’affaire.

    Le juge a exigé que le contenu des discussions et les détails de l’accord restent confidentiels jusqu’à ce qu’ils soient communiqués au tribunal, mais il a fait savoir qu’il devrait y avoir des « compensations importantes ».

    Volkswagen devrait proposer aux propriétaires de racheter leur véhicule, de le faire modifier, ou, le cas échéant, d’annuler leur crédit-bail. Selon les informations du quotidien allemand Die Welt publiée mercredi, Volkswagen s’acquitterait d’une somme d’une trentaine de milliards de dollars.

    Le constructeur automobile allemand s’engage également à mettre en place un fonds destiné à financer des mesures de protection de l’environnement, a détaillé le juge Breyer.

  • Gaz polluants : le groupe PSA perquisitionné par la répression des fraudes
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/21/gaz-polluants-le-groupe-psa-perquisitionne-par-la-repression-des-fraudes_490

    Trois mois après Renault, c’est au tour de PSA d’être perquisitionné dans le cadre d’enquêtes sur les émissions polluantes des automobiles. Le groupe français PSA a annoncé avoir été perquisitionné jeudi 21 avril par la répression des fraudes. Le premier constructeur français affirme qu’il collabore « pleinement » avec les autorités.

    « Dans le cadre des enquêtes menées actuellement sur les émissions polluantes du secteur automobile, PSA a fait l’objet ce jour d’une opération de visite et de saisie de la DGCCRF [Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes] », a précisé l’entreprise, qui regroupe les marques Peugeot, Citroën et DS, dans un communiqué.

  • Alerte aux certificats falsifiés dans le nucléaire

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/20/alerte-aux-certificats-falsifies-dans-le-nucleaire_4905333_3234.html

    L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française est inquiète. Un mouton noir a été repéré dans la filière. Un fabricant de pièces métalliques qui, dans une soixantaine de cas au moins, a fourni à ses clients comme Areva des produits présentant des malfaçons, accompagnés de certificats falsifiés. L’ASN a demandé à toutes les entreprises du secteur de vérifier les pièces qu’elles utilisent en provenance de cette PME, pour pouvoir stopper les équipements en cas de besoin, a-t-elle annoncé lundi 18 avril.

    En France, l’histoire débute en octobre 2015. Un industriel du nucléaire tique en consultant le certificat assurant que la pièce qu’il vient de recevoir est conforme à la commande et aux normes. Le fabricant, SBS, une PME de Boën (Loire), a beau travailler pour le nucléaire depuis la construction des premiers réacteurs, ce client a un soupçon. Il prend donc contact directement avec Bureau Veritas, la société qui a émis le certificat. Le pot aux roses est découvert. Selon le document original de Veritas, la pièce forgée n’était pas conforme. Un tour de passe-passe, et elle l’est devenue dans l’exemplaire remis à l’acheteur.

  • EPR : la série noire continue pour Areva et EDF

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/14/epr-la-serie-noire-continue-pour-areva-et-edf_4902051_3234.html

    L’EPR de Flamanville (Manche) fonctionnera-t-il un jour ? L’incertitude s’accroît autour de cette première centrale nucléaire de nouvelle génération que construisent EDF et Areva en Normandie, le plus grand investissement mené actuellement en France, tous secteurs confondus. Les malfaçons repérées sur la cuve du réacteur sont en effet plus graves qu’attendu, ont annoncé les deux groupes, mercredi 13 avril. Une mauvaise nouvelle de plus pour ce chantier qui accumule les déboires depuis son lancement en 2007.

    EDF assure que ce problème ne remet pas en cause le calendrier annoncé. Le démarrage de la centrale reste prévu au quatrième trimestre 2018. Certains craignent cependant qu’EDF ne soit obligé de renoncer à cet énorme projet, alors qu’il est déjà réalisé à plus de 80 %. D’autres le souhaitent : « Il serait irresponsable de mettre en service un équipement qui présente de telles faiblesses, estime le réseau Sortir du nucléaire. Tout plaide pour abandonner ce réacteur dangereux et inutile. » Au-delà de Flamanville, l’affaire risque de faire vaciller toute la stratégie nucléaire d’EDF, son développement en Grande-Bretagne et le sauvetage d’Areva.

    En Bourse, où l’action EDF est sortie du CAC 40 depuis décembre, le titre reculait de 1 % jeudi en début de matinée.

    « Extension du phénomène »

    En cause, la cuve du futur EPR (European Pressurized Reactor) et son couvercle. Des équipements clés, puisque c’est dans cet immense chaudron que se produit la fission des atomes qui permet de produire de l’électricité.(...)

    Au total, le nombre d’éprouvettes qui seront analysées va doubler. Les dirigeants de la filière croisent les doigts pour que ces nouveaux tests démontrent que la cuve peut être conservée en dépit des
    anomalies.

    Si tel n’est pas le cas, la centrale risque de ne jamais être mise en service. Il est en effet possible de remplacer le couvercle, mais ardu de tenter la même opération avec la cuve, qui est déjà posée et soudée à d’autres équipements majeurs. Retirer la cuve actuelle et en fabriquer une nouvelle feraient exploser tant les délais que le coût du réacteur, qui a déjà triplé et dépasse à présent 10,5 milliards d’euros.
    Dans l’immédiat, la batterie d’analyses supplémentaires va décaler d’environ six mois la décision de l’ASN sur la conformité de la cuve. Areva ne lui remettra les résultats des tests que fin 2016, au lieu de juillet comme prévu.

    Répercussions

    Le chantier de Flamanville avait été lancé pour donner du travail aux équipes d’Areva et fournir une vitrine française à l’EPR, ce réacteur présenté comme le nec plus ultra de la technologie. « Le monde entier regarde ce qui est en train de se passer à Flamanville », soulignait le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, en mai 2015. Aujourd’hui, les difficultés rencontrées dans cette ruche où s’affairent plus de 4 600 personnes risquent donc d’avoir des répercussions bien au-delà de la Normandie.

    En France, l’affaire ne peut que fragiliser davantage encore Areva, le fabricant des équipements défectueux, qui a perdu 6,9 milliards d’euros en deux ans. Le plan de sauvetage de l’ex-groupe star du nucléaire prévoit la reprise par EDF de la moitié de ses activités, celles qui concernent la conception et la fabrication des réacteurs. Mais une clause des accords permet à EDF de remettre en cause cette opération si la cuve de Flamanville n’est pas conforme aux normes. Tout le montage prévu pour sortir Areva de l’ornière devrait alors être revu.
    EDF se retrouve aussi sur la sellette. A Flamanville, la compagnie électrique espérait faire la preuve de sa capacité à piloter un chantier complexe, et s’en sortir mieux qu’Areva en Finlande, où se construit un autre EPR. L’expérience est loin d’être concluante, avec une facture qui a toutes les chances de s’alourdir.

    Les malheurs de la « vitrine » française compliquent aussi le projet Hinkley Point, en Grande- Bretagne. EDF doit décider dans les prochaines semaines d’y bâtir ou non deux EPR, un investissement estimé à 18 milliards de livres (environ 23 milliards d’euros).

    L’Etat actionnaire pousse EDF à se lancer, une question de « crédibilité » et de « cohérence » pour toute la filière, selon le ministre de l’économie, Emmanuel Macron. Le PDG, M. Lévy, est sur la même ligne. Les syndicats, eux, estiment le projet beaucoup trop risqué. Telle semble aussi la position de l’ex-directeur financier, Thomas Piquemal, qui a démissionné début mars. Le cas Flamanville apporte évidemment de l’eau au moulin des opposants.

    L’affaire est aussi suivie de près en Chine. A Taishan, non loin de Hongkong, les deux réacteurs EPR en fin de construction sont équipés du même type de cuve que Flamanville, donc susceptibles de connaître les mêmes anomalies. Les autorités chinoises souhaitent que les doutes français soient levés avant de mettre en service leurs propres réacteurs.

  • L’#OCDE invite le #Japon à encourager plus de #femmes et de #personnes_âgées à travailler
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/11/l-ocde-invite-le-japon-a-encourager-plus-de-femmes-et-de-personnes-agees-a-t

    « Le défi démographique du Japon est de taille, mais n’est pas insurmontable », a déclaré à Tokyo Angel Gurria, le secrétaire général de l’OCDE. Il demande à Tokyo de prendre des dispositions pour « stimuler la productivité et encourager plus de femmes et de personnes âgées à travailler ».

    #démographie #travail

  • #Pharmacie : sous la pression du Trésor américain, #Pfizer et Allergan renoncent à leur fusion
    http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/pharmacie-sous-la-pression-du-tresor-americain-pfizer-et-allergan-renonce

    La fusion entre les laboratoire pharmaceutiques américains Pfizer et Allergan ne se fera pas en raison des nouvelles mesures prises par les Etats-Unis contre les mariages d’entreprises motivés par des raisons fiscales, ont annoncé les deux entreprises mercredi.

    L’abandon de ce rapprochement à 160 milliards de dollars, qui était censé créer le numéro un mondial de la pharmacie devant le suisse Novartis, a été décidé « d’un commun accord » entre les deux entreprises, précisent des communiqués séparés.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/06/pfizer-allergan-la-vengeance-du-maitre-de-washington_4896795_3234.html

    ..l’inversion fiscale [est] une pratique qui consiste pour les entreprises américaines à se faire racheter par une entreprise plus petite qu’elles et domiciliée dans un Etat plus généreux en matière de fiscalité. Par exemple l’Irlande, si douce avec son impôt sur les sociétés de 12,5 %, en comparaison de la rigueur des 35 % américains. C’est ce qu’envisageait Pfizer au nom de la compétitivité. Son siège opérationnel serait resté à New York mais le siège social aurait été délocalisé à Dublin où se trouve déjà celui d’Allergan.

    #Pharma #fiscalité

  • En choisissant les Patroller pour l’armée, l’Etat conforte la filière des drones tactiques
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/05/en-choisissant-les-patroller-pour-l-armee-l-etat-conforte-la-filiere-des-dro

    L’avenir des drones tactiques passe par Montluçon. Mardi 5 avril, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu dans l’Allier pour notifier la commande ferme de quatorze avions sans pilote, sur le lieu même où ils sont produits. Ce contrat de 350 millions d’euros attribué à Sagem comprend la fourniture à l’armée de terre, en 2018 et 2019, de deux systèmes de drones tactiques composés chacun de sept appareils appelés Patroller, ainsi que leur entretien pendant douze ans.