Les tribulations d’une Aspergirl | Le syndrome d’Asperger est un Trouble du Spectre Autistique, pas une maladie !

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  • Quelques remarques et tests sur le syndrome d’#Asperger - L’Oeil du Selen
    http://seilenos.canalblog.com/archives/2016/04/08/33636537.html

    On peut se poser pas mal de questions sur Asperger et les autres troubles relatifs au spectre autistique, comme celle de leur prévalence, celle de leur définition, et je n’ai aucune prétention d’y répondre. Je note simplement que l’on observe au cours de ces dernières décennies une forte augmentation de l’#autisme, dont certains affirment qu’elle ne serait due qu’à l’augmentation des #dépistages et à l’amélioration des diagnostics. Il me semble toutefois que c’est une explication certes confortable, mais aussi un peu facile, lorsque l’on sait que les causes environnementales ont une influence fortement suspectée, voire carrément avérée sur les chances de voir apparaître des syndromes autistiques. Mais foin de polémique, voici quelques liens généraux spécialisés sur la question de l’autisme Asperger :

    #environnement

    • la définition de ce truc (Asperger) donnée en exemple par lien dans cet article donne la réponse à cette expansion démographique : une expansion sémantique.

      http://les-tribulations-dune-aspergirl.com

      je cite ? Difficile de résister :
      Le syndrome d’Asperger n’est pas une maladie, comme on peut malheureusement le lire ou l’entendre si souvent dans les médias, encore moins une maladie psychiatrique ! Il n’est pas non plus contagieux, ni honteux. Enfin il n’est pas un déficit ou un handicap mental.

      mais visiblement, ça tient à rester un syndrome .

      Le syndrome d’Asperger fait partie de ce que l’on nomme les « TSA » (pour Troubles du Spectre Autistique). Cette forme d’autisme affecte essentiellement les interactions sociales & la communication avec le monde de manière générale.

      L’altération des relations sociales a de nombreuses origines (déficit des codes sociaux, manque d’empathie, difficulté à identifier &/ou à décrypter les sentiments & les émotions chez les autres), mais aussi de nombreuses conséquences sur la vie de la personne touchée (difficultés à répondre de manière cohérente aux attentes relationnelles des autres, centres d’intérêt restreints & obsessionnels, routines, …).

      Ces difficultés se manifestent également par l’apparition de comportements atypiques (dans le sens d’inhabituels) & de stéréotypies.

      Que dire ? C’est du même registre de pathologisation du quotidien que de considérer l’enfance (et le comportement normal d’un enfant : désir de tirer sur queue d’un chat pour voir comment ça miaule, envie de se tirer de la classe d’école en courant, impatience devant cette foutue maquette qui n’en finit pas etc.) comme une série de troubles du comportement appelée hyperactivité .
      On entend au passage une contorsion singulière du regard sur la pathologie qui en fait un truc social, un machin qui vous fait sentir au moins aussi spécial et dans des termes qui me paraissent douteusement proches, qu’être un enfant indigo ou de chopper le morgellon....

      #bullshit