• Les #États-Unis, grands absents des #Panama_Papers
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201604/08/01-4968987-les-etats-unis-grands-absents-des-panama-papers.php

    Il y a beaucoup d’Américains, mais ce sont davantage de simples particuliers », déclare à l’AFP Marina Walker Guevara, la directrice adjointe du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) qui a coordonné l’enquête journalistique sur cette fuite massive de documents.

    Les États-Unis seraient-ils pour autant de blanches colombes de la transparence financière ? Loin de là. « Cela ne veut pas dire que le pays se place en dehors du système #offshore. Il en est même un important acteur », répond Mme Walker Guevara.

    Son absence des Panama Papers ne vaut donc pas gage de respectabilité et pourrait d’abord s’expliquer par une certaine réticence à se tourner vers un pays lointain et hispanophone, alors que des options bien plus aisées sont à portée de la main.

    « Les Américains ont tellement de paradis fiscaux vers lesquels se tourner », résume pour l’AFP Nicholas Shaxson, auteur de l’ouvrage de référence « Les paradis fiscaux. Enquête sur les ravages de la finance néolibérale ».

    Les Caïmans et les Iles Vierges britanniques, voisines et anglophones, viennent immédiatement à l’esprit, mais des Américains voulant garder le secret sur leurs activités ne sont, en réalité, même pas obligés de quitter leur pays.

    Des États comme le Delaware ou le Wyoming offrent ainsi la possibilité, pour quelques centaines de dollars, de créer des sociétés-écrans sans avoir à identifier qui en est le bénéficiaire réel.

    Fait aggravant, les banques américaines sont certes tenues de « connaître leurs clients », mais peuvent passer outre cette obligation et ouvrir un compte au nom de ces sociétés offshore, garantissant ainsi une discrétion totale à ses véritables propriétaires.

    Le Trésor américain s’est engagé à combler ces failles qui ont été utilisées par des trafiquants d’armes et de drogue et qui valent aux États-Unis de figurer au troisième rang des territoires les plus opaques... loin devant le Panama, selon le classement établi chaque année par le Tax Justice Network.

    « Nous mettons la dernière main à une réglementation », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la division du Trésor chargé de la lutte contre la délinquance financière (Fincen).

    Une autre raison, plus vertueuse, pourrait expliquer le faible nombre d’Américains dans les Panama Papers.

    Echaudés par de retentissants scandales impliquant des banques suisses, les États-Unis ont, ces dernières années, considérablement étoffé leur arsenal de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et n’hésitent pas à imposer de lourdes sanctions aux contrevenants.

    Résultat, selon M. Shaxson : « Certains paradis fiscaux sont terrifiés à l’idée d’avoir des clients américains parce qu’ils savent que les États-Unis ont les moyens de leur faire du mal ».

  • Panama Papers : le fils d’Abbas détient un million de dollars dans une société offshore | Middle East Eye |
    8 avril 2016
    http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/panama-papers-le-fils-d-abbas-d-tient-un-million-de-dollars-dans-une-

    Le fils du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas possède un million de dollars en actions dans une société offshore associée à l’AP, révèle un ensemble de documents divulgués connus sous le nom de « Panama Papers ».

    Tareq Abbas a été ajouté au conseil d’administration de l’Arab Palestinian Investment Company (APIC) en 2011. En juin 2013, Tareq détenait 982 000 dollars d’actions de cette société.

    Selon un article de Haaretz sur l’APIC, la société a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques en septembre 1994.

    La position d’Abbas à l’APIC laisse planer le doute sur d’éventuels conflits d’intérêts. Le droit international exige que les entreprises comme Mossack Fonseca vérifient si leurs clients sont des « personnes politiquement exposées » (PPE) – ou des membres de la famille des responsables du gouvernement et des associés. La loi impose aux entreprises de surveiller étroitement les PPE en matière de blanchiment d’argent, de fraude fiscale ou d’autres délits de corruption.

    #Panama_papers

    • Panama Papers : Les révélations sont pilotées par l’ICIJ, organisme financé et géré entièrement par le Center for Public Integrity aux États-Unis, soutenu par des fondations comme
      – la Ford Foundation,
      – le Rockefeller Family Fund,
      – la WK Kellogg Foundation,
      – l’Open Society Foundations (Soros).
      Rien donc sur les comptes de sociétés américaines pour l’instant.
      Beaucoup de choses sur ceux que les états unis ne savent pas blairer.
      Toujours le voile sur les autre paradis fiscaux, Luxembourg, Belgique, Lichtenstein, Pays Bas, Monte Carlo . . .

      http://www.campuslille.com/index.php/entry/panamapapers-loi-el-khomri-chomage

    • Ce sont de révélations politiquement et économiquement essentielles . Tous ceux qui se plaignent de la pression fiscale en France savent maintenant qu’ils n’ont qu’à réclamer que les riches et les multinationales paient leur du, cela allègera la charge des PME et des catégories moyennes et peu aisées.

      Le manque de moyens de l’état, la dette, tout cela trouve sa cause dans cette fraude fiscale devenue massive avec la mondialisation des mouvements de capitaux.

      Ce qu’il faut c’est entretenir la révolte contre ces fraudeurs et la classe politique qui les laisse faire et pour certains les encourage et y participe.

      Pourquoi les Panama Papers épargnent les américains :

      http://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/021818134554-pourquoi-les-panama-papers-epargnent-les-americains-1211715.ph