L’hymne de nos banlieues, quand mouvement social et rap font la paire

/lhymne-de-nos-banlieues-quand-mouvement

  • L’hymne de nos banlieues, quand mouvement social et rap font la paire
    http://reaphit.com/lhymne-de-nos-banlieues-quand-mouvement-social-et-rap-font-la-paire-2

    L’hymne de nos campagnes a été remplacé par celui de nos banlieues. Tryo n’est plus. Les Bérus non plus. PNL, SCH, Booba, JUL et les autres les ont détrônés. La brutalité a pris le pas sur le bucolique, le cru sur le léger, la dureté sur l’oisiveté, la violence sur le pacifié, en somme, le rap dans tout ce qu’il a de plus durement authentique sur la chanson française dans tout ce qu’elle a de plus faussement idyllique. Cette jeunesse qui, depuis quelques semaines a pris la rue s’est définitivement identifiée à ceux qui la rappent. De la fumée des cônes à celle des fumigènes plongée dans un mouvement social qui a choisi sa bande originale. Source : (...)

    • Paradoxalement, les rappeurs ici prisés sont tous dépolitisés. Pire, ce sont les premiers à développer un imaginaire capitaliste, que ce soit dans leurs clips ou leurs morceaux. Or, c’est justement dans cette idée même d’imaginaire fantasmé d’un capitalisme qui serait séduisant que se trouve la réponse à un pareil engouement. Contrebalancé par une réalité ou un passé autrement différent, il se fait un mirage, une chimère enviée mais qui paraît une idylle lointaine et inaccessible, car mensongère. Au-delà d’une certaine recherche d’esthétique, d’innovation ou même d’un potentiel relais médiatique, ce lien, mieux, cet hommage au rap dans ce qu’il a de contestataire est symptomatique d’une seule et même ambition : fédérer une jeunesse en manque de symboles communs et s’octroyer cette bataille contre l’état. Force est de constater que depuis des années, pas un mouvement n’avait su trouver sa bande-son, son identité musicale et ainsi dégager une unité criante et fédératrice. Alors où qu’il soit, Fabe pourrait être fier de continuer à scander « La vie est une manif’, la France une vitre et moi un pavé » tant sa plume illustre aujourd’hui pleinement l’Etat d’esprit de ceux qui battent le bitume.

      Mouais.
      Mouais mouais.

    • L’hymne de nos campagnes a été remplacé par celui de nos banlieues. Tryo, trois petits tours et puis s’en vont ! Même pas vu passer ceux-la. Par contre j’ai cru les entendre dernièrement à propos de #nuit_debout. Aucun souvenir, ça devait être aussi passionnant que leur chansons. Ma fille essaye bien de m’intéresser au #Rap, #Hip_Hop... et à la fumée des cônes mais je suis resté kéblo sur Public Enemy, Niggas With Attitude, on se retrouve sur Grandmaster Flash, les Fat Boys, The Treacherous Three, le Juice Crew, NTM, IAM, la rumeur, Rocé, Casey, après je suis largué. La relation père/fille ce n’est pas évident, non plus ! Je lui emprunte des fois son iHH et ma foi pour le prix d’un kébab (salade, tomate, oignons) tu as à manger (100 pages.)http://ihh.cc/ihh-magazine-4-disponible-le-9-avril

      2015 ! Encore une grande année pour le rap, plus vivant et divers que jamais, en France et partout dans le monde. Réfractaire à la normalisation, en permanente réinvention, cette musique qui nous a vu grandir nous offre toujours autant de grands moments pour nous accompagner dans ces temps sombres.
      Plutôt que de s’écharper à n’en plus finir pour établir un podium, les rédacteurs d’IHH vous proposent chacun et chacune leur top personnel. Des albums, des morceaux, des événements qui ont marqué leur année, avec ou sans ordre de préférence. L’occase de constater encore l’éclectisme qui règne au sein de l’équipe et la passion qui l’anime. En lien, des extraits de chaque album cité, de quoi nourrir vos oreilles, vos âmes et vos disques durs.
      iHH continuera de défendre le vrai hip-hop dans ses pages en cette année 2016 que nous vous souhaitons pleine de paix, d’amour, d’unité, de joie !

      http://ihh.cc/les-tops-de-lequipe-ihh