#Adolfo_Kaminsky : à la rencontre du faussaire des révolutionnaires au service de nobles causes
Samba Doucouré, Saphir News, le 8 mai 2018
▻https://www.saphirnews.com/Adolfo-Kaminsky-a-la-rencontre-du-faussaire-des-revolutionnaires-au-serv
#Adolfo_Kaminsky : à la rencontre du faussaire des révolutionnaires au service de nobles causes
Samba Doucouré, Saphir News, le 8 mai 2018
▻https://www.saphirnews.com/Adolfo-Kaminsky-a-la-rencontre-du-faussaire-des-revolutionnaires-au-serv
À l’heure des #réseaux_sociaux virtuels, le site #Facebook s’emploie à devenir indispensable pour régenter la vie de ses membres, lesquels sont de plus en plus nombreux.
Ce site, construit sur les ruines de la sociabilité, masque pourtant une réalité plus sombre, entre prosélytisme forcené pour former un nouvel individu social, et machinerie lucrative qui renforce le système capitaliste.
Facebook est analysé ici en tant que phénomène idéal-typique, et nul ne pourra s’enorgueillir d’avoir fui ce site, car tel ou tel aspect lui déplaisait, pour lui préférer #Twitter ou n’importe quel autre réseau dit social.
C’est donc toutes ces nouvelles pratiques et ce qu’elles signifient qui sont disqualifiées dans cet essai, car l’exercice le plus urgent de la liberté est la destruction des idoles, surtout quand elles se recommandent de la liberté. De sa politique de protection des données jusqu’à leur utilisation marchande, de son utilité supposée durant les révolutions arabes jusqu’aux singularités anthropologiques qu’elle révèle, c’est bien l’ensemble de la #chimère_Facebook qui est disséquée, afin que l’on ne puisse plus dire : « Je ne savais pas. »
On achève bien les éleveurs. Résistances à l’#industrialisation de l’élevage
Ce que nous nommons encore #élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de #viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’« administration du désastre » ? De l’autre côté, les éleveurs sont dépossédés de leur métier par des procédures toujours plus rigides et intrusives : puçage #RFID des ovins et caprins, chantage aux primes agricoles, bureaucratisation croissante, reproduction artificielle… Décriés d’une part, ils sont administrés de l’autre – en attendant que disparaisse la possibilité même d’élever des animaux autrement qu’en les concentrant dans de gigantesques usines. Ces menaces qui pèsent sur l’élevage sont un des symptômes de la soumission toujours plus grande de toutes et tous à la société industrielle. Le monde se referme alors que la liberté s’efface devant le contrôle systématique : au fond, ce que nous faisons subir aux animaux, nous nous l’infligeons également à nous-mêmes. Éleveurs et chercheurs qui les accompagnent dans leurs luttes, toutes et tous expliquent dans ce livre pourquoi l’élevage doit être préservé afin que nos vies restent authentiquement humaines.
▻http://lescahiersdubruit.com/on-acheve-bien-les-eleveurs
En décembre 2017, est paru chez L’échappée On achève bien les éleveurs. Ce beau livre grand format s’attaque à un sujet important, celui de l’élevage et de notre rapport à celui-ci. Il s’agit d’un recueil d’entretiens (brillamment) illustrés, classés en grands chapitres qui interrogent des domaines aussi variés que la politique agricole du 20ème siècle, les rapports historiques entre humains et animaux, l’agriculture biologique, le puçage des bêtes, l’acte de tuer un animal… Les personnes interrogées sont des universitaires, des chercheurs, des éleveurs, des militants, dont les points de vue se complètent ou se font écho. Aux cahiers du bruit, nous avons eu envie de poser quelques questions à Aude Vidal, qui a coordonné le livre, et à Guillaume Trouillard, qui l’a illustré. Ils ont eu la gentillesse de nous répondre :
Le jeudi 31 mai 2018 à 20h00
ON ACHÈVE BIEN LES ÉLEVEURS
Présentation-débat en présence d’Aude Vidal et de Jocelyne Porcher // dès 20h dans la librairie (23 rue Voltaire Paris XIe, m° Rue des Boulets ou Nation).
▻http://www.librairie-quilombo.org/on-acheve-bien-les-eleveurs
Bure, la bataille du nucléaire - Quilombo Boutique-Librairie
▻http://www.librairie-quilombo.org/bure-la-bataille-du-nucleaire
Un #sarcophage gigantesque censé tenir des dizaines de milliers d’années ! C’est au nom de ce projet fou, qui serait le plus grand chantier d’Europe, que #Bure, entre Meuse et Haute-Marne, se transforme en zone grillagée et quadrillée de gendarmes. Pour l’industrie #nucléaire, ce territoire relégué serait l’exutoire ultime des #déchets_radioactifs qui s’accumulent et dont elle ne sait que faire. Sur place, les habitants sont de plus en plus nombreux à s’insurger contre la transformation de leur région en « poubelle atomique ».
Depuis deux ans, des dizaines de personnes s’installent sur place, occupent une forêt, bloquent les travaux. La nouvelle bataille du nucléaire est lancée, pour empêcher de croire que cette industrie peut continuer sans risque, réinventer des manières de vivre et lutter, imaginer d’autres possibles pour ce pays. Dans cette enquête où l’engagement vécu se mêle au regard journalistique, Gaspard d’Allens et Andrea Fuori n’écrivent pas un livre de plus sur le nucléaire, mais l’histoire en train de se vivre d’une rébellion déterminée contre la violence du #monde_industriel.
Ils révèlent aussi les méthodes manipulatrices des nucléaristes, et la façon dont l’Etat achète les consciences pour imposer le silence. Le combat vaut d’être mené : ce récit impétueux et pourtant réfléchi convainc qu’il est possible de faire reculer les puissants.Plutôt que la contamination radioactive, parier sur la contagion joyeuse d’une force de #résistance. Gaspard d’Allens est journaliste. Il a déjà publié Les Néo-paysans (Seuil-Reporterre), avec Lucile Leclair, un livre qui a révélé l’importance d’une passionnante mutation agricole, et qui connaît un grand succès.
Andrea Fuori s’est installé à Bure il y a plus d’un an, complètement bouleversé par ce qui s’y jouait. Il écrit occasionnellement pour #Reporterre et des médias autonomes.
Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure
►http://www.encyclopedie-anarchiste.org
Ce remarquable ouvrage de 2893 pages reste à ce jour la plus importante contribution écrite au mouvement anarchiste en France. Initialement prévue en cinq volumes, seul le premier volume (lui-même composé de 4 tomes) fut achevé (lire la préface pour plus de détails).
L’impression de cette Encyclopédie a été terminée le 8 décembre 1934 sur les presses de E. Rivet, éditeur, 21, ancienne route d’Aixe, à Limoges.
Bien que nous ne préconisons pas la numérisation à outrance du livre, il s’agit là du cas particulier d’un ouvrage très rare et très coûteux. Jusqu’ici extrêmement difficile à se procurer ou à consulter, le voici enfin, depuis 2010, numérisé dans son intégralité et à la disposition de chacunE, grâce au travail des camarades de la Fédération anarchiste et de sympathisantEs. Dans un souci de justesse et de simplicité, l’Errata figurant à la fin de l’ouvrage papier a été appliqué à l’ensemble de la numérisation.
Cette encyclopédie expose le point de vue des anarchistes synthésistes (courant regroupant anarchistes individualistes, communistes anarchistes et anarcho-syndicalistes) français des années 1930. Certains articles donnent une définition propre à la pensée strictement individualiste, d’autres sont abordés du point de vue communiste ou encore anarcho-syndicaliste, suivant les tendances de l’auteur de chaque article.
Bien que dans l’ensemble représentatifs de la pensée anarchiste, certains points sont aujourd’hui dépassés, d’autres suscitaient déjà le débat à l’époque. Par exemple, un article comme « Malthusianisme » ne faisait pas consensus lorsqu’il fut écrit et est aujourd’hui très peu représentatif des idées anarchistes, fort heureusement. Il n’est pas nécessaire de lister les articles contenant des propos critiquables, le lecteur averti se fera sa propre opinion.
Le FN pavillonnaire est-il vraiment si populaire ?
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/le-fn-pavillonnaire-est-il-vraiment-si-populaire
très interessant @ninachani merci. Le fameux électorat ouvrier du FN n’est pas du tout cet ouvrier pauvre qui votait à coco et est devenu FN par contestation. Les élécteurs dits ouvriers du FN sont de petits propriétaires en zone périurbaine. Ce sont des gens qui avaient deja une culture de droite. Il semble que la culture de gauche soit le seul obstacle qui empeiche ces catégories de voter FN. Ces catégories n’est pas lésée d’aides sociales mais elle ne passe pas par les memes services (par exemple les aide au credit passent par les banques et pas par la CAF et sont pourtant bien des subventions de l’etat. Les electeurs FN ouvriers sont les ouvriers les plus proches des commerçants au niveau des revenus. Ils ne veulent pas de certaines populations plus pauvres près de chez eux puisqu’ils sont propriétaires. Le fait qu’ils travaillent dans de petites structures fait qu’ils se sentent proches des interets et préoccupation de leurs supérieurs et patrons...
Bref les electeurs FN ne sont pas des votes qui auraient pu etre à gauche et ce ne sont pas des ouvriers décus par la gauche. S sont des ouvriers en passe de devenir petits-bourgeois et qui partagent les valeurs de droite de la bourgeoisie depuis belle lurette.
Merci pour le post, je repense à notre éleveur de cactus dans la campagne profonde comme électeur type dont on ne parle pas.
Gros (griseli) veut pas écouter ça : mais..... que dire de la bougnoulisation du vote fn (le sympathisant fn comme nouveau naigre) ; d’autre part limiter l’évolution des politiques culturelles d’un électorat , disons une classe de citoyens , au prétexte d’une lutte contre le nationalisme devrait être plus que sujet à caution ! quant à l’accès à la propriété , par rapport aux ayant droits apl +++ , c’est beaucoup plus d’ennuis en prime !
Grosse discussion sur le vote FN ici :
►https://seenthis.net/messages/595515
►https://seenthis.net/messages/597642
#France #Elections_présidentielles_2017 #Vote_FN #FN #Racisme
@nestor : début 90, le FN était déjà l’objet de toutes les attentions, et le sympathisant FN était déjà l’objet de toutes les ostracisations... à l’époque, il n’y avait pas de doute : il ressemblait très clairement à un gudar ou à un parvenu aigri « à la » Collard. Aujourd’hui, on nous fait croire que les choses ont évolué. Ce qui a plus sûrement évolué, c’est que les « qui croyaient être des parvenus » ont compris qu’ils ne le sont pas, et sont bien plus nombreux à être aigris.
Vous emmerdez pas les ami·es, @nestor est un troll
que dire de la bougnoulisation du vote fn (le sympathisant fn comme nouveau naigre)
Expression similaire au « KKK-inversé » de #Alain_Jakubowicz président de la #LICRA
#élément_de_langage #renversionnite #inversion #troll
@nestor confirme que ce qui caractérise le FN c’est son extrême racisme. Personne en France ne peut ignorer cela puisque les sympatisants FN tiennent le même discours que lui depuis que le FN existe et en toute occasion avec tous les moyens de communication possible.
L’éléctorat FN est certes varié @aude_v mais ce qui fait la base commune qui rassemble ces gens c’est leur racisme, qu’ils soient prolétaires au chômage ou « apl +++ ». Si des sympatisants FN disent qu’ils ne sont pas racistes c’est juste qu’en plus d’êtres racistes ils sont aussi hypocrites et menteurs.
Les ménages modestes du périurbain sont devenus, au fil des succès électoraux du FN, une figure centrale des commentaires médiatiques. Peu d’enquêtes sérieuses se sont pourtant intéressées à leurs conditions de travail, à leurs parcours résidentiels et aux devenirs de leurs enfants. Basé sur un travail de terrain de longue durée, ce livre restitue les trajectoires des salarié-e-s d’un parc d’activités comme il en existe beaucoup à la périphérie des grandes villes.
A partir d’extraits d’entretiens et d’observations, il revient sur les transformations qui affectent depuis plusieurs décennies les fractions stables des milieux populaires : restructurations dans l’industrie et les services, durcissement des conditions d’accès à la propriété et évolution du système de formation. Même si leurs pratiques électorales s’avèrent plus diversifiées qu’on ne le pense, le FN attire une part de ces ménages du périurbain, qui sont pourtant loin de tous figurer parmi les plus démunis.
Au-delà des explications convenues, notamment celles du déclassement, l’ouvrage offre ainsi des clés de compréhension des processus de radicalisation politique. Il montre enfin comment des élus municipaux, sans être encartés au FN, s’emploient très concrètement à empêcher la venue de familles issues de l’immigration et de ménages en situation précaire, contribuant par-là à banaliser le rejet de ces catégories sociales stigmatisées.
Dans un contexte de hausse de l’abstention et de défiance envers les responsables politiques, ce livre éclaire les aspirations et les tensions vécues par nombre de ménages populaires.
▻http://www.librairie-quilombo.org/notre-environnement-synthetique
▻http://www.librairie-quilombo.org/IMG/arton6755.gif?1493304838
L’année 1962 est une date clef dans l’histoire de l’écologie politique. Deux ouvrages très importants paraissent en effet à cette date aux Etats-Unis d’Amérique qui vont se révéler décisifs pour l’entrée de la #pensée_écologiste sur la scène politique. Le premier est mondialement connu. C’est celui de Rachel Carson, Un printemps silencieux, dénonçant les conséquences de l’usage des pesticides agricoles, principalement le DDT, sur les milieux naturels.
Son succès fut immédiat et mondial. Le second n’eut pas cette reconnaissance. Il ne figura pas parmi les best-sellers américains bien qu’il fut défendu par de grands scientifiques. Publié six mois avant le livre de Rachel Carson par #Murray_Bookchin (1921-2006) – sous le nom de plume de Lewis Herber –, il s’intitulait Our Synthetic Environment et passait en revue les causes de la très rapide détérioration de l’environnement naturel outre-Atlantique, conséquence de l’accélération du développement du capitalisme après la Seconde Guerre mondiale qui bouleversait de nombreux aspects de la vie quotidienne des personnes qui en avaient été jusque-là relativement préservées.
Ce livre important n’avait jamais été traduit en français. Il nous a semblé important de combler cette lacune. Notre environnement synthétique est en effet un texte fondamental pour l’écologie politique, d’une remarquable lucidité sur les désastres écologiques qui s’annonçaient tout en s’efforçant de présenter une voie pour éviter le pire. Il était donc grand temps de rendre hommage au travail et à l’esprit visionnaire de Murray Bookchin.
@aude_v #écologie #décroissance
« C’est grâce à la Commune que la République existe. S’il y a actuellement la République en France, c’est à la Commune que vous la devez. Mais la République n’est que nominale, et c’est nous les communeux, les socialistes, les révolutionnaires qui fonderont, dans sa vérité politique et sociale, cette république que nous avons sauvée en 1871. »
Victorine Brocher. Une femme du peuple dans la Commune de 1871.
▻http://editionslibertalia.com/catalogue/poche/souvenirs-d-une-morte-vivante
Souvenirs d’une morte vivante, par Victorine Brocher, Libertalia plus une page
▻https://macommunedeparis.com/2017/05/01/souvenirs-dune-morte-vivante-par-victorine-brocher-libertalia-plus
#Victorine_Brocher #éditions_Libertalia #La_Commune
Le mardi 28 mars à 19h30, la journaliste française, montréalaise d’adoption, Emmanuelle Walter, auteure de Sœurs volées. Enquête sur un féminicide au Canada et de Le centre du monde. Une virée en Eeyou Istchee Baie-James avec Romeo Saganash parlera de ses livres à la librairie Quilombo dans le 11e arrondissement de Paris (23 rue Voltaire).
▻http://www.librairie-quilombo.org/le-centre-du-monde
▻https://www.luxediteur.com/emmanuelle-walter-a-paris
#Autochtones #Cris #Féminicide #peuples_autochtones #extractivisme #Québec #Canada
#yeah ! Est-ce que la journaliste française montréalais d’adoption serait aussi à Paris le 23 mars - tout à fait par hasard - histoire de partager un verre de rouge au bistrot du coin ?
A l’occasion de la Semaine internationale contre la brutalité policière, j’ai concocté deux playlists de plus de 190 chansons, de 1930 à aujourd’hui, consacrées aux flics, keufs, condés, poulets, cognes, porcs, cafards et argousins, dont près de 120 en anglais, près de 60 en français, et d’autres en espagnol, portugais, dioula, polonais, arabe, italien...
La liste anglophone :
►https://www.youtube.com/playlist?list=PLkeA_mTMOkTv5JpavYacWeRrMnkVNvg2s
La liste francophone (+ espagnol, portugais, dioula, polonais, arabe, italien...) :
►https://www.youtube.com/playlist?list=PLkeA_mTMOkTvxc0FygHdo4FmcR3zB-0CV
La liste complète des chansons est ici :
►http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/03/elo269-semaine-internationale-contre-la.html
Au delà des chansons, il convient de consulter les #statistiques sur les assassinats policiers, principalement en France mais aussi dans d’autres pays :
►https://seenthis.net/messages/601177
#Musique #Musique_et_politique #brutalité_policière #violence_policière #violences_policières #assassinats_policiers #compilation #playlist
La 61ème chanson en anglais contre la brutalité policière, adaptation d’un vieux titre de Leadbelly : #Fantastic_Negrito, In The Pines :
Jose Campos Torres, de #Gil_Scott-Heron, y aurait fait bonne figure sauf que, vous l’aurez peut-être remarqué, je n’ai mis qu’une chanson par chanteur et j’avais déjà mis No Knock :
cool merci @sinehebdo j’avais effectivement raté cette playlist !
▻https://www.youtube.com/watch?v=qjjnE89uhfc
Merci pour tout ça. Je mettrai à jour avec tout ce qu’on m’envoie, dont ces deux raps aussi :
Masta Ace - Jack B. Nimble
▻https://www.youtube.com/watch?v=KUOmroINtSc
Brother Arthur - What You Gonna Do
▻https://www.youtube.com/watch?v=ninJU4KMNMM
Listes mises à jour le 30 mars 2017 : 67 chansons en anglais et 49 en français, espagnol, portugais et dioula...
►http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/03/elo269-semaine-internationale-contre-la.html
Voici deux autres titres pour la liste francophone
rené binamé- la moustache
▻https://www.youtube.com/watch?v=P0Aijx4A6sE
René Binamé & les roues de secours - Vocations
▻https://www.youtube.com/watch?v=uaPQ4Cj5pXY
J’avais deja mis La Moustache, et comme je ne met qu’un morceau par interprete, je n’ai pas mis l’autre... mais merci !
Je crois qu’il est impossible de faire l’impasse sur le bijou de subtilité qu’est ce titre des p4..
▻https://www.youtube.com/watch?v=55-AMQsPQ8E
Merci ! Impossible de faire l’impasse, en effet. Liste et playlist mises à jour !
Il ya bien aussi celui des Cadavres... mais le titre (et le refrain) n’est pas des plus pertinents... c’est un standard du punk, mais je crois qu’on peut s’en passer en 2017...
►https://www.youtube.com/watch?v=75bh4djAvkA
Non, non, c’est historique, c’est important, je la rajoute !
Et je rajoute aussi celle-ci que j’avais oublié :
2016 Ben Harper : Call It What It Is
▻https://www.youtube.com/watch?v=IjlzXEtOnh8
▻https://www.youtube.com/watch?v=DtmcVEHFZgk
Angelic Upstarts formed in 1977 in South Shields, North-East England. A working class punk band with strong anti-fascist views and beliefs. Influenced by bands such as The Clash and The Sex Pistols, The Angelic Upstarts are a meeting of working class ideology and musical aspiration. Mensi was always liable to provoke reaction, his lyrics making much of his working class roots, and lashing out at police and politicians. The original line up consisted of Mensi (vocals), Mond (guitar), Steve Forsten (bass) and Decca Wade (drums).
J’ai fini par retrouver le titre que j’avais en tête, et sur lequel j’avais écris un truc dans une autre vie. ▻http://youteub.dawapunk.net/videozine2868.html?page=youteub&id_article=25
C’est un gros classique (sur youtube ya des dizaines de reprises), ça se traduit par « les kids attaquent la police ». Comme c’est polonais, ça se chante difficilement, mais a priori on capte assez vite l’esprit d’ensemble...
▻https://www.youtube.com/watch?v=QnIX4GAbU-A
Merci ! Listes mises à jour, on a passé les 120 ! Avec maintenant de l’anglais, du français, de l’espagnol, du portugais, du dioula et du polonais !!!
Et une en arabe du rappeur tunisien Weld El 15 :
Weld El 15 : Boulicia Kleb (chiens de flics), 2013
▻https://www.youtube.com/watch?v=F6trgQAjby4
En voici deux, trois autres. I SHOT THE MARSHALL de GBH, rien à voir avec l’original si ce n’est que le marshall et le sheriff sont cousins. ▻https://www.youtube.com/watch?v=Nd8gQTeKoys
▻https://www.youtube.com/watch?v=xhUUbFmR6no
Un dernier pour la route, ils sont déjà dans la liste mais ce Police TV est percutant.
▻https://www.youtube.com/watch?v=1h2ukBBs5Sk
Un peu de jazz aussi:
2011: Ambrose Akinmusire: My Name Is Oscar
pas de vidéo
2015: Steve Turre: Trayvon’s Blues
pas de vidéo
2015: Terence Blanchard: Breathless
▻https://www.youtube.com/watch?v=iKrh1fD3yDQ
2016: Samora Pinderhughes: Cycles
▻https://www.youtube.com/watch?v=FVOILC_4t1Q
2016: Marcus Strickland: Mantra
pas de vidéo
2016: Amirtha Kidambi: Dvapara Yuga (For Eric Garner)
pas de vidéo
The most legendary track from the album is the title cut; as a vicious anti-boys-in-blue rant finds its equal only in N.W.A.’s "Fuck Da Police.
▻https://younggodrecords.com/collections/frontpage/products/swans-cop-young-god-greed-holy-money
« Jo Le Pheno ... » Cette vidéo n’est plus disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur soumise par Taranis News.
Jo Le Pheno - Bavure 2.0
source : ▻https://www.facebook.com/collectif.anglesmorts
Mis à jour avec l’originale de Jo Le Pheno :
▻https://www.youtube.com/watch?v=i9rGi0zgSnM
merci @sinehebdo , du coup j’ai supprimé le précédent lien .
J’avais oublié
2013 IAM : Que Fait La Police ?
▻https://www.youtube.com/watch?v=wbY3KlK0EvQ
Et sinon, on remonte le temps :
1930 Memphis Jug Band : He’s In The Jailhouse Now
▻https://www.youtube.com/watch?v=ctgygdfYs90
1931 Mississippi Sheiks : Jail Bird Love Song
▻https://www.youtube.com/watch?v=wUtr6X3evSk
Brigada Flores Magon - Police
Sorti en 2007, « Tout pour tous » est le quatrième album de Brigada et sa dernière production en date.
Spirit against Police Brutality !!!
Groupe // Titre // Album // Label)
– DEAD KENNEDYS // Police truck // Give me convenience or give me death // Alternative Tentacles Rds // 1987
– ANTI-FLAG // Fuck police brutality // ie for the Government // New Red Archives // 1996
– MDC // Dead cops (America’s so straight) // Millions Of Dead Cops // R Radical Rds // 1982
– AGNOSTIC FRONT // Police state // Riot riot upstart // Epitaph // 1999
– THE OPPRESSED // A.C.A.B // Dead & burial and fatal blow // Captain oi ! // 1996
– THE AUTHORITIES // Pig death on I-5+I hate cops // Puppy love // Get hip Rds // 1996
– FUGAZI // Great cop // In on the kill taker // Dischord // 1993
– BUNKUM // American arrest // And everything goes crazy... // Bastarz+Complot mat’sa+Mass Prod//2011
– BODY COUNT // Copkiller // Copkiller // Sire Rds-Warner Bros Rds // 1992
– THE EXPELLED // What justice ? // A punk rock collection // Captain oi ! // 1999
– REGULATIONS // Police siren // “S/T” // Kick’n’punk // 2005
– NEW ASSHOLES // Délit de fuite // Récit d’ivres // Klonosphere+Season of mist Distribution // 2013
– OFFSPRING // L.A.P.D. // Ignition // Epitath Rds // 1992
– THE BRISTLES // Stop the police violence // No future in the past // MCR // 2009
– PROPAGANDHI // Pigs will pay // How to clean a couple o’ things // Fat Wreck Rds // 1993
– THE DICKS // Hate the police // The dicks hate the police // Radical records // 1980
– E.B.S. // Police pricks // Destroy your enemy // Vicious interference Rds // 1997
– BROKEN HEROES // Police brutality // I told u once // Street anthem Rds // 2004
– DOOM // Police Bastard // Police bastard // Discarded Rds // 1989
►http://www.jetfm.asso.fr/site/Spirit-Of-Noise-26-11-14.html
▻http://www.jetfm.asso.fr/site/stockage/index.php?0=spirit_of_noise
#spirit_of_noise
J’ai mis les listes à jour avec une douzaine de titres en plus issus de la compilation ci-dessus, et 3 autres titres de 2015 trouvés entre temps :
2015 Bilal : Satellites
►https://www.youtube.com/watch?v=QJDC4BEEMwo
2015 Aloe Blacc : Merry Christmas Mr. Brown
►https://www.youtube.com/watch?v=cvf6NKJCKwY
2015 Marcus Miller : I can’t breathe
▻https://www.youtube.com/watch?v=E8Ae3o94T8o
Mise à jour, et avec ces deux là, on dépasse les 150 chansons :
2014 John Legend with Common : Glory
▻https://www.youtube.com/watch?v=HUZOKvYcx_o
2014 Alicia Keys : We Gotta Pray
►https://www.youtube.com/watch?v=ReK4t3Pfdpo
Liste complète :
1930 Memphis Jug Band : He’s In The Jailhouse Now
1931 Mississippi Sheiks : Jail Bird Love Song
1932 La Bolduc : Les Policemen
1951 Juliette Gréco : A La Belle Etoile
1952 George Brassens : Hécatombe
1954 Boris Vian : La Java des Chaussettes à Clous
1955 Charles Trenet : L’âne et le gendarme
1960 The Crickets : I Fought The Law
1960 Phil Ochs : Cops Of The World
1965 Les Frères Jacques : Le Gendarme de Redon
1965 Pauline Julien : J’ai Mangé un Agent
1966 Steve Reich : Come Out
1966 Jehan Jonas : Flic De Paris
1967 The Equals : Police On My Back
1971 Country Joe McDonald : Mr Big Pig
1971 Francesca Solleville : La Semaine Sanglante
1972 Gil Scott Heron : No Knock
1972 Donny Hathaway : Little Ghetto Boy
1973 Bob Marley : I Shot The Sheriff
1975 Renaud : Hexagone
1977 Junior Murvin : Police and Thieves
1977 Métal Urbain : Paris Maquis
1979 Linton Kwesi Johnson : Sonny’s Lettah
1979 The Clash : Guns Of Brixton
1979 François Béranger : Je Ne Veux Plus Le Savoir
1979 Gasoline : Radio Flic
1979 Trust : Police Milice
1980 The Members : Police Car
1980 Dead Kennedys : Police Truck
1980 Angelic Upstarts : Police Oppression
1980 12°5 : Ils Sont Partout
1981 Rick James : Mr Policeman
1981 Black Flag : Police Story
1981 The Exploited : Cop Cars
1981 Bijou : P38
1981 Groupe d’Action Musicale : Allez Les Gars
1982 MDC : Dead Cops
1982 Alpha Blondy : Brigadier Sabari
1982 Alain Bideaux : Les CRS
1983 The Dicks : The Dicks Hate The Police
1983 Eskorbuto : Mucha Policía, Poca Diversión
1984 Swans : Cop
1984 Parabellum : Momo
1985 Vulcain : Fuck The Police
1985 Jacques Higelin : Fiche Anthropométrique
1985 Vulpes : Policia Asesina
1985 Narcosis : Sucio Policía
1986 Titaos : Policia
1987 Oi Polloi : Pigs For Slaughter
1987 GBH : I Shot the Marshall
1987 RIP : Terrorismo Policial
1988 NWA : Fuck Tha Police
1988 Boogie Down Production : Illegal Business
1988 Tracy Chapman : Behind The Wall
1989 Doom : Police Bastard
1989 Les Cadavres : Salope de Keuf
1990 Sinead O Connor : Black Boys On Mopeds
1991 Cypress Hill : Pigs
1991 2Pac : Trapped
1992 Public Enemy : Hazy Shade Of Criminal
1992 Ice Cube : We Had To Hear This Mothafucka Up
1992 Frank Zappa : Mom and Dad
1992 Offspring : LAPD
1992 Body Count : Cop Killer
1992 René Binamé : La Moustache
1993 Pearl Jam : WMA
1993 Propagandhi : Pigs Will Pay
1993 KRS One : Sound Of Da Police
1993 Masta Ace Incorporated : Jack B. Nimble
1993 Fugazi : Great Cop
1993 NTM : Nique La Police
1994 Brother Arthur : What You Gonna Do
1995 Michael Jackson : They Don’t Care About Us
1995 Atari Teenage Riot : Start The Riot
1995 Assassin : L’Etat Assassine
1995 Ministère Amer : Sacrifice De Poulets
1996 Anti Flag : Fuck Police Brutality
1996 The Oppressed : ACAB
1996 The Authorities : I Hate Cops
1996 Ska P : Romero El Madero
1996 Analogs : Dzieciaki Atakujące Policję
1997 EBS : Police Pricks
1998 The Coup : Swervin
1998 Screamin’ Jay Hawkins : I Shot The Sheriff
1999 Agnostic Front : Police State
1999 The Expelled : What Justice ?
1999 Gnawa Diffusion : Bleu Blanc Gyrophare
2000 Dead Prez : Cop Shot
2000 Wyclef Jean : Diallo
2000 Erykah Badu : AD 2000
2000 Fabe : Evidence
2001 Bruce Springsteen : American Skin
2001 J. Dilla : Fuck The Police
2002 Lauryn Hill : I Find It Hard To Say
2002 La Rumeur : Je Connais Tes Cauchemars
2002 Brigada Flores Magon : Porc en bleu
2002 Santa Revuelta : Yo No Soy Robocop
2002 The Kagas : Underdog
2003 La Polla Records : Violencia
2004 Keny Arkana : He Flics
2004 Kolo Barst : Fevriyé 74
2005 Regulations : Police Siren
2007 B. James : La Police Assassine
2007 La société elle a mauvaise haleine : CRS
2008 Lil Boosie Badazz : Fuck The Police
2008 DOA : Police Brutality
2008 Mise En Demeure : Matraque Moi
2008 Karlit et Kabok : La Moustafette
2008 Pekatralatak : Flics Porcs Assassin
2009 The Bristles : Stop The Police Violence
2009 Ministère des Affaires Populaires : La Chasse est Ouverte
2009 Zone Libre : L’Angle Mort
2010 Jeanne Cherhal : Pays d’Amour
2011 Geoff Berner : Daloy Polizei
2011 Bunkum : American Arrest
2012 Emrical : Combien de morts
2013 Première Ligne : Flic De Paname
2013 Kaaris : Sombre
2013 IAM : Que Fait La Police ?
2013 Weld El 15 : Boulicia Kleb
2014 The Game : Don’t Shoot
2014 Run The Jewels : Close Your Eyes
2014 D’Angelo : The Charade
2014 John Legend with Common : Glory
2014 Alicia Keys : We Gotta Pray
2015 Pussy Riot : I Can’t Breathe
2015 Prince : Baltimore
2015 Janelle Monae : Hell You Talmbout
2015 J. Cole : Be Free
2015 Blood Orange : Sandra’s Smile
2015 Kendrick Lamar : Alright
2015 Terence Blanchard : Breathless
2015 Bilal : Satellites
2015 Aloe Blacc : Merry Christmas Mr. Brown
2015 Marcus Miller : I Can’t Breathe
2015 D De Kabal : 19 Juillet
2016 Cody ChesnuTT : Bullets In The Streets And Blood
2016 Inda.Arie : Breathe
2016 Michael Kiwanuka : Black Man In A White World
2016 Common et Stevie Wonder : Black America Again
2016 Miguel : How Many
2016 Daye Jack : Hands Up
2016 Macklemore : White Privilege II
2016 Swizz Beatz : Sad News
2016 Z-Ro : No Justice No Peace
2016 Drive-By Truckers : What It Means
2016 Fantastic Negrito : In the Pines
2016 Ben Harper : Call It What It Is
2016 Samora Pinderhughes : Cycles
2016 Black M. : Je Suis Chez Moi
2016 Jo Le Pheno : Bavure
2017 Skalpel : ACAB
On a beaucoup chansonné les forces de l’ordre, et depuis longtemps. Il faut dire qu’il y a matière ! Des le Moyen Âge, il n’a pas manqué de plumes acérées s’appliquant à évoquer la volaille. Grâce à elles nous sont parvenues les traces d’une tradition orale qui n’a rien perdu de sa frondeuse vigueur. Comment les cerbères à la nuque raide, brutaux sous tous les régimes, ne seraient-ils pas chahutés dans d’innombrables refrains vengeurs ? Une chansonnette est en tout cas moins douloureuse que des menottes serrées au sang, une clé d’étranglement, une compression thoracique, un coup de matraque, de flash-ball, de taser ou une « balle perdue ».
La litanie sécuritaire de cette époque vrille les tympans et les comportements mais ne parvient pas à étouffer le vivant brouhaha populaire, d’où jaillissent toujours, en toutes langues, de séditieuses rengaines.
On conclura cette brève entrée en matière par un extrait de la Semaine Sanglante, écrite en juin 1871 par Jean-Baptiste Clément après l’écrasement de la Commune.
Demain les gens de la police
Refleuriront sur le trottoir,
Fiers de leurs états de service
Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans armes,
Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes,
Des sabre-peuples et des curés.
Ceux qui avaient vécu sans police un moment la voyaient revenir pour longtemps. Jusqu’à quand ?
Amicale des chansonniers amateurs bénévoles
Extraits de chansons du Moyen Âge à nos jours, nombreuses illustrations...
2015 | 94 pages | 7.00 €
▻http://www.librairie-quilombo.org/quand-la-police-nous-fait-chanter
source : CQFD janvier 2017 dossier : Quand la musique cogne
▻https://www.youtube.com/watch?v=ERNYqUNIvY4
Liste mise à jour (j’ai mis la version de Francesca Solleville)...
#Rhiannon_Giddens et Justin Harrington: Better Get It Right the First Time (2017)
▻https://www.youtube.com/watch?v=ZGFcUcFHxOc
Lyrics
Every time you meet the public
You get scared and you start to panic
A who got a gun
A who got a bomb
A who got a knife
A who’s gonna lose their life
So-called leaders with deceitful faces
Corruption in a high place
Your hands filled with bribes
Your mouth pours out lies yea
Cause of all oppression now
Running for protection
Bodyguard I wouldn’t like your job
Snakes in the grass say they know not God
Polytricksters drinking human blood
A concrete heart can hold no love
I just can’t sorry for the bodyguard
Bullet-proof vest strapped to your chest
Under your collar is getting hot
A who got a gun
A who got a bomb
A who got a knife
A who’s gonna lose their life
Bodyguard I wouldn’t like your job
Snakes in the grass say they know not God
Polytricksters drinking human blood
A concrete heart can hold no love
You fretting, you sweating, you checking
Hey hey no feel no way
I just can’t sorry for the bodyguard
A who got a gun
A who got a bomb
A who got a knife
A who’s gonna lose their life
Bodyguard I wouldn’t like your job
Snakes in the grass say they know not God
Polytricksters drinking human blood
A concrete heart can hold no love
I just can’t sorry for the bodyguard
So watch it all you presidents Boo
Heads of government Boo
Mash down parliaments Boo
I just can’t sorry for the bodyguard
I just can’t sorry for the bodyguard
All that fretting
All that checking
All that searching for assassin hey!
Written by David Robert Hinds • Copyright © BMG Rights Management US, LLC
#Steel_Pulse - Earth Crisis (1984)
@sinehebdo Yo man ! Fire in a Babylon !
▻http://www.steelpulse.com
▻https://www.youtube.com/watch?v=w4oZXfrf18Y
▻https://www.youtube.com/watch?v=THDT58S7fFE
Il l’a enregistré à l’origine accompagné par Eddie & The Hot-Rods sur un single produit par Nick Lowe en 1977. A noter que la face B, On Parole, est une version d’une chanson enregistrée à l’origine en septembre 75 par...Motorhead dont Larry Wallis fut un des membres originaux (il quitta le groupe de Lemmy en 76). En effet, Larry Wallis aligne une impressionnante carrière, que ce soit comme parolier (pour Dr Feelgood notamment), guitariste (dans The Pink Fairies et The Deviants, mais aussi avec Wayne Kramer du MC5, Rat Scabies des Damned ou Thin Lizzy) ou producteur (principalement pour Stiff Record).
▻https://www.discogs.com/Larry-Wallis-Police-Car/release/1711358
source : Cheribibi.net
▻http://www.cheribibi.net/les-numeros/sommaire-numero-7
Pendez-les, Ménélik (2000)
▻https://www.youtube.com/watch?v=0FN9jbUwgZM
▻https://www.youtube.com/watch?v=FwIUW2R3sAg
Je suis effectivement rentré au pays de la neige, que j’avais fui pendant 3 semaines en Amérique Latine... Non, je ne crois pas que ce morceau faisait partie de la liste, je vais l’ajouter dès que j’ai 5 minutes...
Dead Prez - Hip-Hop (2000), je n’avais pas remarqué cette phrase : « This is real hip-hop, and it don’t stop ’til we get the po-po off the block ». Donc j’aurais pu rajouter cette chanson à ma compilation des chansons anti-flics, sauf qu’il y en avait déjà une de Dead Prez (Cop Shot) :
▻https://www.youtube.com/watch?v=oiusDE0KND8
C’est aussi à cette chanson que #Erykah_Badu fait allusion dans The Healer (2008) :
Liste mise à jour avec : The London Cowboys - Reggae Cop ; Casey - Des Têtes Vont Tomber ; Vic Mensa - We Could Be Free ; Eric Roberson - Keep On ; The Buttshakers - In The City
D’ailleurs, c’est de nouveau la semaine internationale contre la brutalité policière :
►http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/03/elo269-semaine-internationale-contre-la.html
ÉCOUTEZ NOUS
YANISS ODUA FEAT. KENY ARKANA, le 28 avril 2017
▻https://seenthis.net/messages/681659
J’commence tout doux
Mister You, 2010
▻https://www.youtube.com/watch?v=GPYdOcbn_8s
#Palestine aussi
JC Brooks - Anywhere But America
▻https://seenthis.net/messages/686468
Tout le monde déteste la police
Dror, Entre les Oreilles, le 13 juin 2018
▻https://seenthis.net/messages/701776
King Khan - Children of the World (2016)
►https://www.youtube.com/watch?v=D8PulyM1wHY
Miguel et J. Cole - Come Through and Chill (2017)
►https://www.youtube.com/watch?v=u_C4onVrr8U
Miguel - Now (2017)
►https://www.youtube.com/watch?v=6eFL1zzGK8o
A mettre sur la compilation de chansons contre #Donald_Trump
►https://seenthis.net/messages/727919
Childish Gambino - This Is America (2018)
►https://www.youtube.com/watch?v=VYOjWnS4cMY
BJ The Chicago Kid - The Opening Ceremony (2018)
►https://www.youtube.com/watch?v=dAnvKDPKwsE
L’1consolable - Justice (2017)
►https://l1consolable.bandcamp.com/track/justice
▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=9&v=bL0CCphgmZ8
Je n’entends pas parler de police dans les paroles de victims, mais c’est pas facile à comprendre, et ils le confirment ici, donc je le rajouterai :
Hailing from southern Manila, Badmouth traffick in a tasteful, tinnitus-inducing blend of nu-metal and hardcore punk. Their four-track Badmouth EP combines neck-breaking aggression à la Agnostic Front with massive grooves reminiscent of One King Down and Hatebreed, a hulking backdrop for searing activist poetry. “Police brutality, corruption, fascism, racism, and religion are what influences and our songs. These are some of the factors that make our world not worldly,” explain the band.
►https://daily.bandcamp.com/2018/09/07/a-short-history-of-the-hardcore-punk-underground-in-the-philippines
Quant à Know Your Rights, bien sûr, mais j’ai déjà mis Guns of Brixton et je n’en met qu’un par groupe...
Merci !
c’est moi qui te remercie Dror @sinehebdo j"avais bien lu les quelques lignes de présentation de Badmouth sans accéder à la petite histoire du Hardcore Punk Underground aux Philippines sur bancamp. Comme je n’entrave que quick à l’anglais, l’arabe ou le yiddish... (j’ai suffisamment d’ennuis avec le français) la traduction de google des textes de bandcamp est assez fidèle.
Je m’en vais faire un p’tit billet sur cette scène underground d’Asie du sud-est. Aussi jouissive que le cinéma Coréen par exemple. Enjoy sacre-bleu.
Jorja Smith - Blue Lights (UK, 2018)
►https://seenthis.net/messages/726687
The O’Jays - Above The Law (2018)
►https://seenthis.net/messages/730863
►https://www.youtube.com/watch?v=JHSK71l7lbk
Voir aussi la compilation de chansons contre #Donald_Trump :
►https://seenthis.net/messages/727919
Angela Johnson - Black Boy Lullaby (2014)
►https://www.youtube.com/watch?v=YNhA99xFIug
Anthony Hamilton - Love Conquers All (2018)
►https://www.youtube.com/watch?v=kIt9JUgn-WY
Les deux là:
▻https://seenthis.net/messages/734149
Kery James - Amal
▻https://seenthis.net/messages/734199
►https://www.youtube.com/watch?v=7NixCbtSjqI
(je vais peut-être remplacer PDM par celle là sur la liste...)
Mise à jour :
Pour la semaine internationale contre la brutalité policière, je vous ai concocté deux playlists de plus de 160 chansons consacrées aux flics, keufs, condés, poulets, cognes, porcs, cafards et argousins, dont plus de 100 en anglais et plus de 60 en français, mais aussi en espagnol, portugais, dioula, polonais, arabe... :
►https://entrelesoreilles.blogspot.com/2017/03/elo269-semaine-internationale-contre-la.html
1930 Memphis Jug Band : He’s In The Jailhouse Now
1931 Mississippi Sheiks : Jail Bird Love Song
1932 La Bolduc : Les Policemen
1951 Juliette Gréco : A La Belle Etoile
1952 George Brassens : Hécatombe
1954 Boris Vian : La Java des Chaussettes à Clous
1955 Charles Trenet : L’âne et le gendarme
1960 The Crickets : I Fought The Law
1960 Phil Ochs : Cops Of The World
1965 Les Frères Jacques : Le Gendarme de Redon
1965 Pauline Julien : J’ai Mangé un Agent
1966 Steve Reich : Come Out
1966 Jehan Jonas : Flic De Paris
1967 The Equals : Police On My Back
1971 Country Joe McDonald : Mr Big Pig
1971 Francesca Solleville : La Semaine Sanglante
1972 Gil Scott Heron : No Knock
1972 Donny Hathaway : Little Ghetto Boy
1973 Bob Marley : I Shot The Sheriff
1975 Renaud : Hexagone
1977 Junior Murvin : Police and Thieves
1977 Métal Urbain : Paris Maquis
1979 Linton Kwesi Johnson : Sonny’s Lettah
1979 The Clash : Guns Of Brixton
1979 François Béranger : Je Ne Veux Plus Le Savoir
1979 Gasoline : Radio Flic
1979 Trust : Police Milice
1980 The Members : Police Car
1980 Dead Kennedys : Police Truck
1980 Angelic Upstarts : Police Oppression
1980 12°5 : Ils Sont Partout
1981 Rick James : Mr Policeman
1981 Black Flag : Police Story
1981 The Exploited : Cop Cars
1981 Bijou : P38
1981 Groupe d’Action Musicale : Allez Les Gars
1982 MDC : Dead Cops
1982 London Cowboys : Reggae Cop
1982 Alpha Blondy : Brigadier Sabari
1982 Alain Bideaux : Les CRS
1983 The Dicks : The Dicks Hate The Police
1983 Eskorbuto : Mucha Policía, Poca Diversión
1984 Swans : Cop
1984 Parabellum : Momo
1985 Vulcain : Fuck The Police
1985 Jacques Higelin : Fiche Anthropométrique
1985 Vulpes : Policia Asesina
1985 Narcosis : Sucio Policía
1986 Titaos : Policia
1987 Oi Polloi : Pigs For Slaughter
1987 GBH : I Shot the Marshall
1987 RIP : Terrorismo Policial
1988 NWA : Fuck Tha Police
1988 Boogie Down Production : Illegal Business
1988 Tracy Chapman : Behind The Wall
1989 Doom : Police Bastard
1989 Les Cadavres : Salope de Keuf
1990 Sinead O Connor : Black Boys On Mopeds
1991 Cypress Hill : Pigs
1991 2Pac : Trapped
1992 Public Enemy : Hazy Shade Of Criminal
1992 Ice Cube : We Had To Hear This Mothafucka Up
1992 Frank Zappa : Mom and Dad
1992 Offspring : LAPD
1992 Body Count : Cop Killer
1992 René Binamé : La Moustache
1993 Pearl Jam : WMA
1993 Propagandhi : Pigs Will Pay
1993 KRS One : Sound Of Da Police
1993 Masta Ace Incorporated : Jack B. Nimble
1993 Fugazi : Great Cop
1993 NTM : Nique La Police
1994 Brother Arthur : What You Gonna Do
1995 Michael Jackson : They Don’t Care About Us
1995 Atari Teenage Riot : Start The Riot
1995 Assassin : L’Etat Assassine
1995 Ministère Amer : Sacrifice De Poulets
1996 Anti Flag : Fuck Police Brutality
1996 The Oppressed : ACAB
1996 The Authorities : I Hate Cops
1996 Ska P : Romero El Madero
1996 Analogs : Dzieciaki Atakujące Policję
1997 EBS : Police Pricks
1998 The Coup : Swervin
1998 Screamin’ Jay Hawkins : I Shot The Sheriff
1999 Agnostic Front : Police State
1999 The Expelled : What Justice ?
1999 Gnawa Diffusion : Bleu Blanc Gyrophare
2000 Dead Prez : Cop Shot
2000 Wyclef Jean : Diallo
2000 Erykah Badu : AD 2000
2000 Fabe : Evidence
2000 Ménélik : Pendez-les
2001 Bruce Springsteen : American Skin
2001 J. Dilla : Fuck The Police
2002 Lauryn Hill : I Find It Hard To Say
2002 La Rumeur : Je Connais Tes Cauchemars
2002 Brigada Flores Magon : Porc en bleu
2002 Casey : Des têtes vont tomber
2002 Santa Revuelta : Yo No Soy Robocop
2002 The Kagas : Underdog
2003 La Polla Records : Violencia
2004 Keny Arkana : He Flics
2004 Kolo Barst : Fevriyé 74
2005 Regulations : Police Siren
2007 B. James : La Police Assassine
2007 La société elle a mauvaise haleine : CRS
2008 Lil Boosie Badazz : Fuck The Police
2008 DOA : Police Brutality
2008 Mise En Demeure : Matraque Moi
2008 Karlit et Kabok : La Moustafette
2008 Pekatralatak : Flics Porcs Assassin
2009 The Bristles : Stop The Police Violence
2009 Ministère des Affaires Populaires : La Chasse est Ouverte
2009 Zone Libre : L’Angle Mort
2010 Jeanne Cherhal : Pays d’Amour
2010 Mister You : J’commence tout doux
2011 Geoff Berner : Daloy Polizei
2011 Bunkum : American Arrest
2012 Emrical : Combien de morts
2013 Première Ligne : Flic De Paname
2013 Kaaris : Sombre
2013 IAM : Que Fait La Police ?
2013 Weld El 15 : Boulicia Kleb
2014 The Game : Don’t Shoot
2014 Run The Jewels : Close Your Eyes
2014 D’Angelo : The Charade
2014 John Legend with Common : Glory
2014 Alicia Keys : We Gotta Pray
2014 Angela Johnson : Black Boy Lullaby
2015 Pussy Riot : I Can’t Breathe
2015 Prince : Baltimore
2015 Janelle Monae : Hell You Talmbout
2015 J. Cole : Be Free
2015 Blood Orange : Sandra’s Smile
2015 Kendrick Lamar : Alright
2015 Terence Blanchard : Breathless
2015 Bilal : Satellites
2015 Aloe Blacc : Merry Christmas Mr. Brown
2015 Marcus Miller : I Can’t Breathe
2015 D De Kabal : 19 Juillet
2016 Cody ChesnuTT : Bullets In The Streets And Blood
2016 Inda.Arie : Breathe
2016 Michael Kiwanuka : Black Man In A White World
2016 Common et Stevie Wonder : Black America Again
2016 Miguel : How Many
2016 Daye Jack : Hands Up
2016 Macklemore : White Privilege II
2016 Swizz Beatz : Sad News
2016 Z-Ro : No Justice No Peace
2016 Drive-By Truckers : What It Means
2016 Fantastic Negrito : In the Pines
2016 Ben Harper : Call It What It Is
2016 Samora Pinderhughes : Cycles
2016 King Khan : Children of the World
2016 Black M. : Je Suis Chez Moi
2016 Jo Le Pheno : Bavure
2017 Rhiannon Giddens - Better Get It Right the First Time
2017 Benjamin Booker - Witness
2017 Vic Mensa : We Could Be Free
2017 Eric Roberson : Keep On
2017 Badmouth : Victims
2017 Skalpel : ACAB
2017 Yaniss Odua : Ecoutez-nous
2017 L’1consolable : Justice
2018 The Buttshakers : In The City
2018 JC Brooks : Anywhere But America
2018 Childish Gambino : This Is America
2018 BJ The Chicago Kid : The Opening Ceremony
2018 Jorja Smith : Blue Lights
2018 The O’Jays : Above the Law
2018 Anthony Hamilton : Love Conquers All
2018 Kery James : Amal
Dansons avec les travailleurs immigrés - Versailles (1971)
►https://seenthis.net/messages/706642
►https://www.youtube.com/watch?v=OWHHL0Xkfs4
Camélia Jordana - Freddie Gray (2018)
▻https://seenthis.net/messages/737030
►https://www.youtube.com/watch?v=Gfk17qVtjSY
▻https://usemoiencore.bandcamp.com/track/danser-un-slow-avec-un-flic
@sinehebdo ce morceau peut aussi rentrer dans ta catégorie des chansons tristes
►https://shop.bornbadrecords.net
#bandcamp
►https://www.youtube.com/watch?v=2h8QidyJE1c
Merci, je ferai bientôt la mise à jour. Pour Usé, voici la version youtube avec la vidéo officielle :
USé - Danser un Slow avec un Flic
▻https://www.youtube.com/watch?v=W7Fc3tUhhDc
Deux de plus :
Zaïdi El Batni - Ya Malik Ya Malik (Algérie-France, 1987 ?)
▻https://seenthis.net/messages/733309
►https://www.youtube.com/watch?v=s7pHLFJGDuo
Fuse ODG - Bra Fie (Ghana, Jamaïque, UK, 2018)
►https://seenthis.net/messages/734741
►https://www.youtube.com/watch?v=4nwS0Lb0kEc
Une de plus:
The Carters - Black Effect (2018)
▻https://www.youtube.com/watch?v=i8Uroh_NfBA
Et: Bérurier Noir - Baston (1984)
▻https://www.youtube.com/watch?v=jXVZX_oXMNY
Plus de 170 chansons maintenant, avec une de plus en anglais :
The Hand - I’m A Cop (2015)
▻https://www.youtube.com/watch?v=qbZ3UG-i4uk
James Deano - Le Fils Du Commissaire (2007)
▻https://www.youtube.com/watch?v=sf5VYXWoH1I
Encore une chanson anti-flics, de la chanteuse de reggae britannique Ranking Ann – Kill The Police Bill (1983)
▻https://www.youtube.com/watch?v=4ScdX5YknxQ
Vous vous souvenez de Blue Lights de Jorja Smith ? La voici transformée par le rappeur français Dosseh :
►https://seenthis.net/messages/764663
►https://www.youtube.com/watch?v=qBJ47SStjkA
Tibia - Les Loups (2018)
►https://www.youtube.com/watch?v=BWocWqzqSKA
Thursday’s Children - Help, Murder, Police (1966)
►https://www.youtube.com/watch?v=u95LZK8z5kw
The Fuzztones - Help, Murder, Police (2001)
▻https://seenthis.net/messages/772848
▻https://www.youtube.com/watch?v=1-lp8hwQ_bU
Redbait - Smoke in Your Eyes (2018)
►https://seenthis.net/messages/792494
►https://www.youtube.com/watch?v=hTMhfMD_elM
Ray Blk - Run Run (2018)
►https://www.youtube.com/watch?v=w2KlSU8VExg
Marsha Ambrosius - Old times (2018)
►https://www.youtube.com/watch?v=Fk3qdcgjCgE
Ray Blk - Run Run (2018)
►https://seenthis.net/messages/794829
►https://www.youtube.com/watch?v=w2KlSU8VExg
Marsha Ambrosius - Old times (2018)
►https://seenthis.net/messages/794829
►https://www.youtube.com/watch?v=Fk3qdcgjCgE
Lila Zarqa - Qui a Tué Steve ? (le 4 août 2019)
▻https://seenthis.net/messages/796034
►https://www.youtube.com/watch?v=FiyJdRKLYNA
Smiley Culture - Police Officer (1984)
►https://seenthis.net/messages/773832
►https://www.youtube.com/watch?v=PgXahlmyUsw
Sing Sinck, Sing - Do the Police Embrace ? (2019)
►https://seenthis.net/messages/799077
►https://www.youtube.com/watch?v=7Ovf2Sn2ojc
Une chanson traditionnelle occitane : La Liseta, ici par le collectif français San Salvador (2019) :
▻https://www.youtube.com/watch?v=eCsHJLeEoGU
Avec les paroles ici :
▻https://seenthis.net/messages/811360
Et deux chansons pour l’anarchiste Giuseppe Pinelli, « tombé » par la fenêtre d’un commissariat en 1969 :
Joe Fallisi - Ballata dell’anarchico Pinelli (1969)
▻https://www.youtube.com/watch?v=jlL2u8nv4tY
Franco Trincale - Lamento per la morte di Giuseppe Pinelli (1970)
►https://www.youtube.com/watch?v=KjALo7ZOaUE
Au delà des chansons, il convient de consulter les #statistiques sur les assassinats policiers, principalement en France mais aussi dans d’autres pays :
►https://seenthis.net/messages/601177
#Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers
Christian Scott - K.K.P.D. (2010)
▻https://seenthis.net/messages/840259
►https://www.youtube.com/watch?v=kTWBxSk3owo
John Holt - Police In Helicopter (1983)
►https://seenthis.net/messages/307842
►https://www.youtube.com/watch?v=smWVKR_LYjs
Paolo Pietrangeli - Contessa (1966)
▻https://seenthis.net/messages/849748
►https://www.youtube.com/watch?v=1WOIfjPY5tc
Red Noise - Petit Précis D’Instruction Civique (France, 1971)
▻https://www.youtube.com/watch?v=Vy6z_U0Cpk8
Brown Sugar - Black Pride (UK, 1977)
►https://www.youtube.com/watch?v=L7ZWT3YkTVs
Streets - Police Control (Belgique, 1978)
▻https://www.youtube.com/watch?v=GAB6ZzrQQ6w
Human Spirit - Police (France, 1992)
►https://www.youtube.com/watch?v=vbpJIduAdms
Long Fin Killie - Cop (UK, 1996)
▻https://www.youtube.com/watch?v=MD976C3RFUM
Lunatic - Les Vrais Savent (France, 1997)
►https://www.youtube.com/watch?v=hE8bMbxuak8
Sara Hebe - ACAB (Argentine 2019)
►https://www.youtube.com/watch?v=EeGkyC-OQaY
HK - Je Suis (France, 2019)
►https://www.youtube.com/watch?v=lJuGIc7PCEI
Nas - Cops Shot The Kid (USA, 2019)
▻https://www.youtube.com/watch?v=TBT7ytgVB9c
Lila Zarqa - Qui A Tué Steve ? (France, 2019)
►https://www.youtube.com/watch?v=FiyJdRKLYNA
Durand Jones & the Indications - Everybody’s Got a Right to Live (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=YvwgdjJ_OJg
Les Pussy Riot (Russie), Parcas, Dillom et Muerejoven (Argentine) - 1312 (2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=Pm1wkT1vgH0
Les Goguettes - Les gens qui meurent (France, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=eYY15t9XjP8
Eight minutes, 46 seconds (USA, 2020)
►https://vimeo.com/425981516
Siedah Garrett - The New Frontier (Say Their Names) (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=z8jowOzmw_c
Thee Sacred Souls - Give Us Justice (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=UCiTJbp3iGo
José James - When They See Us (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=Nm743DPJXpQ
Sheila E. avec Lynn Mabry, Sy Smith et Angela Davis - Yes We Can Can (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=sqDcPc_CIC4
Jarrod Lawson - Embrace What We Are (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=nNetDaN523Y
HER - I’m Not OK (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=1DYiZgahAk4
Candi Staton - I Wonna Holla (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=lSPcnbet6eE
Alicia Keys - Perfect Way To Die (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=UM0zcjBlVbU
The Harlem Gospel Travelers - Fight On! (USA, 2020)
►http://youtube.com/watch?v=M7cRAvPZmGo
Clipping - Chapter 319 (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=zkEAOLYasZU
Anderson Paak - Lockdown (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=TgItkJCm09c
PUBLIC ENEMY - State Of The Union (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=OQvDRe79F8k
Terry Ellis - Angry Black Woman (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=rusYoQijKqw
H.E.R. - I Can’t Breathe (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=IRZWiqBHYaY
Shakura S’Aida - Takin’ It To The Streets (USA, 2020, reprise des Doobie Brothers)
►https://www.youtube.com/watch?v=FNK-mpNB3z4
Melissmell et Didier Super - CRS (France, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=kf0LsmoBQ3E
Tarrus Riley - Healing (Jamaïque, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=yLHdA-kLqi0
Leon Bridges - Sweeter (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=35AWgksymtA
Tomi Jenkins - Whatever It Takes (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=euCajQ3Cyzc
Black Artists for Black Lives - Feeding Off the Love of the Land (USA, 2020, reprise de Stevie Wonder)
►https://www.youtube.com/watch?v=qKGxHzNSdPo
Salaam Remi, Sandra Bland, Black Thought, Cee-Lo Green, Anthony Hamilton, Syleena Johnson & Stephen Marley - Is It Because I’m Black (USA, 2020, reprise de Syl Johnson, le papa de Syleena)
►https://www.youtube.com/watch?v=HSCK8zsPLUg
Dean Parrish - Its Time (Wars Foreign and Domestic) (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=GTfUk_Xwsq8
The Whispers - How Long (USA, 2020)
▻https://www.youtube.com/watch?v=tHf3jiaQGHQ
Skip Marley, HER & Wale - Slow Down (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=UxljkoKJsqQ
Kamasi Washington, Terrace Martin, 9th Wonder, Robert Glasper et Phoelix - Sleepless Nights (USA, 2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=bVp4yL043Kc
Sai Sai - La police tue (1995)
►https://www.youtube.com/watch?v=PBEUGfo3AKI
Anthony B. - Police (2003)
►https://www.youtube.com/watch?v=MithwqmQZvo
Vince Staples - Hands Up (2014)
►https://www.youtube.com/watch?v=Xp_5xr3MOK8
Rebel Diaz, Dead Prez and Rakaa Iriscience - Which Side Are You On (2015)
►https://www.youtube.com/watch?v=jSZWslqjfPE
YG - Police Get Away Wit Murder (2016)
►https://www.youtube.com/watch?v=m7LuvdZ8CUs
Wiska - Adama Traoré (Que justice soit faite) (2016)
►https://www.youtube.com/watch?v=N74kUGfgxSA
TI - We Will Not (2016)
►https://www.youtube.com/watch?v=kg00mbfXsEI
Dae Dae and London on Da Track - Black Lives Matter (2016)
►https://www.youtube.com/watch?v=y8hb-eGKiUQ
Birdz - Black Lives Matter (2017)
►https://www.youtube.com/watch?v=ezckcPsBNkU
D. Ace - Bavures Policières (2017)
►https://www.youtube.com/watch?v=9uABZkN-9fI
Nikken - Justice pour Adama (2017)
►https://www.youtube.com/watch?v=P2E0rcXiKFM
Uman - Pas de justice pas de paix (2017)
►https://www.youtube.com/watch?v=NMpj5e4dXd4
Guirri Mafia - Fait Danser Les Schmits (2019)
►https://www.youtube.com/watch?v=cahdII6BYJY
YK Musics - Vies Volées, Version hommage (2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=pxdkNqoNEcA
Xan Der - I Can’t Breathe ! (2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=ktYV_e1PcSU
Mal Elevé - Police (2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=rFVxXMLOMtw
Swiss - Can’t breathe (2020)
►https://www.youtube.com/watch?v=lla9BulNbbY
Jowan Safadi - Al Bulis Mish Bulisna (La police n’est pas notre police) (Palestine, 2019, en arabe)
https://seenthis.net/messages/871822
https://www.youtube.com/watch?v=_TVyZjuowwA
Downtown Boys - Big Cop (USA, 2012)
▻https://seenthis.net/messages/656480
https://www.youtube.com/watch?v=-yswx7Hw8s4
Dr. Alimantado – Gimmie Mi Gun (1978)
▻https://seenthis.net/messages/892202
►https://www.youtube.com/watch?v=k2FyT4KHetM
Et que je dois compléter avec ta liste quand j’aurai le temps...
MUDHONEY . Hate the Police
Live Mud - Sub Pop. Mudhoney live from Mexico City, recorded Dec. 10, 2005
▻https://mudhoney.bandcamp.com/track/hate-the-police-2
The Muslims - Call The Cops (USA, 2020)
►https://seenthis.net/messages/910290
►https://themuslims.bandcamp.com/track/call-the-cops
From The Past... To The Future Barrel Kick Cops
▻https://barrelkick.bandcamp.com/track/cops
Comment ai-je pu oublier #Dominique_Grange dans ma liste !
Merci !
Dans l’agenda de #CQFD N°150
Le jeudi 19 janvier 2017 à l’Espace des diversités à partir de 19h00, Grisélidis a le plaisir de vous convier à une soirée projection et rencontre ! (38 rue d’Aubuisson, Toulouse)
►https://www.griselidis.com/sites/default/files/lesdocs/griselidis_programme.pdf
►https://www.griselidis.com/node/1
#immigration #prostitution #violence #autodéfense #prévention
Grisélidis Réal Peintre
Catalogue raisonné de l’oeuvre graphique et picturale de Grisélidis Réal.
Péripatéticienne, écrivain et artiste suisse, Grisélidis Réal (1929-2005) a milité pour la dignité des personnes prostituées.
Après s’être formée à l’Ecole des Arts et Métiers de Zürich, Grisélidis n’a que très peu exposé, tout en cherchant à vivre de sa #peinture ; mais soucis matériels et aléas amoureux, puis activisme de putain révolutionnaire ont relégué sa créativité plastique. Pourtant, sur sa tombe, elle a voulu l’épitaphe écrivain – peintre – prostituée.
Jehane Zouyene a mené une recherche originale sur l’œuvre graphique et picturale, en étudiant son iconographie, celle d’un bestiaire fantastique et d’un idéal de vie sauvage.
Ce livre reproduit l’ensemble des œuvres connues.
▻http://librairie.humus-art.com/produit/griselidis-real-peintre
« Ecrivain – peintre – prostituée »
L’épitaphe de Grisélidis Réal (1929-2005) au cimetière des Rois, à Genève, souligne le parcours d’une femme complexe, marginale et controversée. Célèbre pour ses trente ans de lutte en faveur des droits des travailleuses et travailleurs du sexe, elle est également une auteure renommée.
Le catalogue raisonné #Grisélidis_Réal, peintre rend hommage à ses oeuvre plastiques méconnues.
Formée à l’Ecole des arts et métiers de Zurich, comme décoratrice, Grisélidis Réal a souhaité vivre de sa production artistique. Malgré les difficultés financières, l’éducation de ses quatre enfants, les déceptions amoureuses, la prostitution et la prison, elle dessine pendant plus de vingt-cinq ans avec l’espoir d’obtenir un jour une reconnaissance sociale et matérielle de son travail.
Cette quête cesse en 1975, lorsqu’elle s’engage activement dans la lutte contre la stigmatisation des travailleuses et travailleurs du sexe, un combat qu’elle mènera avec ardeur jusqu’à sa mort, en 2005.
#Foulards, #dessins, #collages et #peintures, son oeuvre emmène le spectateur dans un univers mystérieux, coloré et sauvage.
A sa mort, elle laisse un corpus de quatre-vingt-trois oeuvres rassemblées ici pour la première fois.
Jehane Zouyene est historienne de l’art. Elle est pionnière dans l’étude de l’oeuvre artistique de Grisélidis Réal.
Elle avait une plume extraordinaire et n’y allait pas de main-morte dans les descriptions qu’elle donnait de sa vie de tapin, de ses clients et de l’hypocrisie sociale. Les archives militantes de Grisélidis Réal, auteure famboyante et leader de la « Révolution des putes », sont ouvertes au public.
▻https://www.franceculture.fr/litterature/la-vie-revolutionnaire-de-griselidis-real-ecrivaine-peripateticienne
Aujourd’hui deux amoureuses de la colère et une reconnaissance de dette, celle de Nancy Huston envers Grisélidis Réal, prostituée, dealeuse, taularde, romancière, militante, mère, amante, amie, peintre et poétesse...
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/poesie-et-ainsi-de-suite/griselidis-real-en-poetesse-2835810
▻https://www.archyves.net/html/GriselidisReal.html
[vidéo] Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme | Tancrède Ramonet
▻https://www.youtube.com/watch?v=h4sFRBBRu1s
Dès son origine au XIXe siècle, l’anarchisme fait trembler le monde. Rival du socialisme, ce courant politique s’oppose aux maîtres comme aux dieux. Considérés comme des apôtres de la destruction, les anarchistes sont sévèrement réprimés. Historiens et spécialistes expliquent les origines de ce mouvement grâce à des archives souvent inédites. Durée : 2h23. Source : Relevé sur le Net...
Ni dieu ni maître, une histoire de l’anarchisme, le film de #Tancrède_Ramonet qui devait à l’origine sortir en même temps que le livre de #Gaetano_Manfredonia, Une histoire mondiale de l’anarchie (republié, au milieu de polémiques dont je me suis fait l’écho sur ce blogue) est aujourd’hui visible.
Il n’est jamais inutile de rendre hommage aux militant(e)s qui ont incarné le combat révolutionnaire libertaire, et bien des (télé)spectateurs, jeunes surtout, apprendront beaucoup.
Sans doute l’exercice, immense — même si cette « histoire de l’anarchisme » s’interrompt en 1939, après la défaite de la #Révolution_espagnole —, ne peut aller sans quelques approximations et de nombreuses omissions (pas une seconde pour les #Mujeres_libres, quand cette dernière est longuement traitée !).
La plupart des intervenants (dont Manfredonia lui-même) sont compétents et convaincants. Une mention particulière pour #Marianne_Enckell qui sait mettre à portée de tous et toutes sa grande érudition sur un ton jamais pontifiant.
Mais d’où vient donc la sensation d’ennui éprouvée, au moins dans la première partie ? Peut-être, paradoxalement, de la volonté naïve, et d’ailleurs sympathique, de « réhabiliter » l’anarchisme, notamment contre l’historiographie bourgeoise et stalinienne.
Dire, toujours dans la première partie, qu’il est arrivé à l’anarchisme de « dominer le monde » est un excès sans intérêt, quand la remarque vaudrait tout au plus — ce qui n’est pas rien, il est vrai ! — pour le mouvement ouvrier international.
▻http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/10/29/une-histoire-de-lanarchisme-en-images
▻http://www.librairie-quilombo.org/IMG/arton6760.gif?1493391099
▻http://www.librairie-quilombo.org/libertarias
Indomptables, insoumises, rebelles, mères, ouvrières, paysannes, syndicalistes, combattantes et « guérillères », les libertaires espagnoles, depuis la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle, n’ont cessé de clamer leur désir d’émancipation sociale en leur nom propre.
Si l’histoire retient surtout le rôle déterminant du groupe Mujeres Libres lors de la guerre civile et de la révolution de 1936-1939, cet ouvrage met l’accent sur la pluralité des formes de luttes et de récits de ces militantes qui témoignent d’une véritable spécificité de l’engagement des
#femmes_anarchistes_espagnoles.
Contre l’invisibilisation d’un combat ponctué par l’expérience des luttes, des guerres et de l’exil, il s’agit ici, à travers les trajectoires de Francisca Saperas, Ana Delso, Antonia Fontanillas Borras, Les Solidarias, #Mujeres_libres et bien d’autres, de reconstruire une #mémoire collective au féminin, tout en soulignant le caractère transgénérationnel de l’anarchisme espagnol au sein duquel les femmes ont joué un rôle sans précédent.
#féminisme #antipatriarcat #anarchisme #mouvement_libertaire
Élisée Reclus, le géographe qui n’aimait pas les cartes !
Aujourd’hui, chez Visionscarto on avait envie de se précipiter dans l’histoire et on publie trois archives qui retracent - grâce à Béatrice Collignon et Federico Ferretti - un peu de l’histoire et de l’œuvre des deux immenses géographes et cartographes (et humanistes) qu’étaient Élisée Reclus et Charles Perron.
Charles Perron et la juste représentation du monde
►http://visionscarto.net/charles-perron
par Federico Ferretti
Élisée Reclus, le géographe qui n’aimait pas les cartes
►http://visionscarto.net/elisee-reclus-n-aime-pas-les-cartes
par Federico Ferretti
Le monde sans la carte
►http://visionscarto.net/le-monde-sans-la-carte
par Béatrice Collignon
N’oubliez jamais qu’ « Il n’en reste pas moins vrai que la Terre est ronde et que les cartes devraient logiquement l’être aussi... »
#Anarchisme #Justice_spatiale #Cartographie #Enseignement #Géographie #Histoire #Socialisme_libertaire #Suisse #Utopies #Précurseurs
Elisée Reclus
Édition établie et présentée par Alexandre Chollier et Federico Ferretti
A l’heure où le pouvoir de la cartographie paraît sans limite, où, par la force et la vitesse de calcul, les artifices et les conventions qui l’ont rendue possible s’estompent de plus en plus et deviennent de plus en plus difficiles à discerner, son ambivalence doit être plus que jamais soulignée. A la fois remède et poison, #la_carte peut en effet figurer comme défigurer le monde, nous mettre en relation comme faire écran. A la réflexion, le cartographe n’est pas tant celui qui dessine la carte que celui qui va conserver en lui, coûte que coûte, la capacité d’être questionné par ce qu’il est en train de réaliser ou d’utiliser. Dans l’esprit d’Élisée Reclus (1830-1905) ce questionnement s’inscrit dans la volonté de nous en tenir toujours à la vérité géographique, quand bien même « toutes les représentations et tous les symboles de la vie sont sans grand rapport avec la vie elle-même », quand bien même « nos ouvrages sont dérisoires en regard de la nature ». Il sait que c’est un cas de conscience pour les géographes et les cartographes de toujours montrer la #surface_terrestre telle qu’ils la savent être et non telle que l’on voudrait qu’elle paraisse. Conscience cartographique donc, marquant le chemin à parcourir jusqu’à la « cartographie vraie », ainsi que la distance nous en séparant encore. Écrits cartographiques rassemble les #écrits_cartographiques majeurs, pour une part inédits, d’Élisée Reclus et de ses proches collaborateurs, Paul Reclus, Charles Perron et Franz Schrader. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’une cartographie capable de donner à sentir et percevoir l’unité terrestre, en son tout et en ses parties. Les objets (globes, cartes, reliefs) conçus et imaginés par Reclus et ses proches l’ont été dans ce but.
▻http://www.heros-limite.com/livres/ecrits-cartographiques
Le recueil L’homme des bois rassemble les écrits qu’Elisée Reclus (1830-1905), l’un des géographes les plus célèbres de son époque, et son frère aîné Elie Reclus (1827-1904), ont consacrés à l’Indien, l’habitant naturel des grands espaces américains, bien avant que ceux-ci ne deviennent Canada, Etats-Unis et Mexique que nous connaissons aujourd’hui.
L’attention qu’Elisée Reclus porte aux #Indiens dans la Nouvelle Géographie Universelle (1876-1894), relève d’une démarche incluant pour la première fois, dans des ouvrages géographiques, la critique des crimes coloniaux, de la Conquista jusqu’aux Empires européens de la fin du 19e siècle. Les Indiens intéressent Reclus à la fois comme population indigène et en tant que victimes des persécutions et du racisme des prétendus civilisateurs blancs.
Le géographe est fasciné par leur manière de vivre qui lui fournira, non pas des modèles, mais une source pour sa conception idéale de la société qu’il développera dans des écrits plus proprement anarchistes. #Elisée_Reclus a connu l’Amérique pendant son premier exil, de 1852 à 1857, en voyageant de la Louisiane jusqu’à la Sierra Nevada de Sainte-Marthe, où il avait essayé de fonder une communauté capable d’abriter d’autres exilés républicains européens, en s’inspirant de la très connue « utopie tropicale » d’Alexandre de Humboldt.
Reclus deviendra célèbre aussi pour ses articles sur la guerre de sécession américaine, publiés dans la Revue des deux mondes de 1861 à 1865, qui lui valent la consécration comme porte-parole officieux du mouvement anti-esclavagiste américain. #Les_frères_Reclus sont passionnés par les moeurs des populations indigènes et y portent un regard qui ne relève jamais de la prétention de supériorité dudit « civilisé ».
Les textes d’Elie sur la mythologie et la culture indiennes font écho aux articles de la Nouvelle Géographie Universelle d’Elisée. Il nous est paru important de présenter à la fois des textes d’Elisée et d’Elie, car leur étroite collaboration, commencée dans les milieux socialistes français et ayant contribué à la naissance du #mouvement_anarchiste international, se poursuit dans leurs carrières scientifiques respectives.
Si Elie est bien moins connu que son frère, ses travaux comme #ethnographe et comme responsable de la bibliothèque de Hachette font de lui un des collaborateurs et des informateurs privilégiés de l’ouvrage encyclopédique d’Elisée.
Les Apaches proprement dits se sont eux-mêmes donné l’appelation de Shis Inday ou hommes des bois. Ils parcourent, plutôt qu’ils n’habitent, le vaste #territoire à limites indécises, qui, des rives du Grand-Lac Salé au nord, descend vers Chihuahua au sud, et s’étend de la Californie et du Sonore à l’ouest, jusque dans le Texas et le Nouveau Mexique à l’est ; il est silloné par le Rio Grande qui débouche dans l’Atlantique, par un autre Rio Grande et par le Rio Gila qui se déversent dans le Pacifique.
Les deux frères Reclus sont les premiers, parmi les scientifiques européens, à aborder l’Ailleurs de façon différente, pour arriver à penser le monde autrement. L’Ailleurs si souvent bafoué est longtemps demeuré inconnu. Dès le moment que nous le pensons, il nous apparaît plus proche. Si proche qu’il remet en cause nos manière d’être.
La faim du #travail 62 - YouTube
►https://www.youtube.com/watch?v=4n2tWyIuA8g
Le chômage va être l’un des thèmes de la campagne présidentielle à venir. Comme il l’était lors de la campagne précédente. Et pour celle d’avant. En fait, cela fait des décennies que le chômage augmente sans que rien ni personne ne parvienne à l’enrayer
sur le long terme. Et si l’on sortait la tête du guidon pour chercher un peu de recul ? Cette augmentation progressive du chômage raconte surtout une modification en profondeur du marché de l’emploi qui a commencé il y a plus d’un siècle avec le Taylorisme, notamment. Nous approchons sans doute d’un point de bascule : celui où les employé/es ne seront plus nécessaires car les robots et l’intelligence artificielle seront devenus plus efficaces.
Quel nouveaux mécanismes imaginer alors pour redistribuer les richesses et inventer un nouveau contrat social ?
Non, c’est bien un problème car justement il n’y a PAS de création de valeur lorsqu’il n’y a pas de temps humain travaillé. Les machines ne produisent pas de valeur, donc il n’y a pas de valeur à redistribuer (plus précisément : il y en a de moins en moins chaque année).
Donc c’est bien un problème et c’est tout l’objet de la #critique_de_la_valeur (cf tous les posts sur le sujet).
Mis à part le couteau, suisse mais sans lame, du « partage de la valeur », que doit-on au considérer comme du « temps humain travaillé » produisant « de la valeur » à l’heure des algorithmes ?
Une réponse partielle et partiale : Beaucoup d’argent parce que je suis nombreux
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4439
« il n’y a PAS de création de valeur lorsqu’il n’y a pas de temps humain travaillé. Les machines ne produisent pas de valeur »
Décidément @rastapopoulos, je souffre de ne pas réussir à comprendre ce que dit la #critique_de_la_valeur. Pour moi c’est contre-intuitif..
Où pourrais-je trouve un éclaircissement à cela ?
@petit_ecran_de_fumee : sois rassuré : cela fait quelques années que je m’intéresse à cette thématique (enfin, sans trop me forcer non plus) et ce n’est toujours pas très clair dans ma tête. J’ai tenté de relire (sérieusement cette fois) le Capital mais j’ai pas mal butté sur des notions comme celle de la valeur d’échange par rapport à la valeur d’usage.
Donc, comme ici, on va s’entre-aider en nous fournissant des liens vers des articles qu’on a du mal à lire soi-même (avec une bonne « intelligence » du contenu, j’entends), voici (peut-être) quelques textes fondateurs sur le site « palim-psao » site qui fait autorité en la matière.
▻http://www.palim-psao.fr/tag/presentation%20de%20la%20critique%20de%20la%20valeur
Anselm Jappe est assez abordable également. J’avais lu « Crédit à mort » et, en parcourant le Net, je viens de trouver une sorte d’exégèse de l’opus de Jappe par un certain Clément Homs auteur dans la revue « Variations »
▻https://variations.revues.org/107
où voici ce qu’il écrit :
Le livre étant sous-titré « la décomposition du capitalisme et ses critiques », ces dernières sont vivement prises à parti dans les divers articles afin de dégager ce qui paraît valable chez elles et ce qui leur échappe pour saisir la réalité de la crise contemporaine du capitalisme. Car pour l’auteur, plusieurs de ces critiques ont trop longtemps pensé que le caractère capitaliste de la production apparaissait extérieurement au procès de travail, travail qui en lui-même d’après ces théorisations devait être complètement naturalisé en tant que créateur « en soi » de toute richesse et comme simple activité instrumentale, comme si le travail était en quelque sorte l’essence générique de l’homme captée extérieurement par le capital. Comme l’a montré Postone, le capitalisme est ainsi défini par le « marxisme ricardien » (selon l’expression de Hans-Georg Backhaus2) comme un mode de distribution critiqué « du point de vue du travail ». Autrement dit, le marxisme traditionnel a considéré la notion de travail mobilisée par Marx comme la forme transhistorique du métabolisme avec la nature alors que l’analyse que le Marx de la maturité fait du travail concerne le travail sous le capitalisme. Ces visions du « marxisme traditionnel » ont alors mis seulement au centre de leur réflexion la théorie de l’exploitation du surtravail et celle de l’appropriation privée du surproduit social par la classe capitaliste, proposant pour seule critique du capitalisme, un changement du mode de distribution de la valeur qui se voit de par la naturalisation de son contenu – le travail – complètement acceptée3. À propos des luttes contre les licenciements (comme pour les « récupérations » d’usine) ou des gens inquiets de perdre leur travail, Jappe estime ainsi, à rebours de la gauche, que leur colère « n’a rien d’émancipateur en tant que tel ». C’est que pour les thuriféraires du capitalisme comme pour sa critique marxiste (critique qui est restée immanente aux formes sociales capitalistes),
4 Anselm Jappe, Les Aventures de la marchandise. Pour une nouvelle critique de la valeur, Denoël, 200 (...)
« la marchandise, l’argent, et la valeur sont des choses qui ‘‘ vont de soi ’’ et qu’on trouve dans presque toutes les formes connues de vie sociale à partir de la Préhistoire. Les mettre en discussion semble aussi peu sensé que contester la force de gravitation. Une discussion n’est plus possible que pour ce qui regarde le capital et la plus-value, les investissements et les salaires, les prix et les classes, donc lorsqu’il s’agit de déterminer la distribution de ces catégories universelles qui règlent les échanges entre les hommes. C’est là le terrain où peuvent se manifester les différentes conceptions théoriques et sociales4 ».
5 Groupe Krisis, Manifeste contre le travail, UGE, 10/18, 2001 (1999).
3À l’inverse de ces visions, la critique de la valeur et du fétichisme de la marchandise soutient que le capitalisme doit être saisi par une analyse plus profonde, en tant que forme particulière et inédite de vie et de socialisation, comme forme radicalement différente de médiation sociale constituée par le travail sous le capitalisme, un travail qui n’a rien d’une essence sociale transhistorique (d’où le Manifeste contre le travail du groupe Krisis auquel Jappe a appartenu5). L’auteur égratigne ainsi à plusieurs reprises les théoriciens les plus connus de cette gauche radicale, altermondialiste ou marxiste. Negri, Badiou, Zizek ou l’Insurrection qui vient en prennent chacun à leur tour pour leur grade et le chapitre consacré à la violence politique est une mise en garde sans détour à Julien Coupat et ses amis :
« si la guerre civile – la vraie – éclatait, il ne serait pas difficile d’imaginer qui seraient les premiers à se trouver réveillés en pleine nuit et collés au mur sans façon, tandis qu’on viole les femmes et qu’on tire sur les enfants… » (p. 90).
6 « D’un côté note Postone, c’est un type de travail spécifique qui produit des biens particuliers po (...)
7 Voir la critique que fait A. Jappe à A. Sohn-Rethel, dans sa préface au recueil d’articles de ce de (...)
4Quelle est alors la spécificité de cette saisie des bases sociales de la production capitaliste dont Anselm Jappe se réclame ? Prenons seulement un angle précis. Dans la société déterminée par la marchandise, c’est-à-dire sous le capitalisme, le travail quel qu’il soit, a toujours une double face avait-il montré dans son livre précédent. À première vue, le travail semble être seulement concret, et détermine la face d’usage d’une marchandise. Mais il possède aussi une autre face de par sa situation, une face abstraite, qui dérive de la fonction socialement médiatisante que possède le travail6. C’est là un caractère social historiquement spécifique du travail sous le capitalisme. Cette face abstraite de tout travail (qui est appelée le « travail abstrait ») est comme un « objet fantomatique » (R. Kurz), c’est-à-dire invisible, mais constitue pour autant l’essence sociale de la société capitaliste-marchande car il y opère sa « synthèse sociale ». C’est cette face abstraite – socialement médiatisante – du travail qui va être le contenu de la valeur et donc du capital (de la valeur qui se valorise au travers d’un processus social de dépense tautologique du travail). Ce n’est pas l’objectivation de la dépense de travail en soi qui constitue la valeur. La valeur est plutôt l’objectivation de cette fonction sociale particulière du travail sous le capitalisme. La substance sociale de la valeur, qui est donc aussi l’essence déterminante de la société capitaliste, est donc le travail dans sa fonction historiquement déterminée d’activité socialement médiatisante. La valeur est alors forme temporellement déterminée de richesse sociale et de médiation sociale objectivée, propre à la seule formation sociale capitaliste où les rapports sociaux sont constitués pour la première fois par le travail. C’est alors le travail – et non pas la séparation entre l’acte d’usage et l’acte d’échange comme le pensait encore Alfred Sohn-Rethel7 – qui rend possible qu’une abstraction réelle conduise la société. Ici la valeur n’est plus une catégorie transhistorique comme dans sa compréhension par le « marxisme ricardien ». Avant même de critiquer la distribution de la valeur et la formation de la survaleur, une critique anticapitaliste doit saisir selon lui que derrière la valeur se cache déjà un rapport social de production particulier, que l’on doit comprendre comme un lien social objectivé, une forme de vie sociale historiquement inédite car propre à l’interdépendance sociale sous le capitalisme constituée par le travail. Critiquer ainsi le capitalisme au niveau de ses structures profondes, c’est donc d’abord critiquer cette forme sociale, la valeur.
on pourra aussi télécharger le PDF pour lire tout ça peinard ...
Lien vers « Crédit à mort »
▻https://dl.dropboxusercontent.com/u/30351232/Anselm_Jappe_-_Cr-dit_-_mort.pdf
Excuse-moi d’avoir été long (et peut-être ennuyeux) mais ce n’est pas un sujet facile à digérer ... :)
Après, on peut se branler la nouille avec le concept de valeur, peut être que c’est passionnant mais si ça ne permet plus de constater cette accumulation de pognon, je ne vois pas l’intérêt.
Non seulement ça permet de constater une immense accumulation de richesses par une minorité de privilégiés mais aussi de dénoncer le fétichisme de la marchandise et, partant, le fétichisme du « travail » humain, lequel va intrinsèquement produire une plus-value socialement admise pour cette même marchandise (au sens large du terme, que ce soit un objet, un service, etc ...). Le « fétiche » dans notre cas est une valeur morale communément admise, une sorte de dogme religieux qu’on ne saurait remettre en cause. Pas de « marchandise » sans « travail » et inversement pas de" travail" sans « marchandise ». Il n’y a là aucune relation de cause à effet et c’est bien contre cette « pensée magique » que la « critique de la valeur » (#Wertkritik) s’est élevée. Si on brise ces deux idoles, on voit que le chômage fait aussi partie des fétiches de nos sociétés capitalistes.
Dans d’autres communautés humaines, les produits de la chasse, de la pêche, de la cueillette ou de la récolte sont partagés entre tous leurs membres. Lorsqu’il y a abondance en un moment donné, on fait un un festin.
D’autre part, pour rebondir sur cette idée de la robotisation ou mécanisation, même les plus perfectionnés des robots (ceux qui s’auto-réparent) ont besoin de matériaux issus de minerais qu’il faut aller extraire dans les profondeurs des mines et ensuite qu’il faut transformer. Le recyclage de l’existant pose trop de problèmes techniques pour pouvoir se substituer à l’extraction. Se posera fatalement tôt ou tard la question de l’épuisement des ressources. Sans compter celui de l’atteinte à l’environnement causé par l’exploitation minière, le transport du minerai et la transformation de celui-ci.
#Se_branler_la_nouille, je serais plutôt pour si cela permet de mettre en commun nos « intelligences » (capacités à comprendre le monde, la société, l’environnement) pour #se_sortir_les_doigts_du_cul.
Et non, je ne pense pas que mon intervention ni celle de @rastapopoulos étaient à charge contre @monolecte.
Le « fétiche » dans notre cas est une valeur morale communément admise, une sorte de dogme religieux qu’on ne saurait remettre en cause.
J’ai oublié d’ajouter : « et où se jouent des rapports de dominations entre classes » ... And that’s a fuckin’ tangible problem
Désolé si je m’absente du débat pour le week-end mais j’ai un autre problème concret à résoudre : empiler quelques stères de bois dans ma grange pour l’hiver. Mis à part un peu de transpiration, je ne vois pas ce que je pourrais lâcher d’autre.
See you soon, seenthis people ...
Je ne vois pas la différence entre des richesses créées par le travail et celles créées par la mécanisation.
Parce qu’il y a richesses et richesses. Deux siècles de socialisation dans le capitalisme (et certainement juste quelques décennies pour une portion non négligeable de l’humanité) nous ont bien appris à ne pas voir la différence, ou tout du moins à ne pas envisager que leur nécessaire distinction soit bien plus qu’un « branlage de nouille »
Richesses peut désigner (et cela semble être le cas spontanément dans cette citation) des « biens », qu’ils soient matériels ou immatériels. Ils représentent une forme d’utilité pour ceux qui sont amener à les consommer. C’est la part « concrète » de ces richesses. Et dans ce cas, effectivement, que le « travail » nécessaire soit accompli par un travailleur ou une machine ne présente pas d’autres différences que le niveau de productivité concrète qui peut être atteint.
Mais ceux qui produisent ces richesses n’ont que faire que la part concrète, à part le fait qu’ils doivent la présupposer. Son contenu n’est pas déterminant pour qu’un producteur décide d’engager sa production. Ce que le producteur vise, c’est l’autre face de la richesse, sa part abstraite, celle qui se traduit en quantité monétaire et qui définit leur rentabilité, seul critère décisif en dernier ressort. Et cette part abstraite, qui unifie toutes les richesses produites dans le capitalisme, c’est leur valeur : la valeur des marchandises comme dimension commune universelle. Et la valeur n’a pas d’autre contenu qu’un aspect bien particulier du travail sous le capitalisme, c’est-à-dire le fait que l’on unifie les activités productrices sous l’angle du temps que des êtres humains doivent y consacrer. Pourquoi alors seulement le temps de travail humain ? Parce que c’est par la répartition de ce temps que s’organise le lien social entre les travailleurs dans le capitalisme, de façon inconsciente et à la manière d’un automate alors même qu’ils en sont la source : il s’agit bien là des propriétés d’un fétiche.
Ainsi, les richesses créées en régime capitalisme ne sont pas n’importe quelles richesses : il s’agit d’une « immense accumulation de marchandises » comme le constate empiriquement Marx dès les premières lignes du Capital, constat à partir duquel il va tirer toute sa réflexion sur la distinction bien comprise entre part concrète et part abstraite de ces marchandises et du travail qui les produit. L’interaction entre ces deux faces induit par ailleurs tout un tas de phénomènes, comme des nuisances que l’on dénonce, mais aussi des (fausses) évidences que nous prenons pour une réalité première et intangible (à commencer par le travail)
Une dernière remarque : la distinction entre face concrète et face abstraite dans la marchandise et le travail qui la produit ne doit pas amener à faire la promotion d’un pôle qui serait émancipateur (le concret) contre l’autre qui serait aliénant (l’abstrait). Car le problème du capitalisme, c’est bien d’ériger ces deux pôles à la fois distincts mais indissociables dans tout ce que nous produisons et sur quoi nous appuyons la reproduction de la société capitaliste toute entière. Défendre le concret contre l’abstrait est une posture totalement intégrée au mode de production capitaliste et qui ne vise donc pas un au-delà de ce mode de synthèse sociale qui serait la dissolution de ce caractère bifide. Pire même, il peut parfois être la base d’une dichotomie opérée entre ceux qui seraient les représentants du concret (les « honnêtes travailleurs ») et les représentants de l’abstrait (les vampires inféodés à l’argent) dont l’Histoire montre bien le potentiel de barbarie.
Oui voilà, les richesses au sens matériel, les objets produits etc, cela ne correspond pas (dans le vocabulaire de Marx, des marxiens, etc), à la « valeur ». Pour très très résumer, la valeur est donnée par la quantité de travail humain incorporée à la marchandise. C’est cette valeur qui permet de tout comparer sur un pied d’égalité (pour le mode de pensée capitaliste) pour échanger et donc aboutir au mode de vie que l’on a actuellement.
Les robots, l’informatique, etc, génèrent des objets ou des services, mais ne génèrent pas de nouvelle valeur mise en circulation dans la société ensuite.
Et du coup pour la partie « concret » de ce branlage de mouche, c’est cela qui fait que la dette augmente indéfiniment (cf « La grande dévalorisation » de Lohoff/Trenkle [1]), et c’est cela qui fait que le capitalisme à tous les étages (et pas seulement tel ou tel « grand méchant » !) a un besoin permanent de trouver de nouveaux marchés, avec les conséquences que l’on connait…
(C’est pas trop à la masse @ktche ? Tu peux compléter avec d’autres conséquences concrètes si tu veux… pour comprendre en quoi cela peut être utile de s’intéresser à la critique de la valeur.)
La critique de la valeur est donc un « aiguillage » qui permet de ne pas se diriger vers de mauvaises critiques du capitalisme, et donc des mauvaises solutions. Ça ne donne pas LA solution, mais cela permet de faire le tri, un peu comme le dernier numéro de l’An 02 critiquait (pas forcément pour les mêmes raisons) une série d’alternatives qui restaient dans le cadre capitaliste/industriel et qui continuaient donc de poser plein de problèmes.
En tout cas c’est comme cela que je le vois.
[1] ►http://www.post-editions.fr/LA-GRANDE-DEVALORISATION.html
Par ailleurs pour reprendre l’interrogation du début, il y a sur PalimPsao quelques articles beaucoup plus simples à lire que celui cité plus haut. :)
Par exemple celui là je le trouve plutôt bien fait :
Qu’est-ce que la valeur ? Une introduction
►http://www.palim-psao.fr/article-35929096.html
Marx a explicitement distingué valeur et richesse matérielle, et il a lié ces deux formes distinctes de richesse à la dualité du travail sous le capitalisme. La richesse matérielle est déterminée par la quantité de biens produite et elle dépend de nombreux facteurs, tels que le savoir, l’organisation sociale et les conditions naturelles, en plus du travail. La valeur, selon Marx, n’est constituée que par la dépense de temps de travail humain et elle est la forme dominante de richesse sous le capitalisme.
Et du coup il y a bien une spécificité capitaliste, par rapport aux autres modes de vie (passés et quelques uns encore présents) :
Même si la majorité des sociologues et des historiens bourgeois partent du point de vue qu’échanger fait partie de la nature humaine, l’échange de marchandises dans les sociétés prémodernes n’était pas le principe de socialisation. Là où il y avait de l’échange, il s’agissait d’un phénomène marginal. Les sociétés prémodernes étaient des sociétés basées sur l’économie de subsistance et disposaient de différentes formes de distribution des produits, comme par exemple des liens de dépendance, de pouvoir ou personnels. C’est une caractéristique des sociétés capitalistes que l’échange soit devenu le seul principe du « métabolisme de l’homme avec la nature ». Historiquement, l’échange est resté un phénomène marginal aussi longtemps que les gens disposaient de moyens propres, ou en commun, pour parvenir à la satisfaction de leurs besoins. C’est seulement la séparation violente entre l’homme et ses moyens de subsistance qui rendit possible le capitalisme et généralisa le principe de l’échange. C’est seulement dans le capital que s’accomplit la logique de l’échange.
Je ne vois pas la différence entre des richesses créées par le travail et celles créées par la mécanisation.
dis-tu @aude_v
il y en a une et majeur à mon sens, c’est que les machines ne sont plus au service des travailleurs.ses mais que ceux.lles-ci sont asservies à ces machines, à leur service 24/24.
le blog ►http://www.palim-psao.fr est une référence incontournable pour comprendre ou du moins essayer de comprendre (selon ses moyens) ces problèmes.
Un autre site s’y emploie (pas moins complexe) ▻http://vosstanie.blogspot.fr/2016/10/division-du-travail-et-conscience-de.html
Travail productif et travail improductif
Ces derniers temps, la question de la conscience de classe a été posée de façon nouvelle, en connexion avec les concepts marxiens de travail productif et de travail improductif, et soumise ainsi à la discussion (1). Bien que Marx se soit longuement exprime au sujet de ce problème (2), soulevé par les physiocrates et les économistes classiques, il est aisé de résumer ce qu’il en pensait.
Pour savoir ce qui distingue le premier du second, Marx interroge uniquement le mode de #production_capitaliste. « Dans son esprit borné, dit-il, le bourgeois confère un caractère absolu à la forme capitaliste de la production, la considérant donc comme la forme éternelle de la production. Il confond la question du travail productif, telle qu’elle se pose du point de vue du capital, avec la question de savoir quel travail est productif en général ou ce qu’est le travail productif en général. Et de jouer à ce propos les esprits forts en répondant que tout travail qui produit quelque chose, aboutit à un résultat quelconque, est eo ipso un travail productif »
#paul_mattick #division_du_travail #conscience_de_classe
Œuvre posthume de Paul Mattick (1904-1981), Marxisme, dernier refuge de la bourgeoisie ? fut la dernière expression de toute une vie de réflexion sur la #société_capitaliste et l’opposition révolutionnaire.
Connu surtout comme théoricien des crises économiques et partisan des #conseils_ouvriers, Paul Mattickfut aussi un acteur engagé dans les événements révolutionnaires qui secouèrent l’Europe et les organisations du mouvement ouvrier au cours de la première moitié du XXe siècle. A l’âge de 14 ans, il adhéra à l’organisation de jeunesse du mouvement spartakiste. Elu au conseil ouvrier des apprentis chez Siemens, Paul Mattick participa à la Révolution allemande.
Arrêté à plusieurs reprises, il manque d’être exécuté deux fois. Installé à Cologne à partir de 1923, il se lie avec les dadaïstes. En 1926 il décide d’émigrer aux Etats-Unis. L’ouvrage présent est organisé autour de deux grands thèmes. Poursuivant son travail de critique de l’économie capitaliste contemporaine (Marx et Keynes, les limites de l’économie mixte, Gallimard, rééd. 2011), Paul Mattick revient sur les contradictions inhérentes au mode de production capitaliste.
S’ensuit un réquisitoire contre l’intégration du mouvement ouvrier qui, en adoptant les principes de la politique bourgeoise, a abandonné définitivement toute possibilité de dépassement du capitalisme. Un texte éclairant pour une période où la crise dévoile la nature instable et socialement dangereuse du capitalisme.
Quant à cet emballement, qu’il soit dû à un afflux de métaux précieux (qui sont les fétiches les plus évidents) ou à la colonisation ou à la mécanisation... c’est un emballement dont je ne vois pas trop la spécificité.
Et pourtant, c’est bien à la spécificité de l’emballement en régime capitaliste qu’il faut s’intéresser, parce qu’il explique entre autres des phénomènes induits comme la colonisation ou la mécanisation telles que nous la connaissons depuis environ deux siècles.
Cette spécificité, c’est justement l’interaction entre la face concrète et la face abstraite des produits et des activités réalisés dans un monde où la marchandise et le travail se sont généralisés. Cela n’induit pas seulement des effets dans la sphère « économique », mais aussi dans les modes de pensée qui s’appuient sur des catégories « naturalisées » alors même qu’elles sont le produit spécifique de l’histoire du capitalisme et de lui seul.
Euh et à part dire que tu ne comprends pas, est-ce qu’il y a un truc spécifique que tu n’as pas compris, par exemple dans mon commentaire ?
▻https://seenthis.net/messages/530334#message533482
Personnellement je n’y comprens pas grand chose en économie ou en philosophie donc c’est assez laborieux pour moi aussi, ça me demande pas mal de temps. Mais par exemple le seul lien que j’ai mis dans ce fil, l’as-tu lu ? Il n’est pas très long (si tu trouves 15-20min à un moment) et il me parait plutôt très clair dès le départ, avec la bière et le marteau :
►http://www.palim-psao.fr/article-35929096.html
Pour garder cet exemple, comment échanger un marteau contre une bouteille de bière ? Bière et marteau sont deux objets totalement différents qui ne servent pas à satisfaire le même besoin. Leur différence peut être d’importance pour celui qui veut boire une bière ou celui qui veut planter un clou dans un mur. Mais pour l’échange, en tant qu’opération logique, leur utilité concrète n’est pas pertinente. Dans l’acte d’échange, il s’agit d’échanger des choses égales ou des équivalents. Si ce n’était pas le cas, on échangerait sans hésiter un morceau de beurre contre une voiture. Mais tout enfant sait qu’une voiture a plus de valeur. Manifestement ce n’est donc pas l’attribut qualitatif d’une marchandise (sa nature concrète ou sensible) qui rend l’échange possible. Bière, marteau et voiture doivent donc posséder quelque chose qui les rend semblables et ainsi comparables.
=> C’est la valeur. Et celle-ci n’a rien à voir avec la matérialité des biens produits, mais avec le temps humain passé à les produire.
=> Plus il y a de robots, d’informatique, moins il y a de nouvelle valeur créé et mise en circulation dans le monde. Et donc plus il y a de problèmes (puisque les capitalistes veulent toujours plus de valeurs, sauf qu’il n’y en a pas plus, et donc soit création de nouveaux marchés qui pètent la société et la planète, soit endettement massif, soit création financière purement fictive, et plein d’autres problèmes dont la toute première base est le problème de la valeur).
Euh non mais mon « lis ça » il fait vraiment juste 2000 mots, 15min maxi à lire hein. Ça ne me parait pas du tout du même ressort que de dire « va lire ce livre de 400 pages et on en reparle », quand même… :(
Pourquoi le temps humain passé à les produire ? Pourquoi pas les ressources naturelles utilisées pour les produire ?
Les ressources naturelles sont des marchandises comme les autres et ont une valeur qui est… le temps humain pour les produire. Et ainsi de suite…
Le temps varie mais c’est une moyenne. Un peu plus détaillé : il s’agit du temps humain passé pour produire les marchandises modulo l’état des lieux (aujourd’hui mondial) de la concurrence, le temps moyen de production de la même chose.
Il paraît clair que le temps, dépensé en énergie humaine, nécessaire pour la fabrication d’une marchandise, joue un rôle. Mais là, il y a un problème : il ne viendrait pas à l’idée d’un fabricant d’automobile, par exemple, de travailler moins vite pour augmenter la valeur de son véhicule ; ce qui d’ailleurs ne marcherait pas. Il doit se confronter à la concurrence et au niveau technique et scientifique de production d’automobiles. On peut donc dire que la grandeur de la valeur est donnée par la quantité de travail abstrait, dépendant de la moyenne du niveau de productivité sociale.
@aude_v je ne sais pas si c’est génial d’être moi mais ce dont je suis sûr c’est que ça me ferais chier d’être quelqu’un d’autre.
Je n’explique rien et ne pensais pas t’enluminer. Tout comme @rastapopoulos je ne comprends pas grand chose à l’économie et j’ai besoin de « béquilles » quand c’est trop ardu.
Malgré ça, bien souvent, j’abandonne et retourne me branler la nouille comme tu dis. J’ai essayé de lire le livre I du Capital, l’analyse faite par Karl Marx du régime capitaliste - « ou ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production ».
Je ne suis pas sûr d’avoir compris le peu que j’en ai lu. Par contre de la classe à laquelle j’appartiens, ça je l’ai bien compris et c’est même pour ça que je suis syndiqué. Et tant pis (ou tant mieux) si ce syndicat est minoritaire, c’est mieux que d’être tout seul.
La plupart des braves gens, le populo ne comprends rien aux lois économiques, à la bourse... et heureusement car sinon ils se révolteraient.
Je ne sais plus qui a dit ça ! Winston Churchill peut-être ?
Un dernier lien à 7€ ( le prix d’un paquet de clopes ), vraiment pas cher comme enluminure, chez un éditeur que j’affectionne tout particulièrement ►http://www.insomniaqueediteur.org/publications/le-jour-de-laddition
Tandis que les #circuits_financiers implosent, gestionnaires et gouvernants comptent bien faire payer l’addition aux pauvres. À contre-courant du discours économique ambiant, Paul Mattick souligne, dans ce bref rappel aux réalités, qu’une politique interventionniste ne suffira pas à résoudre les épineuses contradictions que la #panique_financière a révélées à tous. Car c’est la logique même de la quête du profit qui, de fuite en avant en fuite en avant, est arrivée à son point d’explosion. Tant que les êtres humains ne sauront pas la dépasser en actes, les aberrations du système s’aggraveront, ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales.
Celui ci écrit par Paul Mattick Jr (le fils de l’autre) en 2009.
La ressource humaine ou le temps humain pour les capitalistes est aussi une ressource naturelle.
Une autre citation, de Joseph Staline celle là :
l’homme, ce capital le plus précieux
à propos de la crise de 2008
Ils ont rédigé le plus gros chèque en bois de l’histoire et se le sont encaissé eux-mêmes.
A propos des matières premières, il y a à mon sens tout un pan de la science économique qui mériterait d’être plus étudiée, vulgarisée, discutée, y compris les conclusions qui mériteraient d’être menées à leur terme. Il s’agit des #externalités.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Externalit%C3%A9
Merci à tous pour vos contributions passionnées, éclairées et si possibles éclairantes, je vais essayer de prendre le temps de décortiquer tout ça :-)
Les robots, l’informatique, etc, génèrent des objets ou des services, mais ne génèrent pas de nouvelle valeur mise en circulation dans la société ensuite.
La valeur créée peut aussi apparaître dans la rémunération des salarié-e-s qui, en disposant d’argent, vont pouvoir acheter/consommer toutes les marchandises accumulées. Peut-on, sans trop se planter, dire que la rémunération du travail sous forme d’argent participe elle aussi à la création de valeur ? Et comme certaines marchandises sont trop chères pour être payées cash, le fait que les salarié-e-s vont devoir s’endetter en empruntant aux banques ne participerait-il pas également à la création de valeur dans le sens « capitalistique » du terme ?
Le salaire est payé en échange d’une portion de la valeur créée. Cette dernière prend aussi la forme de la part payée aux détenteurs du capital et de celle réinvestie comme capital supplémentaire. La logique du capital (qui cherche à maximiser sa rentabilité) est de diminuer la première et de privilégier la troisième (d’où le déferlement des techniques et de la machinerie). Mais effectivement, cette logique portée par chaque capital individuel sous l’effet de la concurrence a pour effet au niveau du capital global de diminuer la solvabilité de ceux qui achètent les marchandises et assurent le bouclage d’une création de valeur « réussie »
Pendant longtemps, des tendances compensatrices permettaient de masquer cette logique (extension des marchés par la globalisation et la marchandisation), mais depuis que la productivité (notamment grâce à l’informatisation) a atteint un niveau tel que chaque nouveau marché ne représente que peu de travail producteur, alors la création de valeur auto-entretenue n’est plus possible.
Pour payer les marchandises, il faut effectivement en passer de plus en plus par le crédit, c’est-à-dire non pas la dépense d’une valeur précédemment créée par un travail productif, mais un pari sur le futur selon lequel la valeur sera créée et permettra de rembourser. Cela vaut pour la consommation des foyers, mais aussi pour la rémunération et l’expansion du capital. Là aussi, le cycle ne tourne plus sur son propre élan mais nécessite une « simulation » d’augmentation de la valeur par l’intermédiaire des produits financiers. Il y a bien augmentation (simulée) de la valeur mais pas de création en tant que telle par une dépense préalable de temps de travail humain productif.
Cette simulation est fondée sur des échéances dans le futur qu’il faut bien à un moment satisfaire. Comme cela n’est plus possible (la création de valeur ne s’est pas magiquement réamorcée entretemps) on accumule alors de nouveau des crédits et des produits financiers pour compenser. La montagne s’accroit, mais sa base se rétrécit. Jusque là, la finance a sauvé le capital (et donc le travail) en repoussant le moment où sa mort sera manifeste. Mais elle le fait en accumulant un poids de plus en plus lourd à tirer pour le zombie.
lol, oui ça me parait pas mal @phalene
bête comme chou @phalene tes explications sont claires, dépouillées sans besoin de couper les cheveux en quatre.
Attaquer le système, certes ; certains.es s’y appliquent sans jamais renoncer et avec une imagination débordante et contagieuse. Delà à le renverser, c’est une autre paire de manches. Dans l’absolu ce système est voué à disparaître, le hic c’est qu’il peut entraîner tout le monde et ne rien laisser derrière lui. Sur une terre brûlée, après lui...des luges !
oui @phalene c’est une des sources de mon profond #pessimisme
Merci à tous j’y vois plus clair.
Si nous ne sortons pas des rapports sociaux et environnementaux induits par la valeur
@phalene est-il possible de réussir à reformuler différemment cette phrase pour qu’on puisse justement réussir à mieux se faire entendre et avoir une chance de passer à l’acte ?
Pour moi, ce n’est pas un problème de mécanique économique, il s’agit juste d’un problème moral.
Il faudrait qu’on fasse accepter l’idée que jouer sur le savoir des uns et l’ignorance des autres, les compétences des uns et l’incompétence des autres, pour accumuler de la valeur et donc se constituer des privilèges au dépens des autres, tout cela devrait être considéré comme socialement honteux, et répréhensible, comme le fait de voler ou frauder. Et non être glorifié comme ça l’est aujourd’hui (un spéculateur qui a gagné ? on l’applaudit, c’est un VISIONNAIRE..)
Au risque de vous choquer, le capitalisme je m’en fous un peu, c’est une mécanique "naturelle"d’anticipation économique, vieille comme l’apparition des formes d’intelligence, qui n’est pas intrinsèquement liée à une pulsion prédatrice.
Le diable pour moi c’est la « spéculation », c’est cette stratégie qu’on déploie pour aller exploiter/parasiter/consommer tôt ou tard ses congénères. Pulsion prédatrice qui n’a pas besoin du capitalisme pour se concrétiser (cf les autres formes de dominations intra-humaines), et qui à mon avis survivra au capitalisme si on parvient à s’en débarrasser sur le plan technique, sans avoir réussi à faire évoluer notre culture sur le plan moral..
Sinon, pour en revenir à la base du débat
Le problème n’est pas le #chômage, mais l’#organisation de la #répartition de la valeur !
Ce que j’en retiens, amis de la critique de la valeur, c’est que si on entend plutôt dans cette phrase « organisation de la répartition des richesses produites », vous nous dites qu’à partir du moment où elles seront équitablement réparties et ne pourront plus être une source de profit pour les capitalistes, ces « richesses » ne seront plus des « richesses », et du coup les inégalités se déplaceront ailleurs, c’est cela ?
Merci à tous j’y vois plus clair.
[…]
Au risque de vous choquer, le capitalisme je m’en fous un peu, c’est une mécanique "naturelle"d’anticipation économique, vieille comme l’apparition des formes d’intelligence, qui n’est pas intrinsèquement liée à une pulsion prédatrice.
Bon, bah non, t’y vois pas plus clair :D
C’est exactement l’inverse des explications de la critique de la valeur (et en fait avant ça, de Marx lui-même au passage hein) : le capitalisme est historique et non pas an-historique, ce n’est pas du tout un mode de fonctionnement ou de pensée « ayant toujours existé », etc. C’est une organisation sociale déjà… et c’est daté, avec un début de quelques centaines d’années à peine. Donc plus ou moins récent, tout de même. Ça c’est la base de la base du travail anthropo-économique de Marx : replacer le capitalisme dans une historicisation, pour en finir avec les « de tous temps… ».
Je ne sais pas ce que tu vois @petit_ecran_de_fumee . Je prends tes questions comme un petit brin de soleil et j’aime beaucoup la comparaison de @phalene du système_économique avec une partie de flipper. (Soit dit en passant, de plus en plus rare dans les bistrots. ) Si le flipper #tilt fréquemment et de façon compulsive, il donne aussi des parties gratuites, des extra-balles, multi-balles, #bonus... Pour arrêter tout ce #bling_bling ; suffit de débrancher la bécane. Mais le #système_économique n’est pas branché sur secteur (encore qu’en neutralisant la production d’énergie du système économique des sociétés capitalistes ; sans siffler la #fin_de_la_partie, cela le mettrait sérieusement à l’arrêt). A l’heure actuelle, ça reste utopique ou du #sabotage. Avec la #crise_écologique, ces producteurs d’énergie veillent sur leur turbines et autre raffineries comme le lait sur le feu. Tout en gérant et provoquant des #catastrophes_à_répétition, en somme une gestion « raisonnée » du désastre, désormais officiel, de la société industrielle intimement liée avec la société capitaliste.
Pour rebondir avec la conclusion de @phalene et sa citation de #Bakounine, voici un court texte de ce révolutionnaire ( PDF de 4 pages ). ▻http://science-societe.fr/bakounine/#identifier_1_1769
Non, le dix-neuvième siècle n’a pas été que scientiste, et ses penseurs révolutionnaires n’ont pas tous été fascinés par le modèle scientifique. On comprendra en lisant les lignes suivantes de Michel Bakounine (Priamoukhino, 1814 – Berne 1876), pourquoi Marx l’a fait exclure en 1872 de la Première Internationale, et pourquoi sa pensée est si longtemps restée occultée. Comme l’écrit Michel Gayraud dans sa postface à une récente réédition des écrits de Bakounine (Dieu et l’État, Mille et une nuits, 1996) : « Si, comme les philosophes des Lumières, Bakounine voit dans la science une arme propre à dissiper les ténèbres de l’obscurantisme et du fanatisme, il se refuse à la sacraliser et nous met en garde contre la tentation positiviste d’un gouvernement de savants qui exerceraient une monstrueuse dictature sur la vie elle-même. Aujourd’hui où les délires d’une caste technocratique soutenue par des scientifiques sacrifiant à la religion de l’économie produisent de nouvelles maladies et font courir des risques mortels à l’écosystème planétaire, on ne peut qu’être frappé encore une fois de la puissance anticipatrice du révolutionnaire russe. »
*Notons que l’intérêt de Bakounine pour la science n’a sans doute pas été sans effets sur sa descendance : de ses deux filles, qui naquirent et vécurent à Naples, l’une devint la première femme professeur de chimie à l’université et l’autre, mariée à un grand médecin, eut pour fils le remarquable mathématicien Renato Cacciopoli
J’ai découvert le site ▻http://science-societe.fr/complements-et-amelioration-de-la-collection-survivre-et-vivre à propos de Alexander Grothendieck et de #Survivre&vivre dans un précédent post référencé par @monolecte Plusieurs numéros de Survivre et vivre (en versions numérisés) sont disponibles sur ce site.
Festival « Novembre libertaire » Débat autour de la critique de la valeur 15 novembre, 19 h #LYON
Présentation et discussion sur la critique de la valeur. La théorie appelée #critique_de_la_valeur (Wertkritik en allemand) est une analyse radicale du capitalisme. Radicale parce qu’elle s’attaque aux catégories fondamentales du capitalisme : l’argent, la marchandise, l’État et le travail. Sans portée programmatique, elle peut néanmoins avoir l’intérêt de faire percevoir plus directement le monde qui nous entoure et nous construit malgré nous. Au moment où la contestation de la « Loi travail » reprend, la réponse que nous propose cette #théorie est peut-être : #pas_de_loi_ni_de_travail. Il ne semble pas non plus que l’économie, qu’elle se présente comme « circulaire », relocalisée, socialisée ou autogérée, ne puisse être autre chose qu’un redéploiement sans fin de ces mêmes catégories et de leurs contradictions mortifères.
La lecture de quelques passages éclairant les points essentiels de la critique de la valeur nous servira de base à une discussion collective.
Groupe Critique de la valeur/Lyon
LIEU : CEDRATS, 27 montée Saint-Sébastien 69001, Lyon 1er Horaire : 19h.
▻http://www.palim-psao.fr/2016/11/debat-autour-de-la-critique-de-la-valeur-15-novembre-lyon-festival-novemb
Bon, bah non, t’y vois pas plus clair :D
effectivement j’ai été approximatif dans mes propos. Cela ne signifie qu’on sera complètement d’accord à la fin, mais plus précisément les termes étaient mal choisis et je voulais plutôt exprimer ça
"c’est une mécanique "intuitive"d’anticipation économique, vieille comme l’apparition des formes d’intelligence et d’organisation sociale"
Dans « capitalisme » j’entends littéralement protocole social de capitalisation économique permettant d’investir, consolider, accumuler de l’expérience, savoir-faire et outils, de façon à se faciliter la vie et éventuellement celle des autres.
La version plus récente du capitalisme effectivement serait « système dont la finalité consiste à s’octroyer des privilèges de rentes et des manoeuvres de plus values aux dépens de ses pairs », et là je suis d’accord y a rien à en tirer.
Merci @phalene et @vanderling pour vos réponses.
@phalene, pour préciser mon propos je vais m’appuyer sur l’autre excellent texte que tu as posté ici
▻https://seenthis.net/messages/539721
J’adhère quasiment exhaustivement à l’analyse d’Anselm Jappe.
La seule nuance que j’apporterai se situe dans la conclusion
Mais depuis un siècle et demi, maintes propositions « concrètes » et tentatives « pratiques » ont abouti à des conséquences opposées aux intentions originales. Mieux vaut alors, peut-être, un simple progrès théorique, une simple prise de conscience qui va dans la bonne direction : la seule chance est celle de sortir du capitalisme industriel et de ses fondements, c’est-à-dire de la marchandise et de son fétichisme, de la valeur, de l’argent, du marché, de l’État, de la concurrence, de la Nation, du patriarcat, du travail et du narcissisme, au lieu de les aménager, de s’en emparer, de les améliorer ou de s’en servir.
Ce que lui appelle
un simple progrès théorique, une simple prise de conscience
, moi j’appelle ça une révolution culturelle à engager sur le plan moral.
« Une simple prise de conscience », je ne vois pas sur quoi ça peut déboucher.
La simple prise de conscience du fait que « fumer, c’est mal » ne suffit pas à nous faire arrêter de fumer. Il faut infléchir les comportements. L’être humain n’est pas cablé pour suivre des conseils et encore moins des injonctions, mais pour suivre des exemples, atteindre des ambitions. Il ne change pas, il s’adapte à son environnement, il se « reprogramme » en fonction de ses influences sociales.
Pour nous émanciper de nos dépendances matérielles, de nos addictions consuméristes, du fétichisme de la valeur et de la propriété privée, je mise sur la stimulation de cette part de « bon-sens » qu’on n’a pas su défendre dans le monde actuel et qui sommeille au fond de nous. Je cherche donc à faire réapparaitre la fonction sociale et sociétale des échanges économiques, qui pouvait prédominer avant que l’inversion capitaliste nous fasse plus voir qu’une fonction économique dans nos échanges sociaux.
Et oui cela repasse à mes yeux par de nouvelles représentations morales. Pas pour culpabiliser les mauvais, mais pour redéfinir les normes comportementales socialement acceptables, viables, durables.
Qui excluraient l’idée même de privilège de rente consubstantielle au capitalisme.
Cette réhabilitation s’appelle à mes yeux RSE, responsabilité sociétale des entreprises, et si bcp voient là dedans juste un petit aménagement, un rafistolage trompeur, un vernis aménageur ou un saupoudrage compensatoire, pour ma part j’y vois la possibilité de tout remettre à l’endroit, en tous cas une opportunité précieuse d’amorcer ce mouvement de reconstruction dans le concret.
Vouloir précipiter la destruction du capitalisme sans être dans la (re)construction, non pas de l’après, mais de ce que le capitalisme n’aurait jamais dû détruire, risque de mener à ce que décrit parfaitement Jappe (et que les US nous dessinent plus encore depuis hier) :
Ensuite, parce que le capitalisme a eu assez de temps pour écraser les autres formes de vie sociale, de production et de reproduction qui auraient pu constituer un point de départ pour la construction d’une société post-capitaliste. Après sa fin, il ne reste qu’une terre brûlée où les survivants se disputent les débris de la « civilisation » capitaliste.
@petit_ecran_de_fumee
Voici un lien qui peut répondre à certaines de tes questions, j’avais classé ce site dans mes favoris et je n’avais pas mis le doigt dessus depuis un moment.
La loi du fric, c’est la seule que connaisse le capitalisme, tout le monde en conviendra. Mais comment les capitalistes font pour en gagner ? Comment fonctionne l’exploitation capitaliste ?
Comme expliqué dans la notion salaire, les capitalistes n’achètent pas notre travail, mais notre force de travail : ils la louent, pour une durée déterminée. Durant cette période, on bosse pour le patron, les patrons, les actionnaires, voire l’entreprise collective, la coopérative, etc. Le capitalisme peut prendre un bon paquet de forme… Mais certaines choses ne changent pas : pour se reproduire, il doit extraire de la plus-value, et toujours plus, qui plus est… Mais c’est une autre histoire.
Mais alors, la plus-value, c’est quoi ? Et surtout, qu’appelle ton extraire de la plus value ?
Il s’agit de la part de la valeur crée par les prolos grâce à leur travail, qui ne leur revient pas en salaire, mais va au Capital.
Prenons l’exemple de Dominique :
Dominique travaille dans une usine. Avec ses camarades, ils produisent des montres de luxe.gaston-cadences
Pour simplifier, on va considérer qu’il s’agit d’une usine a l’ancienne, c’est à dire dans laquelle le processus de production est effectué dans son ensemble. (C’est d’ailleurs souvent le cas dans l’industrie du luxe.)
Le matin, lorsque Dominique se pointe au boulot, avec ses camarades ils ont devant eux un tas de matières, non encore transformés. Il y en a pour 1000 euros de ferraille et autres.
Bim bam boum au bout du compte, a la fin de la journée de travail, ce tas de matières premières s’est transformés en 10 jolies pt’ites montres de luxes. Prêtes a briller de mille feux au poignets de tout ces types qui ont réussis leurs vies…
Ces belles petites montres, le patron qu’on appellera Richard, va les vendre a un détaillant, pour 1100 euros pièces.
Bref, pour 10 montres, Richard reçoit 11000 euros.
Là dessus :
1000 euros servent a payer les matières premières
1500 euros serviront a payer les salaires des prolos,
6000 euros serviront a rembourser la banque qui lui a prêté des thunes pour acheter des machines.
Total : 7500 euros en tout. Il en reste 3500.
Ils sont a partager entre Richard, et le proprio du terrain de l’usine ( a qui Richard paie un loyer). De quel droit ? Celui de la propriété privée, bein tient !
Pourtant, ces 3500 euros, sont issus du travail des prolos, de Dominique et ses camarades : c’est eux qui l’ont produite, en transformant les matières premières en marchandises. Ils ont travaillé, mis en action les machines, etc. Mais au bout du compte, le fruit de leur travail est accaparé par Richard et le proprio du terrain : ceux ci ont extrait la plus value du travail des prolos.
On dit alors que la partie du travail non payé qui donne la plus-value est du « surtravail », c’est à dire ce que le prolétaire fait en plus de ce qui permet de payer son salaire. C’est en ce sens que nous sommes exploités. D’ailleurs, le pourcentage de surtravail par rapport au travail total est appelé « taux d’exploitation »…
Il y a deux différents types de plus-value : la plus-value absolue et la plus-value relative.
▻http://www.tantquil.net/2011/12/19/quest-ce-que-cest-la-plus-value
La page d’accueil de Tant qu’il y aura de l’argent ...
Sur la question du travail, ce matin il y avait un témoignage radiophonique d’une politicienne restituant une discussion récente avec un jeune immigré irakien habitant la banlieu parisienne. Il lui racontait se sentir sans présent après que sa ville natale aie été détruite par la guerre, et particulièrement qu’il se sentait discriminé socialement (#mort_sociale ?) ne trouvant pas de travail dans son pays d’accueil.
La politicienne termine la restitution de cette échange en disant : « et il m’a dit une chose qui m’a fait froid dans le dos, il m’a dit que
recrute plus que les entreprises françaises ».Si la mort sociale existe vraiment, alors que penser de ce témoignage ?
Et cette vidéo aussi est pas mal :)
Jiddu Krishnamurti - Most people are occupied with jobs
▻https://www.youtube.com/watch?v=4FHU_friuis
Après je conseille vraiment que vous regardiez le film « Schooling the world » qu’on peut trouver sur le site de @filmsforaction (►http://www.filmsforaction.org) : très éclairant (sur la question du travail justement). Le film contient les soutitres pour une dizaine de langues, dont le français et l’arabe...
Du coup, la discussion m’a fait acheter Le Capital en manga…
Ça se lit plus vite et plus facilement que l’édition de La Pléiade, mais c’est bien fait.
De : Collectif Stop TAFTA - Non au Grand Marché Transatlantique <
contact@collectifstoptafta.org>
Date : 14 novembre 2016 à 12:56
Objet : CETA/TAFTA : Plus que jamais, la mobilisation doit s’amplifier !
Chèr⋅e⋅s ami⋅e⋅s,
Le dimanche 30 octobre, au mépris des principes élémentaires de la
démocratie, les dirigeants de l’UE et du Canada ont signé en catastrophe le
CETA. Désormais la bataille se poursuit donc au Parlement européen.
Pour les inciter à rejeter le CETA, interpellez les euro-députés français(..)
Après avoir reporté une première fois le sommet UE - Canada, le Conseil et
la Commission de l’UE ont redoublé de pressions et de manœuvres pour
parvenir à une signature au plus vite. Ils ne s’attendaient pas à avoir une
opposition si importante : les trois parlements belges qui ont bloqué le
processus pendant quelques jours reprenaient pourtant à leur compte les
inquiétudes exprimées par des centaines de milliers de citoyens qui avaient
défilé contre le TAFTA et le CETA les semaines précédentes en Belgique, en
Allemagne, en France, en Espagne, en Pologne, etc.
En France, 45 rassemblements ou manifestations ont eu lieu le samedi
15 octobre. À Paris, cette journée s’est close à 20 h à la suite d’une
grande Assemblée citoyenne sur la place de la République où nous avons
réaffirmé notre détermination à lutter contre ces accords de libre-échange
destructeurs d’emplois , et nocifs pour l’agriculture, l’environnement, le
climat, la démocratie et les services publics.
La motivation première avancée de mobilisation contre ce traité est donc la sauvegarde de l’emploi... Surprenant !
D’un autre côté c’est surprenant de voir que la réflexion sur le travail se partage sur les réseaux sociaux, comme cet autre discours par ex, tout aussi limpide et qui fait même le lien entre travail et démocratie :
@phalene merci pour ton retour sur Schooling the world et la référence à Ivan Illich. Je crois que le terme anglais plus couramment utilisé pour dire déscolariser est « unschooling ».
Ca m’intéresse de savoir ce que sous-tend ta remarque « Je pense d’ailleurs que la présence de Franck Lepage, soutien de Bernard Friot, n’est pas anodine », car je ne connais pas très bien le contexte.
Stagirite c’est assez gentille ; c’était pour montrer le décalage étonnamment persistant entre d’une part les contre-discours au sujet de l’ emploi (boulots de merdes, ou boulots contraints) et d’autre part les appels récurrents à se mobiliser pour la sauvegarde de l’emploi, comme on peut lire dans l’appel à mobilisation contre le #CETA.
Sinon la vidéo de Jiddu Krishnamurti - Most people are occupied with jobs est autrement plus radicale.
Si tu le dis @phalene c’est fort possible que ce fond d’image provient du film de Debord. Comme tu le sais palim-psao est plus proche des situs que de marx, en particulier Anselm Jappe. Je n’ai pas encore visionné la vidéo de F.Lepage (j’suis à la bourre) .
un p’tit dialogue absurde et hilarant :
– « j’ai voulu m’inscrire au chômage ! »
– « Et alors ? »
– « On m’a demandé quels diplômes j’avais ! »
la preuve par l’image ! merci @simplicissimus et
pour la conférence de Franck Lepage @phalene , un peu longue quand même.
Merci @phalene pour ton explication sur Friot et son aménagement du capitalisme, c’est super clair.
On reste à faire x+n euros avec x euros mais avec une autre répartition. La survaleur va dans une caisse commune et les salaires sont répartis en proportion de la compétence de chacun (en définitive le diplôme), touché qu’il ait ou non travaillé et quelque soit la contribution de son secteur à la production de survaleur
Sinon, je trouve que les « situs » ont vraiment toute leur place dans ce billet, merci de les avoir pointés. Ils ont tout à fait raison d’insister sur l’idée que le peuple assujéti aurait tout à gagner à comprendre le spectacle léthargique dans lequel il est plongé et qui entretient la séparation entre langage (ce qu’il permet d’exprimer et de penser) et réalité (le concrétisable ; ce que le langage permettrait d’atteindre).
Cf. Critique de la séparation :
▻http://www.ubu.com/film/debord_critique.html
La Société du spectacle (1973) - Guy Debord [MultiSub] - YouTube
Oui, je sais, c’est un grand classique de chez classique, mais ça fait du bien de le revoir et de le resignaler de temps en temps, surtout en ce moment.
►https://www.youtube.com/watch?v=IaHMgToJIjA
La Société du spectacle (1973) - #Guy_Debord
Cette vidéo inclut du contenu de lgl_films_sans_frontieres, qui l’a bloqué dans votre pays pour des raisons de droits d’auteur.
:D
(Té… ça veut vraiment rien dire, à l’heure d’internet et des connexions depuis n’importe où, de bloquer un contenu dans un pays mais le laisser accessible dans d’autres… c’est tellement débile, à chaque fois que je vois cette phrase)
L’Internationale situationniste produit ses travaux théoriques dans sa revue #Internationale_situationniste. La revue fut également rédigée par Guy Debord, Mohamed Dahou, Giuseppe Pinot-Gallizio, Maurice Wyckaert, Constant, Asger Jorn, Helmut Sturm, Attila Kotanyi, Jørgen Nash, Uwe Lausen, Raoul Vaneigem, Michèle Bernstein, Jeppesen Victor Martin, Jan Stijbosch, Alexander Trocchi, Théo Frey, Mustapha Khayati, Donald Nicholson-Smith, René Riesel, René Viénet, etc. 12 numéros furent publiés entre 1958 et 1969. Cette revue était un terrain d’expérimentation discursif et également un moyen de propagande.
Bulletin central édité par les sections de l’internationale situationniste
Directeur : G.-E. Debord
Rédaction : Paris
▻http://www.larevuedesressources.org/internationale-situationniste-integrale-des-12-numeros-de-la-r
DEBORD CONTRE DEBORD
#Toulouse_La_Rose
« C’est à partir de 1974 que j’ai commencé à me passionner pour l’agitation situationniste. De 1982 à sa mort en 1994, Guy #Debord a vécu avec moi, sans jamais m’avoir rencontré. C’est lui qui m’a appris que le pouvoir n’était pas au bout du fusil et que la peinture était au bout du rouleau. Depuis, mes positions sur ces thèmes ont beaucoup évolué ; sauf celles de la peinture, bien sûr... »
Debord contre Debord réunit trois textes, qui dans un style décapant et souvent hilarant s’attaquent au « mythe Debord »
En explorant épisodes et trajectoires, en relevant contradictions et affirmations diverses et variés, Toulouse La Rose parvient à redonner au fondateur de l’Internationale situationniste une dimension humaine et politique bien au-delà de l’image figée de penseur intouchable qui est colportée aujourd’hui.
éditions #Nautilus
▻http://www.la-petroleuse.com/situationnisme/3990-debord-contre-debord-9782846030304.html
Arturo Gatti vs Micky Ward I HD - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=5n4A_0Znd50
Je crois que l’ai déjà mis mais je le remets parce que j’ai l’impression que c’est passé inaperçu. Je ne suis pas particulièrement amateur de #boxe, mais ce combat est tout bonnement époustouflant de bravoure, d’amour, de puissance et de cruauté. Il y a aussi la revanche et la belle, ce qui nous donne trois match d’une rare intensité, pour rien, enfin pour aucun titre (mais quelques millions). On peut bien sûr reprocher à ces #combats tout ce qu’on reproche à la boxe, mais c’est vraiment passer à côté de quelque chose à mon avis... Bref #héroïsme #épopée #cruauté #violence #Gatti_Vs_Ward
Here’s the story of the Hurricane/The man the authorities came to blame/For somethin’ that he never done/Put in a prison cell/but one time he could-a-been/The champion of the world
,chantait Bob Dylan en 1974.
En 1966, le boxeur noir, Rubin “Hurricane” Carter, est arrêté pour le triple meurtre de consommateurs blancs dans un bar de Paterson, New Jersey. Il clame son innocence mais est néanmoins condamné.
Depuis sa prison, il nous raconte ce qui l’a amené jusque-là : une enfance dans les États-Unis de la ségrégation avec les gangs, les premiers menus larcins, le placement en école disciplinaire dès l’âge de 11 ans à la suite d’une agression sexuelle dont il est victime, puis un vol qui le conduit en maison de redressement à 14 ans. Il parvient à s’évader avant sa majorité et s’engage dans l’armée. Il y découvre la boxe et commence une carrière qui le conduira aux portes de la consécration. Son punch lui fait fréquemment remporter ses matchs par des KO fulgurants et lui vaut son surnom, “L’Ouragan”.
Fin 1964, il est volé de la victoire dans le combat pour le #championnat_du_monde. Il ne retrouvera pas de seconde chance avant son arrestation.
Incarcéré, Rubin Carter obtient, après de nombreuses semaines à l’isolement et des brimades constantes, de ne pas porter l’habit du prisonnier, de ne pas manger la nourriture de la #prison, de ne pas participer à la vie carcérale. C’est à ce prix qu’il peut continuer à vivre emprisonné à tort. Il concentre son énergie dans sa lutte judiciaire, étudiant le droit et acquérant une éducation que la vie ne lui avait pas donné l’occasion d’aborder. Ce livre est son moyen de démontrer au monde son innocence ; #Mohamed_Ali s’engagera à ses côtés, tout comme Bob #Dylan, avec sa chanson “#Hurricane” et sa tournée Rolling Thunder (1975) devant servir à faire parler de l’affaire et à obtenir la libération de Carter (livre de Larry Sloman sur cette tournée, à paraître aux #Fondeurs_de_Briques, octobre 2015).
Traversant plusieurs milieux – société ségrégationniste, système carcéral, armée, monde de la boxe – le récit de #Rubin_Carter est cru et rythmé d’une volonté viscérale de sur-vivre. Il porte l’implacable regard de celui qui a connu l’injustice et pour qui tout ce qui ne le détruit pas le rend plus fort.
#suicide – Madjid Ben Chikh, Tokyo | Le Blog de Suppaiku
▻http://madjidbenchikh.fr/suicide
Je sais que l’idée de la mort volontaire est une idée contraire à tous les principes moraux du monothéisme, et que le bouddhisme est lui-même très intransigeant à l’égard de la mort volontaire, et pourtant nous sommes environnés de telles violences déclenchées par les activités de nos sociétés qu’il y a là quelque chose de paradoxal, puisque nous donnons la mort à grande échelle à l’aide d’engins de morts qui représentent l’un des secteur économique les plus important, on célèbrera Hiroshima dans quelques jours, et on trouve anormal qu’un individu quitte le monde pour la raison de son choix et au moment de son choix.
En réalité, la mort volontaire devrait être un sujet de conversation banal, ordinaire, et nous devrions accepter que le suicide ne soit en rien un échec de la société ou un échec social, car il est avant tout un choix individuel.
et nous devrions accepter que le suicide ne soit en rien un échec de la société ou un échec social, car il est avant tout un choix individuel
C’est tellement l’exact contraire de ce qui a été montré par de nombreuses analyses sociologiques mais aussi anthropologiques ! Il y a, ou en tout cas il fut, des sociétés où le suicide était quasiment inexistant. Cette vision de choix individuel est donc une manière toute libérale de parler du suicide.
Super d’accord avec toi, @rastapopoulos (ref. Durkheim), mais cela n’en rend ce point de vue que plus intéressant.
« J’ai plein de copains qui se sont suicidés. Je peux citer un paquet de gens qu’on a connus aux Halles et qui ne sont plus là. Pareil dans ma cité ; des amis d’enfance, j’en ai plus beaucoup. SIDA, suicides, overdoses… C’est ce que tu as quand tu soulèves le rideau d’une petite cité, tranquille. J’en arrive souvent à penser que si l’enfer existe, il est ici sur Terre. On est en plein dedans. Tout être humain qui a de la sensibilité a envie de se foutre en l’air. »
Helno 1963-1993
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Helno#cite_ref-lib.C3.A9_1-0
Correction apocryphe :
Tout être humain qui a de la sensibilité et qui vit dans une société de merde a envie de se foutre en l’air.
Désolé @rastapopoulos il n’y a rien d’apocryphe dans la déclaration d’Helno.
Gnih ? C’est MA citation, qui est une correction apocryphe, pour être plus juste que la sienne.
Plus juste ? ça reste à voir. Tu peux te suicider pour éviter le naufrage de la vieillesse. Tout le monde n’a pas la chance de mourir jeune.
Cela est totalement théorique, le fait est, comme dit précédemment, qu’il y a de multiples sociétés passées et quelques présentes restantes, qui ont été étudiées anthropologiquement ou sociologiquement, et où le suicide n’existe à peu près pas. Et que donc c’est à peu près certain que c’est un fait de société, et non pas un fait individuel de sensibilité, qui vaudrait quelque soit la manière dont on vit au quotidien.
Même si on en parlait tous les jours au café, la mort (volontaire ou non), resterait terrifiante, monstrueuse, choquante, impensable. Je trouve maladroit que l’auteur propose d’amoindrir ce qu’est la mort (une démarche très « monothéiste »), en quelque sorte de la banaliser, pour défendre le droit à mourir quand on veut.
Je ne sais pas si je suis clair, mais on va tous mourir, c’est un fait, et c’est horrible. Il n’y a pas grand chose à dire de plus. Et il n’y aura pas de société capable de produire une moindre mort, une mort « gérée » sans devenir monstrueuse à son tour.
Je serais assez intéressé par une société capable de nous faire accepter ce fait sans détour, notamment en nous faisant comprendre que c’est la mort qui donne tout son sens à la vie, et que notre mort a donc un sens, que nous sommes libre de choisir. Comme nous sommes libre de choisir le sens de notre vie.
Foucault qui encourageait le suicide des improductifs et malades (#surnuméraires) dans les années 80
Sérieux ? Une réf ?
Avec ce « Foucault qui encourageait le suicide des improductifs et malades » (source ?) on fait d’un penseur qui a fait de la problématisation son activité principale un apporteur de solution (expert ?), ça me parait être un contresens.
La version intégrale nous intéresserait beaucoup…
L’Etat démocratique de l’époque contemporaine représente une variété tout à fait nouvelle d’inhumanité.
Stig Dagerman
L’homme qui va bientôt mourir.
▻http://plusloin.org/acontretemps/n12/AC12DagermanTexte.pdf
▻http://www.acontretemps.org/spip.php?article193
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Depuis la découverte, en 1981, de ce texte où Stig Dagerman, avant de sombrer dans le silence et de se donner la mort, fait une ultime démonstration des pouvoirs secrètement accordés à son écriture, le succès ne s’est jamais démenti. On peut donc, aujourd’hui, à l’occasion d’une nouvelle édition de ce « testament », parler d’un véritable classique, un de ces écrits brefs dont le temps a cristallisé la transparence et l’inoubliable éclat.
▻http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature-etrangere/notre-besoin-de-consolation-est-impossible-rassasier
“... Il y a là un problème..."
Un système fini face à une demande infinie, entretien avec M.F, historien extradisciplinaire et philosophe (≠ expert).
▻http://1libertaire.free.fr/MFoucault276.html
- Comment, en définitive, la Sécurité sociale peut-elle contribuer à une éthique de la personne humaine ?
– Sans compter tous les éléments de réponse à cette question apportés dans le courant de cet entretien, je dirai qu’elle y contribue au moins en posant un certain nombre de problèmes, et notamment en posant la question de ce que vaut la vie et de la manière dont on peut affronter la mort.
L’idée d’un rapprochement entre les individus et les centres de décision devrait impliquer, à titre de conséquence au moins, le droit enfin reconnu à chacun de se tuer quand il voudra dans des conditions décentes... Si je gagnais quelques milliards au Loto, je créerais un institut où les gens qui voudraient mourir viendraient passer un week-end, une semaine ou un mois dans le plaisir, dans la drogue peut-être, pour disparaître ensuite, comme par effacement...
– Un droit au suicide ?
– Oui.
- Que dire de la manière dont on meurt aujourd’hui ? Que penser de cette mort aseptisée, à l’hôpital souvent, sans accompagnement familiaI ?
– La mort devient un non-événement. La plupart du temps, les gens meurent sous une chape de médicaments, si ce n’est pas par accident, de sorte qu’ils perdent entièrement conscience en quelques heures, quelques jours ou quelques semaines : ils s’effacent. Nous vivons dans un monde où l’accompagnement médical et pharmaceutique de la mort lui ôte beaucoup de sa souffrance et de sa dramaticité.
Je n’adhère pas tellement à tout ce qui se dit sur l’« aseptisation » de la mort, renvoyée à quelque chose comme un grand rituel intégratif et dramatique. Les pleurs bruyants autour du cercueil n’étaient pas toujours exempts d’un certain cynisme : la joie de l’héritage pouvait s’y mêler. Je préfère la tristesse douce de la disparition à cette sorte de cérémonial.
La manière dont on meurt maintenant me paraît significative d’une sensibilité, d’un système de valeurs qui ont cours aujourd’hui.
Il y aurait quelque chose de chimérique à vouloir réactualiser, dans un élan nostalgique, des pratiques qui n’ont plus aucun sens.
Essayons plutôt de donner sens et beauté à la mort-effacement.
« La vie est propre à celui qui la vit, avait écrit #Nelly_Arcan. Et s’il est vrai que le suicide est un legs terrible qu’il faut absolument prévenir, c’est aussi vrai que ne pas faire souffrir son entourage ne peut constituer, du moins à long terme, une raison suffisante pour vivre. »
▻http://nellyarcan.com/pages/biographie.php
▻http://www.lapresse.ca/arts/dossiers/deces-de-nelly-arcan/200909/26/01-905774-le-suicide-a-toujours-ete-son-obsession.php
Pour l’instant donner sens et beauté à la mort volontaire est affaire de gens riches et cultivés, sauf les cas de suicides qui se veulent critique en actes (djamal char), sauf dans les suicides homicides, ce dernier cas étant tout à fait le genre de sens et de beauté dont les déshérités et les autres auraient à se passer.
Et non, il n’y a rien de facile à aller à l’encontre de toutes les saloperies dites sur #Foucault depuis 30 ans (nihiliste, nazi, libéral), ni à celles qui ont été faites à partir d’un renversement de son travail (refondation sociale patronale, à la Kessler Ewald), saloperies dont Michéa et R. Garcia ont proposé des avatars récents à l’usage de « critiques de la critique » auxquels l’antintellectualisme sert de fond de commerce.
Il suffit de lire pour de bon quelques cours de M.F, dont Il faut défendre la société, Les anormaux, Sécurité, territoires, population pour le savoir inassignable, y compris à une CFDT devenue gestionnaire mais qui continuait de se piquer de réflexion (poser des problèmes nouveaux à nouveaux frais).
Les attaques du PS au début des années 80 contre le « silence des intellectuels » visaient entre autre M.F dont le pouvoir attendait des arguments à son service.
M.F dit dans l’entretien en question que la sécu pose des problèmes, pas qu’il va, du haut de son savoir, les solutionner.
On peut aussi taxer de point de vue aristocratique le fait de se référer implicitement au stoïcisme quant à l’attitude devant la mort, on peut mettre en cause bien des aspects, mais le réflexe actuel de rejet vis-à-vis de Foucault, c’est jouer à faire le malin en adoptant une doxa, sans lire. M.F est multiple. Son Société punitive contredit sur bien des points l’approche qu’il adopte dans Surveiller et punir, publié peu après que le cours sur la société punitive ait été donné.
Pour revenir au début, japonais, la mort volontaire y est, pour dire vite, à la fois adéquation à une contrainte sociale (honneur) et une preuve de liberté (affirmation). Durkheim (dont l’étude a été fréquemment critiquée depuis sa parution) n’y retrouve pas ses petits (l’anomie) lorsqu’il caractérise le seppuku comme suicide fataliste, dû à la rigueur des contraintes sociales.
On peut lire à ce sujet, La Mort volontaire au Japon, de Maurice Pinguet.
Edit. L’article qui ouvre ce fil valorise le « choix individuel », probablement sans avoir connaissance du livre de Pinguet et de ce pan de la réalité japonaise, que les avancées du capitalisme (individualisation) ont du modifier en grand.
J’ai connu des « suicides communistes », une haute idée de la vie impliquant que le refus d’une vie dégradée se traduise par un acte.
Parler de « choix individuel » a au moins pour vertu de préserver la part non analysable de tels gestes.
Jean-Marc Mandosio
Longévité d’une imposture - Michel Foucault -
suivi de Foucaultphiles et foucaulâtres
#éditions_de_l'encyclopédie_des_nuisances. 2010.
#J-M_Mandosio est un historien, spécialiste de magie et d’occultisme au Moyen-Âge et à la Renaissance, mais il a publié sur des sujets très divers allant du #Situationnisme de Guy Debord à l’histoire du Rock’n Roll ou (pour simplifier) la #critique_de_la_Technique.
éditions de l’Encyclopédie des Nuisances en cohérence à leur critique du monde industriel, n’a pas de site Web.
Mais j’ai trouvé ce blog : ▻http://anniceris.blogspot.fr/2009/07/longevite-dune-imposture-michel.htm qui peut être t’apportera des réponses @colporteur
saloperies dont Michéa et R. Garcia ont proposé des avatars récents à l’usage de « critiques de la critique » auxquels l’antintellectualisme sert de fond de commerce.
Je me suis laissé prendre moi aussi par Michéa qui, pour le coup lui, est un imposteur.
Les (non)usages du travail de Foucault sont divers, le contre sens n’est pas rare. Exemple : Refondation sociale patronale : L’éthique du bouffon, Valérie Marange
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3183
Quand le philosophe François Ewald, colégataire de l’oeuvre de Foucault, et son compère Denis Kessler, numéro deux du Patronat, vilipendent en coeur la « démoralisation » contemporaine c’est pour faire l’éloge de l’« économie politique du risque » et du contrat social qui « trouve sa vérité dans l’assurance ». Dans le détournement de la référence à Foucault, l’éthique de la « refondation sociale » patronale se révèle ainsi une véritable éthique du bouffon.
Un questionnement éthique n’est pas une prescription morale. M.F d’abord historien de la médecine et du pouvoir médical, n’a jamais que je sache pratiqué la prescription.
Une sociologie foucaldienne est-elle possible ?
▻http://www.morbleu.com/une-sociologie-foucaldienne-est-elle-possible/#more-828
En tant qu’ils sont un savoir, il est tout à fait possible pour le pouvoir de faire un usage aliénant des textes de Foucault – tout comme il existe un usage émancipateur de ces mêmes textes.
Sur Mandosio, et la grille de lecture anti-historique de l’EDN : DU TEMPS QUE LES SITUATIONNISTES AVAIENT RAISON
▻http://lherbentrelespaves.fr/public/edn.pdf
Et ce n’est pas non plus de l’anti-intellectualisme primaire que d’avoir un à-priori douteux « par défaut » sur celleux qui font profession à plein temps d’être intellectuel⋅le⋅s, et de ne pas vouloir soi-même parvenir dans ces milieux.
L’abus de philosophie
Comme la randonnée en montagne, la philosophie est une discipline qu’il vaut mieux pratiquer avec un solide équipement et un minimum d’entraînement. Il n’y a pas que les philosophes que la folie et le suicide menacent : un mauvais lecteur peut faire une bonne victime.
Frédéric Pajak
L’Imbécile. N°8 - janvier 2005
@colporteur Au détour d’une recherche, je tombe sur votre très bon article. Pur hasard : je suis également l’auteur du texte de Morbleu ! cité en commentaire un peu plus haut.
dans les commentaires de : ▻http://anniceris.blogspot.fr/2009/07/longevite-dune-imposture-michel.html
Je vais lire avec délectation la grille de lecture anti-historique de l’EDN : DU TEMPS QUE LES SITUATIONNISTES AVAIENT RAISON.
@aude_v le blog se termine par .fr celui que tu signales est .my ( de mon pc, ça s’affiche quand même.)
C’est dommage que tu n’y accèdes pas car les commentaires sont aussi intéressant que l’article.
Sinon tu peux te procurer « Longévité d’une imposture » ici :
▻http://www.librairie-quilombo.org/Longetivite-d-une-imposture-Michel-Foucault
Ce texte est une reprise du chapitre V du recueil d’essais intitulé« D’or et de sable ». Il est révisé et augmenté d’une postface consacrée à divers exercices de foucaulâtries, en particulier celui publié par P. Veyne en 2008. J.-M. Mandosio dénonce l’imposture du discours de M. Foucault, qu’il qualifie de lourd et inconsistant, et plaide pour une réhabilitation de l’esprit critique.
la pensée du grand homme est si #complexe mais il doit être possible de se branler la nouille sur des sujets qui ont moins d’influence sur la vie des administréEs.
J’aime bien ton expression @aude_v et c’est ce que je vais faire de ce pas. Bonne lecture.
José-Guilherme Merquior, Focault ou le nihilisme de la chaire [1985], trad. Martine Azuelos, Paris, Presses universitaires de France, 1986.
@vanderling un complément (antérieur) à « Une sociologie foucaldienne est-elle possible ? »
Une sociologie foucaldienne du néo-libéralisme est-elle possible ? Laurent Jeanpierre, 2006
▻http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4136
Contrairement au libéralisme ou au dirigisme, le néo-libéralisme se caractérise par la mise en place d’une politique de société créant les conditions d’existence d’une forme idéale, parfaitement concurrentielle, de marché et d’être humain, plutôt que par des politiques de régulation par le marché ou bien de correction voire de substitution du marché. Le néo-libéralisme est un art de gouverner par la mise en concurrence. Son premier terrain d’application est l’Etat et l’action publique elle-même.
Nous avons souligné l’importance de l’évolution des techniques intellectuelles - en particulier ce que Foucault appelle, au détour d’un propos oral sur le néo-libéralisme, les technologies de l’aléa - dans cette transformation de l’art de gouverner : plus que dans les rationalités politiques antérieures, la connaissance de l’aléa et la maîtrise rationalisée du futur sont en effet des problèmes primordiaux pour le libéralisme. Le dirigisme et le néo-libéralisme se sont développés au vingtième siècle comme des arts de gouverner offrant des instruments plus sophistiqués, non plus seulement de connaissance, mais de maîtrise, voire d’usage des aléas. Une sociologie des techniques intellectuelles du néo-libéralisme et de leurs liaisons avec d’autres technologies de pouvoir pourrait être développée sur un modèle comparable à la socio-histoire de ces techniques, telle qu’elle est simplement esquissée par Foucault et surtout reprise, depuis deux décennies, par des travaux d’histoire des statistiques et des probabilités. Cette sociologie foucaldienne des savoirs spécialisés ayant permis l’hégémonie contemporaine du néo-libéralisme devra s’appuyer sur la sociologie des sciences et surtout des sciences sociales ainsi que sur la sociologie politique des formes de quantification et des instruments de gouvernement.
Du même Laurent Jeanpierre, et encore à partir de Foucault, La mort du libéralisme
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3078
Suicide : changement de régime. Un observateur hors pair, Maurice Halbwachs, Christian Baudelot et Roger Establet
▻http://www.liens-socio.org/Suicide-changement-de-regime-Un
Quant à l’anomie, concept cardinal de la théorie durkheimienne du suicide, Maurice Halbwachs la soumet à une critique en règle. La nouvelle société qui émerge à la fin du 19ème siècle de tous les bouleversements induits par l’industrialisation, l’exode rural et le nouvel ordre économique n’est pas une société désordonnée qui ne serait régie que par les pulsions ou les initiatives individuelles. Loin d’être déréglée et anarchique, la vie sociale moderne est même plus normative que l’ancienne. Dominée par la loi du marché qui impose à chacun d’évaluer « ses prestations, ses travaux et ses efforts », elle est animée par ses rythmes propres, ses formes conventionnelles auxquelles nous devons nous plier. Les originalités dont elle ne s’accommode pas sont impitoyablement éliminées. Pire, selon Halbwachs, les gestes, les manières de pensée et de sentir des hommes sont réglementés sur un mode « plus tyrannique » aujourd’hui qu’hier et les passions sont coulées dans un moule unique. La vie sociale moderne n’est donc pas plus désordonnée aujourd’hui qu’hier, elle est seulement « plus compliquée ». Voilà qui condamne définitivement la vertu explicative du concept d’anomie, chargé chez Durkheim d’expliquer l’accroissement spectaculaire des suicides provoqués par le passage d’une société rurale, artisanale et religieuse à une société urbaine, industrielle et laïque.
Mais c’est sans doute dans les dernières pages du livre, à propos du rôle explicatif des motivations personnelles, que se manifeste avec le plus de clarté la distance que prend Maurice Halbwachs à l’égard de Durkheim.
En #suisse, des associations comme #Exit et #Dignitas ont ouvert un espace de liberté autour de la #fin_de_vie, et l’aide au suicide n’est désormais punie que si elle est accordée pour un motif égoïste. Les pratiques qui se sont développées en Suisse semblent même davantage rassurer que choquer une population inquiétée par la médicalisation croissante de la mort. Les établissements médicaux-sociaux se montrent eux aussi de plus en plus ouverts sur cette question. Pourvu que l’aide soit désintéressée et que la personne souhaitant se suicider jouisse de ses pleines facultés de discernement, quelle justifie sa décision par une maladie incurable, des souffrances physiques ou psychiques intolérables, par un pronostic d’évolution fatale ou une invalidité importante, la voie est libre. Il suffit simplement de mettre par écrit sa demande de suicide, sous forme manuscrite, de trouver le médecin qui fournira l’ordonnance pour la solution mortelle (Exit et Dignitas sont là pour çà), et que le « départ » se fasse en présence de témoin(s) - le plus souvent, ce sont des membres de la famille. #Last_but_no_least - et c’est ce qui fait toute la différence avec l’euthanasie - il faut que la personne qui souhaite en finir soit capable de s’administrer elle-même la solution létale : boire une potion, tourner le robinet d’une sonde ou d’une perfusion.
Le droit de #mourir_dans_la_dignité, le credo du docteur #Jérôme_Sobel, présentation :
▻http://www.hebdo.ch/jerome_sobel_profession_docteur_40938_.html
Exit A.D.M.D Suisse romande, Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité : ▻http://www.exit-geneve.ch/index.html
Jean-luc Roméro-Michel à propos du livre L’aide au suicide que son ami le docteur Jérôme Sobel à écrit avec Michel Thévoz
▻http://www.romero-blog.fr/tag/jérôme+sobel
il y aurait beaucoup à dire en faveur de la tasse de ciguë, savez-vous ; au moins, on la boit avec la certitude de ne pas devoir avaler la même chose le soir suivant.
▻http://www.santagiuliana.com/Aide-au-suicide-plutot-que-euthanasie.pdf
Buenaventura Durruti
De la révolte à la révolution
Abel Paz
▻http://lavoiedujaguar.net/Buenaventura-Durruti-De-la-revolte
Les forces factieuses sortirent dans les rues le dimanche 19 juillet, à 5 heures du matin et le lundi après-midi, à 17 heures. García Oliver annonçait à Radio Barcelone que le peuple avait vaincu le fascisme au cours d’une lutte inégale. On n’avait jamais vu disparaître le pouvoir de l’État avec autant de rapidité. En moins de soixante-douze heures, l’État n’existait plus que de nom. Le peu de forces représentatives qui lui restaient s’étaient vite fondues dans le peuple. La CNT et la FAI étaient maîtresses absolues de la situation, tant à Barcelone que dans la province. Companys, président d’une Generalitat inexistante, dut reconnaître le fait et sollicita une entrevue avec la CNT et la FAI pour la transmission des pouvoirs (c’est bien le mot transmission qui doit être employé). De cette entrevue historique, il est resté un écrit de García Oliver qui explique la situation exacte et montre comment est né le nouvel organe du pouvoir appelé Comité central des milices auquel se sont incorporés les deux organisations, laissant la place pour une franche collaboration avec les autres secteurs politiques qui représentaient seulement le quart des forces en présence. Une des premières mesures prise par ce comité fut d’organiser une colonne qui devait immédiatement aller dans la région de l’Aragon. (...)
« Nous vous montrerons, à vous les bolcheviques russes et espagnols, comment on fait la révolution et comment on la mène à son terme.
Chez vous, il y a une dictature, dans votre Armée rouge, il y a des colonels et des généraux, alors que dans ma colonne, il n’y a ni supérieur ni inférieur, nous avons tous les mêmes droits, nous sommes tous des soldats, moi aussi je suis un soldat. » Dans ce qu’il est convenu d’appeler la guerre d’Espagne, Durruti incarne la tentative, combattue par les staliniens comme par les « anarchistes de gouvernement », de faire triompher un antifascisme révolutionnaire ; de mener, comme il le disait, « la guerre et la révolution en même temps ».
DURRUTI dans le labyrinthe. Miguel Amoros Traduit de l’espagnol par Jaime Semprun - Éditeur : Encyclopédie des Nuisances
#révolution_espagnole #antifranquisme #Durruti
Guy Hocquenghem, (1946-1988), la rage intacte, itinéraire d’un indompté
Figure emblématique de la jeunesse bouillonnante de #mai_68 et mû par un infatigable esprit de contestation, traversa les années 70 et 80 à l’affût de toutes les tiédeurs et compromissions de son époque, avant de mourir du Sida en 1988.
▻http://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/guy-hocquenghem-1946-1988-la-rage-intacte-itineraire-d-un-indompte
j’ai vu ça là-dedans. ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Apologie_de_la_p%C3%A9dophilie
En janvier 1979, un pédophile nommé Jacques Dugué, arrêté pour abus sexuels et accusé de faire partie d’un réseau de proxénétisme pédophile, publie ainsi sur deux jours dans Libération une tribune libre où il fait l’apologie de la « sodomisation » d’enfants, affirme que « l’enfant qui aime un adulte […] aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu’il aime, d’être uni à lui, par la chair », et demande « qu’on arrête de persécuter ceux qui aiment les enfants, même s’ils les aiment aussi avec leur corps »21. Au procès de Dugué, René Schérer et Gabriel Matzneff témoignent en sa faveur22. (Des années plus tard, multirécidiviste et plusieurs fois condamné, pour l’affaire de 1979 et pour d’autres, Jacques Dugué est arrêté dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine : il est condamné en 2002 à trente ans de réclusion pour abus sexuels23,24,25.) Toujours en 1979, Libération publie une interview de Tony Duvert recueillie par Guy Hocquenghem, dans laquelle l’écrivain réaffirme sa pédophilie et préconise de retirer les enfants à leurs mères, ou du moins d’« empêcher que les femmes aient un droit exclusif sur les enfants », qu’elles oppriment et dont elles nient le droit à la libre sexualité26. Il développe ses convictions dans l’essai L’Enfant au masculin, paru l’année suivante, où il affirme en outre avoir eu des partenaires sexuels âgés de six ans27. Le 20 juin 1981, Libération publie un article intitulé « Câlins enfantins », qui présente de manière complaisante le témoignage d’un pédophile sur ses rapports sexuels avec une enfant de cinq ans4.
c’était pas pour troller, mais faut le dire aussi, c’est pas une statue le père hocqueguem
@intempestive non, il y a d’autres textes d’Hocquenghem en ce sens. Je vais retrouver. C’est à la période de la lettre signée Sartre, Althusser et compagnie en soutien à des personnes condamnées pour agression sexuelle sur mineurs. Les années 70, tout ça...
Il me semble que c’est dans le Gay voyage notamment. Je l’ai trouvé une fois en brocante et je l’ai filé à je sais plus qui, donc difficile de trouver les références dans l’immédiat.
@intempestive @supergeante Sur la question de la pédophilie, Hocquenghem à écrit : Les Petits garçons. (1983) roman à clefs dans lequel il met en scène #René_Schérer sous les traits de « Stratos ». Schérer de 24 ans son aîné, avec qui il eut une relation amoureuse à 16 ans.
@tintin dans l’extait de Wikipedia que tu cites, Hocquenghem (et Marc Voline, d’ailleurs) font un entretien avec un écrivain pédophile, Tony Duvert. Cela ne signifie absolument pas qu’ils sont eux-mêmes pédophiles ni même qu’ils militent en sa faveur. On peut interviewer un salaud sans en être un. pour reprendre @intempestive ; voici cette archive
▻http://www.bafweb.com/Lib19790410.html
Puis la page wikipedia de René Shérer ou j’ai trouvé ces infos : ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Sch%C3%A9rer#cite_ref-43
et cette dernière pour la route parce que : Sorj Chalandon.
▻http://www.liberation.fr/evenement/2001/02/23/libe-en-echo-d-un-vertige-commun_355723
et une p’tite pièce pour : ▻http://donate.wikimedia.org/w/index.php?title=Special:FundraiserLandingPage&country=FR&uselang=f
@vanderling Donner une telle tribune au discours pedocriminel ce n’est pas neutre et les questions qui sont pausé ici dans cet interview sont vraiment très complaisantes.
#violence_masculine #déni #fraternité #misogynie #culture_du_viol #viol
oui ma citation n’est pas au top, ni mes références, mais visiblement, je ne me goure pas non plus en nuançant le portrait. Donc bon.
Quant à savoir si l’écriture de #tony_duvert est musicale, je m’en contrefout.
@vanderling en fait, je comprends pas bien ta démarche. Tu cite un bouquin pédo du Guy, et derrière tu me dis qu’on peut pas penser qu’il est pédo avec juste une itw complaisante. Je veux bien comprendre les questions d’@intempestive mais il semble que toi, tu ai tout les références nécessaires pour situer le père Guy. Donc quoi ? Guy Hocqueguem est aussi militant pédophile, voilà tout. Qu’est-ce que tu cherche à nuancer là ?
@intempestive Il n’y a peut être pas d’éléments factuels pour dire que Guy Hocquenghem violait des enfants, mais il y a des éléments factuels pour dire que Guy Hocquenghem soutenais des violeurs d’enfants par ses actes, par ses propos et par son œuvre. Il les soutenais au tribunal puisqu’il a témoigné en faveur d’un pédocriminel, dans la presse car il offrait des tribunes pro-viol d’enfants parfaitement abjectes et dans ce roman dans lequel il en fait l’apologie. Pour moi ce genre d’artistes méritent de voire leur œuvre mourir avec eux. Parce que leur œuvre continue a encourager les violeurs d’enfants à passer à l’acte et à transmettre des techniques de torture. Et qu’ils sont toujours nocifs même après leur mort. Savoir qu’il écrivait bien je m’en fiche, les bons écrivains ca court les bibliothèques.
Sur la pédophilie et les années 1970, l’exemple de Cohn-Bendit est parlant
En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie le livre Le Grand Bazar85, dans lequel il évoque ses activités d’aide-éducateur au jardin d’enfants autogéré de Francfort. Certains passages de cet ouvrage théorisent l’éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques à connotation sexuelle que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux (il parle notamment, de façon explicite, de « caresses » qu’il donnait, et d’attouchements qu’il recevait86). Il évoque également cette question lors de l’émission Apostrophes du 23 avril 1982 :
« Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. […] Quand une petite fille, de 5 ans, commence à vous déshabiller c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque87,88 ! »
En 2001, une polémique éclate à propos de son livre, ces passages apparaissant, vingt-cinq ans plus tard, comme une complaisance envers la pédophilie. Des citations du livre venaient en effet d’être diffusées à la presse internationale89 par la journaliste allemande Bettina Röhl (fille d’Ulrike Meinhof, une ancienne membre de la Fraction armée rouge), qui s’en prenait à d’anciennes personnalités de mai 68, notamment Joschka Fischer et Cohn-Bendit90. De manière récurrente, des responsables politiques ont également évoqué cette part d’ombre, notamment Marine Le Pen dès 200491, François Bayrou à deux reprises en 200992,93, le politicien suisse d’extrême droite Oskar Freysinger94, et Jean-Marie Le Pen au Parlement européen95.
Daniel Cohn-Bendit s’est toujours défendu en expliquant que ses textes et ses déclarations, destinées à « choquer le bourgeois des années 1970 »93, étaient à replacer dans le contexte des années 197096. Des parents et des enfants de ces crèches alternatives avaient[pas clair] alors[pas clair] apporté leur soutien au leader écologiste97. Daniel Cohn-Bendit déclare : « Prétendre que j’étais pédophile est une insanité. La pédophilie est un crime. L’abus sexuel est quelque chose contre lequel il faut se battre. Il n’y a eu de ma part aucun acte de pédophilie. »98.
Il ajoute néanmoins que « ce texte, qui n’avait pas fait scandale à l’époque, est aujourd’hui insoutenable »99, et qu’il nourrit « des remords d’avoir écrit tout cela »100. Par-delà la polémique politique perce également l’un des aspects controversés de mai 68, lors duquel certains avançaient l’idée de « libération sexuelle » de l’enfant101. Pour le journal L’Express, « la complaisance de l’époque pour les excès de langage — et parfois d’actes — des militants de la libération sexuelle s’accompagnait d’un véritable aveuglement : l’enfant, croyaient-ils, ne demandait qu’à exprimer sa sexualité, et c’était l’interdit qui constituait un abus sexuel. Cette complaisance, qui a servi d’alibi et de caution culturelle à bien des pédophiles, masque aussi une autre réalité, l’infantilisme d’une mouvance. »102.
En avril 2013, au centre d’une polémique en Allemagne pour ses écrits sur la pédophilie, il renonce au Grand Prix des médias franco-allemand 2013103. Le 27 juillet 2013, Eckhard Stratmann-Mertens (de), cofondateur du parti Vert allemand et ancien député au Bundestag, accuse de pédophilie directement Daniel Cohn-Bendit et d’autres membres originels du parti. Il répond au journal Die Welt :
« J’étais aussi étudiant à Francfort-sur-le-Main quand Cohn-Bendit et Joschka Fischer étaient là. J’ai participé aux mêmes manifestations. Et je peux vous dire que je ne crois pas un mot des explications de Cohn-Bendit quand il dit qu’il a fait ses révélations sur ses relations sexuelles avec des enfants dans un seul but de provocation et qu’il les présente comme purement théoriques104. »
Selon lui Cohn-Bendit aurait notamment dû être « jeté du parti bien plus tôt »105.
@vanderling Il me semble que les petits garçons parle de l’affaire du coral - et de l’emballement médiatico-politique qui a suivi. Dans cette affaire des gens ont été condamnés pour abus sur mineurs, et la dimension « personnalités » a fait choux blanc, mais a été l’occasion de nombreuses sorties en faveur du discours pédéraste ou pédophile.
– Sinon, une autre référence trouvable pour ceux qui veulent des éléments tangibles (mais est-ce vraiment nécessaire de s’infliger ces lectures), c’est Co-ire ▻http://www.editions-recherches.com/revue_detail.php?id=22 de Scherer et Hocquenghem.
L’époque était autre , l’argument qui ne tient pas, selon moi. On revient encore une fois à la question du consentement, de la capacité d’évaluation de la situation, de l’ascendance des adultes sur les enfants, de la culture du viol etc. Et en la matière, je ne vois pas trop ce qui a évolué en fait. Bref.
J’ai du mal avec le fait de réduire la propagande pédocriminel aux années 1970 et à faire de cette période une exception et une période révolue. La tolérance pour le discours pédocriminel est toujours présente, il y a de nombreux exemples.
La discussion l’année dernière sur #lolita chez wikipédia en était un exemple frappant. ►https://seenthis.net/messages/399841
La manière dont les crimes sexuels contre les enfants sont racontés par la presse : ▻http://lesmotstuent.tumblr.com/post/146498549457/200616-le-r%C3%A9veil-normand-rep%C3%A9r%C3%A9-par-camille#note
La complaisance avec les violeurs d’enfants notoire (les Polansky, W.Allen, Mazneff) toujours primés, célébrés, palmisé et distribué dans les ciné et librairies.
Marie-Jo Zimmermann en a relevé de nombreux exemples contemporains : ▻http://www.acontrario.fr/2015/03/30/apologie-pedophilie-claude-guillon-anarchiste-cautionne-debat
voire aussi sur TRADFEM : ►https://tradfem.wordpress.com/2016/04/13/susan-cox-non-les-poupees-sexuelles-enfantines-nempecheront-pas-l
►https://tradfem.wordpress.com/2015/11/07/alicen-grey-vous-commencez-a-savoir-ce-quest-la-culture-du-viol-m
Et ce que les gens ont retenu du procès Outreau, utilisé pour dénigré la parole des enfants. La propagande sur le SAP - syndrome d’aliénation parental. La banalisation des prétendus faux souvenirs prétenduement injectés par les psy et les mères dans la tête des enfants. Les exemples sont tellement nombreux et tellement actuels que je ne voie pas les 1970 comme des années à part. Les violences sexuelles contre les enfants c’est 150000 agressions sexuelles sur mineurs par an en France aujourd’hui. Les années 1970 c’est juste une adaptation des dominants aux évolutions du statu des femmes dans la société. C’était une bataille des pédocriminels de gauche (les 68 tards, qui se disent amoureux non violents et exigent le droit au viol) contre les pédocriminels de droite (les bourgeois accusé d’être de mauvais pedocriminels par les pedocriminels 68ards) mais rien de plus. Et cette distinction entre viols violents et viols sois disant non violents c’est de culture du viol, ce qui fait dire a Levaï : « Un vrai viol, c’est avec un couteau ou un pistolet » au sujet du viol de Naffisatou Diallo par DSK le proxo-présidentiable.
Cette discussion sur la façon de traiter avec les enfants me semble aussi tout à fait liée à cette discussion récente :
▻https://seenthis.net/messages/505891
Sans remettre en cause ton propos @mad_meg, j’ai tout de même l’impression que ces gens dont on parle, Polansky et cie, sont passés dans la catégorie des pestiférés, au sens où... tu trouves moins de monde pour les encenser et leur tresser des lauriers, et que s’ils sont encore honorés, parfois, c’est plus pour ne pas se les aliéner que pour les honorer effectivement... car à chaque fois, leur passé ressurgi, et les vagues que cela provoque ne sont jamais reluisantes, ni pour eux, ni pour ceux qui les ont ressortis de la naphtaline.
Comme je le disais, c’est juste une impression de ma part, du fait sans doute que je m’isole depuis pas mal d’années de tout le brouhaha des médias mainstream.
Ce n’était vraiment pas une contradiction. Et de ce que je vous lis, ok, il faut encore plus être explicite partout sur ces sujets, pour que l’on cesse de faire passer la prédation pour du talent...
un effet fâcheux de ce genre de dossier, c’est que ça renforce l’association pédophile = homosexuel. Le mot pédéraste conjoint les deux, par extension , comme dirait le crntl : ▻http://www.cnrtl.fr/definition/p%C3%A9d%C3%A9raste
@tintin je n’ai pas ce sentiment car l’orientation sexuelle des protagonistes de ces viols de mineurs ou de leur justification intellectuelle est assez variée : bi, hétéros, homos.
Bon, je viens de me taper l’écoute de l’émission.
– revenir sur le rejet des unions légales homo par les militants des années 70, dans le contexte révolutionnaire, sans signaler ne serait-ce qu’en une phrase, que quand même, le sida est passé par là depuis, et que c’est parce que le sida laissait des personnes à la rue, sans rien, que cette question est devenue le centre des revendications des assos LGBT. On ne peut pas présumer les positions qu’auraient tenus les ex-Fhar décédés dans ce contexte (sachant que parmi les survivants de cet époque certains ont milité à Aides ou Act-up). C’est par la maladie que les questions légales, d’héritage et de propriété et s’invitent dans les politiques sexuelles. On peut y lire un tournant réactionnaire, ou un tournant lié à la résistance et la survie, hein.
Sur le sujet qui nous intéresse :
– se rappeler qu’à l’époque (avant 1980 donc) l’homosexualité est interdite et réprimée, et que ces revendications pédérastes et pédophiles, homo, bi et hétéros, s’inscrivent dans un contexte de répression étatique des sexualités (l’IVG vient à peine d’être dépénalisé, à l’époque le divorce est toujours vu comme une trahison de la famille, question de la majorité sexuelle etc.).
– Dans le même temps, se posent des questions sur le statut des enfants, leur marge de liberté, il y a des expérimentations pédagogiques, on reconnaît que les enfants peuvent avoir une sexualité (entre eux).
– J’ai l’impression que ceux qui deviendront les militants pro-pédophilie actuels profitent de ce remue-méninge pour asseoir leur discours et lui donner des lettres de noblesse via la voix de personnes connues, prêtes à lutter contre toutes les formes de censure, de moralité, de main mise de l’État (c’est bien expliqué dans le texte de Libé).
– dans l’émission, il y a confusion entre pédérastie et pédophilie.
– L’évocation de la pédérastie (relations sexuelles entre adultes et adolescents pubères) vue par H. est édulcorée dans l’émission sous prétexte qu’H. n’a jamais qu’évoqué des rapports consentis entre adultes et « adolescents » (pas petits enfants) et n’a pas fait d’apologie du viol. L’abaissement de l’âge du consentement à égalité pour hétéros et homos est, je pense en partie derrière son discours sur la pédérastie. Cependant, dans les cas qu’il a défendu dans la presse, sous prétexte de défense de la liberté d’expression et de lutte contre l’ordre moral, il s’agit bien d’agressions sexuelles et de viols, qui sous prétexte qu’ils n’ont pas été « réalisés avec violence » sont défendus par H. Ce qui nous renvoie à la représentation du viol-ogre, qui balaye dans la culture du viol les autres formes de violences sexuelles, notamment par ascendance.
P.S. : plusieurs copains militants homos m’ont dit simplement, et je ne comprends pas pourquoi c’est si difficile de les suivre là-dedans « que l’époque était à la jouissance, la parole des victimes et les souffrances liées aux relations sexuelles violentes ou perçues comme non violentes n’étaient pas évoquées du tout, c’était une période de fête. Ce n’est qu’après, quand les femmes ont réussit à faire comprendre l’ampleur et la variété des viols et violences sexuelles qu’on a commencé à pouvoir en parler entre gays et qu’on a pris conscience des dégâts commis, par les prêtres mais aussi par cette ambiance d’explosion permissive des années 70. C’est seulement à ce moment, que la question des viols fait aux hommes a commencé à pouvoir être abordée. Et que la question des relations sexuelles entre adultes et ados, la majorité sexuelle etc. ont pu être discutés ouvertement. Et ça reste compliqué, les sugar daddy, c’est valable pour les filles et les garçons. »
quelle plaie n’empêche cette confusion entre homosexuel, pédophile et pédéraste — homosexualité et subversion, aussi.
L’homosexualité n’a plus rien de subversif depuis que les pédés s’unissent chez le maire de mes 2 mairies !
@tintin La pédophilie ou la pédérastie - La pédophilie et l’homosexualité sont deux réalités radicalement différentes, même si on les associe souvent dans le langage courant, en parlant de « pédés » à propos des homosexuels par exemple. De même que diffèrent la pédophilie fantasmée et la pédophilie mise en actes qui est en réalité de la pédérastie.
@aude_v euh... c’est le modèle d’éducation grec ancien ce truc de pédérastie dont tu parle ? Ça existe ailleurs ? Aujourd’hui ?
« C’est tout de même curieux : il y a bien autant de gens qui désirent se faire violer que de violeurs (même un peu plus dans la première catégorie, en tout cas chez les pédés, si l’on en croit les petites annonces). La solution la plus simple, la plus évidente, serait de mettre en rapport les deux catégories, à la satisfaction générale. Croyez-vous que les politiques, ou les journaux, si prêts à chanter la gloire de l’ordinateur, ne pourraient pour une fois faire œuvre utile d’organisation et de communication, en trouvant aux violeurs potentiels des violés consentants et reconnaissants ? »
[...]
▻http://www.cairn.info/revue-chimeres-2009-1-page-7.htm
▻http://www.zones-subversives.com/2016/02/guy-hocquenghem-contre-la-normalite.html
@vanderling cette idée de l’homosexualité subversive c’est une construction bourgeoise. C’est de la merde. La sexualité, c’est la sexualité, quand elle n’est pas répréhensible car aliénant le consentement (viol, donc) et qu’elle n’est pas stigmatisée ou interdite, en quoi a-t-elle besoin de traîner la légende de la subversion. La subversion de l’homosexualité masculine c’est celle des pissotières et des encanaillements des puissants auprès du bas peuple, le goût du sordide.
puis
Encore une fois, la question des unions légales, sont liées 1° à l’arrivée du SIDA 2° en lien avec la question de la transmission patrimoniale (comme les unions légales hétéros). On peut discuter de l’intérêt de la transmission de biens, capital ou propriétés. Mais c’est autre chose.
et
Ta façon de faire des citations de conneries d’Hocquenghem sans utiliser les guillemets est pénible.
J’ai rectifié avec des guillemets la précédente citation de G.H
@supergeante Si l’idée d’une homosexualité subversive est une construction bourgeoise, alors l’union légale (mariage gay) est son accomplissement. Les bonnes intentions et sentiments d’un couple, gay ou hétéro, dans un contrat de mariage sont pour moi une fumisterie et assurément le remède le moins efficace contre le sida. Quoi qu’il en soit Hocquenghem et le FHAR étaient sacrément subversif à l’époque.
Ce que j’ai lu de G.H : « Lettre à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary » (86) et « Le désir homosexuel » (72) celui-ci, son premier livre est très bien écrit (trop ?) Je ne m’attendais pas à cette avalanche de message suite à l’affichage du podcast de l’émission Une vie, une oeuvre. Ni aux réponses de @tintin et son lien wikipedia/apologie de la pédophilie ça m’aurais quand même troué le cul de me planter à ce point. Quand bien même je reconnais que les opinions de G.Hocquenghem sur le viol et la pédophilie sont très libérales (dans la veine de Michel Foucault).
Plus que ces deux là, c’est toute la mouvance contestataire de cette époque qui m’intéresse. Issu, aussi, d’une famille de grand bourgeois et rédigé au début des années 80 « Homosexualité & révolution » de Daniel Guérin, ce petit essai réédité chez Spartacus est passionnant à relire ▻http://www.librairie-quilombo.org/Homosexualite-et-revolution
▻http://ddata.over-blog.com/0/05/17/99/HOMOSEXUALITE-ET-REVOLUTION-GUERIN-SECONDE-PARTIE.pdf
Dans l’argot homosexuel masculin, les « tasses », c’étaient les pissotières, lieux de rencontre pour des relations sexuelles éphémères entre partenaires anonymes. Laud Humphreys a mené dans les années 1960 une étonnante ethnographie des toilettes publiques d’une ville du Middle West des États-Unis. En adoptant le rôle du guetteur, sans déclarer son enquête, ce pasteur a pu observer ces échanges sans entraver le déroulement de l’action. Avec ses notes de terrain, attentif et minutieux, il analyse les phases successives des opérations, du contact préliminaire jusqu’à la séparation, ainsi que le jeu complexe des rôles (« fellateur », « pointeur », « guetteur », « voyeur », etc.).
Laud Humphreys ne s’est pas contenté d’observer ces hommes dans leurs pratiques sexuelles, il a conduit des entretiens en dissimulant son identité pour les retrouver chez eux. C’est ainsi qu’il peut préciser les caractéristiques sociales de ces « déviants » et entrevoir la face publique de leur vie clandestine. Si certains sont bien des gays, beaucoup sont des hommes mariés qui s’arrêtent là en rentrant du bureau. Le « commerce des pissotières » révèle alors la face cachée de la norme hétérosexuelle.
Document historique sur l’histoire de la sexualité avant la libération homosexuelle, ce livre offre également un exemple classique d’observation ethnographique. Cette étude interactionniste de la déviance dans la tradition de H. Becker et de E. Goffman soulève enfin des questions troublantes sur l’intimité en public, et sur l’identité sexuelle repensée en termes de rôles.
Publié pour la première fois en 1970, ce livre culte a obtenu le prix Wright Mills.
#gout_du_sordide où le subversif n’est qu’un prétexte, l’homosexualité n’est pas un choix.
▻https://editionslatempete.com/race-dep
▻https://www.vice.com/fr/article/kwd8xx/lionel-soukaz-694-v5n3
▻https://citylightscinema.wordpress.com/2013/03/31/race-dep-un-siecle-dimages-de-lhomosexualite-lionel-souk
▻https://www.youtube.com/results?search_query=Race+d%E2%80%99EP%2C+un+si%C3%A8cle+d%E2%80%99images+d
#Lionel_Soukaz