30 glorieuses ou pas, maintenant on se bouffe les miteuses sans fin. Comme le papier le décrit très bien et comme je le constate chaque jour autour de moi, la voiture pèse de plus en plus lourd sur le budget des ménages et il y a des limites à ce dont tu peux te passer. Eh oui, de plus en plus de gens, surtout des jeunes, n’ont plus du tout les moyens d’accéder à la sainte bagnole et se retrouvent donc assignés à résidence. Je suppose qu’il va falloir attendre que les bourgeois ne puissent plus trouver un seul larbin mobile pour qu’on finisse par se préoccuper du problème des mobilités ou que pour le bas de la classe moyenne, le budget bagnole devienne insupportable. Rappelons qu’en 2007, nous étions à 30 $ le baril et que maintenant, nous sommes à 110 $. Les « joueurs », comme ils s’appellent eux-mêmes, tablent sur du 150 $ pour très prochainement, non pas que le pétrole soit moins disponible, mais parce qu’il faut réserver son usage à ceux qui en ont les moyens, surtout en prévision du marché asiatique. Qui va continuer à jouer à Oui-Oui dans sa petite voiture rouge quand il faudra 200 € pour un plein ?
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Il faudrait dès aujourd’hui développer des pistes cyclables, des transports à la demande, commencer à déblayer les voies de chemin de fer en prévision du moment très proche où la voiture, ça ne sera plus possible pour trop de monde. Si ce n’est pas anticipé, la conversion va être brutale et douloureuse.
Gouverner, c’est prévoir, bordel de merde !