• La nuit debout c’est, nous dit-on une agora, une agora où la discussion règne. En réalité, c’est le même qui fraye avec le même. L’autre c’est l’ennemi. C’est intéressant, malgré tout, je ne veux pas donner trop d’importance à ce qui m’est arrivé. Il s’agit pour Nuit Debout en quelque sorte de manifester le besoin d’un monde postérieur à la bourgeoisie et au capital, où pourrait s’épanouir une véritable communauté humaine et on commence par purger, comme s’il n’y avait pas eu de XXe siècle, comme s’il n’y avait pas eu d’expériences totalitaires, on commence par purger cette communauté de toute présence divergente, dissidente, étrangère. Je pense qu’il y avait des gens à Nuit Debout qui étaient désolés de ce qui m’était arrivé, mais ils étaient apparemment très minoritaires.

      Alain Finkielkraut

      Ce que j’ai pu constater en traversant la rue, c’est que ça ne prend pas. C’était samedi soir, les gens allaient au théâtre, en sortaient (...) ils ne prêtaient aucune attention à ce qui se passait à quelques mètres d’eux. C’est comme une petite bulle révolutionnaire, au milieu d’une ville complétement indifférente. Je m’interroge sur l’extraordinaire publicité donnée à ce mouvement par les médias. On lui a fait le lancement de Star Wars alors que c’est une petite kermesse sous cloche.

      #Alain_Finkielkraut
      #France_culture : les matins http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-18.04.2016-ITEMA_20964073-2.mp3

    • Je signal qu’il y a une erreur, non minime (même si tout le reste est bien) :

      Peu après, il lance : « Des coups de latte, hein, qu’il me faut ? Des coups de latte, hein ? » « N’en rajoutez pas non plus… », réplique un participant. « Mais ça va ! Je me fais insulter : je peux répondre », rétorque M. Finkielkraut.

      à 1m42s il est clair que c’est bien la situation inverse, c’est à dire Finkielkraut et sa femme qui menacent la manifestante de coups de lattes et elle qui s’en offusque :

      Sylvie Topaloff, femme de Finkielkraut (on la voit avancer sa tête) :
      « C’est des coups de lattes qui seront indiqués. »

      Finkielkraut :
      « Des coups de lattes hein qu’il te faut ! C’est des coups de lattes hein qu’il te faut ! »

      La manifestante :
      « Des coups de lattes ?! Des coups de lattes !! Qu’il me faut ?!!! »

      Et la seconde d’après Finkielkraut justifie brillamment ses menaces :

      Oh mais ça va je me fait insulter je peux répondre aussi !

      On notera que les manifestant n’ont pas menacer de coups de lattes Alain Finkielkraut, ils n’ont fait que le qualifier de facho et lui demander de partir.

      Peut-être qu’à la prochaine manif en marchant contre la loi travail Marine Le Pen viendra et si elle se fait virer elle accusera les manifestants de fascisme et de privatisation de l’espace public ?

      https://www.youtube.com/watch?v=0XWuQbRCo18

    • En fait, après moult écoutes du passage, on s’aperçoit que Finkielkraut et sa femme fantasment « une attaque à coups de lattes » par les manifestants et, situation étonnante, leur expression craintive de cette attaque se formalise par une menace envers la manifestante de coups de lattes - en tout cas c’est comme ça qu’elle le comprend puisque l’idée qu’elle même porte des coups de lattes à Finkie et Topaloff ne lui traverse même pas l’esprit.

      Au final on a là une illustration parfaite de la pensée de Finkielkraut marquée par une paranoïa permanente qui, en inventant des ennemis imaginaires, agresse réellement des personnes réelles qui n’ont rien demandées ni fait - ce qui les pousses à se défendre, ce que Finkielkraut interprète comme une confirmation de l’existence des attaques qu’il croit subir.

      Bref Finkielkraut est un grand malade paranoïaque.

    • Sa Suffisance Finkielkraut et les « fascistes »
      La #place_de_la_République est devenue le lieu d’un immense forum et d’innombrables rencontres et discussions. De cette heureuse situation, déjà saluée ici, certains ont cru pouvoir déduire qu’il s’agit de l’endroit où il importe de se montrer devant micros et caméras (en nombre, il est vrai).

      #Finkielkraut, #crétin_de_service_public, ratiocineur de la déploration moisie, ami et caution du fasciste antisémite Renaud Camus, un type qui petit déjeune au #Medef comme vous et moi au bistrot du coin, bref l’une des incarnations les plus infectes de la nouvelle réaction s’est cru autorisé hier soir samedi à parader en bordure des assemblées et groupes divers.

      S’étant refusé à quitter les lieux, comme cela lui a d’abord été gentiment recommandé, M. Finkielkraut s’est donc fait proprement virer de la place sous les quolibets. Démontrant à la fois son humiliation d’avoir mal évalué les effets de sa notoriété, et sa légendaire finesse d’analyse politique, l’histrion de France-culture a répliqué en traitant ses raccompagnateurs/trices de « fascistes ».

      Dans certaines bouches, tous les mots sont doux à entendre.
      http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/04/17/sa-suffisance-finkielkraut-et-les-fascistes


      http://twitter.com/histgeoblog/status/722526687750176769/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw