• أقل من 24 ساعة تفصل السعوديين عن رؤية المملكة 2030 - العربية.نت | الصفحة الرئيسية
    http://www.alarabiya.net/ar/aswaq/2016/04/24/أقل-من-24-ساعة-تفصل-السعوديين-عن-رؤية-المملكة-2030.html

    Campagne de presse qui frise le ridicule dans les médias saoudiens pour préparer l’annonce par “le dauphin du dauphin”, le très ambitieux MBS (Mohammed Ben Salmane) qui, après avoir lancé la désasteuse campagne du Yémen s’apprête à délivrer sa “vision pour l’Arabie saoudite en 2030”.

    La version très très “soft” de Reuters ci-dessous donne un goût de la chose dans sa version originale :
    http://www.reuters.com/article/us-saudi-plan-idUSKCN0XL0B2

    Saudi Arabians are anticipating with hope, doubt and worry the release this week of a government plan to liberate the kingdom from its reliance on oil, which could solve deep-rooted problems but bring economic pain.

    Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman, the 30-year-old son of King Salman, is to announce on Monday his “Saudi Vision 2030”, which is expected to set goals for the next 15 years and a broad policy agenda to reach them, official sources say.

    #arabie_soudite #mbs

    • Un aspect que j’aimerais développer concernant notamment la Syrie, c’est l’enthousiasme d’une grande partie de nos « experts » à évaluer doctement depuis 2011 que, le régime syrien étant très mauvais communiquant et si facile à humilier sur Twitter, il va s’effondrer. Le genre d’analyse certes très formatée pour les réseaux sociaux, mais d’un intérêt limité pour les Syriens qui, eux, savent de longue date que pour « convaincre » le peuple, le régime n’a pas besoin d’être un excellent communiquant sur Facebook, mais d’avoir suffisamment de nervis pour bloquer les récalcitrants dans des pneus et taper dessus avec des barres de fer.

      Bref : cette confusion permanente à juger du pouvoir réel des dirigeants selon leurs compétences de communicants sur le Web 2.0, confusion déjà pénible quand il s’agit des démocraties libérales, devient carrément insupportable quand il s’agit de dictateurs.

      Mais avec ce prince MBS, on atteint un autre niveau d’aveuglement chez ces personnages falots du Golfe : le dictateur qui semble croire qu’il a besoin d’une campagne de presse menée sur le modèle libéral, avec de longs entretiens à bâtons rompus dans des médias ricains… des fois que les Séoudiens auraient le droit de donner leur avis (ou même, rions un peu, d’élire leurs dirigeants).

      (Voir Chomsky : contrairement à l’idée généralement reçue, c’est en démocratie, et non en dictature, qu’il y a besoin de mettre la plus puissante propagande médiatique.)