• Graphie de #Tamazight : Si El Hachemi Assad répond à Ghoulamallah - DIA
    http://dia-algerie.com/graphie-de-tamazight-el-hachemi-assad-repond-a-ghoulamallah

    DIA-17 janvier 2019 : La dernière sortie médiatique du président du Haut Conseil islamique (HCI), Bouabdellah Ghoulamallah, a suscité la réaction du président du Haut commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad.

    Ghoulamallah a estimé que Tamazight doit être écrite avec les lettres arabes et a refusé que la graphie latine soit utilisée pour la transcription de tamazight. Pour le président du HCI, la langue amazighe est beaucoup plus proche de la langue arabe d’où la nécessité de la transcrire avec des lettres arabes. Pis encore, Ghoulamallah a stigmatisé ceux qui militent pour que Tamazight soit transcrite en lettres latines.

    Pour le président du HCA, Ghoulamallah n’est pas habilité à parler ou à s’exprimer sur cette question qui relève directement des linguistes et spécialistes en la matière. Il s’agit d’une mission dévolue à l’Académie algérienne de la langue amazighe dont le président, le doyen de la faculté de lettres et langues de l’université de Bouira, Mohamed Djellaoui, a été nommé la semaine dernière en même temps que les autres membres de cette instance.

    Cette Académie est chargée notamment de recueillir le corpus national de la langue amazighe dans toutes ses variétés linguistiques, d’établir la normalisation de la langue amazighe à tous les niveaux de description et d’analyse linguistique et d’élaborer un dictionnaire référentiel de la langue amazighe.

    En d’autres termes, Ghoulamallah ne devait pas s’exprimer sur la graphie de cette langue de même que Assad qui aurait dû laisser le président de l’Académie répondre à Ghoulamallah. A ce rythme, il est à craindre que Tamazight soit utilisée et exploitée à des fins qui risquent de nuire à cette langue.

    #amazigh

    • Je ne comprends pas à quoi cet article fait référence. La langue amazigh s’écrit déjà dans un autre alphabet, le tifinagh (donc ni caractères latins, ni caractères arabes). Cet alphabet est d’ailleurs officiellement dans Unicode :
      http://www.unicode.org/charts/PDF/U2D30.pdf

      Par exemple, ici, le site du chef du gouvernement du maroc :
      https://www.cg.gov.ma/amz

      Je vois cependant sur Wikipedia que : « L’Algérie, qui a officialisé l’amazigh en 2016, hésite entre le tifinagh, l’alphabet latin et l’alphabet arabe. »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tifinagh
      Du coup, dans l’article cité, il n’est fait mention que de l’alphabet latin et de l’alphabet arabe. Pourquoi ? Le Tifinagh ne serait plus considéré comme une option en Algérie ? (Alors qu’il est la graphie officielle au Maroc – je ne sais pas si ce n’est pas aussi le cas en Libye.)

    • Je sais bien, je ne connais pas le débat algérien. En revanche, je me souviens qu’aux Langues-O, les langues berbères étaient enseignées en transcription latine.

      D’ailleurs, cela semble toujours être le cas aujourd’hui. Le tifinagh étant présenté un peu comme un #supplément_d'âme

      Berbère (langues berbères) | Inalco
      http://www.inalco.fr/langue/berbere-langues-berberes

      Bien que le berbère soit une langue essentiellement de tradition orale, les Berbères possèdent, depuis au moins deux millénaires et demi, leur propre système d’écriture appelé « libyco-berbère » (tifinagh en berbère). Il s’agit d’un système alphabétique (consonantique) aux usages traditionnellement assez restreints (funéraires, symboliques et ludiques). Actuellement, cet alphabet est toujours utilisé par les Touaregs et il a connu, sous des formes adaptées, une certaine extension dans les milieux kabyles et marocains. Depuis le XXe siècle, l’écrit berbère utilise surtout le support de l’alphabet latin (avec diverses adaptations) ou celui de l’alphabet arabe (en particulier au Maroc). A partir de 2003, le Maroc a fait le choix d’un alphabet néo-tifinagh comme système graphique « officiel » pour le berbère.

      Tu notes, au passage, que le «  vrai  » nom de l’alphabet est lybico-berbère.

      Je crois que c’est le même discours pour les #arabes_dialectaux. En tous cas, à l’époque, ce qui est écrit ci-dessus était repris tel quel, avec des affirmations doctes qui disaient que le dialectal ne s’écrit pas et donc, ne _s’écrit pas en arabe et donc se transcrit dans un vrai alphabet scientifique (où l’on dispose de tout plein de jolis signes diacritiques pour transcrire les bizarreries).

      Pourquoi diable, irait-on écrire l’arabe dialectal en alphabet arabe ?
      Et là, je ne caricature même pas !

    • J’ai retrouvé cet ancien article d’Al-Akhbar (libanais, je précise !) https://al-akhbar.com/Arab/244135

      اليوم، يقوم أنصار أمازيغية الجزائر بتقويض تنوّع اللهجات البربرية المختلفة (القبائلية، الشاوية، الشاوية، الساحلية، الشناوية، الميزابية، الطوارقيّة، التشلحيت، التقارقرنت، والزينيت) لمحاولة تأكيد هيمنة القبائل (اللهجة القبائلية) التي تستوعب جميع هذه المتغيرات من أجل أن تفرض نفسها مرجعاً وتحلّ محل العربية.
      من الناحية اللغوية، لا تعكس الأمازيغية المدروسة التنوع اللغوي للبربر ولا هي لغة موحدة معيارياً بشكل حقيقي، بل تفصح أكثر عن القواعد التي سنّتها غالبية قبائلية داخل حركة بربرية أقلية. من ناحية أخرى، هؤلاء الذين يطالبون في الوقت الحالي بتعميم تعليم الأمازيغية لا يزالون بعيدين عن الاتفاق حول الأبجدية التي ينبغي تبنيها في الدراسة. وهكذا، فإن رئيس هيئة العلماء المسلمين الجزائرية، عبد الرزاق قسوم، يُصرُّ على كتابة الأمازيغية باستخدام الأبجديّة العربية، فيما يُقدِّر آخرون مثل الروائي والكاتب الجزائري أمين الزاوي، أنّ «الطريق نحو الحداثة سيكون أسهل للغة الأمازيغية بتبني أبجدية لاتينية».

    • C’est fou ! c’est un discours en tous points identiques à celui des Jacobins français vis-à-vis du breton, ou plutôt des bretons (cornouaillais, léonard, trégorrois, vannetais).

       » Il ya breton et breton.
      http://www.jean-luc-melenchon.fr/2007/09/23/il-ya-breton-et-breton

      Après avoir mentionné l’élaboration (compliquée) d’une graphie commune, l’auteur

      J’écris « pseudo langue bretonne » car ce qui est nommé de cette façon n’est aucune des cinq langues parlées historiquement mais une « langue unifiée » dont le vocabulaire et la grammaire furent fixés à la demande de l’occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la Gestapo. Je maintiens ma protestation absolue contre la manière honteuse qu’ont les éléments les plus sournois des identitaires ethnicistes de Bretagne d’inclure les bretons d’une manière générale dans leur idéologie et de faire comme s’ils les représentaient tous. Tout au contraire, historiquement les bretons jouent un rôle progressiste et libérateur considérable dans l’histoire de France. […]

      etc. après cette assimilation des défenseurs de la langue aux identitaires bretons et aux collabos, il énumère les contributions progressistes des (vrais) Bretons à la grandeur de la France.

      Il n’est pas question d’autoriser cette ("si belle !") langue à suivre le chemin du français qui s’est unifié sous la pression jacobine et dont la standardisation orthographique date du XIXè.

      Le rapport à l’écrit est très différent entre les deux langues : d’un côté l’islam et son rapport au texte sacré impose l’arabe, là où les nécessités de l’enseignement de la religion catholique imposaient l’usage de la langue vernaculaire. D’où une tradition écrite, contrairement aux discours jacobin, venant des élites :

      Histoire de la Langue Bretonne - Office Public de la Langue Bretonne
      http://www.fr.brezhoneg.bzh/4-histoire.htm

      UNE LANGUE AU PATRIMOINE ÉCRIT PRESTIGIEUX
      Le premier texte écrit en langue bretonne consiste en un texte de 4 pages, le livre de Leiden, en vieux breton et latin. Il s’agit d’un traité de médecine que l’on date de la fin du 8ème siècle. Ce témoignage de breton écrit est donc antérieur au premier texte en français, les Serments de Strasbourg, daté de 842.
      […]
      En 1464 paraît le Catholicon, premier dictionnaire trilingue breton-français-latin. Premier dictionnaire de breton il est également le premier dictionnaire de français.

      sur le site de l’Ofis Publik ar Brezhoneg, établissement public de coopération culturelle.

    • Sinon, le débat local autour du tamazight, de l’identité amazigh et de la toute jeune Académie de Tamazight a l’air très, très chaud… ce qui me faisait hésiter à reprendre ironiquement la dernière phrase citée dans l’article initial :

      A ce rythme, il est à craindre que Tamazight soit utilisée et exploitée à des fins qui risquent de nuire à cette langue.

      Le professeur Djellaoui nommé président de l’Académie de tamazight - Algérie Patriotique (article du 8/01/2019)
      https://www.algeriepatriotique.com/2019/01/08/le-professeur-djellaoui-nomme-president-de-lacademie-de-tamazigh

      C’est officiel. Le professeur Mohamed Djellaoui, doyen de la faculté des lettres de l’Université de Bouira, est nommé président de l’Académie algérienne de la langue amazighe.

      Le décret présidentiel de sa nomination a été publié dans le Journal officiel. Le professeur Djellaoui trouvera à ses côtés le professeur des sciences du langage Abderazak Douarari et d’autres enseignants et chercheurs en langue amazighe comme Salah Bayou, Malek Boudjellal, Djoudi Merdaci, Djamel Nahali, Abdelkrim Aoufi, Saïd Hadef, Samia Dahmani, Hassina Kherdouci, Abdelaziz Berkai, Moussa Imarazene et Zahir Meksem.

      L’Académie de la langue amazighe, tant entendue, est composée de quarante membres. La création de cette académie intervient ainsi à quelques jours de la célébration du nouvel an berbère. Un jour consacré depuis l’année dernière fête nationale, chômée et payée.

      L’Académie de la langue amazighe est prévue dans la nouvelle Constitution adoptée en 2016 et consacrant cette langue comme officielle. L’article 4 de la Constitution consacre le statut à tamazight comme langue nationale et officielle au côté de la langue arabe.

      Au passage, note le chiffre de 40 académiciens …

      Académie de tamazight : Dourari claque la porte - Algérie Patriotique (article du 9/01/2019)
      https://www.algeriepatriotique.com/2019/01/09/academie-de-tamazight-dourari-claque-la-porte

      Moins de 24 heures après sa désignation comme membre de l’Académie de tamazight, le professeur Abderrazak Dourari annonce sa démission de cette instance, apprend-on de source sûre.

      Très médiatisé depuis quelques mois, Abderrazak Dourari, chercheur en linguistique, était présenté comme le favori pour prendre la tête de cette institution créée dans le cadre de la promotion de la langue amazighe.

      Le ou les motifs de sa démission ne sont même pas évoqués.

      Autre source :

      Des questions sur la composante de l’académie de langue amazighe | Le Matin d’Algérie (article du 9/01/2019)
      http://www.lematindalgerie.com/des-questions-sur-la-composante-de-lacademie-de-langue-amazighe

      Techniquement l’Académie algérienne de langue amazighe reçoit son budget du gouvernement. Son président est nommé par décret présidentiel mais jouit d’une indépendance scientifique.
      Il s’agit de Dr. Mohamed Djellaoui, professeur de linguistique et spécialiste de la langue amazighe et doyen de la Faculté des lettres et des langues à l’Université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira. Il a été nommé pour une période de 4 ans.
      Le décret publié dans le Journal officiel répertorie les 40 membres de l’assemblée, dont je ne connais que quelques noms que sont :
      Abdelaziz Berkai, Zahir Meksem, Moussa Imarazene et Abderazak Douarari.
      Les autres noms sont inconnus. Il s’agit de :
      […]
      C’est pour dire le non sérieux dans le choix des membres de cette académie. J’imagine que le président Mohamed Djellaoui a choisi lui-même quelques collaborateurs comme Zahir Meksem, Abdelaziz Berkai et Moussa Imarazene, mais tout indique que les autres lui sont imposés d’en haut. Sinon pourquoi ne figurent pas dans cette liste :
      […]
      Pourquoi ?
      1. Est-ce que ces personnalités académiques, militantes et littéraires ont été approchées et ont refusé par la suite ?
      2. Sinon la politique des quotas selon les variantes amazighes, l’équilibre régional et linguistique, la proximité avec le pouvoir et l’acceptation de l’arabisme n’ont-ils pas pris le dessus sur les critères de compétence, d’expérience et de lutte ?

      En tous les cas toutes ces remarques ont été plus ou moins soulevées ou prédites lors du débat TQ5 avec nos invités sur le thème de l’académie de Tamazight.

      En conclusion, tout indique que ceux qui ont douté de la bonne foi du pouvoir algérien à faire les choses correctement, ont raison. L’académie de Tamazight connaîtra donc le même sort que l’officialisation de Tamazight, il y’a 3 ans déjà.

      Il reste maintenant aux kabyles (et les autres peuples amazighs aussi) de tirer les conclusions et se prendre en charge seuls. Ils doivent continuer leur lutte jusqu’à ce que « la réappropriation total de leur destin » suivra.

    • (À propos du breton, Mélenchon reproduit et fait sienne une tribune de Françoise Morvan, traductrice d’Armand Robin. On peut ne pas être d’accord avec elle et sa posture de vilain petit canard franc-tireur, elle a quelques arguments bien documentés. Et on ne peut pas la soupçonner de jacobinisme.

      Pour schématiser, sa thèse en l’édulcorant serait même plutôt qu’une sorte de jacobinisme breton caricatural n’a pas moins nuit au breton que le jacobinisme français. Et ma grand-mère aurait acquiescé (honteux argument d’autorité).)

    • De quelle couleur le bonnet rouge ? | Février 2014 | Là-bas si j’y suis
      https://la-bas.org/la-bas-magazine/les-archives-radiophoniques/2013-14/fevrier-539/de-quelle-couleur-le-bonnet-rouge

      Manif, concert, stade, on s’est habitué à ce drapeau, à ce folklore, à cet attachement à une culture, une musique, une langue. Et à une marque aussi, la Bretagne. Derrière tout cela, #FRANÇOISE_MORVAN, auteur de #LE_MONDE_COMME_SI, voit un risque de dérive autonomiste. Suite à notre récent reportage à l’Institut de LOCARN, ce lobby de patrons bretons qui militent pour une Europe des régions, nous avons eu beaucoup de réactions sur la « croisade identitaire » de ces puissants patrons, qui déclarent « notre problème c’est la France ».

      http://media.la-bas.org/mp3/140122/140122.mp3

      merci @labas

  • Olivier Besancenot
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2926

    Comme le dit l’archimilliardaire américain Warren Buffet, la lutte de classes ce sont les riches qui la gagnent. Voilà le point de départ du livre que publie Olivier Besancenot, LA CONJURATION DES INÉGAUX, lutte de classe au XXIème siècle et identité sociale.

    Un entretien de Daniel Mermet.

  • Regarder la conférence de Georges Corm à l’Iremmo :
    http://www.youtube.com/watch?v=hsYFyuTHlzA

    Avec une conclusion comme ça, on ne s’étonnera pas qu’il se place en opposition totale avec une grande part de l’intelligentsia médiatique et académique française :

    Je pense que la bataille qui est engagée entre “mouvances islamiques” – pour les appeler comme cela – et toute l’opinion du monde arabe qui ne partage pas les vues théologico-politiques du wahhabisme est la bataille qui va décider du sort du monde arabe pour les prochains siècles.

    • Il y a un mois dans l’Humanité : Georges Corm : "C’est une bataille titanesque qui se joue aujourd’hui, principalement en Syrie"
      http://www.humanite.fr/monde/georges-corm-c-est-une-bataille-titanesque-qui-se-548401

      Pour l’Irak, les attentats meurtriers qui visent presque tous des quartiers urbains chiites ne font qu’augmenter sans que le gouvernement ait les moyens d’y mettre fin. Au Liban, le phénomène du « takfirisme » (2) est relativement récent et a pris beaucoup d’ampleur depuis la crise syrienne à laquelle il est lié. Dans les deux cas, l’impression donnée est celle d’une guerre entre sunnites et chiites qui cache, en réalité, la lutte entre deux axes géopolitiques : celui qui défend la prépondérance américano-israélienne, saoudienne et turque au Moyen-Orient, d’un côté, et celui qui conteste cette prépondérance et qui, aujourd’hui, regroupe l’Iran, la Russie, la Chine, le régime syrien et le Hezbollah libanais et ses alliés locaux qui se recrutent dans toutes les communautés libanaises, de l’autre côté. C’est une bataille titanesque qui se joue aujourd’hui principalement en Syrie, plus accessoirement en Irak et au Liban.

    • On apprend beaucoup à écouter G. Corm. ll nous aide à sortir des simplifications volontaires ou involontaires. Je ne sais comment « inciter » à le lire et l’écouter sans être taxé de manipulateur, ou partisan de la théorie du complot.

    • Les #financiers au coin du bois
      Le mercredi 11 avril 2012
      http://la-bas.org/spip.php?page=article&id_article=2764

      http://media.la-bas.org/mp3/120411/120411.mp3

      S’il est élu Monsieur Hollande n’ira sans doute pas au #Fouquet’s, mais le Fouquet’s viendra à lui. Pas pour rire mais pour lui donner sa feuille de route : le Pacte Budgétaire, c’est à dire « la rigueur », la flexibilité du marché du travail, le refinancement des retraites, le dégraissage dans la fonction publique, la « modération » des salaires etc.

      Tout ça au nom de la Crise et de la dette publique. Certes, Monsieur Hollande a dit qu’il renégocierait ce traité. Certes, certes... mais quelques uns ont des doutes. Ils sont dans notre émission d’aujourd’hui qui commence avec un prédicateur du #Marché, un vrai !

      Reportage de François Ruffin.
      Programmation musicale :

      – Ava Carrère : « Valse triste »
      – Yvon Etienne : « L’actionnaire »
      – ZEP : « Pas de baratin »

    • Le plan de bataille des financiers (souvenirs)
      http://www.lesmutins.org/Le-plan-de-bataille-des-financiers.html
      https://vimeo.com/40577072

      Avant l’élections présidentielles, Nicolas Doisy, chief economist à Chevreux (#Crédit_Agricole), nous avait fait part du plan de bataille des financiers en cas de victoire de #François_Hollande aux #présidentielles... Vous vous souvenez ?

      Un sujet de François Ruffin, réalisé par Olivier Azam - Les Mutins de Pangée - Avril 2012 - Avec Fakir et la-bas.org.

      la traduction en Français du Texte de N. Doizy sur Fakir
      Le plan de bataille des marchés (traduction)
      http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches.html

      C’est une note de neuf pages, en anglais, rédigée par le « premier broker indépendant en actions européennes ». Dans ce document, que l’on retrouve dans l’intégralité sur le site de Reporterre, on découvre « le plan de bataille des #marchés » si François Hollande l’emportait. En voici une traduction...

    • France’s Hollande Casts Fate With Ex-Banker Macron
      http://www.wsj.com/articles/frances-hollande-casts-fate-with-ex-banker-macron-1425851639
      https://web.archive.org/web/20150317113328/http://www.wsj.com/articles/frances-hollande-casts-fate-with-ex-banker-macron-1425851639

      As the French president shifts away from tax-the-rich policies, Economy Minister Emmanuel #Macron vows to be ‘more confrontational’

      By Stacy Meichtry and
      William Horobin
      Updated March 8, 2015 6:13 p.m. ET

      French Economy Minister #Emmanuel_Macron got an earful in January from U.S. technology and retail executives as they lectured him in a meeting at the Venetian hotel in Las Vegas about France’s inhospitable business reputation.

      [...]

      Mr. Macron juggled his work for Mr. Hollande’s campaign with his duties as an investment banker for Rothschild & Cie. Leveraging connections made through Mr. Attali, Mr. Macron helped arrange Nestlé SA’s $11.8 billion purchase of Pfizer Inc.’s baby-food business.

      The takeover made Mr. Macron wealthy and taught him how to curry favor in a risk-averse corporate culture. “You’re sort of a prostitute,” he says. “Seduction is the job.”

      Meanwhile, Mr. Hollande faced pressure in a tight election campaign to reassure his Socialist Party base. In January 2012, he delivered a barnstorming speech that warned of a “nameless, faceless” menace to France.

      “This enemy is the world of finance,” Mr. Hollande told a cheering crowd. Behind the scenes, he dispatched Mr. Macron to London to reassure investors that the presidential candidate wasn’t a hard-liner.

      The two men clashed when Mr. Hollande vowed to levy the 75% tax on salaries of more than one million euros. Mr. Macron fired off an email to Mr. Hollande, hoping to steer him to a softer stance: “This is Cuba without the sun!”

      After his election, lawmakers approved the tax, and Mr. Hollande stocked his cabinet with left-wing Socialist Party members. Arnaud Montebourg, who regarded government as a guardian against corporate takeovers by foreigners, was named France’s industry minister.

      But in a sign of Mr. Hollande’s determination to balance competing interests, the new president hired Mr. Macron as his deputy chief of staff and primary conduit to the business world.

      Under pressure from the European Union to balance public finances, Mr. Hollande announced €7.2 billion in additional taxes on companies and wealthy people—and then raised the tax bill by €20 billion.
      A business rebellion

      French business owners rebelled. They protested the plan publicly, and layoffs pushed France’s unemployment rate above 10%. Mr. Macron urged Mr. Hollande to change tack, and the president unveiled corporate tax credits of €20 billion in November 2012. Mr. Macron later convinced Mr. Hollande to double the tax breaks despite criticism from the left.

      Mr. Macron also confronted Mr. Montebourg over his attempt to engineer a merger between French engineering firm Alstom SA and German rival Siemens AG. Mr. Montebourg wanted to stop U.S.-based General Electric Co. from buying Alstom’s core turbine business.

      In a June 2013 meeting at the Élysée Palace, Mr. Macron told Mr. Montebourg, who had been promoted to economy minister: “You can block a marriage, but you cannot force a marriage.”

      Mr. Montebourg relented. The next day, the French government backed GE’s proposed $17 billion acquisition. A spokesman for Mr. Montebourg didn’t make him available to comment.

  • La gauche est foutue, c’est la droite qu’est dans la rue ! - www.la-bas.org
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2362

    Ça y est ! Après 17 ans, Là-bas si j’y suis a enfin compris !

    Compris que le monde avait changé, que la droite avait gagné, qu’un retour à l’ordre moral s’imposait...

    Alors, aujourd’hui, nous vous emmenons faire un petit tour dans une manif de droite pour « fustiger les valeurs de Mai 68 » et réclamer « un retour aux acquis de Vichy », affirmer notre « fierté d’être de droite », et, bien sûr, scander notre soutien à notre Président bien-aimé...

    #lol

    Enfin pas tant que ça mais quand même...

    #Deuz' à coup sûr mais bon si vous avez 45min, le podcast vaut sérieusement le détour.

    http://media.la-bas.org/mp3/120130/120130.mp3

  • Les Économistes Atterrés
    http://www.atterres.org/users/atterres

    “Les Économistes Atterrés” est un #collectif de #chercheurs, universitaires et experts en économie, regroupés, avec d’autres citoyens non économistes, en une association créée le 22 février 2011 dont l’action consiste à impulser la réflexion collective et l’expression publique des économistes qui ne se résignent pas à la domination de l’orthodoxie néo-libérale.

    Notre action se traduit par des publications (notes, articles, communiqués, livres) et des interventions lors de réunions publiques, dans les media qui nous sollicitent, afin de proposer des alternatives aux politiques d’austérité préconisées par les gouvernements actuels.

    Nous nous sommes fait connaître à l’automne 2010 en publiant un Manifeste d’économistes atterrés, dans lequel nous faisions une présentation critique de dix postulats qui continuent à inspirer chaque jour les décisions des pouvoirs publics partout en Europe, malgré les cinglants démentis apportés par la crise financière et ses suites, et face auxquels nous mettions en débat vingt-deux contre-propositions...

    Nous sommes économistes et nous sommes atterrés. Nous pensons que d’autres politiques économiques sont possibles. Entrez dans le débat citoyen avec nous.

    #économie #alternatives

    Et bien sûr, l’intéressante émission « Là-bas... » | Changer l’économie : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2351

    Dans nos deux émissions « économistes de garde » (2 et 3 Janvier) nous avons montré les étroites connivences entre ces oracles multicartes et le monde de la finance, et les conséquences dramatiques des politiques qu’ils défendent inlassablement. C’est contre ces évangélistes du marché, que des voix de plus en plus claires se font entendre.

    Entretien de Daniel Mermet avec Henri Sterdyniak, Dany Lang, Benjamin Coriat, Christine Erhel et Pierre Concialdi.

    http://media.la-bas.org/mp3/120116/120116.mp3