Collective de traduction de textes féministes radicaux

http://tradfem.wordpress.com

  • Affiché par Marie Lagouste (@MLagouste) le 13 février sur Twitter et traduit par TRADFEM
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    Personne ne dit que les êtres trans-identifiés ne devraient pas avoir de droits humains ; ce à quoi les femmes s’opposent est le fait que le transactivisme cherche à éliminer les droits et protections suivants, fondés sur le sexe, dont bénéficient les femmes.

    Voici une liste des droits humains des femmes que le transactivisme souhaite éliminer ; elle a été rédigée par l’internaute Gallus Mag, dont WordPress a supprim le blog pour l’avoir publiée.

    1. Supprimer le droit légal des femmes à s’organiser politiquement contre l’oppression fondée sur le sexe par les hommes.

    2. Supprimer le droit légal des femmes à se réunir en dehors de la présence d’hommes.

    3. Supprimer le droit légal des femmes à des programmes éducatifs créés pour les femmes en dehors de la présence des hommes.

    4. Éliminer la collecte de données sur les inégalités fondées sur le sexe dans les domaines où les femmes sont sous-représentées.

    5. Élimination des statistiques sur la criminalité fondée sur le sexe.

    6. Élimination des programmes et des compétitions sportives dédiées aux femmes et aux filles.

    7. Suppression du droit légal des femmes à être libres de la présence d’hommes dans les lieux d’hébergement public où la nudité est pratiquée.

    8. Élimination des subventions, des bourses, des désignations de conseils et d’administrateurs, des postes de représentation et des programmes de discrimination positive dédiés aux femmes.

    9. Suppression du droit légal des femmes à créer des cliniques de reproduction, des services d’aide aux victimes de viol, des groupes de soutien ou toute autre organisation dédiés aux femmes.

    10. Éliminer les médias spécifiques aux femmes ainsi que tout discours public spécifique aux femmes.

    11. Suppression du droit des journalistes à rendre compte du sexe et des antécédents des sujets.

    12. Éliminer le droit légal des lesbiennes de s’assembler publiquement.

    13. Élimination des organisations et des groupes de défense spécifiques aux lesbiennes.

    14. Élimination du droit légal des femmes à la liberté d’expression liée aux rôles et au genre.

    15. Élimination du droit légal des femmes à la protection contre les rôles sexuels imposés par l’État (apparence/comportement/pensée).

    16. Élimination du droit légal des filles à la protection contre les rôles sexuels imposés par l’État dans l’enseignement public.

    17. Élimination du droit des femmes dépendantes à ce que les lits d’hôpitaux/installations soient attribués séparément des hommes.

    18. Élimination du droit des femmes dépendantes à préférer des prestataires féminines pour leurs besoins personnels intimes.

    19. Élimination du droit fondamental des femmes détenues par l’État à être logées séparément des hommes.

    20. Contrairement à tout autre mouvement de justice sociale dans l’histoire, la poussée contemporaine en faveur des « droits des transgenres » (**telle qu’elle se joue actuellement**) est unique en ce sens qu’elle se fonde sur l’élimination des droits et des protections des femmes et des filles en fonction de leur sexe.

    Il ne s’agit pas de personnes dont le sexe est fluide. Il s’agit d’un mouvement coopté. Il s’agit d’activistes des droits des hommes qui éradiquent les droits des femmes.

    Que faut-il faire pour que les gens comprennent ? Il ne s’agit pas de personnes fluides en matière de genre qui expriment leur esprit fluide en matière de genre, il s’agit d’hommes qui prétendent être des femmes et qui s’emparent des espaces des femmes et les terrorisent à l’intérieur.
    Il s’agit d’hommes qui colonisent le féminin sacré, qui poussent au fétichisme, à la pornographie, à l’esclavage sexuel/la prostitution, au trafic sexuel, à la fabrication d’enfants perpétuels (interruption de la puberté),et à la stérilisation des jeunes (eugénisme).
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    VEUILLEZ REDIFFUSER CET AVERTISSEMENT.

    https://tradfem.wordpress.com

  • Premier écho dans un grand média québécois du protêt féministe contre les exactions du lobby transgenriste. On aurait souhaité que Baillargeon, lui-même philosophe high-profile, prenne position plus explicitement qu’en déplorant une chasse aux sorcières au nom de la liberté d’expression (des universitaires). Espérons que cela suivra.

    On trouve plusieurs textes marquants de la professeure Kathleen Stock en traduction sur https://tradfem.wordpress.com
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/594307/les-malheurs-de-la-professeure-stock

  • Si vous êtes abonné-e à REDDIT, c’est le moment ou jamais de lever l’ancre en leur disant pourquoi:

    On 29th June, @reddit banned the radical feminist subreddit r/GenderCritical, Reddit’s most active feminist community, which had nearly 65,000 subscribers and more than 27,000 daily users, as part of their campaign to rebrand themselves as being against “hate."
    #RedditHatesWomen #Reddit #censure #antiféminisme #GenderCritical #lobbytransgenriste

  • Sur le blogue FLEUR FURIEUSE :

    Il semble que de nos jours, la biologie soit obsolète. Qu’un homme proclame qu’il se “sent femme”, il obtient à l’instant même le statut de “femme trans”, et comme “les femmes trans sont des femmes”, cet homme en devient une de fait, sur la base de son ressenti et de son discours.
    C’est du moins la vision de certain.es militant.es et intellectuel.les. Les effets concrets de cette idéologie ne sont pas encore visibles en France, mais ce mouvement progresse et sa concrétisation, déjà avancée dans d’autres pays, présente de nombreux dangers.
    Revenons aux preémisses du débat : selon les tenants du transgenrisme, la définition biologique de qui est une femme et qui est un homme est non seulement inepte, mais aussi “transphobe”.
    Les tenants de l’idéologie transgenriste proposent une nouvelle définition des mots homme et femme. Toute définition peut être remise en cause, toute polysémie peut être envisagée, et en particulier lorsqu’il s’agit d’accroître le bien-être des personnes. Or ici, cette nouvelle définition des termes est une aberration logique.
    Pour en cerner l’incohérence de ces définitions, revenons à la base.(...)

    https://fleurfurieuse.blogspot.com/2020/04/le-genre-comme-identite-faillite-de-la.html

    • Elle est passée ici, la chronique en question, mais sur un autre blog, je sais plus lequel. Et sévèrement critiquée.

      Être une femme n’est pas un ressenti. Cela correspond à une réalité physiologique très spécifique et à un vécu social tout aussi spécifique. Tout cela est réel. Dans nos sociétés, être une femme, c’est souffrir et être épuisée tous les mois mais devoir travailler comme si de rien n’était. C’est être considérée comme une proie potentielle dans l’espace public et comme une travailleuse bénévole dans l’espace privée. Ce statut repose sur la réalité de notre corps.

      Quel mélange idiot de faits physiologiques et sociaux : Plein de femmes n’ont pas de problèmes de règles et la travailleuse bénévole ou la proie ne sont pas des problème physiologiques mais dépendent d’un imaginaire, culture du viol et hétérosexualité. On reste dans le débat : « être femme, c’est avoir un utérus et je suis matérialiste, je fais vaguement appel au social » ou bien « être femme c’est un sentiment individuel et je suis matérialiste, je fais vaguement appel au social ». Entre les deux, il y a être féministe matérialiste et faire vraiment appel au social : est-ce que se dire femme change la vie d’une personne ? lui fait perdre son rang ? pas forcément, si son expression de genre est masculine, si son comportement est super assertif et te rappelle quelque chose mais quoi ? Et beaucoup de meufs trans ne se présentent pas au monde comme ça, elles mènent des vies de femmes... Bref !

    • Une féministe militante a été « sévèrement critiquée » pour ses propos ? Quelle surprise !... C’est vrai qu’il est intellectuellement dérangeant de devoir tenir compte "simultanément* de facteurs biologiques et sociaux... en faisant appel en contre-exemples à « plein de femmes » et « beaucoup de meufs trans » pour disqualifier toute réflexion politique sur la réalité de certaines oppressions. Cela me rappelle les plus beaux poncifs opposés à l’antiracisme. Mais restons polis...

    • disqualifier toute réflexion politique

      Cela me rappelle les plus beaux poncifs opposés à l’antiracisme. Mais restons polis...

      Ah oui, c’est vrai, Martin, je m’étais dit que c’était peut-être secondaire dans ce que je pouvais te reprocher, mais je n’avais pas évoqué dans mes interrogations le mépris et la condescendance dont tu fais preuve lors de beaucoup trop de tes interventions (le paternalisme, un truc de mec, non ?).
      Tu crois vraiment servir la lutte féministe de cette façon ?
      Nan mais c’est chouette de parler d’"honnêteté" et de « prudence » après tout ça.
      Mais n’est-ce pas aussi le sort que tu réserves à des féministes matérialistes qui s’emmerdent à mettre des commentaires sur le site de Tradfem ?

      (Je rajoute que je fais référence à la discussion entamée ici : https://seenthis.net/messages/828130)

    • n’est-ce pas aussi le sort que tu réserves à des féministes matérialistes qui s’emmerdent à mettre des commentaires sur le site de Tradfem

      Je suggère à tes abonnés d’aller constater sur tradfem.wordpress.com à quel point ces commentaires critiques sont rares. Je ne me souviens d’en avoir reçu que deux ou trois en sept ans !

      Quant au

      mépris et à la condescendance

      , difficile de faire mieux que ce

      Quel mélange idiot...

      auquel je répondais...

    • vraiment pénible ce texte. @martin4 vous êtes au courant de ça j’imagine :

      https://seenthis.net/messages/830962

      bien que ce soit le camp que vous semblez défendre qui est attaqué, et que ces actes soient graves et absolument intolérables, publier/relayer des textes où des personnes affectées par ces questions, parfois de manière très douloureuse, sont comparées à « des dés à coudre qui se prennent pour des tasses de thé » entre autres « chien à l’ADN de chats »... Encore une fois le passage à l’acte est intolérable, mais je comprends tout à coup cette envie de mettre des tartes.

      Vous avez envie que continuent ce genre de merde ? Une idée pour calmer le jeu ?

    • Bonjour, J’ai répondu plus haut de manière générale. Il est évident que des proposs comme "des dés à coudre qui se prennent pour des tasses de thé" et autres « chien à l’ADN de chats » sont de la pure provoc à ignorer, comme je tente de le faire habituellement face aux insultes et procès d’intention. Et je suis heureux que tu relèves et rejettes ces tactiques.

      Par contre, écrire "les tenants du transgenrisme" est une description assez objective à mes yeux, puisque ce ne sont pas les trans qui sont interpellés mais les adeptes, trans ou non, d’une idéologie et de méthodes qui appellent un examen critique, sans que l’on se fasse repousser dans le silence pour cause de manque de gentillesse, surtout au nom de personnes trans dont beaucoup sont révulsées à voir leur condition exploitée par des misogynes sous prétexte de représenter leurs intérêts.

      Le "tone policing" des critiques qui "brassent la cage" risque d’encourager les propos passifs-agressifs. Parlons clair en faisant l’effort d’identifier sans effets de manchette ce qui pose problème et risque de faire dérailler l’analyse et de censurer la colère des opprimées.

    • eh bien si votre proposition pour calmer le jeu, c’est d’inviter les personnes blessées par des propos que vous relayez à se taire (noblement certes)... ça ne va pas marcher, permettez moi de vous le dire. Comme l’a dit @supergeante quelque part ici, c’est crucial de ne pas oublier les souffrances qui sont derrières ces questions et j’ajouterais que c’est même un prémisse indispensable s’il on souhaite débattre (sans les mains) de questions aussi complexes...Il ne s’agit pas de se polir le ton, simplement de respect...

      Quand à la « description objective »... en dehors du fait que personne n’aime être chosifié, le terme « transgenrisme », en plus d’être volontairement dépréciateur, est trop ambigüe pour ne pas prêter à généralisation, surtout en france où ces mouvements sont encore mal connus... De la même manière quand vous traduisez littéralement « lobby trans » ça reflète quelque chose qui n’existe tout simplement pas ici, en employant pourtant un vocable bien connu et assez puant (comme ça été dit ailleurs par @antonin1 je crois : impossible de ne pas penser au pseudo lobby juif cher aux fachos)...

      je comprends les critiques que vous adresse @gata et les trouve plutôt fondées. De plus, vos invitations à « parler clair pour défendre les opprimés » sonnent comme des mots d’ordre venus de je ne sais quelle chefferie tapie dans l’ombre d’un grand drapeau, et ça ne me plaît pas du tout. Parler clairement ça ne veut pas dire comparer les gens à des chiens et des tasses de thé et je n’ai pas l’intention d’être tolérant avec ces provocations stupides.

    • Pouvez-vous me dire qui a comparé des gens à des chiens et à des tasses de thé ? Ce n’est pas moi et je ne comprends pas pourquoi vous m’imputez implicitement de nouveau ces propos.
      Quant à l’activité politique des personnes qui travaillent à l’abolition de certains droits des femmes, libre à vous de choisir d’autres termes que mouvement transgenriste ou lobby pour la désigner si ces termes vous rebutent ; moi c’est leur réalité qui m’interpelle et j’appelle un chat un chat.

      Ces menées masculinistes (surtout présentes dans le monde anglosaxon à ce jour) ont des effets délétères comme le définancement et la fermeture de refuges qui n’acceptent pas les hommes se disant femmes, l’entrisme de tels hommes dans les compétitions sportives (et ce jusqu’à l’échelon Olympique), le retrait du droit à des installations sanitaires non mixtes, la subversion de la représentation politique des femmes dans les partis qui y faisaient place, et j’en passe. Pour la dimension concertée et internationale de ce mouvement, lire Sheila Jeffreys : https://tradfem.wordpress.com/2018/11/19/sheila-jeffreys-les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internatio

      Tout cela tente de se justifier à partir de l’axiome transgenriste (eh oui...) que quiconque dit être une femme en est une ; je ne connais pas votre position à ce sujet, mais pour les féministes que nous lisons et traduisons depuis des décennies, c’est scientifiquement faux et politiquement pervers point barre, comme on l’a rapidement vu dans le dossier de Rachel Dolezal, les Noir-e-s ayant droit à plus de respect que les femmes, apparemment.

      Je ne crois pas à l’argument que ces tentatives de putsch (un autre terme qui vous fera sans doute chouiner mais qui s’avère dans le monde anglosaxon) sont nécessairement fondées sur « de la souffrance » à moins que vous accréditiez comme issus d’une « souffrance » les propos et démarches misogynes et antiféministes en général, ce que font les apologistes des incels et autres mascus. J’espère que ce n’est pas votre cas.

      Pour nous, il s’agit d’une tactique de protection et d’accroissement de privilèges masculins et je refuse le chantage à l’empathie, surtout quand ces apologistes instrumentalisent la souffrance réelle de personnes trans, ce que plusieurs d’entre elles ne se privent pas de leur dire.

      Si c’est votre camp, ce n’est pas le mien et je demande à ce que l’on juge des faits plutôt que desdiscours justificatifs en cause.

      Mon travail n’est pas d’affirmer une position personnelle mais de servir de courroie de transmission - un terme qui n’a rien de péjoratif - aux analyses féministes radicales comme celle de Dworkin et de Sheila Jeffreys que nous venons de mettre en ligne (https://tradfem.wordpress.com/2020/06/17/lactivisme-transgenre-perspective-dune-feministe-lesbienne) et dont nous pourrions parler plutôt que de ce à quoi mes propos « ressemblent » ou « sonnent comme »... Oui, nous défendons des opprimé-e-s et nous l’assumons.

      #antiféminisme #droits des femmes
      #transgenrisme #masculinisme #Sheila Jeffreys

    • Euh sur ce point précis, c’est bien gentil de se dédouaner avec « c’est pô moi qui l’ai dit, je ne suis qu’un traducteur et publieur » mais ces propos problématiques sont dans le texte de ce fil même… alors quand on relaie des textes, on peut bien sûr ne pas être d’accord avec 100% de ce qu’il y a dedans, mais dans ce cas on l’annonce explicitement. Si on relaie un texte sans strictement aucune mise en garde, sans aucun « je suis d’accord cet argument mais pas avec ça », c’est alors par défaut que l’on supporte l’ensemble, donc oui qu’on s’en approprie les propos et tout ce qu’ils impliquent. C’est donc tout logiquement qu’on peut se prendre alors des critiques, quand bien même on a pas écrit le texte.

    • « ces propos problématiques sont dans le texte de ce fil même ». De quoi parles-tu ? De cette référence à des chiens et des tasses de thé ? Je ne l’ai pas dit, pas lu, j’ai dénoncé ces propos comme de la provoc et il serait malhonnête de m’en tenir responsable. Je n’ai pas lu dans les textes que j’ai relayés de propos dont je devrais me distancier pour échapper à une critique. Si vous croyez que si, précisez lesquels au-delà de vagues allusions, mais je trouve votre principe assez étrange et n’y souscris pas du tout

    • Il n’y a justement aucune allusion, c’est bien toi qui a relayé le texte de ce fil, et c’est bien dans ce texte que @tintin critique des propos qu’il cite, et que tu « dénonces » 2 mois après parce que @tintin les met en avant. Donc où est l’allusion ? Tout est parfaitement explicite et écrit noir sur blanc. C’est plutôt ça qui est étrange, d’affirmer après-coup que c’est flou-pas-clair alors que tout est écrit sans aucune allusion cachée.

    • Ah bon, J’ai relu le texte de FLEUR FURIEUSE et je trouve que sa démonstration ne correspond pas à la parodie qu’en fait tintin en en citant quelques mots. Ce n’étaient pas mes propos - comme j’avais cru au départ - mais je suis à l’aise avec la démonstration de FLEUR FURIEUSE sur l’illogisme en cause dans la manipulation du mot « femme » pour en abolir le sens.
      Live with it.
      Je constate que vos interventions relèvent essentiellement du « tone policing » (y a-t-il un équivalent français ?), et je dois dire que ça me débecte méchamment chez des gens que je croyais plus progressistes et proféministes.Je m’en tiendrai à relayer des textes pertinents aux luttes de femmes, sans réagir aux propos dilatoires et tentatives de culpabilisation.

    • Arrête de t’arroger le féminisme bon sang !!!! C’est insupportable, vraiment, de te voir botter à touche à chaque fois qu’on te dit que ton essentialisme est TRÈS problématique chez UN traducteur de textes féministes.

    • Je ne suis pas essentialiste mais matérialiste, comme Dworkin et Delphy et des centaines d’autres féministes, et c’est sur cette base que je soutiens les féministes qui récusent la prétention que tout homme qui dit être une femme en est une. S’il y a un essentialisme, il est bien là, dans un à-plat-ventrisme devant des prétentions d’hommes, quoi qu’ils disent, hors toute logique.

    • Nouvelle traduction sur https://tradfem.wordpress.com/2020/06/20/j-k-rowling-et-la-tour-de-babel
      "
      J.K. Rowling et la Tour de Babel
      Par Jennifer Bilek, sur son blog The 11th Hour

      "Pour les personnes non initiées à l’argent et au pouvoir qui sont tapis derrière le lobby transgenriste, la mêlée médiatique entourant JK Rowling peut ressembler à un ballet de rectitude politique en action, à l’acharnement de guerriers pour la justice sociale tenant une nouvelle victime dans leur gueule. Le journaliste britannique Douglas Murray démontre justement ce problème d’angle mort dans un article publié ce matin ur la plateforme UnHerd, « Why JK Rowling Had to be Denounced » (Ce pourquoi il fallait dénoncer JK Rowling).

      JK Rowling a certainement perturbé les barbus de la gauche conscientisée, si l’on en croit les commentaires de Glenn Greenwald sur Twitter la nuit dernière, affichant explicitement sa politique identitaire (est-ce que seuls les marginaux ont droit de parole, Glenn ?)

      Glenn Greenwald (sur Twitter) : « Quelles que soient nos opinions sur le débat entre les trans et les « TERF », le complexe de victime de JK Rowling est suffoquant et narcissique. Voilà une des personnes les plus riches et les plus célèbres au monde, mais elle se perçoit comme une victime suprême du fait d’endurer ce que subissent toutes les figures publiques : de sévères critiques. »

      Mais JK Rowling a fait plus que mettre en lumière une culture de l’interpellation et ses tactiques d’intimidation collective de celleux qui manifestent une opinion différente. Elle a fait plus qu’enflammer les misogynes qui se cachent derrière la politique identitaire, dans ce qui est devenu une tour de Babel hurlante pour la gauche. JK Rowling, comme l’a montré la réaction terrifiée et agressive de nos conglomérats médiatiques contrôlés par Big Pharma, a démontré qu’on ne pouvait pas l’attaquer impunément. Elle n’a pas seulement abordé la question des droits des femmes que décime le coup d’État capitaliste de l’industrie de l’identité de genre, mais elle a également mis à nu l’expérimentation eugénique en cours contre des enfants, pour la plupart homosexuels. (...)"

      Version originale : https://www.the11thhourblog.com/post/jk-rowling-and-the-tower-of-babel ?

    • bon bah j’aurais essayé... Vous jouez à l’imbécile ou alors votre degré de confusion me dépasse... dommage que vous ne consacriez pas tout votre temps à simplement traduire Dworkin, entreprise très nécessaire s’il en est. J’arrête la discussion ici pour ma part.

    • C’est marrant parce que Martin Dufresne demande des questions étayées mais n’y répond pas quand elles sont posées. Je pense à l’autre fil où il disqualifie ValK et ignore aussi les questions de Antonin, qui me semblent dignes d’une réponse, contrairement à mes remarques fielleuses et passives agressives, je le conçois.

      Pour en revenir au début de la conversation sur ce fil, pour que les personnes comprennent concrètement à quoi je pensais et s’en fassent une idée, voici un exemple dans les commentaires d’un texte paru sur le site de Tradfem :

      une féministe matérialiste 21/03/2017 à 10:50
      Franchement je ne vais pas me prononcer sur le fond mais j’aimerais bien que les MECS (oui, vous, là-bas, qui non seulement avez grandi avec les privilèges de la classe des hommes mais en plus en bénéficiez encore aujourd’hui) de tradfem cessent de nous dire ce que nous devons penser et qui est une femme et qui ne l’est pas.
      C’est vraiment, vraiment gonflant.
      Et au passage, si c’était possible d’arrêter de dire que vous êtes « une collective » (à moins que ça soit une formule québécoise que j’ignore), parce que ce mot laisse croire que vous êtes un groupe non-mixte. Quand on passe son temps à traduire des textes qui nous expliquent qui a le droit d’être féministe, ça serait le minimum.

      Abolissimo [Martin Dufresne] 21/03/2017 à 11:40
      Ben oui, TRADFEM est non-mixte et, si vous avez remarqué, les textes que vous conspuez sont tous rédigés par des femmes. Et aucun d’entre eux, en passant, ne restreint qui a le droit d’être féministe (ça semble plutôt être VOTRE truc).

      LULI 26/03/2017 à 10:20
      Une féministe matérialiste, merci de se renseigner au lieu de dire des bêtises. Depuis quand un site de traduction de textes féministes radicaux est dirigé par des hommes cis ? Et oui, c’est logique que ce soit non-mixte, vu les textes publiés sur ce site, vous croyez vraiment que des hommes cis dirigeraient ce site ? [...]

      https://tradfem.wordpress.com/2017/03/17/le-probleme-qui-na-pas-de-nom-parce-que-le-mot-femme-est-qualifie-dessentialiste/#comment-439

      (Après ça, Martin Dufresne ne répond rien et avant ça, il ne répond pas aux questions d’un commentaire de Miluyali, par exemple sur les hommes trans. Mais répond d’abord : « Que de présupposés et de faux procès de votre part, Miluyali ! »)

      C’est pas mal, ça, de répondre que Tradfem est non-mixte alors que Martin Dufresne sait très bien que ce n’est pas le cas (bon, après tout, on peut se tromper) et de laisser quand même confirmer ça par une autre lectrice (je mets son commentaire entier en dessous) et que des féministes se prennent la tête entre elles, sans même ensuite infirmer/confirmer l’autre proposition que des « hommes cis dirigeraient ce site » (on aurait pu au moins attendre une réponse comme quoi certains y participent, n’est-ce pas ? Pour ne pas dire qu’il est surtout animé par des hommes, ce qui semble être d’ailleurs plutôt le cas).

      Mais c’est aussi de répondre à « une féministe matérialiste » que « ça semble plutôt être VOTRE truc » (avec les majuscules) à elle de définir qui est féministe, ce qui n’est pas du tout ce qu’elle disait. Je ne suis pas sûr que ce soit du tone policing, mais peut-être plutôt de la réduction au silence ou du mansplaining ?
      Comment penser sincèrement que d’autres féministes critiques viendront commenter ensuite ?
      (et, pour info, sur l’usage des mots : « conspuer v.t. Manifester bruyamment et en groupe son mépris contre quelqu’un, quelque chose »)

      C’est vraiment la question de notre place en tant qu’allié. Qu’une féministe se mette en colère, ça paraît tout à fait légitime, encore plus face à un gars, mais l’inverse ? Mais du coup, c’est moi qui fait du tone policing, c’est ça ?

      C’est dommage de desservir ta cause proféministe comme ça, ahah.
      Ce qui nous renvoie à la question : est-ce que tout homme qui se dit proféministe en est un ? Faudra en finir avec l’autodéclaration, dans ce cas-là aussi.
      Mais ce qui est plus grave (je rigole en fait pour ne pas en pleurer), c’est que ça rend cette position intenable pour des féministes matérialistes à qui on renvoie toujours ça et à qui on n’accorde ni attention ni espace de réflexion/discussion. Je pense ici à ValK ou Aude Vidal dans les derniers temps.
      Heureusement que tu es là pour nous apporter la lumière et sauver les femmes et les féministes. Mais qui t’a mandaté pour cette mission ?
      La mauvaise foi n’est pas où tu crois, et il faudra bien rendre des comptes.

      ==

      LULI 26/03/2017 à 10:20
      Une féministe matérialiste, merci de se renseigner au lieu de dire des bêtises. Depuis quand un site de traduction de textes féministes radicaux est dirigé par des hommes cis ? Et oui, c’est logique que ce soit non-mixte, vu les textes publiés sur ce site, vous croyez vraiment que des hommes cis dirigeraient ce site ?

      Et c’est quoi votre problème avec le mot « collective » que vous rattachez à « une formule québécoise » ?
      Vous êtes xénophobe ou vous n’aimez pas les mots que vous ne connaissez pas et/ou pas l’habitude d’utiliser ?
      Le mot « collective » vous agace plus que le patriarcat lui-même ? Vous chipotez sur des détails au lieu de dénoncer la misogynie et le sexisme ? Vous devez sûrement le faire sur des sites et articles masculinistes, cependant ce n’est pas une raison de dire n’importe quoi sur un site de traduction de textes radicaux.

      Et par rapport à « des textes qui nous expliquent qui a le droit d’être féministe », de quels articles parlez-vous ? Pourquoi ne pas nommer EXPLICITEMENT le nom des articles de ce site ? Et quand bien même il n’y en aurait (je n’ai pas lu tous les article du site, je le reconnais), je ne vois pas en quoi ce serait un problème car NON, tout le monde ne peut pas se proclamer féministe par souci d’honnêteté dans la lutte contre le patriarcat cis-hétéronormé (n’est-ce-pas, les hommes cis).

      Et inutile de dire que je suis « agressive », que « je dessers la cause féministe », que je n’accepte pas les avis divergents aux miens, que je suis transphobe, etc. Car c’est faux, je défends la cause des personnes transgenres, j’accepte l’opposition à mes avis et idées, cependant je n’accepte pas la mauvaise foi et qu’on propage des idées fausses sur un site/courant/mouvement féministe.

      P.S. : Je viens de me rendre compte que j’ai posté un commentaire quasi-similaire à celui d’Abolissimo, et je ne m’en suis pas rendu compte. Ma faute alors, cependant je voulais quand même écrire ce commentaire pour devancer tous les futurs commentaires similaires à celui d’une féministe matérialiste.

    • la prétention que tout homme qui dit être une femme en est une

      Au risque de me répéter, il y a des nuances entre l’autodéclaration du genre et sa biologisation... soit les deux écueils où les deux camps aimeraient nous faire échouer.

      Des femmes trans offrent bien des témoignages selon lesquels leur expression de genre fait une identité sociale qui fait une vie de meuf. Sans les règles douloureuses, certes, mais les féministes ne combattent pas les règles douloureuses, elles combattent le traitement social des règles douloureuses et de tout ce qui concerne les femmes.

      Quant à votre position, @martin4, au sein du mouvement gender critical ou féministe radical... Ça ne vous emmerde pas, d’apparaître comme le chef d’une bande de féministes, abrité derrière Dworkin qu’en toute logique vous êtes mal placé pour traduire ? Le premier boulot d’un proféministe, c’est de se poser la question de sa position.

      Se toucher – réflexions autour d’un choix de traduction – Deuxième porte à gauche
      https://audesecheret.wordpress.com/2019/11/04/se-toucher-reflexions-autour-dun-choix-de-traduction

      Cependant, je suis persuadée que pour des problématiques de ce type, une traductrice percevra ce genre de nuances avec davantage d’immédiateté et de précision que ne le ferait un traducteur, même très bon. Autrement dit : je propose qu’on réserve aux traductrices la traduction des œuvres féministes écrites par des femmes.

  • Prendre les problèmes à la racine : à propos des jeunes femmes et du féminisme radical | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2017/05/04/prendre-les-problemes-a-la-racine-a-propos-des-jeunes-femmes-et-d

    Le choix personnel, et non le contexte politique, est devenu l’unité d’analyse préférée du discours féministe. Par conséquent, toute analyse critique des choix personnels, comme le préconise le féminisme radical, est devenue un facteur de discorde, malgré sa nécessité pour impulser tout changement social d’importance. Le deuxième facteur est la généralisation progressive d’une interprétation queer du genre. Au lieu de considérer celui-ci comme une hiérarchie qu’il faut contrer et abolir, la politique queer positionne le genre comme une forme d’identité, un simple rôle à performer ou à subvertir. Cette approche a pour effet ultime de dépolitiser le genre (ce qui est loin d’être subversif) en fermant les yeux sur son rôle dans le maintien de l’oppression des femmes par les hommes. Ce sont alors les féministes critiques du genre qui sont traitées comme l’ennemi, plutôt que le genre lui-même.

    Conséquemment, nous nous retrouvons aujourd’hui dans un contexte où le féminisme radical est attaqué d’une extrémité à l’autre du spectre politique. Dans les médias sociaux, on a l’impression que les féministes radicales sont tout aussi susceptibles d’être prises à partie par des féministes s’autoproclamant queer que par des militants masculinistes – la principale différence entre les deux groupes étant que les masculinistes ne cachent pas, eux, leur détestation des femmes.

  • Améliorons les débats sur le genre, le sexe et les droits des transgenres. | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2019/10/05/ameliorons-les-debats-sur-le-genre-le-sexe-et-les-droits-des-tran

    Nous sommes un collectif de philosophes universitaires féministes radicales, critiques du concept de genre. Certaines d’entre nous affirment, dans leurs travaux, que les femmes sont, par définition, les êtres humains adultes femelles. Selon ce point de vue, une “transfemme” ne peut être classée comme femme, puisqu’elle n’est pas un être humain adulte femelle. Le reste d’entre nous sont présentement agnostiques sur cette question, hésitant entre 1) adopter exclusivement cette première position et 2) adopter également une position qui affirmerait l’existence d’un autre sens, significatif, à donner au concept de « femme », soit son application aux personnes occupant un certain rôle social féminin, sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie de sexe féminin.

    Contrairement à la première acception, cette seconde définition implique qu’une partie des transfemmes comptent comme femmes, en au moins un sens. Néanmoins, cette inclusion est limitée, puisqu’un grand nombre de transfemmes n’occupent pas un rôle social féminin sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie du sexe féminin.

    Le grand enjeu, ce sera d’accepter les femmes trans qui occupent ce rôle féminin et de se protéger des autres.

    Nous reconnaissons deux ensembles de droits et d’intérêts : ceux des transfemmes et ceux des femmes. Nous sommes décidés à favoriser une conversation publique qui prenne en compte ces deux ensembles.

    Par contre, pour les raisons précédemment énoncées, nous pensons qu’autoriser des personnes de sexe masculin à s’auto-identifier socialement et/ou juridiquement comme femmes dans des espaces et des centres réservés aux femmes, enlèvera quelque chose d’important aux femmes, compte tenu d’un contexte social de misogynie généralisée. C’est précisément ce que nous voulons dire. Nous demandons donc à la société de trouver un autre et meilleur moyen pour réaliser les droits des transsexuels, et qui soit compatible avec les droits des femmes à une vie sans préjudice.

    Les femmes ne constituent pas un groupe culturellement dominant, mais plutôt un groupe culturellement subordonné. Lorsqu’elles agissent pour maintenir des espaces réservés aux femmes, nous jugeons qu’elles agissent pour s’assurer des lieux protégés qui sont importants compte tenu de leur condition. Au mieux, les transfemmes sont un groupe subordonné distinct ; au pire, les transfemmes sont membres du groupe dominant.

    D’aucuns affirment que la motivation des transfemmes à vouloir utiliser les espaces réservés aux femmes est d’y trouver une sécurité face à la menace de la violence masculine. Mais si c’était le cas, la menace pourrait être résolue avec des espaces tiers plutôt qu’en autorisant aux transfemmes l’accès aux espaces réservés aux femmes.

    Pour d’autres transfemmes, il s’agit moins de sécurité que d’identité : du fait de leur conviction d’être des femmes (sur la base de leur identité de genre), ces trans croient que les espaces de femmes sont leur place. Mais comme nous l’avons déjà suggéré, nous soutenons que les espaces réservés aux femmes sont justifiés en raison du sexe et non de quelque identité de genre. Les sentiments d’une personne à l’égard de son identité ne déterminent pas automatiquement son inclusion, et ne nous semblent pas l’emporter sur l’intérêt légitime que les femmes ont envers l’existence de tels espaces.

    #femmes #transidentité #genre #transgenre

  • Le glissement sémantique de Foodporn et la banalisation du viol

    Je suis super larguée niveau hightech-words-in, hier je regarde la télé et le présentateur de capital te vante le foodporn pour te parler de recettes de cuisine.
    Je suis scotchée, hein mais c’est quoi encore ce truc pour faire passer le porno comme top cool sympa.
    Le terme de foodporn a été inventé en 1984 par la féministe Ros Coward https://en.wikipedia.org/wiki/Ros_Coward (la cherche pas sur WP français, elle existe pas) pour dénoncer la bouffe industrielle desgueu présentée dans les pubs des années 70.
    Aujourd’hui ça n’a rien à voir avec ça puisque le terme désigne, semble-t-il assez couramment, chez les jeunes des réseaux sociaux web12 des photos ou vidéos de plats cuisinés.
    Euh … raa, je m’étrangle, héé les mômes, grâce à ce vocabulaire détourné, vous êtes en train d’accepter de glisser insidieusement vers une banalisation et donc une acceptation de la pornographie.

    Je m’explique, l’étymologie de pornographie c’est pórnê (πόρνη), « prostitution », et gráphô (γράφω), « écrire ». Sauf que gráphô étant également à la racine de graphisme, photographie, on considére que pornographie est la représentation visuelle de la prostitution, et le mot porno est le diminutif de pornographie.

    La pornographie c’est donc de la prostitution filmée https://tradfem.wordpress.com/2019/10/01/la-pornographie-cest-de-la-prostitution-filmee-et-totalement-depe
    et la prostitution c’est aussi du viol parce que La prostitution et la culture du viol sont indissociables http://sisyphe.org/spip.php?article5358.

    La plupart des spams vendant des sites pornographiques inclut un autre diminutif de pornographie qui est porn.

    Une fois cela posé si on réfléchit à ce que signifie réellement foodporn, c’est juste l’apologie masquée de la culture du viol par le biais anodin des photographies de cuisine et ça passe dans le langage courant au point que des crétins de la télé la diffuse sans vergogne et sans cerveau. A ce rythme là, quand je pars en voyageporn, je quitte ma maisonporn, je prends ma valiseporn, je pars en carporn ou en trainporn. Comment en est-on arrivé à ce point d’insignifiance détournée pour vanter la pornographie, faire croire en plus que c’est un truc qui donnerait envie, hé ho vous êtes certain·e de ce que vous racontez ?

    Avant de le prononcer à tout va, pensez seulement à ce que ce terme signifie réellement et comment on peut évitez de perpétuer l’acceptation de l’asservissement des femmes et des violences qui leur sont faites avant de reprendre sans réfléchir ce mot atroce.

    Merci de refuser d’alimenter l’industrie du sexe.

    @cuisinelibre

  • Rape is becoming decriminalised. It is a shocking betrayal of vulnerable women | Julie Bindel | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/sep/12/rape-decriminalised-vulnerable-women-convictions-cps
    https://i.guim.co.uk/img/media/ff80b0b230a3224e1abebb2386181525b7023276/0_59_3500_2100/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    If I were a rapist, I would be laughing all the way to my next victim in the context of today’s news that rape prosecutions are at their lowest level in a decade. And if I was raped today, it pains me to say that I wouldn’t dream of reporting that rape to the police. As a lifelong feminist campaigner against male violence, I feel more pessimistic about the prospect of ending rape – which is what any civilised society should aim for – than I did 40 years ago.

    For decades, the proportion of reported rapes that end in a conviction has been dismally low. But things are getting worse: today’s statistics show that although the number of rapes reported to the police has doubled in the last year, the number of rape cases charged and prosecuted by the Crown Prosecution Service (CPS) has fallen dramatically. Out of 54,000 reports of rape in 2017-18 (thought to be a fraction of the rapes actually committed), only 1,925 ended in a conviction.

    #viol #justice #violence

    • Comme j’ai du mal à me concentrer sur un texte en anglais et que je suis peut-être pas la seule, une traduction dégooglelisée à l’arrache :

      Le viol est en cours de décriminalisation. C’est une trahison choquante des femmes vulnérables
      article de Julie Bindel / @bindelj

      Les viols signalés ont doublé en un an, mais les poursuites sont à leur plus bas niveau depuis une décennie. Le CPS doit être tenu pour responsable

      Si j’étais un violeur, je me marrerai en attendant ma prochaine victime vu l’information d’aujourd’hui, selon laquelle les poursuites pour viol sont à leur taux le plus bas depuis une décennie. Et si j’avais été violée aujourd’hui, cela m’attriste de dire que je ne me verrai pas signaler ce viol à la police. En tant que militante féministe de longue date contre la violence masculine, je me sens plus pessimiste quant à la perspective de mettre fin au viol - chose que toute société civilisée devrait avoir comme objectif - qu’il y a 40 ans.

      Pendant des décennies, la proportion de viols dénoncés qui se sont soldés par une condamnation est extrêmement faible. Mais la situation empire : les statistiques actuelles montrent que, bien que le nombre de viols signalés à la police ait doublé au cours de la dernière année, le nombre de cas de viols portés devant la justice et poursuivis par le CPS, le Service des Poursuites Pénales, a considérablement diminué. Sur les 54 000 rapports de viol signalés en 2017-2018 (considérés comme une fraction des viols réellement commis), seuls 1 925 ont été condamnés.

      Il semble que le CPS se préoccupe davantage de son image publique que de proposer de bonnes idées pour condamner efficacement les violeurs.

      L’année dernière, le Guardian a indiqué qu’il avait été conseillé aux procureurs de supprimer une partie des « cas difficiles du système » afin d’améliorer les taux de condamnation. Un procureur qui a assisté à un cours de la CPS a déclaré au personnel : « Si nous éliminions 350 cas difficiles du système, notre taux de condamnation atteindrait 61%."

      Il semble que le CPS se préoccupe davantage de son image publique que de proposer de bonnes idées sur la manière de condamner efficacement les violeurs. Ce n’est rien de moins qu’une abomination.

      En 2009, un tribunal de la Couronne a estimé que les procureurs devaient adopter une approche fondée sur le mérite pour décider de poursuivre ou non une affaire de viol. En d’autres termes, les procureurs sont supposés examiner objectivement les éléments de preuve pour déterminer s’il y a lieu d’engager des poursuites, plutôt que de deviner si le jury condamnera ou non en raison de la prétendue crédibilité du plaignant. Jusqu’en 2009, ce dernier critère était celui utilisé par les procureurs. Le problème, c’est que trop peu de cas ont été portés devant les tribunaux en raison de la prévalence des mythes et des stéréotypes parmi les jurés et de leur propension à écarter les récits des plaignant-e-s alors qu’iels buvaient, portaient des vêtements "provoquants" ou étaient en couple avec l’accusé.

      Les experts juridiques estiment maintenant que le CPS a abandonné le test du mérite, ce qui explique pourquoi les taux de condamnation sont en si forte baisse. Kate Ellis, du Center for Women’s Justice, souligne que le CPS a simplement supprimé toutes les références à l’approche de la poursuite pour viol fondée sur le mérite. « Nous savons aussi que la nouvelle politique du CPS ne consiste pas à faire référence à l’approche fondée sur le mérite dans les conseils ou les briefings donnés à la police ou aux avocats », a-t-elle déclaré.

      Le CPS le nie. Son directeur des poursuites pénales, Max Hill, a semblé reprocher cette baisse du taux de condamnation à la police lors d’une interview ce matin. « Ce rapport contient un certain nombre de statistiques, dont l’une indique… qu’il y a eu une baisse de 23% du nombre d’affaires renvoyées par la police », a-t-il déclaré au Today programme . « Il est clair que si aucune affaire n’est renvoyée à nous, nous ne pouvons pas commencer à l’examiner. » Le CPS souligne également le nombre croissant de preuves numériques que la police et les procureurs doivent analyser pour chaque affaire afin d’expliquer le nombre décroissant de condamnations.

      Cependant, j’ai vu une analyse détaillée des dernières statistiques du Center for Women’s Justice - qui sera publiée dans les prochaines semaines - qui a révélé que la baisse du taux de condamnations ne peut être entièrement expliquée par le fait que la police n’a pas renvoyé les affaires au CPS.

      À moins que le CPS ne soit tenu pour responsable, les hommes qui devraient être déclarés coupables de viol continueront à évoluer librement. Cela signifie que les violeurs agiront en toute impunité et que les prédateurs sexuels mettront encore plus en danger les femmes que nous le sommes maintenant. Sans une réforme radicale et urgente du système actuel, le viol continuera à être effectivement décriminalisé.

      Julie Bindel est journaliste et militante politique et fondatrice de Justice for Women .

    • Je ne connais pas les chiffres et l’article cité ci-dessous, de février 2019, peine à les rassembler en particulier pour ce qui concerne la correctionnalisation, mais la tendance est nette aussi en France.

      Combien y a-t-il de viols chaque année ? Combien de plaintes ? Combien de condamnations ? - Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/02/08/combien-y-a-t-il-de-viols-chaque-annee-combien-de-plaintes-combien-de-con

      En octobre 2017, le ministère de la justice nous informait qu’aucun renseignement n’était disponible quant à la quantité de viols « correctionnalisés », expliquant qu’il n’était « pas possible de réaliser une étude quantitative précise de cette pratique. » En février 2019, nous avons renouvelé cette question. Le porte-parole de la Chancellerie nous a confirmé qu’il n’existait toujours pas de chiffres sur la correctionnalisation des viols : « Nous raisonnons sur la base du casier judiciaire qui ne donne pas ces informations. » Une étude menée dans le tribunal de grande instance de Bobigny estimait qu’en 2013 et 2014, « 46% des agressions sexuelles étaient des viols correctionnalisés ». Difficile de généraliser la statistique pour tout le pays, mais elle permet de se faire une idée.

    • Au sujet de la régression de l’attention à porter à la parole des femmes, particulièrement quand elles dénoncent des problèmes avec des mecs, ça fait 2 semaines que je suis super mal à l’aise avec ce commentaire https://seenthis.net/messages/805907#message806025 @seenthis et que je sais pas du tout quoi faire, alors voilà, je te le signale par ici... C’est sans doute pas idéal mais depuis la lecture-traduction de cet article, ça m’obsède.

    • Pourma part, je ne peux pas faire de traduction sans passer par linguee [point] suffixe du pays de la langue de rédaction initiale ( linguee.com ou de ou fr ou mx, par exemple) : c’est le seul moyen de voir plusieurs manière de traduire en fonction non pas du mot mais de la construction verbale locale.
      Je vais aller voir ton outil de ce pas, @reka , merci !

  • La pornographie, c’est de la prostitution filmée, et totalement dépénalisée. Cela ne la rend pas sûre. | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2019/10/01/la-pornographie-cest-de-la-prostitution-filmee-et-totalement-depe

    C’était un secret de polichinelle. À l’époque, les deux artistes les plus prisées de l’industrie y avaient été introduites à l’âge de 14 et 15 ans. J’ai entendu des pornographes discuter de l’obtention de fausses cartes d’identité pour y amener des mineures, et j’ai assisté à une conversation qui stipulait que les jeunes femmes « fraîchement sorties du système d’aide sociale » étaient les plus susceptibles de travailler dans l’industrie. Ces flagrantes manipulation et mise au pas de filles et de jeunes femmes vulnérables, je ne l’ai jamais entendu condamner une seule fois par ceux – principalement des hommes – qui organisaient, produisaient et distribuaient des films pornographiques.

    Le monde du porno n’est pas différent de la prostitution. Il y a d’autres personnes impliquées et l’une d’elle a une caméra qui enregistre chaque minute des violences infligées, mais en définitive il s’agit simplement de prostitution devant une caméra. Il y a aussi beaucoup de dédoublement de rôles entre les personnes impliquées : la plupart des actrices du porno sont également « escortes » et inversement. Bon nombre des pornographes que j’ai rencontrés géraient également des agences d’escortes, des bordels ou des sites d’annonces. Les bordels étaient bien sûr considérés comme les commerces les plus risqués, du fait de leur illégalité au Royaume-Uni. Le fait de les décriminaliser ne rendra pas les femmes qui y sont exploitées moins vulnérables aux violences, mais légitimera davantage les profits pour ceux qui exploitent et violentent déjà sexuellement des femmes et, souvent, des filles.

    Le fait que la pornographie devient de plus en plus violente n’est pas un secret et pourtant j’entends souvent prétendre que « c’est seulement un jeu de scène ».

    Ce n’est pas un jeu. La fille étranglée est vraiment étranglée. La femme de la scène « enculage douloureux » implore vraiment l’auteur de son viol anal d’arrêter, parce que ça lui fait mal. L’indice est dans le nom donné à la scène. Les violences au visage, les viols collectifs et la torture ne sont pas factices ; et pourtant, l’écran arrive à jouer un rôle de tampon qui aide le spectateur à déshumaniser la femme à qui ces violences sont infligées.

    J’ai, pratiquement, subi un viol collectif devant une caméra. C’est sans aucun doute toujours en train de circuler dans la pornosphère, pour que des hommes se masturbent. L’une des « actrices » les plus populaires mentionnées ci-dessus a pleuré sur mon épaule après un tournage dans lequel elle avait été forcée de ramper dans des excréments alors qu’on la couvrait d’insultes. Et ça, c’était dans l’industrie classique, considérée par beaucoup comme étant plus sûre et même « glamour » que le porno amateur style « gonzo ».

    Cela affecte également les femmes qui se retrouvent dans d’autres secteurs de la prostitution et qui ne s’approcheront sans doute jamais d’un plateau de tournage porno. En effet, les prostitueurs cherchent souvent une femme prostituée pour reproduire les scènes violentes qu’ils ont vues dans un film porno, en lui infligeant les violences à partir desquelles ils ne pouvaient alors que se masturber.

    Comme la femme prostituée, l’actrice porno constate que son « non » n’a pas grande importance une fois que les caméras tournent. En fait, son « non » peut même être une condition pour répondre à la demande de scénarios de plus en plus violents. J’ai appris à mes dépens que, quelles que soient les limites établies à l’avance, une fois que la caméra commence à tourner, toutes les promesses s’envolent.

    Dans certains cas, les « acteurs » masculins ne sont en réalité que des prostitueurs ordinaires. Les « soirées sexuelles » filmées où des hommes ordinaires peuvent venir et payer pour participer au « gangbang d’une star du porno » sont devenues populaires dans les sex-clubs du pays. Les pornographes et les proxénètes qui créent ces entreprises s’enrichissent de façon toujours plus ingénieuse, ouvrant de nouveaux boulevards pour l’exploitation et la violence. Les prostitueurs et les spectateurs exacerbent, bien sûr, la demande pour des images et des expériences plus brutales, plus dures et plus extrêmes.

    J’ai quitté l’industrie du porno après que l’on ait mis de la drogue dans mon verre pendant un tournage. À ce jour, je n’ai aucune idée de ce qui m’est arrivé lorsque j’étais inconsciente, mais je ne doute pas que ces scènes ne flottent quelque part sur un site Web.

    Au fait, la « porno du viol » n’est pas illégale, tant que la violence physique montrée n’est pas assez extrême pour porter atteinte à la vie.

    La pornographie et la prostitution se moquent de nos lois sur le consentement sexuel.

    Alors, expliquez-moi encore comment cette décriminalisation assurerait la sûreté des femmes…

    Voilà, c’est dit.
    #pornographie #prostitution #violence_masculine

  • Améliorons les débats sur le genre, le sexe et les droits des transgenres
    par #Sophie_Allen, #Jane_Clare_Jones, #Holly_Lawford-Smith, #Mary_Leng, #Rebecca_Reilly-Cooper et #Kathleen_Stock
    (Des philosophes féministes radicales et critiques du concept de genre invitent leurs opposant·e·s à éviter certains arguments qui sont clairement déficients.)
    http://tradfem.wordpress.com/2019/10/05/ameliorons-les-debats-sur-le-genre-le-sexe-et-les-droits-des-tran

    Nous sommes un collectif de philosophes universitaires féministes radicales, critiques du concept de genre. Certaines d’entre nous affirment, dans leurs travaux, que les femmes sont, par définition, les êtres humains adultes femelles. Selon ce point de vue, une “transfemme” ne peut être classée comme femme, puisqu’elle n’est pas un être humain adulte femelle. Le reste d’entre nous sont présentement agnostiques sur cette question, hésitant entre 1) adopter exclusivement cette première position et 2) adopter également une position qui affirmerait l’existence d’un autre sens, significatif, à donner au concept de « femme », soit son application aux personnes occupant un certain rôle social féminin, sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie de sexe féminin.

    Contrairement à la première acception, cette seconde définition implique qu’une partie des transfemmes comptent comme femmes, en au moins un sens. Néanmoins, cette inclusion est limitée, puisqu’un grand nombre de transfemmes n’occupent pas un rôle social féminin sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie du sexe féminin.

    Dans les deux cas, nous sommes toutes sceptiques quant à la valeur politique de comptes rendus de l’être-femme (womanhood) qui l’identifient essentiellement à la possession d’une « identité de genre » féminine. Nous insistons toutes également sur le fait qu’il est politiquement essentiel de maintenir une différentiation conceptuelle claire entre les hommes et les femmes, afin de pouvoir continuer à identifier et à qualifier des modèles de comportements oppressifs basés sur le sexe et des stéréotypes socioculturels nocifs au sujet des « façons correctes » d’être, respectivement, des hommes et des femmes.

    Notre objectif ici n’est pas de résumer nos arguments en faveur de ces conclusions : nous le faisons ailleurs dans nos travaux (dont vous trouverez les liens sous nos noms, en tête de cet article). Nous souhaitons plutôt mettre en lumière divers sophismes et faux procès que nous avons souvent remarqués dans des réflexions sur nos travaux.

    Traduction : #Ana_MINSKI pour #Tradfem
    Version originale : http://medium.com/@kathleenstock/doing-better-in-arguments-about-sex-and-gender-3bec3fc4bdb6
    #philosophie_féministe #transgenrisme #identité_de_genre #non-mixité_féministe

  • #Michelle_Kelly : La pornographie, c’est de la prostitution filmée, et totalement dépénalisée. Cela ne la rend pas sûre.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/10/01/la-pornographie-cest-de-la-prostitution-filmee-et-totalement-depe

    En tant que survivante de l’exploitation sexuelle commercialisée, tant dans le secteur de la prostitution que dans celui de la pornographie, je trouve absolument ridicule la prétention qu’il faille dépénaliser les tierces parties, par exemple les proxénètes, pour « assurer la sécurité de toutes les femmes ».

    Voici pourquoi.

    Au Royaume-Uni, l’industrie pornographique est quasi-totalement dépénalisée. Seule la pornographie mettant en scène des agressions sexuelles sur mineur-es, de la nécrophilie, de la bestialité ou des actes impliquant des dangers de mort est touchée par les lois pénales relatives à sa distribution et sa détention.

    Considérée comme une industrie commerciale et un business légitime, on pourrait s’attendre – si les affirmations du lobby pro-porno étaient véridiques – à ce que la pornographie soit le domaine le plus sûr de l’industrie du sexe pour les femmes qui s’y trouvent.

    C’est faux.

    D’après mon expérience, l’industrie du porno a été de loin la forme de prostitution la plus violente et toxique que j’aie vécue. Le fait qu’elle soit légale ne me donnait pas accès aux « droits du travail » en tant qu’ « actrice », mais créait plutôt un environnement non réglementé pour les proxénètes et les pornographes pour violenter et exploiter à loisir.

    C’était un secret de polichinelle. À l’époque, les deux artistes les plus prisées de l’industrie y avaient été introduites à l’âge de 14 et 15 ans. J’ai entendu des pornographes discuter de l’obtention de fausses cartes d’identité pour y amener des mineures, et j’ai assisté à une conversation qui stipulait que les jeunes femmes « fraîchement sorties du système d’aide sociale » étaient les plus susceptibles de travailler dans l’industrie. Ces flagrantes manipulation et mise au pas de filles et de jeunes femmes vulnérables, je ne l’ai jamais entendu condamner une seule fois par ceux – principalement des hommes – qui organisaient, produisaient et distribuaient des films pornographiques.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://nordicmodelnow.org/2019/09/04/porn-is-videoed-prostitution-and-fully-decriminalised-that-doesnt-ma
    #violences_masculines #prostitution_filmée #système_prostitutionnel #pornographie #agentivité

  • #Greta_Thunberg répond à ses détracteurs
    http://tradfem.wordpress.com/2019/09/27/greta-thunberg-repond-a-ses-detracteurs

    J’ai vu récemment beaucoup de rumeurs circuler à mon sujet, ainsi que d’énormes quantités de haine. Ce n’est pas une surprise pour moi. Je sais que comme la plupart des gens ne sont pas conscients de la pleine signification de la crise climatique (ce qui est compréhensible puisqu’elle n’a jamais été traitée comme une crise), une grève scolaire pour le climat peut généralement sembler très étrange aux gens.

    Permettez-moi donc de clarifier certaines choses au sujet de ma grève scolaire.

    En mai 2018, j’ai été l’une des lauréates d’un concours de rédaction sur l’environnement organisé par Svenska Dagbladet, un journal suédois. J’ai soumis mon article pour publicaton et certaines personnes m’ont contactée, entre autres Bo Thorén de l’organisation Fossil Free Dalsland (Dalie sans Carburants Fossiles). Thorén animait une sorte de groupe avec des gens, surtout des jeunes, qui voulaient faire quelque chose au sujet de la crise climatique.

    J’ai eu quelques réunions téléphoniques avec d’autres militantes. Nous avions pour but de trouver des idées de nouveaux projets pour attirer l’attention sur la crise climatique. Bo avait quelques idées de ce qu’on pourrait faire. Cela allait de défilés jusqu’à l’idée vague d’une sorte de grève scolaire (que les élèves fassent quelque chose dans les cours d’école ou dans les salles de classe). Cette idée nous était venue des Parkland Students, des écolières et écoliers qui avaient refusé de retourner à l’école après la fusillade dans leur école.

    J’aimais l’idée d’une grève scolaire. Je l’ai donc développée et ai essayé d’amener les autres jeunes à se joindre à moi, mais personne n’était vraiment intéressé. Ils et elles pensaient qu’une version suédoise de la Marche mondiale pour le climat aurait un impact plus important. J’ai donc continué à planifier la grève scolaire toute seule et, après cela, je n’ai plus participé à d’autres réunions.

    Quand j’ai parlé de mes projets à mes parents, ils n’ont pas beaucoup aimé cela. Ils n’étaient pas favorables à l’idée d’une grève dans les écoles et m’ont dit que si je l’organisais, je devrais le faire entièrement seule, sans soutien de leur part.

    Traduction : #Tradfem
    #écologie #urgence_climatique #remettre_les_pendules_à_l'heure #vieux_réac_agiste

  • Transgender woman in male prison ‘nightmare’ on hunger strike | Society | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2018/jan/27/marie-dean-trans-prisoner-male-prison-hunger-strike
    https://i.guim.co.uk/img/media/a74ed7d831a2c364cd8b3174d1630eb718e55e1a/0_100_3000_1800/master/3000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Dean has been diagnosed with gender dysphoria and serving an indeterminate sentence for public protection (IPP) after being convicted of more than 30 offences including repeated burglary and voyeurism. Her crimes included breaking into several homes and filming herself wearing underwear belonging to teenage girls. The judge at her trial said she engaged in “behaviour that anyone is bound to find chilling”.

    The Marie Dean story shows there’s no simple answer to how we treat transgender prisoners
    https://www.newstatesman.com/politics/feminism/2018/01/marie-dean-story-shows-there-s-no-simple-answer-how-we-treat-transgend
    https://www.newstatesman.com/sites/default/files/styles/homesection_image/public/blogs_2018/01/gettyimages-2011793.jpg?itok=tzEXX-QQ

    It was presented, at first, as a simple case of injustice in the prison system. The Observer ran the story with the headline “Transgender woman in male prison ‘nightmare’ on hunger strike”. The facts given were these: Marie Dean, 50, is refusing food in protest at being held in HMP Preston on an indeterminate sentence for burglary without access to “hair straighteners, epilator or any makeup”. The report linked to a Change.org petition demanding that Dean be “moved into the female estate as quickly as possible”. Some detail, though, seemed to be missing.

    That’s why the crimes came with an indeterminate sentence: because Dean was a sexual offender with an escalating pattern of behaviour against women. After complaints, The Observer updated its report with details of Dean’s crimes, but the fundamental outline of the story remains as it was, while the Pink News version still only mentions burglary. Alarmingly, it was only possible to learn this because Dean had made a relatively minor name change. One unhappy consequence of the well-intentioned taboo against “deadnaming” (using a trans individual’s pre-transition name) is that past actions are able to slip from the record.

    At this point, I think it’s OK to ask where women figure in all this. This is someone who presents a manifest danger to women, someone whose victims live in the long shadow of violation in their own homes; yet media outlets have given an uncritical platform to demands for Dean’s transfer into the female estate.

    BBC NEWS | UK | England | Lancashire | Cross-dressing burglar is jailed
    http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/lancashire/8064491.stm

    Marie was convicted of 24 offences at his trial including burglary, aggravated burglary, six counts of voyeurism and 10 counts of possessing indecent photographs of children.

    Cross-dressing Burnley burglar jailed indefinitely | Lancashire Telegraph
    https://www.lancashiretelegraph.co.uk/news/4390490.cross-dressing-burnley-burglar-jailed-indefinitely

    Meanwhile, images were found on the mobile phone and camera of Marie in bedrooms, dressed again in women’s underwear and performing sex acts on himself.

    Detectives charged Marie with assault and going equipped and launched an investigation, involving newspaper coverage, to trace the bedrooms where the footage was filmed.

    One house in the images was found to be the home of a woman and her 15-year-old daughter, whose bedroom Marie had filmed himself in.

    Je résume : une personne fait effraction chez des femmes, porte les sous-vêtements des filles, se masturbe et se filme, possède du matériel pédopornographique. Et demande à être placée dans une prison pour femmes puisqu’elle s’identifie comme telle. Il faut arbitrer ensuite entre ses droits et celles des femmes qui devront partager leurs espaces avec une personne coupable de crimes sexuels contre d’autres femmes.

  • The truth about Jessica Yaniv is beginning to emerge - The Post Millennial
    https://www.thepostmillennial.com/the-truth-about-jessica-yaniv-is-beginning-to-emerge


    Il s’agit donc de l’affaire de la personne qui se revendiquait trans et qui avait acculé à la faillite des esthéticiennes indépendantes qui avaient refusé de lui faire une épilation intégrale… de son équipement génital masculin…
    cc @tradfem

    In 2018, Yaniv filed 16 human rights complaints with the British Columbia Human Rights Tribunal, charging various waxing and esthetic salon workers with transphobic discrimination for declining to provide waxing and other beautification services to her male genitals.

    Each of these salons or salon workers had specifically indicated they only provided intimate area services to female clients, or had challenged Yaniv on her gender due to her then-male name being used on social media, and male presenting photograph. It is worth noting that Yaniv used male pronouns and her male name on her LinkedIn and various social media as late as November of 2018.

    Maintenant, une youtubeuse tente de faire la lumière sur cette personne et ses comportements, et surtout sa manière de manipuler et opposer des principes d’émancipation féministes et trans, comme armes de harcèlement massif contre les femmes, mais pas seulement.

    Exposing Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=MI_lXO7zrAQ

    Heated Debate w/ Jessica Yaniv : Trans Predator
    https://www.youtube.com/watch?v=bnhnShhxfhQ

    I Got Jessica Yaniv To Confess On Tape
    https://www.youtube.com/watch?v=VbINkdXvQfs

    #racisme #misogynie #pédocriminalité

  • Il se passe au Canada une affaire assez extraordinaire qui révèle ce que nous prépare la notion d’"identité de genre". Un mec normalement membré a intenté des poursuites à SEIZE esthéticiennes après leur avoir réclamé une épilation du maillot. Informé qu’elles ne faisaient pas d’épilation des organes masculins, pour diverses raisons techniques et personnelles, il a menacé ces travailleuses racisées et précaires de les poursuivre pour discrimination en raison de son « identité de genre », soutenant que son pénis et ses couilles sont ceux d’une « femme »... Plusieurs d’entre elles, terrifiées, ont cédé et ont « réglé » c.-a.-d. qu’elles lui ont donné des milliers de dollars. Les autres ont effectivement été traînées la semaine dernière au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique. Les comptes rendus des audiences de ce Jonathan (Jessica) Yaniv accompagné de sa mère (qui menace de déterrer son défunt mari et de retourner vivre en Israël) sont ubuesques, mais ce masculiniste réclame 8000$CA à chacune des femmes qu’il a ciblées, tout en annon¸ant d’autres poursuites après cette première salve. Une levée de fonds a été organisée par des féministes locales pour soutenir ces femmes, dont cinq ont déjà mis la clé sous la porte de leur petite entreprise.
    Pour en savoir plus et commenter, lire les récents textes affichés à ce sujet sur le portail de la collective de traduction TRADFEM, au https://tradfem.wordpress.com et sur le site https://www.feministcurrent.com

    • Les femmes vous avaient prévenus : la cause de droits de la personne intentée par J. Yaniv est le résultat inévitable de l’idéologie entourant la notion d’identité de genre. | TRADFEM
      http://tradfem.wordpress.com/2019/07/20/les-femmes-vous-avaient-prevenus-la-cause-de-droits-de-la-personn

      Les femmes avaient mis en garde les médias, les politiciens, les activistes et le public contre les répercussions de l’idéologie et de la législation entourant l’identité de genre. Et maintenant que ces répercussions se réalisent en temps réel, tous ceux qui ont été mis en garde demeurent silencieux.

      Je suis persuadé de l’avoir déjà vu dans les 48 dernières heures sur ST... et pour le moment, ST ne me le signale pas...

      Edit : trouvé, tradfem partage son flux en http...

    • J’ai un souci avec l’intro quand à l’utilisation de « normalement membré ». Soit il s’agit de souligner le masculinisme du quidam auquel cas un « normalement membré pour un masculiniste » me semblerait plus juste. Soit il s’agit d’un racourci auquel cas je suggère la formulation « membré d’un pénis »...
      Je n’arrive pour autant pas à piger les motivations de ce mec sauf à imaginer qu’il ment à la justice en disant que son pénis est féminin... tout en ayant des propos mascu ? Comment ça peut passer ?!

    • « membré d’un pénis » serait en effet plus clair. Je cherchais une façon d’écrire que Yaniv est de sexe mâle et n’a subi aucune chirurgie génitale. Quant à ses motivations, tout indique qu’il cherche non à se faire titiller la courgette par des femmes non consentantes mais plutôt à créer un précédent judiciaire d’application d’une nouvelle loi canadienne, adoptée en 2017, qui a ajouté « l’identité de genre » et « l’expression de genre » aux motif de discrimination interdits par notre Code pénal. Il prétend être une femme (par auto-déclaration), et donc que ses parties génitales sont « féminines » et donc qu’il subit une discrimination au motif de son identité de genre si quelqu’une lui dit ne pas faire d’épilation de parties génitales masculines. On ne saura pas d’ici quelques mois si « ça passe » puisque le processus (qui se poursuit) est l’audition de ses prétentions et l’interrogatoire des femmes qu’il accuse. Le Tribunal des droits de la personne est censé rendre sa décision cet automne.

    • Je cherchais une façon d’écrire que Yaniv est de sexe mâle et n’a subi aucune chirurgie génitale.

      @martin4 perso je dit « phallophore » un néologisme neutre qui veut dire porte un phallus.

      Je viens de tombé sur des nouvelles fraiches du militant trans pédosexuel et raciste J.Yaniv

      Au Canada, Jonathan (Jessica) Yaniv, l’homme qui avait porté plainte contre 16 esthéticiennes pour lui avoir refusé une épilation brésilienne, qu’il exigeait en vertu de son « identité de genre », a perdu son procès. La juge a estimé que les plaintes n’étaient motivées que par l’appât du gain en attaquant des petits commerces et par « la volonté de punir des groupes ethniques que [Yaniv] perçoit comme hostiles aux LGBT ». En outre, ses multiples mensonges et tentatives de manipulation tout au long de l’affaire ont été soulignées. Il devra indemniser les accusées de 2 000 dollars canadiens chacune.

      https://racinerouge.fr/2019/11/lassociation-stonewall-se-scinde-sur-la-question-transgenre

      https://nationalpostcom.files.wordpress.com/2019/07/jessica-yaniv-1-1.png?w=604&zoom=2

      Transgender woman denied waxing of male genitals wasn’t discriminated against : Tribunal
      https://globalnews.ca/news/6068486/transgender-woman-genital-waxing-discrimination-tribunal

      A B.C. transgender woman who accused multiple aestheticians of discrimination for refusing to wax her male genitalia has had her case dismissed.

  • #Meghan_Murphy : Les femmes vous avaient prévenus : la cause de droits de la personne intentée par J. Yaniv est le résultat inévitable de l’idéologie entourant la notion d’identité de genre.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/07/20/les-femmes-vous-avaient-prevenus-la-cause-de-droits-de-la-personn

    Bizarrement tout le mouvement queer, la gauche et tous les médias grand public ont discrètement fermé les yeux sur le spectacle absolument scandaleux qui s’est déroulé au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique ce mois-ci. (Une simple citoyenne, @goinglikeelsie, a été seule à en rendre compte sur son fil Twitter.)

    Bizarrement, les journalistes qui couvrent l’actualité du monde queer ont préféré ne pas faire leur travail, malgré le fait que ces audiences n’ont lieu qu’en raison des progrès réalisés par le mouvement queer dans sa lutte pour faire passer en lois l’idéologie de l’identité sexuelle.

    Je trouve également bizarre que des gens qui se disent incroyablement préoccupés par les femmes « méprisables » qui osent soulever les incidences de permettre à des hommes de s’identifier comme femmes n’aient pas réussi à trouver le temps de commenter le cas d’une personne qui a porté plainte pour offense aux droits de la personne contre 16 femmes pour avoir refusé d’épiler ses organes génitaux, en affirmant que cela constitue de la discrimination fondée sur l’identité sexuelle.

    Bizarrement, des médias qui disposent des moyens financiers et du personnel nécessaires pour couvrir cette affaire en ont laissé le soin à des journalistes indépendants, qui sont beaucoup plus vulnérables et beaucoup plus pauvres qu’eux en termes de ressources.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2019/07/18/women-warned-you-yanivs-human-rights-tribunal-case-is-natural-result-of-gender-identity-ideology/%20

    #identité_de_genre #queer #médias_de_gauche #féminisme #violences

  • « La prostitution, socle des inégalités » par Géraldine Viredaz
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/14/la-prostitution-socle-des-inegalites-par-geraldine-viredaz

    L’UNIL (Université de Lausanne) a accueilli en juin dernier un colloque consacré au féminisme abolitionniste. La prostitution y a été définie comme noyau dur des inégalités de genre.


    « Un rapport sexuel sans désir de la part de la femme ». C’est ainsi que Patrizia Romito, professeure à l’université de Trieste, définit la prostitution. Pour la première fois en Suisse romande, des universitaires, journalistes et militantes venues de différents pays se sont réunies vendredi pour présenter les analyses féministes abolitionnistes dans le cadre d’une conférence à l’université de Lausanne (UNIL).

    Les conférencières se sont accordées à dire que la violence et l’inégalité entre hommes et femmes constituaient les dimensions centrales de la prostitution. Elles ont ainsi souligné les risques de mortalité de 12 à 30% plus élevés pour une femme prostituée et ont insisté sur l’intervention d’un mécanisme de défense psychologique toxique, la « dissociation ». Femme transgenre se définissant comme survivante de la prostitution, Anne Darbes l’expose sans fioritures : « Les passes font mal, alors, il faut faire en sorte de ne rien sentir. » Et Patrizia Romito de renchérir : « Afin de se protéger de la souffrance, la femme prostituée se « sépare » mentalement de son corps et de son ressenti, devenant spectatrice de l’acte. Cela cause une souffrance psychologique extrême. » Journaliste militante au sein de l’association française « Mouvement du Nid », Claudine Legardinier a dépeint quant à elle la prostitution comme « le noyau dur d’un rapport inégalitaire ». Pour la militante, les hommes qui ont recours au sexe tarifé sont à la recherche de femmes à leur entière disposition, dont la volonté et les désirs sont sans importance. Même perspective du côté de la journaliste militante suédoise Kajsa Ekis Ekman : « La prostitution est un univers où les hommes achètent l’absence de désir, cela ne peut s’accorder avec des perspectives égalitaires ». La prostitution s’inscrit dans une continuité de la violence. « Des études ont montré que les hommes qui ont recours aux prostituées sont souvent les mêmes qui ont des comportements violents et abusifs envers les femmes » a expliqué Patrizia Romito.

    Version originale : https://lecourrier.ch
    English version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/14/prostitution-a-basis-for-inequality-by-geraldine-viredaz
    #suisse #système_prostitutionnel #violences_masculines #viol #désir_sexuel

  • #Mujeres_por_la_Abolición : POUR UN FÉMINISME CRITIQUE ET ABOLITIONNISTE DU GENRE
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/12/pour-un-feminisme-abolitionniste-critique-et-base-sur-le-genre

    Compte tenu des événements survenus ces derniers jours après les XVIèmes Journées de l’École féministe Rosario de Acuña, et en réponse aux divers articles et manifestes non fondés qui circulent depuis, nous diffusons ce document pour les raisons suivantes :

    – les implications pratiques, politiques et juridiques de l’institutionnalisation des idées dérivées de la théorie queer ont récemment été exposées. Comme on le constate dans d’autres pays, la théorie queer, tente de nous convaincre que les hommes peuvent aussi être des femmes, rien qu’en le disant. Cela élimine la réalité des femmes et, par surcroît, nie le fait que nous sommes opprimées parce que nous sommes nées avec un sexe féminin, vendues, violées, enceintes sans le vouloir ou assassinées parce que nous sommes des femmes. Cela nous efface des lois qui nous protègent, envahit nos espaces sûrs et nous interdit même de parler de notre propre anatomie, alléguant qu’il s’agit d’un « crime de haine ». L’un de ces résultats est la mise en place de lois sur l’identité qui menacent les droits des femmes et leur sécurité juridique, une déclaration développée dans cette vidéo des compagnes de la collective « Somos la mitad » :
    https://youtu.be/LQdcluY1D98


    – On s’est demandé si les postulats de la théorie queer étaient féministes ou non. Les oratrices, se basant sur différents arguments, ont expliqué pourquoi elles ne considéraient pas la théorie queer comme une théorie féministe. Par cohérence idéologique et respect pour la généalogie féministe, le mouvement féministe a l’obligation de débattre et de conclure si les idées qui se prétendent féministes le sont réellement, et c’est ce qui a été fait lors de ces Journées. Comme le dit Ana de Miguel, l’une de nos grandes théoriciennes : « le féminisme ne peut pas être la seule théorie dans laquelle une affirmation vaut autant que son contraire. »

    Traduction : #Tradfem
    English version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/13/for-a-gender-critical-and-abolitionist-feminism
    Italian version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/13/per-un-femminismo-critico-e-abolizionista-di-genere
    Version originale : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdp9eOnVFgM0s_1AR5q7fv3XKFfJcXKzYpVvGIQFLHZuONApA/viewform
    #abolition #féminisme #théorie_queer #théorie_féministe