Inside the Victory Army restructuring : Infighting led to ‘breakdown of our operational effectiveness’

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  • Restructuration et réactivation de la coalition Jaych al-Fatah.
    En gros Jund al-Aqsa, jugé trop complaisant avec Da’ich en est exclu, ce qui permet de réintégrer le groupe de la légion de Sham (Faylaq al-Sham) proche des FM. Avec bien sûr des brigades mineures affiliées à l’ASL mais dont l’article ne donne pas le nom.
    Les deux principaux groupes de cette coalition restant al-Nousra (branche syrienne de la Qaïda) et Ahrar al-Cham. Est intégré aussi le Parti islamique du Turkestan oriental, désigné comme organisation terroriste par le CS de l’ONU, comme al-Nousra, et donc exclus de la cessation des hostilités.
    http://syriadirect.org/news/victory-army-commander-on-restructuring-infighting-led-to-%E2%80%98brea

    Seven Islamist fighting groups, including the Salafist Ahrar a-Sham and Al-Qaeda affiliate Jabhat a-Nusra, formed the Victory Army in March 2015 with the stated goal of “liberating the good city and the good people of Idilb,” the former referring to the capital of the eponymous northwestern province. After accomplishing its inaugural goal in four days, the new coalition proceeded, over the following seven months, to capture the rest of Idlib province from pro-regime forces.
    The exclusion of Jund al-Aqsa paved the way for Feilaq to return, the source said. “The main reason for our return to the Victory Army is the absence of Jund al-Aqsa,” said an official from Feilaq a-Sham’s high command who requested anonymity, adding that the coalition will now focus its efforts on the Aleppo front. […]
    The Victory Army says it does not want to make an enemy out of their former ally, Jund al-Aqsa, and that the inclusion of the Turkistan Islamic Party may be a nod at keeping a line open.

    • On attend avec impatience les commentaires des « analystes » des think tanks américains, à la Charles Lister, sur le nécessaire soutien que l’on doit apporter au salafistes « modérés » d’Ahrar, seule alternative selon eux à Assad et aux terroristes (al-Nousra/Da’ich), alors que le groupe avait depuis quelques temps laissé l’ambiguïté planer sur la question de sa participation à des coalitions avec al-Nousra ou bien de son adhésion à la Cessation des Hostilités.
      On peut aussi noter le joli coup réalisé par al-Nousra, qui a réussi– avec l’assentiment et l’appui probable de puissances étrangères (Turquie/AS) :
      1 - par son offensive de Tall al ’Eiss au sud d’Alep à contribuer à flinguer la cessation des hostilités au moment où le régime, après la reprise de Palmyre, se lançait sur la route de Deïr az-Zour assiégée
      2 - à se couvrir à Alep, dont on prétend maintenant qu’elle fait partie de la CdH, et où, de l’aveu d’ officiels américains, al-Nousra est devenue la force dominante
      3 - à renouveler sa couverture politique par le biais de ses alliés « modérés »/non classés comme terroristes, dans toute la province d’Idlib, au moment où les Russes tentent de convaincre les Américains que la CdH ne peut tenir que si les autres groupes prennent leurs distances avec al-Nousra.