• D’anciens hauts responsables américains reconnaissent l’apport des révélations de Snowden

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/31/d-anciens-hauts-responsables-americains-reconnaissent-l-apport-des-revelatio

    « On peut discuter de la manière dont il l’a fait, mais je pense qu’Edward Snowden a rendu un service public en ouvrant le débat. » Cette déclaration, qui émane de l’ancien ministre de la justice des Etats-Unis Eric Holder, est loin d’être anodine. En 2013, lorsque M. Snowden avait révélé l’existence du système de surveillance de masse d’Internet mis en place par la NSA, l’agence gouvernementale américaine chargée de la sécurité intérieure, et par ses alliés, Eric Holder était en poste, et avait mené les négociations avec la Russie pour tenter d’obtenir l’extradition d’Edward Snowden.

    Etonnamment, l’ancien directeur de la NSA et de la CIA (l’agence gouvernementale américaine chargée du renseignement extérieur) entre 1999 et 2009, Michael Hayden, semble partager la même analyse. Dans son livre Playing to the Edge (non traduit en français), publié en février, il explique que « d’une certaine manière, et de façon limitée, Snowden a aussi été un cadeau. Je ne lui souhaite pas le sort réservé aux canaris dans les mines, mais il a eu le même rôle – il est la conséquence visible (mais pas la cause) d’un changement culturel majeur qui a redéfini la légitimité du secret, les nécessités de la transparence, et les fondements du consentement des gouvernés ».

    Aux Etats-Unis, de nombreux responsables administratifs et politiques – dont Hillary Clinton – expliquaient depuis trois ans que, quelle que soit la portée des révélations d’Edward Snowden, ce dernier aurait dû passer par la voie hiérarchique pour dénoncer les débordements qu’il avait constatés. Cet argument a été mis à mal ces dernières semaines, après les révélations d’un ancien responsable du programme encadrant les lanceurs d’internes au Pentagone : John Crane. Cet ancien responsable du Pentagone, qui s’est exprimé pour la première fois à visage découvert, a expliqué dans le détail comment le lanceur d’alerte Thomas Drake, cité en exemple par Edward Snowden, avait été trahi par l’administration et poursuivi en justice. Thomas Drake avait finalement été innocenté après de longues années de procédures judiciaires.

    http://seenthis.net/messages/492309

  • Nouveau revers pour le FBI, qui avait piraté les utilisateurs d’un site pédopornographique
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/26/nouveau-revers-pour-le-fbi-qui-avait-pirate-les-utilisateurs-d-un-site-pedop

    Les preuves obtenues par le FBI en piratant l’ordinateur d’un utilisateur présumé de sites pédopornographiques ne sont pas recevables. C’est ce qu’a décidé mercredi 25 mai le juge américain Robert Bryan lors d’un des nombreux procès ayant suivi le démantèlement l’an dernier de PlayPen, un important site permettant l’échange d’images à caractère pédophiles. Depuis, cette affaire ne cesse d’embarrasser le FBI, critiqué pour ses méthodes.

    L’affaire commence en février 2015 : le FBI réussit à mettre la main sur les serveurs de Playpen, un site uniquement accessible par le réseau d’anonymisation TOR, ce qui rend très difficile l’identification de ses utilisateurs. Au lieu de supprimer le site, le FBI décide en fait de l’héberger treize jours sur ses propres serveurs et d’y installer un logiciel malveillant, qui pourra s’infiltrer dans les ordinateurs de ses visiteurs pour récupérer leur adresse IP. Une manière de contourner la protection de TOR et de remonter à l’identité des utilisateurs de PlayPen. Plus d’un millier d’ordinateurs ont ainsi été piratés, menant à 137 poursuites judiciaires.

    Mais ce piratage, à l’ampleur inédite, se retourne contre le FBI. Les avocats des personnes poursuivies, soutenues par la justice, ont demandé à l’agence fédérale de fournir les détails techniques de ce dispositif nommé « Network Investigating Technique » (NIT). Objectif : vérifier que l’agence n’est pas allée au-delà de ce à quoi le mandat l’autorisait. Le FBI a fermement refusé.

    Mercredi, le juge Robert Bryan, devant se prononcer sur le cas d’un enseignant de Vancouver arrêté en 2015 à la suite de ce piratage, a décidé de rejeter les preuves rassemblées par le FBI, s’appuyant sur le manque d’informations relatives au fonctionnement du dispositif. Or, sans ces preuves, l’affaire tombe à l’eau.

  • L’#intelligence_artificielle et ses applications sont le nouveau Graal poursuivi par Google, Apple et consorts (Sarah Belouezzane et Sandrine Cassini, Le Monde, 23/05/2016) http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/21/les-nouveaux-terrains-de-jeu-des-geants-du-net_4923766_4408996.html

    Dans la #Silicon_Valley, on appelle ça « The Next Big Thing ». L’expression désigne la prochaine révolution à ne pas rater pour les géants du high-tech. Cette semaine, Google a annoncé à l’occasion de I/O, sa conférence annuelle consacrée aux développeurs, une série d’innovations dépassant largement ses terrains de jeu habituels que sont le PC et le smartphone. Nouveau terminal pour la maison, masque de réalité virtuelle, nouvelle messagerie, le moteur de recherche fait feu de tout bois. En toile de fond de ces innovations, l’intelligence artificielle qui promet une amélioration substantielle du fonctionnement des logiciels. Google n’est pas le seul à chercher le Saint-Graal. Facebook, Amazon, Microsoft sont aussi sur ses traces.

    La maison Google va rapidement commercialiser Home. Cet appareil, sorte de mini-enceinte, sera capable de répondre aux questions des utilisateurs, voire d’accomplir certaines tâches comme envoyer un e-mail, prendre un rendez-vous ou lancer un morceau de musique. « Google assure que la combinaison de son expérience en matière de traitement du langage, associée à de l’intelligence artificielle et à sa connaissance de l’utilisateur, lui permettra de devancer le marché. En tout cas, cela montre que Google veut trouver sa place entre l’utilisateur et ses marques préférées », pointe Julie Ask, analyste chez Forrester Research.

    En revanche, on ne connaît pas encore la date de sortie, ni le prix de l’appareil. Mais Google tente ainsi de rattraper Amazon, qui a une longueur d’avance avec Echo. Le petit appareil du géant de l’e-commerce répond également à la voix, et permet de commander ses courses ou de réserver une voiture, type Uber ou Lyft.

    Les succès de WhatsApp et de Snapchat ont ravivé les appétits pour les outils de communication. Cette semaine, Google a présenté Allo, messagerie intelligente capable de faire des réponses toutes prêtes. Si l’on reçoit la photo d’un chien, par exemple, l’outil pourra proposer de demander de quelle race il s’agit. L’outil, conçu pour s’améliorer au fur et à mesure qu’il est utilisé (sur la base du « #machine_learning »), pourra aussi être connecté à d’autres applications, comme OpenTable par exemple, site de réservation de restaurant. Google tente ainsi de rattraper Facebook, qui a lancé dans Messenger ses « chatbots », des outils de conversation intelligents. Les chatbots de Messenger ont attiré une kyrielle de marques qui proposent leurs services (bancaires, réservations de train, d’avion, etc.). Ces messageries d’un nouveau genre permettent aux deux géants du Web de renouveler leur relation avec les entreprises, et de faire évoluer leur modèle économique. Ces outils restent encore expérimentaux. « Même si les démos sont impressionnantes, nous n’avons pas encore vu d’expériences suffisamment convaincantes qui pousseraient les internautes à abandonner les applications classiques au profit de ces services », dit Julie Ask de Forrester.

    La réalité virtuelle éveille de nombreux appétits. Google a annoncé mercredi 18 mai le lancement à l’automne de Daydream, une nouvelle plate-forme mobile consacrée à la réalité virtuelle dont pourront s’emparer les fabricants de casques. Le moteur de recherche promet une meilleure qualité d’image et la possibilité d’accéder à ses applications phares telles que YouTube. Il pourra ainsi concurrencer Facebook. Le moteur de recherche souhaite ainsi décliner le succès d’Android, son système d’exploitation qui équipe 80 % des smartphones dans le monde.

    Facebook, très avancé sur le sujet, a fait sensation lors du Mobile World Congress en février, lorsque Mark Zuckerberg a traversé une salle remplie d’une centaine de personnes équipées au préalable de son casque Oculus. Tellement absorbé par cette expérience, le public n’a pas remarqué l’arrivée de l’emblématique président du réseau social. De son côté, le champion coréen de l’électronique grand public Samsung dispose aussi d’un casque dénommé Gear. Une manière selon Ian Fogg, analyste chez IHS, de faire la promotion de ses smartphones haut de gamme : « La réalité virtuelle nécessite de fortes capacités graphiques et des processeurs puissants, c’est donc un moyen utile pour les fabricants de smartphones de pousser les consommateurs à passer aux nouvelles générations de smartphones », souligne l’analyste.

    Microsoft s’est lui, aussi, jeté dans la bataille mais sur un créneau plus particulier : celui de la réalité augmentée. En 2016, la firme de Redmond a ainsi lancé Hololens, un casque qui permet d’ajouter du contenu (hologrammes, textes, vidéos) sur le champ de vision de l’utilisateur.

    Google ne l’a jamais caché : pour lui, l’intelligence artificielle est l’avenir de l’informatique. Et risque d’être le coeur de développement des technologies à venir. C’est donc tout naturellement que le sujet s’est retrouvé au coeur de toutes les annonces du groupe. De la domotique à la messagerie, en passant par l’assistant personnel. Deep Mind, le programme d’intelligence artificielle de Google, repose sur une technique appelée le « deep learning », capacité donnée à la machine d’apprendre grâce à un « réseau de neurones artificiel ».

    Cette méthode, le moteur de recherche n’est pas le seul à s’en servir. Tous les géants du Web s’en sont emparés, conscients qu’il s’agit là du terrain sur lequel les batailles technologiques se livreront dans un avenir pas si éloigné que cela. Facebook, par exemple, consacre à la question une équipe de 45 personnes travaillant pour le Facebook Artificial Intelligence Research. Plus discret, Apple a, lui, fait l’acquisition de trois entreprises spécialisées dans le domaine fin 2015. Enfin IBM n’est pas en reste : l’ancienne star des PC reconvertie dans les services a conçu Watson, l’un des ordinateurs les plus puissants du monde.

  • Aux Etats-Unis, l’échec des algorithmes qui cherchent à prédire le risque de récidive

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/24/aux-etats-unis-l-echec-des-algorithmes-qui-cherchent-a-predire-le-risque-de-

    Aux Etats-Unis, de nombreuses juridictions locales utilisent des logiciels prédictifs pour tenter d’évaluer les risques de récidive des prévenus. Conçus comme des programmes « d’aide à la décision » pour les juges, lorsqu’ils doivent décider d’une mise en liberté sous caution ou d’une condamnation, ces programmes notent le plus souvent les prévenus sur une échelle d’un à dix, dix représentant un risque exceptionnellement fort de récidive.

    Une enquête de ProPublica, publiée ce 23 mai, montre cependant que ces algorithmes sont en réalité extrêmement peu efficaces. Les journalistes ont passé au crible les résultats du logiciel Compas, de la société Northpointe, très utilisé aux Etats-Unis. En comparant les scores de risque de récidive attribués par le programme et les cas de récidive réels – en excluant les personnes incarcérées – sur l’ensemble d’un comté pendant deux ans, les enquêteurs ont établi une série de statistiques sur l’efficacité du logiciel.

    Et les résultats sont accablants : « Le score reflète de manière incroyablement erronée le risque de commission d’un crime violent : seules 20 % des personnes dont le programme estimait qu’elles commettraient un crime violent l’ont fait. Lorsqu’on prend en compte l’ensemble des crimes et délits, comme la conduite sans permis, le logiciel s’est avéré légèrement plus efficace qu’un pile ou face. 61 % des personnes affirmant qu’une récidive était probable ont été arrêtées dans les deux années à suivre. »

  • La NSA et le Pentagone ont échoué à protéger leurs lanceurs d’alerte

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/23/la-nsa-et-le-pentagone-ont-echoue-a-proteger-leurs-lanceurs-d-alerte_4924618

    En 2013, quelques mois avant qu’Edward Snowden ne révèle au monde entier l’existence du système de surveillance de masse d’Internet mis en place par la NSA (l’agence américaine de sécurité) et ses alliés, un enquêteur travaillant pour le Pentagone était poussé à la démission par sa hiérarchie, au terme d’une longue procédure interne. John Crane était spécialisé dans les informations fournies par des lanceurs d’alerte : il était le responsable de la cellule dédiée du Pentagone lorsqu’en 2002, il avait été approché par un autre lanceur d’alerte célèbre, Thomas Drake, lui-même haut placé à la NSA.

    Thomas Drake, régulièrement cité en exemple par Edward Snowden, était très critique vis-à-vis d’un nouveau programme de la NSA, baptisé Trailblazer, un outil d’analyse de données qu’il jugeait à la fois illégal et peu efficace. Il avait donc contacté, avec d’autres collègues, le service dédié aux lanceurs d’alerte internes, pour faire remonter ses craintes. L’enquête avait été confiée à John Crane.

    John Crane, qui s’exprime pour la première fois dans un livre du journaliste américain Mark Hertsgaard, « Bravehearts : Whistle Blowing In The Age of Snowden » (non traduit en français), est convaincu que ses propres collègues du Pentagone ont trahi Thomas Drake au lieu de le protéger, d’abord en fournissant son identité au FBI pour qu’ils ouvrent une enquête, avant de détruire des documents internes qui auraient été utiles à sa défense. Bien que les charges aient été abandonnées contre lui, Thomas Drake est aujourd’hui ruiné, et a vu sa carrière professionnelle s’effondrer. Tout juste a-t-il réussi à trouver un travail dans un Apple Store. « Le gouvernement a passé de nombreuses années à essayer de me briser, et plus je résistais, plus ils se sont montrés cruels », a-t-il témoigné auprès du journaliste.

  • Les mouchards d’un million de sites Web analysés
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/20/les-mouchards-d-un-million-de-sites-web-analyses_4923485_4408996.html

    Première conclusion : un vaste mouvement de consolidation a eu lieu ces dernières années, et seule une minorité d’acteurs bien connus sont présents sur la grande majorité des sites – seuls 123 trackers, sur un total de plus de 80 000, sont présents sur plus de 1 % des sites. Sans surprise, on trouve, largement en tête, Google, qui collecte de vastes quantités de données personnelles pour afficher des publicités ciblées et dont le seul tracker Google Analytics figure sur un peu moins de 70 % des sites analysés. Juste derrière se trouvent Facebook (20 % des sites) et Twitter (10 %).

    L’étude montre également que d’un type de site à l’autre, le nombre de trackers externes, utilisés pour la publicité ciblée ou les statistiques d’audience, varie grandement. Les sites comportant le moins de trackers sont les sites associatifs ou gouvernementaux, qui n’affichent pas de publicité, suivis par… les sites pornographiques, avec une moyenne de six trackers par site.

    En revanche, les sites d’information sont de loin les plus gros utilisateurs de trackers externes, avec un peu moins de quarante mouchards par site, soit le double du nombre moyen constaté.

  • Petit article récap sur les mouchards présents sur le net.
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/20/les-mouchards-d-un-million-de-sites-web-analyses_4923485_4408996.html

    L’étude comporte cependant une bonne nouvelle pour les personnes soucieuses de leur vie privée en ligne : conduite sur un très grand nombre de sites, l’une des expériences des chercheurs montre que les outils de blocage des trackers, comme le module Ghostery, sont très efficaces dans la grande majorité des cas. Seuls certains trackers utilisant des méthodes peu courantes de fingerprinting — consistant à bâtir un « profil unique » en fonction des spécificités graphiques, sonores ou autres d’une machine — échappent à Ghostery, principalement, jugent les auteurs, parce que ces mouchards particulièrement intrusifs sont peu répandus.

    Écouter aussi les émissions : « Si c’est gratuit, c’est vous le produit » de La Bas si j’y suis.

  • Les #métadonnées téléphoniques révèlent des informations très privées
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/18/les-metadonnees-telephoniques-revelent-des-informations-tres-privees_4921532

    Ils sont ainsi parvenus à déterminer que l’un des participants venait de se voir diagnostiquer un problème cardiaque : après un long appel à un centre de cardiologie, l’homme avait appelé un laboratoire médical, puis reçu plusieurs coups de fil d’une pharmacie, avant d’appeler le service consommateur d’une entreprise qui commercialise des outils permettant de surveiller son rythme cardiaque. Dans d’autres cas, la seule analyse des métadonnées a permis de montrer l’existence de grossesses, ou le fait qu’une personne avait acheté une arme à feu.

    #renseignement_électronique #vie_privée

    Rien de déjà connu

  • L’enquête sur le « cybercasse » à 81 millions de dollars contre la Banque centrale avance péniblement
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/11/americains-et-bangladais-se-renvoient-la-responsabilite-du-cybercasse-a-81-m

    L’enquête sur le casse informatique de début février grâce auquel des pirates sont parvenus à dérober 81 millions de dollars à la Banque centrale du Bangladesh suit son cours. Mais en attendant ses conclusions, responsables américains, bangladais ainsi que ceux du réseau interbancaire Swift s’accusent mutuellement de défaillances pour expliquer ce piratage.

    Les différentes bribes d’information ne sont pas mutuellement exclusives comme chaque partie à tendance à l’affirmer pour mieux rejeter la responsabilité sur l’autre…

    Et donc, les Feds états-uniens en arbitres.

    • Joli lièvre quand même …

      Renuméroté depuis la loi sur le renseignement – il s’agit désormais de l’article L811-5 du code de la sécurité intérieure – il dispense de tout contrôle la surveillance par « les pouvoirs publics » des communications passant « par voie hertzienne » pour les motifs, vagues, de « défense des intérêts nationaux ».

  • On a testé… Cubetto, le robot jouet qui apprend aux enfants à programmer
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/06/on-a-teste-cubetto-le-robot-jouet-qui-apprend-aux-enfants-a-programmer_49147

    Commençons par la mauvaise nouvelle. Non, notre cobaye de 4 ans et demi n’a pas encore programmé le prochain logiciel d’intelligence artificielle championne de go, malgré plusieurs jours d’exposition au Cubetto. Conçu par la start-up américaine Primo Toys grâce à une campagne de financement participatif massive sur Kickstarter, ce robot jouet se veut une introduction aux fondamentaux de la programmation.

  • Le bras de fer se durcit entre WhatsApp et la justice brésilienne
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/05/04/le-bras-de-fer-se-durcit-entre-whatsapp-et-la-justice-bresilienne_4913680_44

    Mark Zuckerberg appelle à manifester

    Les mots sont sévères, mais c’est que l’entreprise n’en est pas à son premier accrochage avec les autorités brésiliennes. Outre le blocage de décembre, la police brésilienne avait frappé un grand coup en arrêtant en mars le vice-président de Facebook pour l’Amérique latine, Diego Dzodan, à sa sortie de l’avion à Sao Paulo pour avoir refusé de collaborer à une enquête concernant des trafiquants de drogue. Il avait finalement été libéré le lendemain à la demande d’un autre juge qui avait qualifié l’arrestation d’« extrême ».

    Cette fois, l’entreprise a décidé de répliquer. Bien que WhatsApp soit de nouveau utilisable, Mark Zuckerberg a invité mardi les Brésiliens, sur son compte Facebook suivi par plus de 50 millions de personnes, à signer une pétition protestant contre le blocage de l’application. Il est même allé plus loin, encourageant les Brésiliens à participer à un rassemblement prévu mercredi devant le Parlement à Brasilia.