Hécatombe d’espèces marines dans un Chili aux eaux plus chaudes

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    Pour les scientifiques, derrière la majorité de ces épisodes étranges se trouve le phénomène météorologique #El_Niño, qui touche l’Amérique latine depuis environ un an.

    Il provoque un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique, propice à la prolifération d’#algues consommant l’oxygène des poissons ou entraînant une forte concentration en #toxines comme dans le cas de la marée rouge.

    Le #Chili, avec ses plus de 4.000 kilomètres de côtes, a l’habitude d’être confronté à El Niño, qui survient tous les quatre à sept ans en moyenne, mais cette fois le phénomène est plus violent.

    « Nous supposons qu’un facteur commun à tous ces cas de mortalité survenus tant chez les saumons d’élevage dans le sud du Chili que chez les poissons des côtes (les sardines principalement) est l’actuel phénomène d’El Niño, l’un des plus intenses de ces 65 dernières années », a indiqué à l’AFP un panel d’experts de l’Institut de la pêche du Chili (Ifop).

    « L’océan chilien est bousculé et changeant, il y a eu une série d’événements montrant la présence d’un +Niño+ aux manifestations assez diverses », renchérit Sergio Palma, docteur en océanographie de l’Université catholique de Valparaiso.

    Mais les scientifiques citent aussi d’autres facteurs.

    Laura Farias, océanographe de l’Université de Concepcion, soupçonne l’essor de la #pêche d’avoir entraîné les morts de saumons et coquillages.

    « Il y a des études qui indiquent qu’en #Patagonie, la plus forte fréquence de +bloom+ (prolifération d’algues, ndlr) toxique pourrait être une conséquence de l’#aquaculture », explique-t-elle, assurant qu’"il n’y a pas de phénomène écologique, océanographie ou climatique" reliant tous ces incidents.

    Alors que El Niño semble perdre en intensité, permettant aux eaux chiliennes de retrouver peu à peu leur température normale, le pays se rend compte qu’il doit mieux étudier son #océan à l’avenir.

    « Le Chili manque encore d’information sur la #mer », souligne Valesca Montes, spécialiste de la pêche au sein de l’organisation WWF Chili.

    Selon elle, « il faut investir dans l’information océanographique, afin d’être capables de prédire certains événements » et mieux se préparer aux effets du changement climatique.

    #climat