• California’s electrical grid can’t handle all the solar energy the state is producing | Public Radio International
    https://www.pri.org/stories/2017-07-20/california-s-electrical-grid-can-t-handle-all-solar-energy-state-producing

    To avoid overloading its electrical grid, California has actually paid neighboring states like Arizona to take surplus renewable energy — dozens of times this year.

    Donc on découvre que l’énergie renouvelable en excédent est une charge et qu’il faut payer pour s’en débarrasser!
    Là il faut qu’on m’explique...

    • Il y a tout un chapitre et des graphiques sur le sujet dans
      The World Nuclear Industry Status Report 2014
      https://www.worldnuclearreport.org/WNISR2014.html

      For technical and economic reasons, nuclear power plants are among the least flexible and therefore are used predominantly as baseload plants. The next sections show how the large scale deployment of renewables is rapidly eroding the concept of baseload, thereby challenging the economics of nuclear power.

    • Merci @aude_v .
      Quelle gestion désastreuse tout de même qui amène à dévaloriser à ce point ce qui est censément précieux puisqu’à la source de toute activité, l’énergie.

    • L’intermittence de cette source d’énergie est un problème connu de longue date. J’ai souvenir d’avoir lu il y a quelques années (mais je n’ai pas réussi à remettre la main dessus) un article où les auteurs essayaient de dimensionner un système de stockage d’énergie par pompage-turbinage aux dimensions de la consommation allemande et qui concluait qu’il fallait faire varier le niveau du lac de Constance (Bodensee) de l’ordre de plusieurs mètres dans un délai très court…

      C’est le problème du #dispatching et l’arrivée des #smart_grids devraient (normalement…) permettre de donner des marges de manœuvre supplémentaire en permettant de moduler la consommation et plus seulement d’ajuster la production à celle-ci. « Devraient », parce que la façon dont sont installés les compteurs communicants est de ce point de vue assez délirante : ils comprennent tout ce qu’il faut pour segmenter les différentes fonctions consommatrices d’énergie dans la maison afin de pouvoir les gérer (à distance) de façon différentielle mais aucun n’est effectivement raccordé en en tenant compte et surtout il n’existe pas d’offre permettant d’exploiter cette fonctionnalité. Et on ne voit pas du tout à quelle échéance une telle offre pourrait se profiler ; le discours officiel étant que la connaissance fine de la consommation que permettent les compteurs communicants va permettre d’élaborer ces offres.

      Bref : c’est un #problème_de_pédagogie !
      Ce qui concrètement, tiens ! comme pour la vaccination, se traduit par : #rendre_obligatoire et #imposer_par_la_contrainte

    • Si le réseau électrique envoyait à intervalles réguliers une information de prix, les ordinateurs (entre autres) pourraient décider de se mettre en charge ou de fonctionner sur batterie.

    • Le principe de #Linky est exactement l’inverse : ce n’est pas au consommateur de gérer sa consommation (ça c’est ce que dit le marketing parfaitement débile d’Enedis) mais au fournisseur. Toi, tu dois juste recâbler ton installation pour que tu puisses regrouper par fonction des dispositifs susceptibles d’effacement partiel à la main de ton fournisseur.

      D’ailleurs, la toute première grosse décision de modification de conception du compteur à été de virer la prise USB qui permettait un accès direct (non médiatisé par la centralisation du réseau). Ça devait coûter « trop cher »…

      Le jeu sur le prix, c’est réservé au vendeur (ton fournisseur), l’acheteur (le cochon de payant) doit rester captif et non informé (d’ailleurs du point de vue de la non-information, la campagne « pédagogique » d’Enedis fait preuve d’une efficacité parfaitement remarquable)

      cf. le dernier communiqué sur l’avancement de l’installation en BZh, tu pourras remarquer que dans cette reprise des communiqués d’Enedis l’intérêt du consommateur n’est pas même évoqué…
      http://www.bretagne-economique.com/actualites/compteurs-linky-500-000-foyers-bretons-equipes-le-deploiement-s

    • Les œufs de mer…

      Wind energy batteries on the seabed - Deutschland.de - Your link to Germany
      https://www.deutschland.de/en/topic/environment/resources-sustainability/wind-energy-batteries-on-the-seabed

      Some people have nicknamed it the #sea_egg. The official name of the project is StEnSea: Storing Energy at Sea. It is basically a hollow concrete sphere on the seabed designed to store excess energy and release it again as required.
      […]
      Ten engineers headed by the physicist Jochen Bard are working in Kassel to discover how to store the electricity generated offshore or near the coast with the aid of gigantic hollow spheres made of concrete. They are about 30 metres in diameter with walls around three metres thick. The idea is to anchor them 700 metres deep down on the seabed. In a similar way to that of pumped storage power plants on land, this method utilises the energy of flowing water. But instead of using huge storage basins, the hollow spheres on the seabed will serve as water storage vessels. The company Hochtief is the industrial enterprise involved in the project.
      The sphere is flooded whenever electrical power is needed. As the water streams in it drives a turbine that produces electricity which is fed into the grid. If there is an energy surplus in the grid, the water is pumped out of the sphere and the energy is stored until it is released again the next time the sphere is filled. In a model, 200 such spheres each drive a turbine. The individual spheres achieve 20 megawatts each. This means that a park with 200 spheres on the seabed would make four gigawatts available within a few hours for storage or equalisation.

      Il y a quelques années, j’avais lu un papier qui utilisait les données de production et de consommation allemandes ainsi que des hypothèses de répartition entre sources d’énergie. De mémoire, de leurs calculs il ressortait qu’il fallait pouvoir faire varier en quelques heures le niveau du lac de Constance de plusieurs mètres,…

    • Il me semble que c’est bouché depuis un moment les barrages, notamment à cause de l’énergie nucléaire qui ne peux pas être modulée selon la demande. (Du coup on vend notre électricité en surplus à nos voisins qui la stockent dans les barrages et on l’achète plus chère quand on a des creux :( )

    • C’est bien parce que l’énergie nucléaire n’est pas modulable qu’on l’utilisait à pomper l’eau en montagne. C’est la séparation, pour cause de directive européenne, entre production et acheminement qui a provoqué l’arrêt brutal de cet emploi. Ce qui n’était que transferts internes à EDF, avec les pertes en ligne et par effet Joule, a, du jour au lendemain, généré des facturations de RTE vers EDF pour l’acheminement du courant, à l’aller (pompage) et au retour (production hydroélectrique).
      Magie de la déconnexion des tuyaux et des contenus !

      Il se peut que ça ait changé depuis. Mais, il n’y a pas lieu d’être optimiste. D’après WP

      Pompage-turbinage — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompage-turbinage

      La France n’a qu’une centrale de plus de 1 000 MW, sa puissance totale en pompage/turbinage est de 5 098 MW (aucun grand projet en cours) :
      • Grand’Maison, Isère, 1 800 MW,,
      • Le Cheylas, Isère, 480 MW,
      • Centrale de La Coche, Savoie, 310 MW,
      • Lac Noir, Haut-Rhin, 50 MW,
      • Centrale de Montézic, Aveyron, 910 MW,
      • Centrale de Revin, Ardennes, 800 MW,
      • Superbissorte, Savoie 748 MW.

    • D’après le Bilan 2015 de RTE sur l’énergie renouvelable, 18% de la capacité hydraulique sur le réseau de transport vient de centrales STEP (pompage-turbinage)
      http://www.rte-france.com/sites/default/files/panorama_des_energies_renouvelables_2015.pdf
      (p. 55)

      Par ailleurs, les centrales dites « STEP » (les stations de transfert d’énergie par pompage), fonctionnant en cycles pompage-turbinage entre un réservoir inférieur et un réservoir supérieur, constituent un outil de stockage efficace contribuant à l’équilibre du système électrique. L’eau est pompée dans un réservoir lors des heures creuses pour être turbinée lors de la pointe de consommation. L’électricité produite par les STEP est renouvelable à 30 % dans la mesure où la remontée de l’eau préalable consomme de l’électricité. Cependant, les STEP améliorent le lissage de la courbe de charge, ce qui optimise l’utilisation du parc nucléaire en base et contribue à utiliser au mieux la production fatale d’énergie renouvelable. Ce moyen de production étant, par ailleurs, exploité à la pointe en substitution de centrales thermiques à combustible fossile, l’intérêt des STEP est aussi de réduire les émissions de CO2, de polluants atmosphériques tels que le SO2 ou les NOx, et les particules fines.

      Au 31 décembre 2015, la puissance de turbinage, qui traduit la puissance maximale de génération d’électricité, atteint près de 4,2 GW. La puissance de pompage, qui correspond à la puissance maximale consommée par l’installation pour transférer l’eau du bassin aval au bassin amont atteint 4,7 GW.