http://www.la-croix.com

  • « L’Autre Côté de l’espoir » : Aki Kaurismäki, désarmer le désespoir
    http://www.la-croix.com/Culture/Cinema/LAutre-Cote-lespoir-Aki-Kaurismaki-desarmer-desespoir-2017-03-14-120083185

    Six ans après « Le Havre », le cinéaste finlandais sonde toujours l’humanité d’une Europe ambivalente face au malheur des réfugiés.

    Ours d’argent du meilleur réalisateur à la dernière Berlinale, Aki Kaurismäki poursuit dans cette veine avec un nouveau long métrage dont les premières images montrent un homme au visage charbonné, s’extrayant du ventre d’un cargo pour se glisser dans la nuit.

    Le quai n’est plus français, mais finlandais. L’ombre discrète ne vient plus d’Afrique mais de Syrie. Elle se dirige tout droit vers les douches publiques, et de là au commissariat le plus proche, pour demander asile. Derrière sa machine à écrire et la fumée de sa cigarette, un barbu blond en uniforme lui répond : « ça coûte rien d’essayer. Vous êtes pas le premier. »

    Khaled fuit la guerre, Wikhström sa femme. Ce représentant de commerce, spécialisé dans la chemise pour homme, bazarde son stock et en joue le prix au poker dans une arrière-salle interlope...

    • Avec une image très construite et un montage très précis, Aki Kaurismäki dénonce un système d’accueil de réfugiés capable de renvoyer chez eux des réfugiés fuyant des pays en guerre. Et même si le long métrage L’autre côté de l’espoir traite ce sujet sur le ton de la comédie et en musique, Aki Kaurismäki n’en oublie pas pour autant la réalité plutôt sombre du statut de migrants actuellement en Europe et ce, malgré le soutien que reçoit Khaled par le patron de restaurant Wikhström et son équipe.

      En effet, alors que de nombreuses pauses musicales ponctuent le film à travers des sets filmés en entier, la magnifique chanson interprétée par Haji avec un saz est interrompue, comme si la Finlande, et donc l’Europe, ne voulait plus entendre les voix et les douleurs de ces migrants.

      Ainsi, avec le film L’autre côté de l’espoir , Aki Kaurismäki propose une nouvelle fois un regard décalé sur le sort réservé aux exilés par nous, les européens, à travers la réalisation d’un film drôle, burlesque et à la playlist musicale toujours aussi sympa.

      http://bullesdeculture.com/2017/03/critique-l-autre-cote-de-l-espoir-aki-kaurismaki.html

      Chez Kaurismäki, cafés ou restaurants sont les meilleurs lieux pour refaire le monde : gargote d’Au loin s’en vont les nuages , soupe populaire de l’Homme sans passé et désormais brasserie défraîchie de L’Autre Côté de l’espoir.
      C’est là que Khaled, réfugié syrien menacé d’expulsion, va pouvoir construire une nouvelle vie, sous la protection du patron, homme en quête d’un second souffle. Kaurismäki distribue avec sobriété et élégance couleurs et mots pour composer cette délicate fable humaniste. Il y a bien des fonctionnaires obtus, des fachos qui traquent l’immigré, mais le cinéaste leur oppose la solidarité et un humour qui flirte avec le burlesque. Si Khaled, rescapé d’Alep, paraît dans le film l’âme brûlée et le corps couvert de charbon, il en ressort comme lavé de sa détresse, un sourire aux lèvres. Et nous avec lui.

      Frédéric Theobald pour la Vie

      http://www.telerama.fr/cinema/sherwan-haji-un-destin-kaurismakien,155435.php

    • Si Khaled, rescapé d’Alep, paraît dans le film l’âme brûlée et le corps couvert de charbon, il en ressort comme lavé de sa détresse, un sourire aux lèvres.

      Et un couteau dans le ventre, blessure dont on ne sait pas s’il va réchapper. Il faudrait être un peu attentif tout de même. Ca permetterait notamment d’éviter de qualifier ce film de comédie, je ne pense pas que ce soit son but (faire rire), même si, de fait, la scène du restaurant japonais est délirante, je crois au contraire que la fonction de ce récit est toute autre, désespérée presque.

    • Oui, @philippe_de_jonckheere j’ai vu le film L’Homme sans passé hier sur Arte et je partage l’idée que le cinéaste finlandais estompe dans ses films cet épais désespoir qui forme l’encre noire de son œuvre : « À quoi sert le pessimisme lorsque tout espoir est perdu ? »

      Selon le comédien Sherwan Haji : « la tristesse d’Aki Kaurismäki en tant qu’homme, sa vulnérabilité sont liées à l’absurdité du monde. Il y a un peu du Don Quichotte en lui. Il veut sauver ce que beaucoup de gens ont presque oublié : leur humanité ».

  • France : Formation de 300 prêtres catholiques au néo libéralisme par la famille mulliez La Croix - Claire Lesegretain -14/03/2017
    http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Les-fondateurs-dAuchan-forment-pretres-management-2017-03-14-1200831658

    " Des prêtres à l’école de l’économie mondiale

    Créées à l’initiative de membres de la famille Mulliez, fondatrice d’Auchan, les sessions « Chemins d’humanité » veulent former au management les prêtres et les aider à mieux comprendre les réalités économiques. Une cinquantaine de prêtres, parmi les 300 ayant bénéficié de cette formation, se retrouvent cette semaine à Rome pour en marquer le 20e anniversaire.
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    Ce dimanche soir d’octobre 2015, Sébastien Savarin, 44 ans, délaisse sa paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Forges-en-Bray (Seine-Maritime) où il est curé de 29 communes, pour se rendre à Roissy. Tôt le lendemain, il doit s’envoler vers New York avec une quinzaine d’autres prêtres de divers diocèses de France, pour une semaine dense, intitulée « À la rencontre des changements de ce monde ».

    Le P. Savarin a achevé, il y a quelque mois, la formation « Chemins d’humanité », lancée en 1996 par André Mulliez, en lien avec Mgr Albert Rouet, alors responsable de la Commission sociale de l’Épiscopat (devenue le Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques). Constatant la méconnaissance de nombreux prêtres de la vie de l’entreprise, le membre de cette grande famille d’entrepreneurs du Nord (Auchan, Leroy-Merlin, Decathlon, Flunch…) voulait aider ceux-ci « à mieux comprendre ce monde économique qui bouge » , selon Caroline Auriach, directrice de Chemins d’humanité.

    Une formation qui aide à « se poser les bonnes questions »
    Ainsi, pendant sa semaine new-yorkaise, la promotion 2015-2016 a rencontré l’ambassadeur de France auprès de l’ONU et visité une plate-forme de start-up, ainsi que la salle des marchés d’une grande banque française, « avec deux heures de discussions avec des traders », précise le P. Savarin.
    Parmi les techniques de management découvertes pendant ces dix-huit mois, le P. Savarin a pu expérimenter celle du diagramme d’affinités (pour organiser les idées émises par un groupe et les structurer par thèmes) avec des équipes de funérailles en difficulté.
    « Cela a permis de laisser émerger d’autres questions plus importantes et de les aborder sereinement » , raconte-t-il, considérant que ce parcours a « quelque chose d’évangélique », en tant qu’il « rappelle que le Christ a marché au milieu des hommes de son temps et invite à ne pas rester enfermer dans son presbytère ».

    Même relecture positive de la part du P. Pierre-Marie Leroy, curé de la paroisse Saint-Paul-en-Ternois (52 villages) et doyen des 8 paroisses du Ternois, dans le diocèse d’Arras, qui a bénéficié de Chemins d’humanité il y a dix ans. Cette formation aide, selon lui, « à poser les bonnes questions, à repérer les compétences, à mettre les bonnes personnes aux bons endroits et à trouver sa juste place, le tout dans une démarche très ecclésiale ».

    Des apprentissages mis en application
    Le P. Leroy sait de quoi il parle. En 2009, tout juste arrivé dans sa paroisse, il a dû mettre en place une équipe de bénévoles compétents pour faire vivre l’abbaye de Belval après le départ des cisterciennes. Aujourd’hui, l’abbaye sert d’entreprise de réinsertion (affinage de fromages, jardinage…) pour des personnes à la rue et de centre d’accueil pour des séminaires d’entreprises, tout en ayant gardé une boutique de produits religieux.

    Le P. Leroy est également vice-président de l’association d’aide aux sans-abri à Arras, Le petit âtre, qui compte une quarantaine de salariés. « Tout cela est né de ce que j’ai appris avec Chemins d’humanité » , insiste-t-il en rappelant sa formation initiale de travailleur social.
    Quant à Marc Fassier, prêtre du diocèse de Saint-Denis qui a suivi Chemins d’Humanité en 2011-2012, à l’âge de 33-34 ans, il reste marqué par sa semaine à New York. « Nous logions à Manhattan, lieu symbole de la mondialisation, un peu comme la Seine-Saint-Denis, s’amuse-t-il. Et nous plongions tour à tour dans l’univers du luxe, en rencontrant les directions de Cartier et de Ralph Lauren, et dans celui de la grande pauvreté, avec les franciscains du Bronx. »

    Des stages qui donnent « des clés de compréhension du monde »
    Actuellement prêtre aux Lilas, responsable diocésain de la formation et doctorant à l’Institut catholique de Paris, le P. Fassier raconte également ses stages d’immersion de quelques jours dans un centre de tri postal près d’Orly, au Conseil national du droit d’asile, au Conseil d’État et au tribunal administratif de Paris. Autant d’expériences qui, selon lui, donnent « d’autres clés de compréhension du monde ».
    « Cette formation n’apporte pas un savoir-faire, mais transforme en profondeur » , résume le prêtre des Lilas. Il en veut pour preuve sa thèse de doctorat sur « La place de l’Église dans les démocraties libérales » : un thème qu’il n’aurait pas choisi sans Chemins d’humanité.

    Les 20 ans de « Chemins d’humanité »
    Jusqu’à vendredi 17 mars, Chemins d’humanité fête ses 20 ans à Rome avec 45 prêtres et 45 hommes et femmes d’entreprises. En plus de visites pour s’immerger dans la réalité économique de la capitale italienne, les participants imagineront ensemble les coopérations de demain entre prêtres et laïcs et échangeront sur les enjeux ecclésiaux avec différents membres de la Curie.
    Cette formation aux réalités économiques, proposée à des prêtres volontaires, après accord de leur évêque, est financée par des entrepreneurs et une modeste participation des inscrits. En vingt ans, près de 300 prêtres, exerçant dans un diocèse de France, ont suivi le parcours de dix-huit mois en six modules de cinq jours.

    L’actuelle promotion, ayant commencé le parcours en novembre 2016, est composée de 13 prêtres : 3 du diocèse de Strasbourg, 3 de Metz, 2 de Cahors, et un de Pontoise, de Rouen, d’Évry, de Créteil et de Montpellier."

    Claire Lesegretain

    #mulliez #La_Croix #formation #néo_libéralisme #traders #Religion #Catholicisme #Chemins_d_humanité #réalités_économiques #prêtre

    • L’Iranien Farhadi, déjà une légende, triomphe de nouveau aux Oscars
      http://www.la-croix.com/Culture/L-Iranien-Farhadi-deja-legende-triomphe-nouveau-Oscars-2017-02-27-13008278
      afp, le 27/02/2017 à 9h20

      A 44 ans, le metteur en scène iranien Asghar Farhadi, déjà une légende dans son pays, a remporté son second Oscar du meilleur film étranger pour « Le Client », une récompense qu’il n’est pas venue chercher pour protester contre le décret migratoire de Donald Trump.

      Fin janvier, il avait décidé de ne pas se rendre à la cérémonie de remise des prix, dénonçant les restrictions d’entrée aux Etats-Unis imposées par le président américain aux ressortissants d’Iran, de Syrie, du Yémen, de Libye, d’Irak et du Soudan.

      Dans une déclaration lue en son nom, M. Farhadi a indiqué n’avoir pas voulu venir à Los Angeles par solidarité pour les gens qui n’avaient pas été respectés par le décret anti-immigration de M. Trump.

      « Diviser le monde entre les catégories +Etats-Unis+ et +Nos ennemis+ crée la peur, une justification trompeuse pour l’agression et la guerre », a dit le réalisateur dans une déclaration lue par l’ingénieure et astronaute née en Iran Anousheh Ansari.

      « Ces guerres empêchent la démocratie et les droits humains dans des pays qui ont eux-mêmes été victimes d’agressions. Les réalisateurs peuvent tourner leur caméra pour capturer des qualités humaines partagées et briser les stéréotypes sur diverses nationalités ou religions. Ils créent de l’empathie entre nous et les autres, une empathie dont nous avons besoin aujourd’hui plus que jamais », a-t-il encore souligné.

  • Cancers de pauvres, cancers de riches - La Croix
    http://www.la-croix.com/Sciences/Sante/Cancers-pauvres-cancers-riches-2017-02-21-1200826306

    près de 15 000 cas de cancers pourraient être évités en France « chaque année par l’amélioration des conditions de vie et la promotion de la santé des populations les plus défavorisées ».

    #cancer #santé #inégalités

  • Gigantesque glissement de terrain au large de l’Australie il y a 300.000 ans - La Croix
    http://www.la-croix.com/Sciences/Gigantesque-glissement-terrain-large-Australie-300-000-2017-02-08-13008233

    La date du glissement de terrain a été estimée en datant les fossiles de coraux d’eau profonde retrouvés à plus d’un km de profondeur sur les tertres sous-marins. Le plus vieux a été daté à 302.000 ans.

    Un tel glissement de terrain pourrait avoir engendré des vagues de tsunami de 27 mètres de haut, dont l’effet pourrait avoir été dissipé par la présence importante de récifs coralliens.

  • « Le manuscrit de Voynich fait sens » - La Croix

    http://www.la-croix.com/Sciences/Sciences/Le-manuscrit-Voynich-fait-sens-2017-02-14-1200824652

    Il me semble qu’on a déjà référencé Voynich ici quelque part.

    Pour le cryptographe Antoine Casanova, auteur d’une thèse sur le manuscrit de #Voynich, ce manuscrit à l’auteur et l’écriture inconnus utilise des symboles judéo-chrétiens et ancestraux qui évoquent les liens entre le spirituel et le matériel, le divin et le royaume des morts et propose des remèdes pour l’âme et le corps.

    #visualisation

  • Dans La Croix 3/02/17 : « Le génie paysan a trouvé son atelier »
    http://www.latelierpaysan.org/Dans-La-Croix-3-02-17-Le-genie-paysan-a-trouve-son-atelier

    Profitant de l’hiver, des agriculteurs se rassemblent pour fabriquer leurs machines agricoles et faire des économies. À la manœuvre, l’Atelier paysan, une coopérative d’« auto-construction » florissante. De la culture des cellules à la culture des carottes… Sébastien Desgeorges, 39 ans, a quitté il y a trois ans un laboratoire pharmaceutique suisse pour voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Devenu maraîcher, l’ancien cadre s’est installé près de Besançon (Doubs), « sur des terres lourdes et humides (...)

    Actualités

    « http://www.la-croix.com/Journal/Le-genie-paysan-trouve-Atelier-2017-02-02-1100822083 »

  • Israël sous l’effet Trump annonce 2.500 logements de colonisation en Cisjordanie
    afp, le 24/01/2017 à 17h14
    http://www.la-croix.com/Monde/Israel-sous-effet-Trump-annonce-2-500-logements-colonisation-Cisjordanie-2

    Israël a annoncé mardi la construction de 2.500 logements de colonisation en Cisjordanie occupée, la plus importante annonce du genre depuis des années, prenant en compte de nouvelles réalités a priori nettement plus favorables à Washington.

    Le ministre de la Défense Avigdor Lieberman et le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont décidé d’approuver la construction de 2.500 unités d’habitation « pour répondre aux besoins de logement et de la vie quotidienne », a annoncé le ministère de la Défense, quatre jours après l’investiture de Donald Trump comme président des États-Unis.

    C’est la deuxième décision israélienne relative à la colonisation en deux jours, après le feu vert donné dimanche à la construction de 566 logements dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est, partie majoritairement palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël.(...)

    #colonisation_de_peuplement

  • Une fin de règne sans gloire pour Barak Obama. Un Nobel qui a fait la guerre à la paix. - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/01/une-fin-de-regne-sans-gloire-pour-barak-obama.un-nobel-qui-a-fait-

    « La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. »

    Baruch Spinoza, philosophe (1632 – 1677)

     

    Ça y est, le président Obama s’en va laissant Donald Trump prendre en charge le pouvoir ! Avant de revenir sur la dernière partie de la présidence, à savoir l’engagement sans retenue de Obama pour l’élection de Hillary Clinton, nous allons à notre façon donner un point de vue parmi tant d’autres de citoyens lambda appartenant à ce continent des ténèbres qu’est l’Afrique et cher à Hegel, mais aussi à cette espérance religieuse diabolisée car instrumentalisée du fait de ses dirigeants complaisants avec l’Empire qui les adoube et d’où ils tirent leurs seules légitimités pour le plus grand malheur de leur peuple.

    Souvenons-nous de l’espoir suscité par la candidature de Obama, sa venue était vue comme une bénédiction du ciel après les années de feu, de sang, de malheur des deux mandatures de George Walker Bush. Le discours de rupture d’Obama, et même sa nomination, nous faisait espérer- grands naïfs que nous sommes- le retour de l’american way of life, celle d’Armstrong marchant sur la Lune, celle des pères fondateurs de la démocratie et de la liberté. Cette Amérique qui a pris le pari d’élire un Afro-Américain consacrant ainsi le rêve de Martin Luther King « I have a dream… ».

    Le capital de confiance et d’espoir des damnés de la Terre était immense, d’autant qu’à tort ou à raison, nous Africains nous nous sentions rétablis dans notre dignité après deux siècles d’esclavage. Ce fut d’autant plus beau que malgré les dénégations d’Obama affirmant qu’il est chrétien, beaucoup d’entre les naïfs que nous sommes pensaient à tort qu’un président qui a dans sa famille des parents musulmans ne peut que développer de l’empathie avec l’Islam.

    Ceci nous fut confirmé par le fameux discours du Caire Salem Alikoum., « Je vous salue »

    Il parle à cette occasion de « nouveau départ » pour qualifier la relation que l’administration qu’il dirige veut développer entre son pays et le monde arabo-musulman. Le président a su choisir trois bonnes citations du Coran, des allusions à l’âge d’or de l’islam et à sa contribution scientifique dont a pu bénéficier l’Occident ; il a réaffirmé très fortement la liberté de conscience en faveur des musulmans aux États-Unis, et plus généralement Obama aura apporté à la sensibilité inquiète du monde musulman, les apaisements que celui-ci attendait depuis longtemps.

    Dans ce qui suit nous allons montrer les faits les plus saillants vus encore une fois du Sud, nous survolerons rapidement l’aspect économique et l’obamacare qui est en passe d’être détricoté avant même la fin du mandat d’Obama et les meurtres racistes qui ont augmenté.

    Bref inventaire de l’héritage d’Obama ayant consensus en Occident

    Obama c’est avant tout le verbe et la verve. Retour sur trois paroles qui ont marqué l’opinion lors des années de présidence de Barack Obama. « Oui nous pouvons » : « « Yes we can. » Le slogan choisi pour la campagne de Barack Obama en 2008 est indissociable de sa présidence. Il a eu deux significations : celui d’une Amérique qui veut en finir avec les années Bush et celui d’une communauté afro-américaine qui voit pour la première fois un président métis s’installer à la Maison-Blanche. « L’audace d’espérer. » « L’espoir face aux difficultés, l’espoir face à l’incertitude, avait-il martelé. L’audace d’espérer est le plus grand don que Dieu nous a donné. » « Je parie que demain, vous rejetterez la peur, et choisirez l’espoir. » « L’Amérique que j’aime. » L’Amérique qui se dessine dans les discours de Barack Obama est celle qui aurait assumé ses divergences politiques et assimilé ses différentes communautés. « Il n’y a pas d’Amérique blanche, ou d’Amérique noire, d’Amérique asiatique ou latino. Mais les États-Unis d’Amérique. » (1).

    Les avis divergent sur l’héritage de la présidence de Barack Obama. La Tribune de Genève dresse un bilan avec quelques témoignages : « Grâce à l’Obamacare, 20 millions d’Américains qui n’avaient pas d’assurance-maladie ont pu s’en offrir une. Barack Obama n’a toutefois jamais réussi à vendre à ses concitoyens cette réforme qui les oblige à contracter une assurance-maladie, et les républicains ont entamé l’abrogation de la loi la semaine dernière. En matière d’environnement, M. Obama a soutenu l’accord de Paris sur le climat en 2015. Il a aussi protégé 141 millions d’hectares de terres et de mers contre leur exploitation à des fins énergétiques, tout en réduisant de moitié l’importation de pétrole des Etats-Unis. » (2)

    Le lynchage d’El Gueddafi

    A la suite des printemps arabes mis en oeuvre par les officines occidentales, les pays occidentaux pensaient rechaper le Monde arabe à moindre frais d’une façon soft. Ainsi, le président Obama a laissé faire Hillary Clinton en l’occurrence dans cette mise à mort voulue par Sarkozy conseillé par Bernard-Henry Lévy et Cameron. Pour Hillary Clinton, l’élimination du « dictateur » El Gueddafi qui eut pour épitaphe – Je suis venu, j’ai vu, il est mort » fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa « stratégie de changement de régime ». Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

    La mort de Ben Laden : la promesse tenue, gage de la réélection

    Une autre prouesse à l’actif d’Obama, le meurtre en direct de Ben Laden à la télévision américaine et sous les yeux ravis du président des Etats-Unis et des principaux membres de son gouvernement tombés en extase a été un « bon point » pour le deuxième mandat. la traque d’Oussama Ben Laden a été autant une mission des différents présidents de Bill Clinton en passant par George W. Bush « Je veux Ben Laden mort ou vif » jusqu’à Barack Obama.Annonçant la mort de l’ennemi numéro un des Etats-Unis, il déclare : « Peu de temps après ma prise de fonction, j’ai demandé au directeur de la CIA de faire de la mort ou de l’appréhension de Ben Laden notre première priorité dans la lutte contre Al Qaïda. » Obama clamera qu’il est celui qui a éliminé la menace. Ben Laden sera jeté à la mer.

    Politique étrangère : Syrie, Libye

    « Le récent déplacement du président américain à La Havane lit-on sur cette contribution de Ouest France a bien sûr couronné de succès l’ouverture des États-Unis vers Cuba. Obama peut également s’attribuer une partie du mérite quant à l’accord nucléaire avec l’Iran. Pourtant, le bilan d’Obama en matière de politique étrangère est loin de faire l’unanimité. En atteste le débat suscité par le très long entretien accordé par le président à la revue The Atlantic dans son édition de mars. Concernant la Syrie, le fait marquant reste la décision de la Maison-Blanche de ne pas intervenir militairement en août 2013. Obama revendique cette décision, au prétexte que « les États-Unis ne peuvent pas tout ». Revenant en détail sur l’intervention en Libye en 2011, Obama déclare « qu’il faisait peut-être trop confiance aux Européens « pour faire le suivi de cette intervention ». Et de mentionner la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012. Bref, un fiasco qui fait aujourd’hui de la Libye l’un des terreaux du djihadisme salafiste. Barack Obama accuse les Européens et les pays arabes d’être des free-riders (profiteurs), relayant hélas le discours de certains candidats républicains, comme Donald Trump qui appelle au désengagement de l’Amérique face aux « coûts énormes » de l’Alliance transatlantique. Très critique vis-à-vis de l’Arabie saoudite, Obama demande à celle-ci de « partager le Moyen-Orient » avec son ennemi iranien. (..) Barack Obama témoigne d’un grand intérêt pour l’Asie-Pacifique depuis l’invention du terme « pivot asiatique » au début de sa présidence. Selon lui, c’est dans cette région que se trouvent les intérêts des États-Unis, et c’est là que se trouve le concurrent – ou partenaire ? – principal : la Chine. » (3)

    Trois bombes par heure dans le monde en 2016

    Pour un président de paix, il y eut plus de guerres plus d’armes vendues. Un rapport du Council on Foreign Relations (CFR) a montré que Washington a bombardé la Syrie, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen ainsi que la Somalie en 2016. Pas moins de 26 171 bombes ont été larguées. 72 par jour. Trois par heure. Les frappes militaires américaines ont été nombreuses en 2016. Très nombreuses. Le toujours président des Etats-Unis avait fait du désengagement militaire de son pays une promesse de campagne, pourtant, le think tank basé à New York nous apprend que Washington a bombardé au moins sept nations en 2016 : la Syrie, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen et la Somalie. Sans surprise, la très grande majorité des bombardements américains ont concerné la Syrie et l’Irak. 24 287 bombes y ont été larguées selon les comptes du CFR. (…) En 2008, alors qu’il menait campagne il avait assuré que lorsqu’il deviendrait commandant en chef des forces armées, il « fixerait un nouvel objectif dès le premier jour » : la fin de la guerre en Irak. « Je mettrai un terme à cette guerre en Irak de manière responsable et terminerai la lutte contre al-Qaïda et les Taliban en Afghanistan. » (4)

    Les Etats Unis champion des ventes d’arme

    S’agissant du carburant des guerres, la fabrication et la vente des armes, tout va bien Selon l’organisme suédois Sipri, le marché des armes est florissant. En 2014, les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 776 milliards de dollars, ce qui représente 2,3% du produit intérieur brut mondial et environ 245 dollars par habitant En 2015, les 100 principales entreprises productrices d’armement dans le monde ont affiché globalement un chiffre d’affaires de 356,7 milliards USD réalisés dans les contrats d’armement (sur un chiffre d’affaires total de 1 118,1 milliards USD), Les Etats Unis , interviennent en moyenne pour 30 % des ventes. (5)

    Là encore, il y eut un désenchantement des partisans de la paix. Pratiquement tous les pays européens, mais aussi la Russie, la Chine et Israël ont alimenté les guerres certaines fois en vendant des armes aux deux belligérants ! A croire le niveau des vies des occidentaux dépend du nombre d’armes vendues en clair du nombre de morts , de blessés et de désolation de pays vulnérables et misérables qui, certaines fois n’ont pas d’argent pour nourrir leurs peuples, mais trouvent toujours moyen de s’endetter pour se battre contre d’autres miséreux ou pour tenir en respect leurs peuples dans des gouvernances interminables où le mot alternance n’a aucun sens. Dans ces pays, il n’y a que le darwinisme providentiel ou l’émeute fomentées bien souvent par les pays occidentaux pour leurs propres intérêts pour arriver à l’alternance généralement aussi catastrophique… Dans ces pays le lobby de l’armement dirige d’une façon invisible le pays . Aux Etats Unis un seul président, Eisenhower, eut le mérite d’avertir le peuple américain contre le danger de la mainmise sur le pouvoir du complexe militaro-industriel.

    Dans ce contexte pour juger du niveau des armes vendues , Nadia Prupis parlant de ce marché de la mort écrit :

    « Les États-Unis ont vendu plus d’armes que n’importe quel autre pays en 2015, malgré une baisse du commerce mondial des armes, selon un nouveau rapport du Congrès. Avec 40 milliards de dollars, les États-Unis ont signé plus de la moitié de tous les accords d’armement l’an dernier et plus du double du pays en deuxième place, la France, à 15 milliards de dollars. Les ventes d’armes américaines comprenaient des bombes, des missiles, des chars blindés, des hélicoptères d’attaque Apache, des chasseurs F-15 et autres articles (…) » (5).

    On l’aura compris les dirigeants arabes sont aux premiers loges pour acheter les armes. Nadia Prupis écrit :

    « Les principaux acheteurs, quant à eux, étaient le Qatar, l’Égypte, et l’Arabie saoudite, Beaucoup de ces armes ont été utilisées pour aider la coalition menée par l’Arabie saoudite et soutenue par les États-Unis à combattre les rebelles au Yémen, entraînant des pertes civiles élevées. Le Guardian note que les résultats concordent avec une autre étude récente, qui concluait que l’administration Obama avait approuvé pour plus de 278 milliards de dollars de vente d’armes en huit ans, soit plus du double de l’administration Bush, 128,6 milliards de dollars. » (6)

    La journaliste bien connue, Diana Johnstone décrit la paranoïa qui sévit à la fois dans le parti démocrate, mais aussi au sein de l’Administration actuelle qui accélère les mesures de rétorsion contre la Russie pour les rendre irréversibles, tels que l’expulsion de 35 diplomates fin décembre et l’accélération du déploiement des troupes américaines en Pologne à la frontière avec la Russie.

    « L’impertinence de Vladimir Poutine, écrit-elle, ouvertement en faveur d’un « monde multipolaire », l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu « dictateur » et « menace existentielle » aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime. Hillary Clinton et ses partisans politiques et médiatiques s’accordent pour attribuer sa défaite à un complot mené par Vladimir Poutine visant à changer le régime aux Etats-Unis. Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces « valeurs » dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ? » (7)

    La folie de fin de règne à Washington : la phobie de Poutine

    S’agissant de la comédie visant à impliquer Poutine dans l’ingérence dans les élections, les Etats-Unis qui ont déclenché 200 guerres en 240 ans d’existence n’ont jamais cessé d’interférer quand leurs intérêts étaient en jeu. : « Tout Washington est scandalisé, tandis que les membres du Congrès rivalisent entre eux pour diaboliser la Russie à cause de sa supposée ingérence dans la récente élection présidentielle américaine. « Toute intervention étrangère dans nos élections est absolument inacceptable », a déclaré Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants. Cet éclat de vertueuse indignation serait plus facile à gober si les Etats-Unis n’avaient pas eux-mêmes pris l’habitude chronique d’intervenir dans les élections à l’étranger. Sur une période d’un peu plus d’un siècle, les leaders américains ont utilisé toute une variété d’outils pour influencer les électeurs dans des pays étrangers. Nous avons choisi des candidats, les avons conseillés, financé leurs partis, conçu leurs campagnes, corrompu les médias pour les soutenir et menacé ou calomnié leurs rivaux ».(8)

    Une appréciation rendant compte de ce désamour graduel nous est donné par une diplomate russe : « La politique étrangère de l’administration Barack Obama au cours des huit années de la présidence d’Obama « suscite l’aversion du monde entier », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zaéskharova. « Je pense que cet homme [Obama] et son équipe – naturellement, parlant de l’homme, nous entendons l’équipe qui s’est révélée mauvaise pour tous sur la scène mondiale », Selon la diplomate russe, du point de vue moral, on peut blâmer l’équipe d’Obama d’avoir commis un « crime » car il a démontré que « le plus fort a des droits illimités à faire le mal ». (9)

    En définitive rien de nouveau sous le soleil ! Tous les président américains à partir de la chute du mur de Berlin furent frappés d’hubris , une sorte de messianisme de la certitude de la « Destinée Manifeste » qui leur donne mission de régenter le monde. Cela a commencer avec Georges Bush père qui parlait déjà après avoir laminé l’armée irakienne en 1991, du nouvel ordre mondial vertueux étant la seule hyper-puissance selon le bon mot de Hubert Védrine et ayant sonné d’après Francis Fukuyama, l’idéologue du Pentagone, la fin de l’histoire et annoncé un âge d’or qui allait durer mille ans.

    On sait comment cette histoire est en train de se dérouler , car nous eûmes après Bill Clinton qui s’illustra par le dépeçage des balkans avec la complicité de l’Europe et notamment de l’Allemagne Ce sera aussi la presque décennie du pétrole contre nourriture, une histoire abjecte dont l’épilogue fut la mort de 500.000 enfants prix à payer – pas cher- selon Madeleine Albright pour faire partir Saddam Hussein qui n’est parti que plus tard. Il a fallu l’avènement de Georges Walker Bush pour que la sentence s sentence « to be hanged by the neck until you are dead » se réalise un matin de janvier de l’aid el adha en guise de sacrifice,’ il y a dix ans sous la gouvernance d’un certain Paul Bremer gouverneur d’un Irak en miettes Ces présidents venaient avec leurs certitudes gravées dans l’arbre ,bouleverser des équilibres sociologiques culturels et cultuels plusieurs fois millénaires en y semant le chaos constructeur selon Condolezza Rice

    La présidence Obama ne fut pas différente sauf que nous avons cru en ses promesses de désengagement de l’Irak, de l’Afghanistan. Nous seulement ne se fit pas, mais sous l’ère Obama fut inaugurée la terrible guerre des drones reapers et autres ; Pour ne pas risquer la mort des GI’S rien de plus simple : Une salle climatisée du fin fond du Texas, un contrôle par satellite et une décision de mort par drone interposé. Il suffit alors au soldat de jouer au joystick pendant qu’à des milliers de kms de là c’est la mort, le deuil la désolation des vies brisées des pays en miettes. Non content de tout cela après l’épisode Bin Laden, deux conflits marquent l’ère Obama, la Syrie vidée de sa sève ,plusieurs milliers de morts et de blessés, la destruction honteuse de la Lybie avec deux vassaux le tandem Sarkozy – Hollande et David Cameron dont les prouesses envers les faibles aboutirent au lynchage de Kadhafi. Enfin la tolérance envers l’Arabie Saoudite pour causes de contrats d’armements et de pétrole s’avère être une complicité dans la mort silencieuse du peuple yéménite

    L’Occident s’est empressé de décerner le prix Nobel de la paix à Barack Obama pour la promesse d’une paix qui n’est jamais arrivée. Peut-être que le Comité Nobel ne sera plus aussi chaud pour l’octroi de ce prix ? De plus s’agissant justement de la paix du monde, les années Bush ont traumatisé le monde, mais on ne s’attendait à rien de bon. Avec Obama nous avons cru à ses promesses qui comme dit Jacques Chirac n’engagent que les naïfs que nous sommes. A la place nous découvrons en fait « l’american way of war »… de l’empire qui tarde à comprendre que tout le monde aura à gagner avec un monde multipolaire. Peut être là encore un vœu pieux avec le nouveau président Trump avec son obsession protectionniste.

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

     

    1.http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques/Trois-grandes-paroles-Barack-Obama-2017-01-15-1200817339

    2. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/16/bilan-d-obama-le-paradoxe-americain_5063393_3222.html#ShE0hJ4U2o3afToz.99

    3.http://www.ouest-france.fr/debats/point-de-vue/politique-etrangere-le-bilan-discute-dobama-4149159

    4.http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-largue-lequivalent-de-trois-bombes-par-heure-dans-le-monde-en-2016/#EYWYhUfTrZXxOtOX.995.

    5.http://www.grip.org/fr/node/1942

    6.Nadia Prupis http://lesakerfrancophone.fr/alors-que-le-commerce-mondial-declinait-la-vente-darmes-etasunien

    7.https://francais.rt.com/opinions/31994-folie-fin-regne-washington

    8.http://www.mondialisation.ca/usa-nous-intervenons-dans-les-elections-dautres-pays-depuis-plus-dun-siecle/5568909

    9. ttp ://lesakerfrancophone.fr/le-monde-entier-est-degoute-par-la-politique-etrangere-de-ladministration-obama

     

     Article de référence :

    http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/258595-un-nobel-qui-a-fait-la-guerre-a-la-paix.html

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca
    Copyright © Chems Eddine Chitour, Mondialisation.ca, 2017

  • Palestinian Embassy to be opened in Vatican city for the first time
    Jan. 12, 2017 10:30 P.M. (Updated: Jan. 12, 2017 10:30 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=774890

    BETHLEHEM (Ma’an) — The inauguration of the first Palestinian Embassy in the Vatican city will take place on Saturday January 14, and will be attended by Palestinian President Mahmoud Abbas and Pope Francis, according to a statement from a spokesperson for the Palestine Liberation Organization (PLO).

    • Mahmoud Abbas au Vatican samedi pour rencontrer le pape
      Nicolas Senèze, à Rome, le 12/01/2017 à 11h56
      http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Mahmoud-Abbas-Vatican-samedi-pour-rencontrer-pape-2017-01-12-1200816653

      Le président palestinien vient à Rome inaugurer la nouvelle ambassade de Palestine près le Saint-Siège.

      Le pape François recevra, samedi matin 14 janvier à 10 heures au Vatican, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite à Rome où il doit inaugurer, le même jour, l’ambassade de Palestine près le Saint-Siège.

      Depuis l’entrée en vigueur de l’accord global entre le Saint-Siège et l’État de Palestine, signé le 26 juin 2015 au Vatican, la mission palestinienne auprès du Saint-Siège a en effet été élevée au rang d’ambassade.

  • Mgr Capucci, archevêque melkite de Jérusalem, est mort
    le 03/01/2017 à 12h17
    http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/Mgr-Capucci-archeveque-melkite-Jerusalem-mort-2017-01-03-1200814395

    Archevêque grec-catholique émérite de Jérusalem, Mgr Hilarion Capucci est mort à Rome dimanche 1er janvier 2017. Il avait 94 ans.

    Né à Alep, en Syrie, le 2 mars 1922, appartenant à l’Ordre melkite d’Alep (l’une des congrégations orientales suivant la règle de saint Basile), il a été ordonné prêtre le 20 juillet 1947. En 1965, il est nommé archevêque de Césarée et vicaire patriarcal de Jérusalem.

    En 1976, Mgr Capucci a été arrêté en possession d’armes destinées à l’OLP. Il est condamné à 12 ans de prison. Lors de la prise d’otage d’Entebbe en Ouganda, son nom figurait dans la liste des prisonniers dont le Front populaire de libération de la Palestine réclamait la libération.

    Après quatre ans d’incarcération, il est libéré et rejoint Rome après avoir pris l’engagement de cesser toute activité politique. En 2009, à 86 ans, il était toutefois l’un des passagers d’un bateau humanitaire parti du Liban à destination de la bande de Gaza et intercepté par Israël.

    Dans un communiqué, le président palestinien Mahmoud Abbas a salué un grand « combattant de la liberté, connu pour ses positions patriotiques et sa défense des droits du peuple palestinien ».

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    Hezbollah : l’archevêque Capucci a consacré sa vie pour la Palestine, l’occupation interdit son inhumation à AlQuds
    3 janvier 2017
    http://french.almanar.com.lb/174051
    Le Hezbollah a rendu un fervent hommage à Mgr Hilarion Capucci (94 ans), l’archevêque grec-catholique émérite de Jérusalem Al-Quds, décédé le 1er janvier 2017 à Rome.

    « la Palestine et la Nation arabe ont perdu un fervent militant du peuple palestinien et qui a lutté pour le recouvrement de ses droits. L’archevêque Capucci a consacré sa vie pour la liberté de la Palestine et de son peuple », a-t-il indiqué dans un communiqué publié lundi, le Hezbollah.
    (...)
    Par ailleurs, les forces d’occupation israélienne ont interdit l’inhumation de Mgr Capucci à Jérusalem AlQuds occupée, comme il l’avait recommandé.

    Le correspondant d’AlManar en Italie a rapporté que son corps arrivera jeudi à Beyrouth. Il sera inhumé près de sa mère dans la localité libanaise de Sarba.

  • Le nombre de chrétiens en Israël a augmenté en 2015 -
    La Croix - Eugénie Ségalas (avec Fides), le 02/01/2017 à 16h56
    http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Le-nombre-chretiens-Israel-augmente-2015-2017-01-02-1200814226

    À la veille de Noël, le Bureau central de statistiques d’Israël a fourni des données relatives aux citoyens israéliens de foi chrétienne. Selon les sources officielles consultées par l’Agence Fides, les citoyens chrétiens sont au nombre de 170 000 soit 2 % de la population contre 5 % dans les années 1970.

    Plus des trois quarts (78,9 %) sont Arabes. Les autres sont généralement des immigrants. Certains, en provenance des États de l’ex-Union soviétique au cours des années 1990, sont reconnus comme citoyens israéliens grâce à la Loi du Retour. Les autres sont essentiellement des migrants venus d’Asie ou d’Afrique.

    Les villes où se concentrent le plus grand nombre de chrétiens sont Nazareth (environ 22 300), Haïfa (15 300), Jérusalem (12 400) et Bethléem (11 000). Dans cette ville où est né Jésus, 86 % de la population était chrétienne en 1950, selon le magazine en ligne The Times of Israël. « Aujourd’hui, les chrétiens ne représentent plus que 12 % des habitants », selon Vera Baboun, chrétienne et maire depuis 2012.

  • La Lettonie accueille les milliers de jeunes européens de Taizé

    http://www.la-croix.com/Religion/Monde/La-Lettonie-prepare-accueillir-jeunes-europeens-Taize-2016-12-27-120081315

    La Lettonie se prépare à accueillir les jeunes européens de Taizé
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie)

    Quinze mille jeunes sont attendus à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier à Riga, en Lettonie, pour la Rencontre européenne de Taizé.

    Les Églises catholique, luthérienne et orthodoxe du pays s’entendent pour peser sur des débats de société.
    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »
    ZOOM


    « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! » / Antoine Jacob

    À l’église Sainte-Gertrude, dans le centre de Riga, le repas de Noël pour les nécessiteux vient à peine de s’achever qu’arrivent les premiers volontaires étrangers, sac au dos. Ceux-ci viennent d’Allemagne. Ils aideront au bon déroulement de la première rencontre européenne organisée par la communauté de Taizé dans un pays balte, à partir du 28 décembre et jusqu’au 1er janvier.

    Krists Kalnins, pasteur officiant dans cette église de style néogothique, n’en revient toujours pas que cette communauté œcuménique basée en Saône-et-Loire ait choisi la capitale de la Lettonie pour la 39e édition de cet événement. « Que près de 15 000 jeunes viennent ici, nouent des relations entre eux et avec les familles d’accueil, c’est formidable ! »

    Pour ce Letton né il y a 47 ans, durant l’occupation soviétique de son pays, l’événement revêt une signification particulière. Une fois l’indépendance lettonne retrouvée, en 1991, il s’est rendu à Taizé à une douzaine de reprises. Comme pour des compatriotes de sa génération, c’était sa première sortie dans le monde occidental.

    « Nous n’avions pas un sou. Les autobus étaient en mauvais état. Nous dormions là où on pouvait. C’était une époque un peu folle… », glisse-t-il. Autre pasteur servant à Sainte-Gertrude, Rinalds Grants, lui, y est allé sept ou huit fois : « Il y avait beaucoup plus de candidats au voyage que de places disponibles. Notre pasteur sélectionnait les chanceux. »
    En Lettonie, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien »

    Cette année, c’est donc vers Riga que convergent des jeunes de toute l’Europe, ainsi que, en nombre plus faible, d’autres continents. L’invitation a été formulée en commun par les responsables des Églises catholique, orthodoxe, évangélique-luthérienne et baptiste de Lettonie.

    Les trois premières d’entre elles sont les mieux représentées dans ce pays peuplé d’à peine deux millions d’habitants, où le christianisme a pris racine au début du XIIIe siècle. Environ un quart de la population est catholique, un quart luthérienne et un quart orthodoxe.

    À Riga même, la majorité des chrétiens sont orthodoxes. Les 2 000 jeunes Ukrainiens et les 100 à 200 Russes attendus cette semaine ne seront pas dépaysés. Limitrophe de la Russie et de la Biélorussie, la Lettonie compte des minorités en provenance de ces pays, arrivés avant la création de l’État letton, en 1918, ou durant la période soviétique (1944-1991).

    Cette spécificité lettonne n’est généralement pas source de tensions, au contraire. Réprimées durant l’occupation, les Églises chrétiennes « collaborent et dialoguent bien » : « Nous nous aidons les unes les autres, autant que possible. Quand le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d’État du Vatican, est venu en mai, il a dit n’avoir jamais vu une aussi bonne entente ailleurs », se félicite l’archevêque catholique, Mgr Zbignevs Stankevics.

    Recevant dans son bureau, au cœur de la vieille ville, ce responsable cite des exemples. « En août, pour le 25e anniversaire de la restauration de notre indépendance, j’ai été invité à faire le sermon principal à la cathédrale luthérienne de Riga. Et tous les 18 novembre, jour de la Fête nationale, nous tenons une liturgie œcuménique », en présence des dirigeants politiques.
    « Les hommes politiques prennent en considération nos points de vue »

    Cette entente sert à peser dans le débat public, en particulier sur des questions de société. Ensemble, les Églises chrétiennes ont obtenu que soit mentionné dans la Constitution de la République le fait que le mariage est « l’union entre un homme et une femme ». En 2014, un préambule est ajouté à ce document, qui évoque les « valeurs communes humanistes et chrétiennes » fondant « l’identité » du pays. Préambule qui se termine par « Dieu bénisse la Lettonie ! »

    Mgr Stankevics parle volontiers des « lettres ouvertes » qu’il a envoyées, avec les responsables des autres Églises, pour plaider, par exemple, en faveur d’une loi « visant à interdire la propagande immorale à l’école, c’est-à-dire, implicitement, la propagande homosexuelle », précise-t-il. Malgré les vives critiques d’une partie de la société civile et des médias, le texte a été adopté en 2015. « Quand nous agissons ensemble, les hommes politiques prennent en considération nos points de vue, même s’ils ne sont pas nécessairement d’accord avec nous », constate l’archevêque.

    À Sainte-Gertrude, le pasteur Krists est sur la même longueur d’onde. Et il regrette que l’Église luthérienne de Suède, de l’autre côté de la Baltique, beaucoup plus libérale que celle de Lettonie, « ait perdu les valeurs communes des Églises chrétiennes, qui viennent de l’Évangile. » Autant de thèmes qui pourraient être abordés parmi les jeunes réunis à Riga.

    > À lire : Quand des jeunes catholiques et protestants font leur confirmation ensemble
    Antoine Jacob, correspondant à Riga (Lettonie).

    #Églises_chrétiennes #Riga #Lettonie #taizé #jeunes #jeunesse #chrétiens #orthodoxes #oecuménisme

  • Sanctionnée pour avoir fait une fausse couche en caisse lundi 26 décembre 2016 à 13h44 par France Inter avec , Élodie Forêt

    C’est dans ce même Auchan City de Tourcoing, dans le Nord, qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes au mois d’août dernier
    Une nouvelle affaire concernant la manière dont les grands magasins traitent leur personnel
    https://www.franceinter.fr/societe/sanctionnee-pour-avoir-fait-une-fausse-en-caisse

    Une histoire très peu flatteuse pour Auchan vient d’être rendue publique par la CGT. L’histoire d’une caissière d’un supermarché Auchan de Tourcoing, dans le Nord, qui a fait une fausse couche à son poste qu’elle n’a pas été autorisée à quitter.

    On l’appellera Fadila. Elle a 23 ans et a entamé en novembre dernier un contrat de professionnalisation d’hôtesse de caisse de six mois dans un Auchan City de Tourcoing. Après un arrêt de travail dû à des malaises, elle découvre qu’elle est enceinte de deux mois, en informe son employeur et demande des autorisations supplémentaires de se rendre aux toilettes pour vomir. Ça ne lui est pas accordé, explique-t-elle. Son employeur lui"dit qu’il ne peut pas me répondre tout de suite, raconte-t-elle, car s’il fait ça pour moi il doit faire ça pour tout le monde". Elle devra donc gérer cela sans quitter son poste....

    Après un arrêt d’une semaine, Fadila reprend le travail, mais ce 21 novembre, elle ressent des douleurs au ventre qui s’amplifient au cours de l’après-midi alors qu’elle ne peut pas quitter son poste. C’est derrière sa caisse que Fadila – dont les clients remarquent la pâleur – fait une fausse-couche. Elle s’en rendra compte en se levant de son siège ensanglanté. A l’arrivée des pompiers, qui lui demandent si elle a pu aller aux toilettes, elle leur répond : « Non, pas depuis trois heures que je demande. » Alors qu’ils l’emmènent à l’hôpital, personne ne vient demander de ses nouvelles, raconte-t-elle encore étonnée.

    Après une nuit à l’hôpital, sa supérieure lui demandera un justificatif pour expliquer les raisons de son départ avant l’heure de fin de sa vacation et même si elle peut revenir travailler le lendemain. Une réaction qui a énormément choqué Fadila, qui ne comprend toujours pas comment une femme peut manquer autant de compassion envers une autre femme.

    Une histoire qui n’étonne pas Samuel Mégens, secrétaire général de la CGT à Tourcoing. En août dernier, c’est dans ce même Auchan City qu’une caissière avait été licenciée pour une erreur de caisse de 85 centimes : « C’est un magasin où, de notre point de vue, les salariés sont en danger. On dépasse la question syndicale ou même juridique. Fadila a été confrontée, chaque jour, à un encadrement qui n’a tenu aucun compte de sa personne. »

    La direction ne s’est jamais excusée, au contraire même, puisque Fadila a reçu un avertissement pour absence injustifiée.

    MISE A JOUR
    Dans l’après-midi, la direction d’Auchan City a fait parvenir à France Inter un communiqué dans lequel elle exprime « sa tristesse et regrette l’enchaînement malencontreux des faits ». Elle « s’indigne de l’instrumentalisation des faits » et parle d"’allégations totalement infondées". La jeune caissière sera reçue, précise le communiqué, par le directeur des ressources humaine dès son rétablissement.

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    * C’était sur SeenThis la veille. On peut en conclure que les Journalistes de France Inter sont abonnés à notre site. Un bonne chose. *
    L’article : https://seenthis.net/messages/554807
    Un résumé du témoignage de Fadila (Mp3 - 8 mn) : Le MP3

    #travail #France #mépris #bébé #enceinte #avortement #fausse_couche #formation #violence #réforme_de_l'inspection_du_travail #social #femmes #violence #Tourcoing #auchan #auchan_city #mulliez #harcèlement #discriminations #caisse #caissiére #saints_inocents #patronat_catholique #doctrine_sociale_de_l_Église #Gérard_Darmanin #Saint-Christophe #audio #radio #radios_libres #inhumanité #France_Inter

  • La #Chine vend pour la première fois ses #trains dans l’#Union_européenne - La Croix
    http://www.la-croix.com/Economie/Monde/La-Chine-vend-pour-la-premiere-fois-ses-trains-dans-lUnion-europeenne-2016

    Pour la première fois, des rames de trains chinois vont rouler sur les rails d’un pays de l’Union européenne, opérées par un transporteur local. L’opérateur ferroviaire privé tchèque Leo Express a en effet signé un contrat avec le constructeur chinois CRRC Zhuzhou pour la vente de trois rames pour un montant de 20 millions d’euros.

    #République_Tchèque

  • L’#Onu adopte une #résolution contre la #colonisation des territoires palestiniens - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2016/12/23/l-onu-adopte-une-resolution-contre-la-colonisation-des-territoires-palest

    Très gros malaise à Jérusalem après le vote, vendredi soir, par le Conseil de sécurité, d’une résolution exigeant l’« arrêt immédiat et complet des activités israéliennes de colonisation dans les territoires palestiniens occupés », y compris Jérusalem-Est. Cette résolution, la première depuis 1979, est un camouflet pour l’État hébreu qui se voit condamné par la communauté internationale. Et qui risque des sanctions économiques et politiques s’il poursuit l’occupation des territoires palestiniens. L’important dans cette affaire est que le texte a été voté, les États-Unis n’y ayant pas opposé leur veto, comme ils le faisaient régulièrement. Leur représentante s’est contentée de s’abstenir. Une nuance qui change tout.

    #Israël #Palestine #conseil_de_sécurité

    • Security Council resolution calls for end to Israeli settlements | United Nations Radio
      http://www.unmultimedia.org/radio/english/2016/12/security-council-resolution-calls-for-end-to-israeli-settlements

      Israeli settlements in the occupied Palestinian territories are a “flagrant violation” of international law, according to a UN Security Council resolution adopted on Friday.

      It demands that Israel immediately and completely stop all settlement activity which is essential for salvaging the two-State solution, whereby Israel and Palestine exist peacefully alongside each other.

      Dianne Penn reports.

      Applause after the vote in the UN Security Council chamber on Friday afternoon.

      Fourteen countries voted in favour of the resolution while one abstained.

      The resolution describes the communities created by Israel as a “major obstacle” to achieving the two-State solution and a lasting peace.

      Ramlan Bin Ibrahim is Malaysia’s ambassador to the UN and one of the co-sponsors of the resolution.

      “The last time the Council adopted a resolution on settlements was over 36 years ago. Since then, the situation on the ground has worsened to the point where the very prospect of the two-State solution is in question. There is no doubt that this falls under the responsibility of the Security Council under the UN Charter to maintain international peace and security.”

      The resolution also calls for immediate steps to prevent all acts of violence against civilians, including acts of terror.

      It further urges an acceleration of international and regional diplomatic efforts in support of achieving a just and lasting peace.

      Dianne Penn, United Nations.

    • Adoption d’une résolution de l’ONU réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne
      http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/adoption-d-une-resolution-de-l-onu-reclamant-l-arret-de-la-colonisation

      Donald Trump, dont l’une des promesses de campagne est de reconnaître Jérusalem comme « capitale indivisible » d’Israël, a réagi sur Twitter. « Les choses seront différentes » à l’ONU après son investiture, a écrit le président américain élu.Au total, Washington a utilisé son droit de veto trente fois pour bloquer des résolutions concernant Israël et les Palestiniens, selon l’organisation Security Council Report. C’est en 2009, concernant un appel à un cessez-le-feu à Gaza, que les Etats-Unis se sont abstenus pour la dernière fois lors d’un vote au Conseil de sécurité quel qu’en soit le thème.

    • La résolution de l’ONU réclamant l’arrêt de la colonisation israélienne a été adoptée
      http://www.lemonde.fr/international/article/2016/12/23/la-resolution-de-l-onu-reclamant-l-arret-de-la-colonisation-israelienne-a-et

      En réaction, l’ambassadeur d’Israël a dénoncé cette résolution et critiqué l’abstention des Etats-Unis, affirmant « ne pas douter » que la nouvelle administration américaine et le nouveau secrétaire général allaient travailler à une nouvelle ère des relations entre Israël et les Nations unies.

    • Certes, les conséquences concrètes sur le terrain seront faibles, mais au moins, pour le principe, cela fait du bien. Et puis, juridiquement, cela pourra peut-être aider dans certains cas.

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      La résolution pour l’arrêt de la colonisation israélienne adoptée par l’ONU - Moyen-Orient - RFI
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161223-resolution-arret-colonisation-israelienne-adoptee-onu

      L’abstention des Etats-Unis est historique. Dans le passé, Washington a toujours soutenu Israël en opposant son veto à toute résolution du Conseil de sécurité hostile à l’Etat hébreu. La dernière fois que les Etats-Unis n’ont pas refusé de voter une résolution de l’ONU remonte à 2009, lors d’un appel à un cessez-le feu à Gaza. En 2011, lors d’une résolution identique à celle qui vient d’être adoptée par le Conseil de sécurité, condamnant la colonisation des Territoires palestiniens, les Etats-Unis avaient bloqué son adoption en utilisant le droit de veto. Mais, depuis, les relations entre Barack Obama et Benyamin Netanyahu se sont sérieusement détériorées, même si les Etats-Unis n’ont jamais réduit leur assistance militaire à Israël.

    • Lâché à l’ONU par Barack Obama, Israël compte sur Donald Trump - La Croix
      http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Lache-a-lONU-par-Barack-Obama-Israel-compte-sur-Donald-Trump-2016-12-25-12

      Isolé sur la scène internationale après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, avec l’appui tacite de Barack Obama, de la résolution 2334 qui condamne la colonisation juive en Cisjordanie, Israël compte sur Donald Trump pour bouleverser la donne.

      Barack Obama a cependant octroyé à Israël une #aide_militaire sans précédent de 38 milliards de dollars (36,8 milliards d’euros) étalée sur dix ans. Depuis juin 1967, il était le seul président américain à avoir systématiquement mis son veto aux résolutions contre la politique israélienne au Conseil de sécurité, afin de privilégier le dialogue direct entre Israël­ et les Palestiniens.

      [...] Reste qu’il est impossible d’annuler la #résolution_2334. Elle n’a d’ailleurs qu’une valeur déclaratoire réitérant le consensus international sur l’hostilité à la colonisation, puisqu’elle ne prévoit pas de sanctions.

      Certains pays pourraient s’appuyer sur ce texte pour boycotter les institutions ou entreprises israéliennes installées dans les colonies. Et les Palestiniens, qui célèbrent « une victoire historique », ne manqueront pas de s’en servir pour tenter de traîner les responsables israéliens devant la Cour pénale internationale (#CPI) de La Haye pour « crimes de guerre ».

    • Résolution sur les colonies en Cisjordanie : tensions entre l’Ukraine et Israël - Moyen-Orient - RFI
      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161227-resolution-colonies-cisjordanie-tensions-entre-ukraine-israel

      Pourtant, durant le week-end, la diplomatie ukrainienne a publié une déclaration critiquant explicitement l’attitude d’Israël suite au vote des Nations unies. Résultat, dimanche et lundi, les deux pays ont demandé des explications à leurs ambassadeurs respectifs.

      Afin d’expliquer sa position sur la résolution, l’Ukraine a avancé qu’elle est elle-même victime d’une occupation, en l’occurrence russe, en Crimée et à l’est de l’Ukraine. Kiev appelle donc à ce que la loi internationale soit respectée partout, que ce soit en Ukraine comme en Palestine.

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      L’accord d’association avec l’UE, un moyen de pression sur Israël | L’Humanité
      http://www.humanite.fr/laccord-dassociation-avec-lue-un-moyen-de-pression-sur-israel-629240

      Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution condamnant la colonisation d’Israël. Une première depuis 1979. Alors que Donald Trump arrive au pouvoir à Washington, l’Union européenne est l’un des seuls acteurs internationaux à pouvoir forcer Tel-Aviv à évoluer.

  • La très discrète publication des aides à la presse au titre de l’année 2015
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12854-la-tres-discrete-publication-des-aides-a-la-presse-au-titre-de-l-an

    Inutile de vous dire que nous, nous n’avons pas de subvention, et comme personne ne fait de don, c’est moi qui paye tout les frais de fonctionement du blog et nous en sommes déjà à -1475 € pour l’année 2016...

    Alors pourquoi est ce que je paye pour tenter de vous informer ? posez vous la question...

    C’est dans un silence médiatique quasiment total que, cette année, le ministère de la Culture et de la Communication a rendu publiques les aides à la presse écrite au titre de l’année 2015, le 3 octobre dernier.

    Traditionnellement, les aides à la presse font les gorges chaudes des journalistes qui examinent avec attention le montant de subsides publiques dont leurs collègues et compétiteurs bénéficient.

    Cette année, cependant, seuls La Croix et les sites spécialisés « Offremedia » et « CB News (...)

  • Israël : nommé par Trump, l’ambassadeur américain polémique déjà - La Croix
    afp, le 16/12/2016 à 3h49
    http://www.la-croix.com/Monde/Israel-nomme-Trump-ambassadeur-americain-polemique-deja-2016-12-16-1300810

    Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a annoncé jeudi la nomination comme ambassadeur en Israël de David Friedman, un avocat qui a dit avoir hâte de remplir sa mission « dans la capitale éternelle d’Israël, Jérusalem », touchant un point très sensible dans la région.