CNRS - Institut écologie et environnement

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  • La véritable nature des surales d’Amérique du Sud enfin révélée
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    http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/b193.html

    C’est l’année des vers de terre ?

    La vaste plaine herbeuse qui s’étend du nord de la Colombie au sud du Venezuela abrite un paysage étonnant constitué d’une succession de monticules de terre. Ces formations d’une grande régularité que les habitants de la région nomment #surales étaient jusqu’ici attribuées à l’action de l’érosion. Une étude approfondie de ces #écosystèmes menée par une équipe internationale, parmi laquelle figurent des chercheurs du Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier (CEFE, CNRS/Université de Montpellier/Université Paul-Valéry-Montpellier/EPHE), montre pour la première fois qu’il n’en est rien. Leurs travaux publiés le 11 mai dernier dans PLOS ONE révèlent que ces monticules résultent, dans les sites étudiés, de l’intense activité d’une espèce de #ver_de_terre.

    http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0154269

    • Wow. Ça c’est pas du ver de terre de pacotille !

      Retrouvé en très grand nombre sur la totalité des sites échantillonnés, ce ver de terre d’Amérique du Sud, qui peut dépasser 1,5 mètre de long, représente parfois plus de 90% de l’ensemble des vers de terre répertoriés. Au niveau des buttes, leurs rejets récents et encore identifiables constituent par ailleurs jusqu’à la moitié de la masse totale du sol. L’analyse des phytolithes à l’intérieur de ces formations révèle enfin une présence homogène de ces particules de silice issues de la décomposition des plantes. Cette caractéristique traduit l’intense activité des vers de terre qui homogénéisent le sol en le consommant et le transportant en grandes quantités.