• Les #Palestine_papers semblent bien partis pour reproduire à l’identique les aspects négatifs (et pénibles) de la sortie du #cablegate :
    – l’annonce de la sortie « massive » de 1600 documents, alors qu’on ne trouve sur Al Jazeera que 16 documents ;
    – la volonté de se donner un air de « data journalism » en obligeant l’utilisateur à passer par une interface graphique merdique, restrictive et inutilisable pour consulter le bazar :
    http://www.guardian.co.uk/world/palestine-papers-documents/browse
    (sur Al Jazeera, la page « search » est une liste toute bête, ouah...).

    Et un autre gros défaut : confier à ces faignasses du Guardian le soin de sortir les trucs à leur rythme. Tu vas voir qu’ils vont encore nous prendre 15 jours de vacances de février (et perdre la clé du coffre des documents dans la poudreuse).

    Ce qui donne les inconvénients des deux méthodes :
    – le journal prétend à la « fuite massive » mais en fait on ne publie rien qu’on n’ait déjà exploité dans le journal,
    – le journal exploite « à l’ancienne » en extrayant lui-même ce qu’il pense devoir intéresser le lecteur, mais tranquillement (je dirais même : super-mollo).

    Le lecteur ne profite donc ni de l’effet de masse Web 2.0 (tout le monde récupère tout, fait tourner ses outils, fait ses recherches, exploite les documents et publie en ligne) ; ni d’une bonne grosse enquête journalistique avec de bonnes grosses infos.