▻http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/05/12/georges-perec-en-ecrivain-d-avenir_4917821_3260.html#mfZmuRuSUDHl2zwY.99
L’Attentat de Sarajevo, dont le titre à lui seul dit à quel point l’entrée en littérature de Perec se voulait tonitruante, n’est donc pas un manuscrit récemment retrouvé. Mais un texte de jeunesse, un « galop d’essai écrit au galop », comme le dit joliment dans sa préface Claude Burgelin, dont la publication n’allait pas de soi ni n’était, sans doute, prioritaire. Pourtant, à la lecture du texte, on s’aperçoit vite que la mémoire de l’auteur n’a pas à rougir de cette parution posthume.
Je ne saurais vous donner de meilleur conseil, si vous aimez Georges Perec (comme je l’ai aimé moi-même) de fuir absolument ce genre de parutions posthumes des oeuvres de jeunesse qui ne vous le rendront pas sympathique, voire antipéthique, non sans déteindre sur le reste de l’oeuvre, ce que je trouve surprenant.
J’en avais déjà fait la chronique, à propos du Condotière ici : ►http://www.desordre.net/bloc/contre/pages/183.htm