Économie - Le Temps

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  • Le Mexique annonce une « nouvelle nationalisation » dans le secteur de l’électricité en rachetant 13 centrales - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/energie/mexique-annonce-une-nouvelle-nationalisation-secteur-lelectricite-rachetant-

    #nationalisation #patrimoine_public : que des gros mots !

    Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador s’est réjoui mardi d’une « nouvelle nationalisation » du secteur de l’électricité en annonçant l’achat de treize centrales au groupe espagnol Iberdrola. Le montant de la transaction atteint six milliards de dollars (5,4 milliards de francs).

    C’est un « jour historique », a insisté dans une vidéo sur Twitter le président de gauche nationaliste, à l’origine d’une réforme du secteur de l’énergie pour limiter la participation étrangère, qui a inquiété ses partenaires étrangers. « Le gouvernement mexicain a signé aujourd’hui un accord pour acheter à Iberdrola treize centrales électriques qui feront partie du patrimoine public et seront opérées par la CFE [commission fédérale d’électricité, ndlr]. C’est une nouvelle nationalisation. »

    La CFE va ainsi augmenter de 39 à 55% sa part dans la production électrique totale du pays de 126 millions d’habitants, a précisé le ministre des finances, Rogelio Ramírez.

    • https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/le-mexique-achete-13-centrales-electriques-a-lespagnol-iberdrola-1922149

      Il y a tout juste un an, la Cour suprême a validé la réforme du secteur de l’énergie, approuvée par le Parlement, pour renforcer la part des entreprises publiques. Cette réforme menace des milliards d’investissements privés étrangers et le développement des renouvelables, selon les Etats-Unis, qui n’excluent pas de prendre des mesures dans le cadre du traité de libre-échange d’Amérique du Nord.

    • Intéressant. Vu de Jordanie où je suis actuellement, et où les investissements étrangers ont permis à la Jordanie de booster sa production électrique à partir des renouvelables, qui représentait 27% de la production de courant fin 2021, il y a beaucoup de questions sur les limites de ces avancées. Le pays semble en surproduction électrique (même si ce jugement dépend des saisons et des moments de la journée). Par ailleurs, des licences de production à des centrales à gaz ont été signées depuis 2007, pour une durée de 25 ans à chaque fois, engageant l’entreprise nationale à acheter une électrique qui parfois n’est pas consommée. En 2014 un accord d’importation de gaz depuis Israël, entré en vigueur pour une durée de 15 ans en 2020, inscrit cette dépendance au gaz dans la durée, dans ce qui apparaît comme contradictoire avec le développement du solaire. Du fait de l’importance de cette importance du gaz dans le mix électrique, et des prix que cela implique, le prix de l’électricité payé par le citoyen n’a pas vraiment baissé malgré le fait que les centrales renouvelables des dernières générations sont beaucoup moins couteuses.
      Certains de mes interlocuteurs ici considèrent que les garanties de rémunération de longue durée aux entreprises privées (plutôt les usines à technologie conventionnelle à base de gaz) sont un problème et une entrave à une véritable transition énergétique. Et appellent, mezzo voce, à remettre à cause ces contrats. Il serait intéressant de savoir si l’accord mexicain avec Iberdrola vise à récupérer de la flexibilité dans la gestion de ces unités (renouvelables dans leur cas)... en tout cas, comme pour les PPP en France, il est clair que les décisions politiques favorisant le privé ont tendance à ne pas assez anticiper l’évolution des besoins et à sécuriser les revenus des investissements à un haut niveau dans le long terme, sans qu’ils ne subissent réellement de risque. Il faudrait savoir ici si l’accord financier trouvé leur octroie par avance tout ce qu’ils allaient gagner dans le futur ou si le gouvernement mexicain y gagne un peu. L’autre question étant de savoir si le gouvernement mexicain sera un bon gestionnaire de ces unités pour lequel il n’a peut être pas d’expertise technique directe.

  • #MDR La France demande à Berne de « régler » les problèmes de Credit Suisse letemps.ch

    La première ministre française Elisabeth Borne a demandé mercredi aux autorités suisses de régler les problèmes de la banque Credit Suisse, dont la situation suscite des inquiétudes sur les marchés financiers. Plusieurs établissements français, comme BNP Paris et Société Générale ont chuté dans le sillage de Credit Suisse : de 11,11% pour la première et 11,01% pour la seconde, selon les données disponibles vers 11h30.

    « Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles », a affirmé devant le Sénat la première ministre française, lors de la séance des questions au gouvernement. Elle a précisé que le ministre français des Finances Bruno Le Maire « aurait un contact avec son homologue suisse dans les prochaines heures ». Ni Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale chargée des Finances, ni le Conseil fédéral, n’a pour l’heure commenté l’information.

    Inquiétudes sur les marchés
    Les Bourses chutaient lourdement mercredi à cause de craintes sur la solidité du secteur bancaire et en particulier de la banque helvétique. Ces inquiétudes suivent de quelques jours la faillite d’une banque américaine, la Silicon Valley Bank (SVB). La cheffe du gouvernement français a réaffirmé que les banques françaises n’étaient pas affectées par cette faillite.

    « Je vous confirme, comme le ministre des Finances l’a rappelé hier, que les banques françaises ne sont exposées à aucun risque à la suite de la faillite de la SVB », a-t-elle dit.

    #banques #EnMarche #bourse #cac40 #Credit_Suisse #bruno_le_maire #SVB #krach #élisabeth_borne #finances #ridicule et #lamentable

    Source : https://www.letemps.ch/economie/france-demande-berne-regler-problemes-credit-suisse

  • Bruce Schneier : « La #surveillance est devenue le modèle d’affaires d’internet » - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/cyber/bruce-schneier-surveillance-devenue-modele-daffaires-dinternet

    De plus en plus de gens pensent qu’ils n’ont rien à cacher et que...
    Quel est votre salaire ? Quels sont vos fantasmes sexuels ?

    Euh...
    Vous voyez, on ne parle pas de quelque chose que l’on veut cacher. On parle de dignité personnelle. Vous portez des habits. Qu’avez-vous à cacher ? L’argument que vous avez quelque chose à cacher est idiot. Car il sous-entend que tout ce que vous voulez garder privé est mal, en quelque sorte. Le respect de la vie privée, c’est la dignité humaine. Vous décidez avec qui vous partagez quoi. Vous allez dire des choses à vos amis que vous ne me direz pas. Et c’est OK. Vous n’avez pas quelque chose à cacher. La vie privée, c’est la liberté de décider comment nous nous montrons au monde.

    • Les internautes se protègent-ils de mieux en mieux contre les cyberattaques ?
      Je ne pense pas. Mais ce ne devrait pas être à eux de le faire. Je veux que les fournisseurs d’accès à internet les protègent. Je veux que les éditeurs de sites web les protègent. Ma mère ne devrait jamais devenir une experte en cybersécurité.

      Sans aller jusqu’à viser à l’expertise, la réalité impose quand même que la mamie (et éventuellement, son petit-fils ou sa nièce) se dote d’une culture basique lui permettant au moins d’identifier, d’un point de vue utilisateur, ce qu’est un navigateur, un lien hypertexte, un moteur de recherche, une adresse de site web, un nom de domaine, ne serait-ce que cela.

      L’identification de ces quelques repères élémentaires, permettraient de se protéger déjà en bonne partie des pièges les plus grossiers du phising. L’Éducation nationale et les services publics que proximité devraient avoir comme but d’aider à cet apprentissage de vulgarisation. En 2023, soit près de 30 ans après l’apparition d’internet grand public ce n’est pas toujours pas acquis.

      Demander aux FAI et aux sites web de faire le boulot c’est, de mon point de vue, formuler un vœu pieux qui n’a à peu près aucune chance d’aboutir.

      Concernant le modèle économique basé sur le recueil et l’exploitation des données privées, je ne suis pas spécialiste mais je pense qu’il est probable qu’une partie (notamment les réseaux sociaux et la conso de biens culturels) fassent leur transition vers autre chose, ce qui n’empêche pas que le modèle de surveillance subsiste et même se renforce sur l’infrastructure de contrôle étatique (smart city, vidéosurveillance, etc.) ce qui n’a rien de réjouissant.

  • Galilée contre GPT-3 ? | Hubert Krivine 1 mars 2023
    https://www.contretemps.eu/galilee-gpt-3-intelligence-artificielle-krivine

    Dans cet article, le physicien Hubert Krivine – auteur de nombreux ouvrages, dont L’#IA peut-elle penser ? – analyse la manière dont fonctionne #GPT-3 (Generative Pre-trained Transformer 3) et, à partir de réflexions sur les sciences modernes qu’il poursuit depuis plusieurs livres, revient sur les limites de l’intelligence artificielle.

    ...Ce très bref rappel des limitations de l’IA fait, venons-en à son utilisation avec GPT-3. GTP-3 est un traitement automatique de langue (TAL). Même s’il donne l’impression de répondre à des questions, il n’est pas du tout fait pour ça. Sur une base gigantesque de données, il cherche dès qu’un mot (ou une phrase) est proposée, l’occurrence la plus vraisemblable du mot suivant, puis il itère. Un peu comme votre téléphone portable le fait, mais ici sur une base de données des milliards de fois plus grande. Il a beaucoup de problèmes, mais la recherche du vrai est le cadet de ses soucis. Un exemple que je connais assez bien : qui est l’auteur de ce papier ? La réponse a été :

    Hubert Krivine est un médecin, ancien militant politique et écrivain français. Il est surtout connu pour son engagement politique dans les années 60 et 70 en France, comme membre de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) et de Lutte Ouvrière. Il a été également membre du Parti de Gauche pendant quelques années. Il est aussi connu pour son engagement en faveur de la cause palestinienne et pour ses positions controversées en matière de politique étrangère. Il a écrit plusieurs livres sur les sujets politiques et historiques. Il est aujourd’hui retraité de la politique active mais continue de s’exprimer sur des sujets qui lui tiennent à cœur.

    Pour quelqu’un ignorant tout de l’affaire, la réponse, écrite en bon français, est bluffante de véracité. Mais elle est simplement fantaisiste, elle met bout à bout des mots qui peuvent « aller ensemble » qui ont été pêchés par proximité dans des textes différents. C’est une source inépuisable et automatique de fake news. Sur la même requête faite un peu plus tard (les réponses ne sont jamais les mêmes)j’apprends que je suis mort en 2020. Ce que j’ignorais…

    Wikipédia fonctionne, pourrait-on dire, à rebours de cette logique. Il est le fruit de connaissances (et pas de mots) collectées, en principe vérifiées et surtout il fournit ses sources. C’était un pari audacieux dans les années 2000 que de faire fonctionner une encyclopédie sans rédacteur attitré, mais reposant sur une collaboration autodisciplinée de ses lecteurs. Pari gagné : en nombre d’erreurs il le dispute aux grandes encyclopédies, comme l’Encyclopédia Britannica ou Universalis. Et surtout il se réactualise en permanence, ce que ne peut pas faire GPT-3. On nous promet une nouvelle version GPT-4, avec correction humaine des plus gros biais. Reviendriait-on alors à une logique Wikipédia ?… On verra.

    Mais quel rapport avec ce vieux Galilée cité en prologue de ce papier ? C’est qu’au lieu de chercher la vérité « dans le monde et la nature », GPT-3 ne peut que se limiter à la chercher dans « les textes » déjà produits et même pire, dans les assemblages de mots fabriqués sur leur probabilité d’occurrence piquée un peu partout. La démarche scientifique interroge certainement la littérature. Pas pour y trouver une réponse, mais pour aller au-delà. Pour questionner intelligemment la nature, en s’aidant des connaissances acquises...

    • Le groupe de médias allemand Axel Springer invoque l’intelligence artificielle pour supprimer des postes
      https://www.letemps.ch/economie/groupe-medias-allemand-axel-springer-invoque-lintelligence-artificielle-supp

      Le groupe de médias allemand Axel Springer a annoncé mardi des suppressions d’emplois chez le tabloïd Bild et le généraliste Die Welt, motivées par l’intelligence artificielle susceptible désormais de « remplacer » les journalistes.

      « L’intelligence artificielle va révolutionner le journalisme et l’industrie des médias, en pouvant soutenir – ou remplacer – le journalisme », affirme le patron du groupe, Mathias Döpfner, dans une lettre aux salariés obtenue par l’agence de presse AFP.

      « La création journalistique (avec les reportages, scoops et éditoriaux) devient le cœur » de métier tandis que la « production » journalistique va devenir un « sous-produit », poursuit-il.
      La mise en page, la correction, la production sont visées

      Ce travail de production est « de plus en plus automatisé » en raison de l’importance croissante de l’intelligence artificielle, affirme Mathias Döpfner, cité également dans un communiqué.

      Il y aura par conséquent « une réduction significative des emplois dans les domaines de la production, de la mise en page, de la correction et de l’administration », selon ce courrier, qui ne mentionne pas de nombre de départs précis.
      Il faut, aussi, améliorer les résultats

      L’objectif du groupe berlinois est « d’améliorer les bénéfices d’environ 100 millions d’euros au cours des trois prochaines années grâce à une augmentation des ventes et à des économies de coûts ». Axel Springer emploie actuellement environ 18 000 personnes dans le monde, dont 3 400 journalistes.

      La stratégie affirmée ces derniers temps est celle du « tout numérique », selon Mathias Döpfner. En 2022, 85% des ventes et plus de 95% des bénéfices provenaient des activités numériques, selon le groupe.

      Les contenus imprimés restent toutefois « rentables et indispensables pour les lecteurs et les annonceurs », faisant que « la transition complète vers le numérique prendra encore quelques années », reconnaît Mathias Döpfner.

    • Le communiqué d’origine : https://www.linuxfoundation.org/press/linux-foundation-announces-overture-maps-foundation-to-build-intero

      Qui dit que c’est parce que leur fondation à eux ça concernera plus de données différentes, pas juste géo :

      The availability of open map data empowers developers and map creators to build new compelling applications. The project will seek to integrate with existing open map data from projects such as OpenStreetMap and city planning departments, along with new map data contributed by members and built using computer vision and AI/ML techniques to create a living digital record of the physical world. 

    • ll y a quelques mots dans la FAQ du projet : https://overturemaps.org/resources/faq

      What is the relationship between Overture and OpenStreetMap?

      Overture is a data-centric map project, not a community of individual map editors. Therefore, Overture is intended to be complementary to OSM. We combine OSM with other sources to produce new open map data sets. Overture data will be available for use by the OpenStreetMap community under compatible open data licenses. Overture members are encouraged to contribute to OSM directly.

    • Commentaire d’un contrib OSM sur le forum : https://community.openstreetmap.org/t/overturemaps-org-big-businesses-osmf-alternative/6760/8

      The tensions between the corporate players and the OSMF have not been a big secret, by monopolizing data distribution they can effectively sideline the OSMF and cut it out of any contact with outside orgs, and in the end from opportunities to get outside funding (which it is now reliant on). After the daylight distribution test balloon not a big surprise. Naturally you can argue that the OSMF has always been at arms length with its data consumers, but there is a qualitative difference between distribution of data and services by a multitude of partners, and one single choke point.

      The other part is contributing to OSM data. There the writing has been on the wall for a long time with Rapid purposely being kept outside of any OSMF influence. I suggested multiple times to meta that it would be a good trust building exercise to move Rapid to OSMF infrastructure and provide at least a modicum of community control, nothing ever came of it. Again this will allow overture.org 3 to cut the OSMF and the wider OSM community out of the picture and control how and with what data contributions to OSM are made. The irony of you asking about this as a HOT rep is not lost on me BTW.

  • La pharma augmente les prix des vaccins anti-covid pour assurer ses marges #Suisse, Le Temps.ch - Ram Etwareea
     
    Si dans certains pays une recrudescence des infections liée au coronavirus est observée, la pandémie recule au niveau mondial. Ce qui pose un défi aux fabricants de vaccins, de traitements et de tests.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le confirme : la pandémie de Covid-19 recule même si l’hémisphère Nord, y compris la Suisse, connaît actuellement une poussée automnale des infections. Face à cette régression, Pfizer, BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou encore Roche sont confrontés à une baisse de leurs ventes de vaccins, traitement et tests. . . . . .

    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/pharma-augmente-prix-vaccins-anticovid-assurer-marges

  • #Bruxelles (Jette) : un bac à fleurs installé au milieu d’une piste cyclable Rédaction, image : Twitter Jef Vandenbergen
    https://bx1.be/categories/mobilite/jette-un-bac-a-fleurs-installe-au-milieu-dune-piste-cyclable/?theme=classic

    Le dispositif a été installé récemment.
    Un bac à fleurs a été installé en plein sur la piste cyclable de l’avenue de Jette. Pour éviter la chute, les cyclistes doivent dévier de la piste. Le dispositif a été installé il y a quelques jours pour empêcher les automobilistes d’éviter un ralentisseurs récemment placé sur la voirie.

    Selon Bruxelles Mobilité, il s’agit d’une situation temporaire : “Nous sommes conscients que la situation n’est pas optimale pour les cyclistes“ . Le passage est en effet plus étroit pour les deux-roues. “Le bac à fleurs ne restera pas là, mais il assurera désormais une plus grande sécurité pour les cyclistes“ , précise l’administration bruxelloise à nos confrères de Bruzz.

    https://twitter.com/nonkelvladimir/status/1573035952074903557

    #Fleurs #Piste_cyclable #vélo les #Cyclistes utilisés comme #otages #voitures #ralentisseur @carfree

    • En cinq ans, le bitcoin a coûté autant à l’environnement que la production de viande de bœuf Le temps - AGP

      Selon une étude, parue jeudi, le « coût social du carbone » émis par le minage du bitcoin correspond à 35% de sa valorisation sur le marché

      L’énergie consommée entre 2016 et 2021 pour produire des bitcoins, la plus importante des cryptomonnaies, a eu un impact social et environnemental comparable à celui de la production de viande bovine et neuf fois plus élevé que l’extraction de l’or, un concurrent non virtuel, selon une étude publiée jeudi dans la revue Scientific Reports du groupe Nature. https://www.nature.com/articles/s41598-022-18686-8

      L’article, publié s’appuie sur le concept du « coût social du carbone », une méthode qui chiffre les effets négatifs (sanitaires, économiques et environnementaux) de l’émission dans l’atmosphère d’une tonne de CO2 ou d’équivalent. Avec cette méthode, qui se répand dans l’évaluation de la lutte contre le changement climatique et ses conséquences, le coût de la tonne de CO2 est estimé entre 50 et 185 dollars selon différentes hypothèses d’experts.

      Les auteurs, en retenant un coût de 100 dollars la tonne, « estiment que chaque bitcoin produit en 2021 a généré 11 314 dollars de dommages climatiques, le total des dommages mondiaux dépassant 12 milliards de dollars » depuis 2016, soit 25% de la valeur totale du marché de cette cryptomonnaie.



      Sur la période 2016-2021, ce coût social de la production de bitcoin a représenté en moyenne 35% de la valeur de marché de la cryptomonnaie. Autrement dit, un dollar de bitcoin produit a eu un coût social de 35 centimes. Un coût comparable à celui de la production de viande bovine (33%), inférieur à celle de l’électricité générée à partir du gaz naturel (46%) et largement supérieur à l’extraction de l’or (4%).

      Davantage « pétrole brut numérique » qu’« or numérique »
      « Nos résultats suggèrent que la production de bitcoins pose de réels problèmes de durabilité » , a déclaré à l’AFP Benjamin Jones, principal auteur. « La production de bitcoins est de plus en plus néfaste pour le climat au fil du temps (en moyenne) », a-t-il souligné. L’étude relève que « les émissions énergétiques liées à l’extraction de bitcoins ont été multipliées par 126, passant de 0,9 tonne d’émissions par pièce en 2016 à 113 tonnes par pièce en 2021 » .

      Par ailleurs, « cette production est parfois « submergée », ce qui signifie que ses dommages climatiques dépassent la valeur d’un bitcoin créé », a-t-il expliqué. En effet, avant l’explosion des prix au cours de l’année 2020, « les dommages climatiques des bitcoins ont dépassé le prix des pièces vendues » pendant près de quatre mois cette année-là, atteignant « un pic à 156% du prix des pièces en mai 2020 », selon l’étude.

      « Du point de vue des dommages climatiques, le bitcoin se révèle être du « pétrole brut numérique » plutôt que « l’or numérique » vanté par ses partisans », écrivent les auteurs.

      L’Ether, deuxième cryptomonnaie derrière le bitcoin, a pour sa part effectué mi-septembre une mutation radicale de son mode de fonctionnement, censé faire baisser de 99% sa consommation d’électricité.

      Source : https://www.letemps.ch/economie/cinq-ans-bitcoin-coute-autant-lenvironnement-production-viande-boeuf

      #cryptomonnaie #carbone #bitcoins #ether #ethereum #co2 #changement_climatique #viande #électricité #climat #dommages_climatiques #blockchain #monnaie #crypto-monnaie #finance #numérique #agriculture #élevage

    • Une Brésilienne à Paris pour la Fashion Week se fait voler 3 millions d’euros de bijoux Le Figaro avec AFP - Publié le 29/09/2022
      Une Brésilienne s’est fait dérober des bijoux qu’elle estime à 3 millions d’euros alors qu’elle se rendait à la Fashion Week de Paris mardi, a appris l’AFP ce jeudi 29 septembre de sources policière et proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien.

      La victime, une cheffe d’entreprise brésilienne, a déposé plainte au commissariat du 16e arrondissement de Paris, évaluant les biens volés à 3 millions d’euros, selon la source policière. « Le montant du préjudice n’est pas connu actuellement », a nuancé le parquet de Bobigny.

      Mardi, la cheffe d’entreprise atterrit à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle et se rend en VTC à la Fashion Week parisienne qui a débuté la veille. Au niveau de l’intersection A1/périphérique extérieur, sur la commune de Saint-Denis, au nord de Paris, le véhicule se retrouve coincé dans les bouchons, relate la source proche de l’enquête.

      « Tout début de l’enquête »
      Deux hommes arrivent alors en scooter, cassent la vitre arrière du VTC et volent un bagage à main et une valise Louis Vuitton, sans faire de blessé, poursuit la source policière. Les suspects sont en fuite. « On en est au tout début de l’enquête », a relevé la source proche de l’enquête. Les enquêteurs cherchent notamment à savoir si la victime était ciblée ou s’il s’agit d’un vol d’opportunité.

      L’enquête a été ouverte pour « vol avec violences en réunion » et confiée à la Brigade de répression du banditisme, a indiqué le parquet de Bobigny.

      Source : https://www.lefigaro.fr/faits-divers/une-bresilienne-a-paris-pour-la-fashion-week-se-fait-voler-3-millions-d-eur

      #redistribution des #richesses #vol #France #en_vedette #réapropriation

    • Laaouej sur le parterre au milieu d’une piste cyclable : “L’incompétence de Bruxelles-Mobilité est insupportable”

      Le bourgmestre de Koekelberg a poussé un coup de gueule hier/lundi sur Twitter. https://twitter.com/AhmedLaaouej/status/1576861268581158912/photo/1 “L’incompétence de Bruxelles-Mobilité est insupportable” , a-t-il écrit, faisant référence au bac à fleurs installé en plein milieu d’une piste cyclable.

      Sur son compte, Ahmed Laaouej (PS) a publié deux photos du chantier de l’avenue de Jette, entre le rond-point Broustin et l’avenue des Gloires Nationales. On peut y voir un bac à fleurs installé en plein milieu de la piste cyclable. “Une aberration” , commente le bourgmestre, dénonçant “un chantier mal conçu et mal suivi sur une voirie régionale à Koekelberg”.

      “Et l’on attend toujours la sécurisation de la station de bus à Simonis ( 2 accidents graves en une année)” _ , a poursuivi Ahmed Laaouej, identifiant par la même occasion le compte Twitter de Bruxelles-Mobilité.

      Source : https://bx1.be/categories/news/laaouej-sur-le-parterre-au-milieu-dune-piste-cyclable-lincompetence-de-bruxelles-mobilite-est-insupportable/?theme=classic
      #bruxelles-mobilité #aberration #sécurité

  • Le plus gros fonds souverain du monde a perdu plus de 160 milliards au premier semestre - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/plus-gros-fonds-souverain-monde-perdu-plus-160-milliards-premier-semestre


    #it_has_begun

    Craintes d’une #récession

    Depuis le début de l’année, les marchés ont été chahutés par la hausse des taux d’intérêt, une inflation élevée à cause notamment de l’envolée des prix de l’énergie, et la guerre en Ukraine, autant de facteurs qui alimentent les craintes de récession.

    Ce sont principalement les investissements en actions qui ont pesé sur les performances du fonds avec une perte de 17%.

    Lire aussi : Le Covid-19 a coûté 19 milliards de francs au plus grand fonds du monde

    Pénalisé par la sortie de la pandémie de Covid-19, le secteur technologique a, à lui seul, généré une perte de quelque 414 milliards de couronnes (-28%) pour le fonds, entraîné vers le bas par des géants comme Meta, la maison mère de Facebook, Amazon, Apple et Microsoft. Seule exception, les valeurs énergétiques ont pris 13%, dopées par la flambée des cours.

    Les actions représentaient 68,5% du portefeuille fin juin. Le fonds norvégien est présent au capital de quelque 9300 entreprises et contrôle environ 1,3% de la capitalisation boursière mondiale.

    • https://investiforum.fr/fonds-souverain-norvegien-rapport-annuel-2020

      Grosso merdo, voilà ce qui risque d’arriver quand tu investis dans ce genre de participation :

      Les investissements en actions sont réalisés sur la base d’une solide compréhension des entreprises individuelles et de leurs perspectives à long terme. De fait, vous ne serez pas étonnés de découvrir les entreprises qui composent les 10 plus grandes participations :

      Apple
      Microsoft
      Amazon.com
      Alphabet
      Nestlé
      Facebook
      Taiwan Semiconductor Manufacturing
      Roche Holding
      Samsung Electronics
      Alibaba Group Holding

      Sur les 9 123 entreprises détenues, 2 101 sont américaines (23 %), cependant 50 % du top 10 vient des USA (surpondération géographique des 10 premières lignes). L’exposition asiatique n’est pas négligeable avec 4 245 entreprises (46 %). En moyenne, le fonds détient 1,5 % de toutes les sociétés cotées dans le monde. Un chiffre hallucinant…

  • « L’inflation rose », quand la mode devient plus chère pour les femmes Séverine Saas - Le temps
    https://www.letemps.ch/economie/linflation-rose-mode-devient-plus-chere-femmes

    La « NZZ Am Sonntag » révèle que les vêtements féminins coûtent de plus en plus cher, alors que le prix des articles pour hommes ne bouge quasiment pas. Un phénomène faisant écho à la « taxe rose »

    Chaque jour, pour assurer notre survie et notre autonomie, nous avons besoin de manger, de boire, d’aller aux toilettes, de dormir, de nous déplacer… et de nous habiller. Pour protéger notre corps du chaud, du froid, ou de toute autre agression extérieure. Avant de remplir un rôle social et identitaire, les vêtements répondent donc à un besoin primaire. Mais pour le satisfaire, les femmes doivent débourser de plus en plus d’argent, contrairement aux hommes. C’est ce que révèle la NZZ Am Sonntag https://magazin.nzz.ch/nzz-am-sonntag/wirtschaft/pinkflation-mode-wird-nur-fuer-frauen-teurer-ld.1696803?reduced=true : par rapport à l’année 2000, les articles de mode pour femme ont augmenté de 6,5%, contre 0,3% pour les vêtements masculins. Les habits de sport - une catégorie unisexe - sont aussi beaucoup moins touchés.

    #Femmes #taxe_rose #vêtements #habits #inflation #mode

    • Remarque : Partout fleurissent des magasins de seconde main où l’on trouve des vêtements quasi neuf pour quelques euros. Nouveauté, au marché de Hem, par exemple, commune friquée de la banlieue lilloise, un stand de vêtements féminins à 5 euros, d’excellente qualité, neufs le plus souvent.

  • Public Eye accuse le Secrétariat d’Etat à l’économie Suisse (SECO) de rouler pour Nestlé Ram Etwareea
    https://www.letemps.ch/economie/public-eye-accuse-seco-rouler-nestle

    Le Mexique, où l’obésité fait des ravages, a introduit une étiquette d’avertissement sur la « malbouffe ». Excessif selon Nestlé, qui a mobilisé le Secrétariat d’Etat à l’économie pour faire pression sur le pays. L’ONG suisse Public Eye dénonce une intervention qui fait fi de la santé publique et affirme que ce n’est pas un cas isolé.


    La nourriture qu’une Mexicaine consomme généralement en une journée alors qu’elle essaie de perdre du poids en participant à un programme d’amaigrissement, dans la maison de sa famille à Texcoco, au Mexique, le 8 janvier 2021. — © Carlos Jasso/REUTERS

    « Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) se laisse instrumentaliser par Nestlé et défend ses intérêts commerciaux, parfois douteux, à l’étranger. » Cette accusation a été lancée début juillet par l’ONG Public Eye spécialisée dans les enquêtes sur les excès des multinationales suisses à l’étranger. Dans son viseur, une série d’interventions de Berne auprès du gouvernement mexicain en 2019. L’obésité représentant un grave problème dans le pays, les autorités ont introduit des étiquettes noires, reprenant la forme des panneaux de signalisation « STOP », accolées sur les emballages d’aliments jugés malsains. Cette initiative n’étant pas dans ses intérêts commerciaux, le géant agroalimentaire suisse a mobilisé le Seco pour tenter de renverser la politique de santé publique mexicaine.
    La suite de l’article payante

    #malbouffe #obésité #nestlé #multinationale #Mexique #Suisse #alimentation #Santé #junk-food #beurk

    • Ce qui n’étonne personne.

      Ceci dit sur l’illustration, la nourriture pour un programme amaigrissant, rien que les boisson et le sucre qu’elles contiennent ferait plutôt penser à un régime grossissant.

  • #Woluwe-Saint-Lambert CP/PB : Expulsion de l’IMMOC - histoire d’un scandale : Vue sur la scène du crime social Laurent d’Ursel, secrétaire du Syndicat des immenses - DROIT A UN TOIT / RECHT OP EEN DAK
    https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/CP-expulsion-IMMOC-du-SDI-1.pdf

    Résumé du scandale : Woluwe-Saint-Lambert
    1° rend insalubres des logements sociaux en les abandonnant pendant 10 ans,

    2° fait tout pour empêcher la signature d’une « convention d’occupation précaire » avec le Syndicat des immenses,

    3° tente d’intimider les occupants chapeautés par le Syndicat des immenses en portant l’affaire devant la Justice de paix, qui donne raison au Syndicat,

    4° refuse d’ouvrir le compteur d’eau de ville et condamne les occupants à vivre un an avec l’eau de pluie,

    5° envoie ses services sociaux constater qu’une occupante réside avec ses deux enfants dans le bâtiment rendu insalubre par la commune, provoquant la séparation temporaire de la mère de ses enfants... tout ça dans des logements parfaitement sains, qui nécessitent seulement une simple rénovation et que la commune va
    détruire-reconstruire avec l’argent du contribuable... et sans aucune sanction pour leur gestion du bien en très mauvais père de famille et pour leur part de responsabilité dans la longueur de la liste des personnes – aujourd’hui au nombre de 51.000 – en attente d’un logement social.

    • Détails chronologiques du scandale : https://syndicatdesimmenses.be/wp-content/uploads/2022/03/Chronologie-du-scandale.pdf

    #Belgique #logement #logement_social #expulsion #insalubrité provoquée #scandale #crime #sdf #précarité #droit_au_logement #guerre_aux_pauvres

    • Les champs maudits – n°1 (grippe aviaire) robindesbois.org

      La grippe aviaire progresse dans le Grand Ouest. 20 à 30 millions d’animaux contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être ont déjà été tués. La Bretagne est menacée.


      La gestion des cadavres et de la nécromasse déclenche des risques sanitaires et environnementaux sur le long terme. La traçabilité des fosses communes est indispensable mais elle n’est pas codifiée. Comme d’habitude, la faune sauvage est accusée d’être responsable de la calamité. Mais en Vendée, le réseau spécialisé SAGIR (Surveiller pour Agir) n’a constaté aucune mortalité attribuable à la grippe aviaire parmi les oiseaux sauvages tandis que 500 élevages concentrationnaires sont touchés et sacrifiés.

      Robin des Bois, à titre conservatoire et aussi longtemps que le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation et les chambres d’agriculture n’auront pas trouvé les moyens de concilier la production et le bien-être des animaux, réclame que les préfets suspendent les demandes d’autorisation de création ou d’extension d’élevages industriels. Le 22 mars 2022, en pleine crise, le préfet de la Vendée a autorisé à Pouzauges un élevage de 309.000 dindes, poulets et cailles.

      Les canards en barbarie
      Hier, à Petosse en Vendée, au bord de l’autoroute A83, Route des Estuaires, sur réquisition des services de l’Etat et après l’avis favorable d’un hydrogéologue agréé, une fosse étanchéifiée dans l’urgence et pourvue de puits de récupération des jus de décomposition a commencé à recevoir des cadavres de canards, faisans, poules, dindes et cailles contaminés par la grippe aviaire ou susceptibles de l’être.

      La capacité de la fosse est de 25.000 tonnes soit 10 millions d’animaux gazés ou électrocutés (voir à ce sujet le communiqué « Pleins feux sur le sacrifice des canards », 12 janvier 2021). Un lugubre concours Lépine est à l’œuvre cette année. Pour donner la mort, il est suggéré (oralement) aux éleveurs de couper la ventilation des hangars d’élevage pendant 48h pour aboutir à l’asphyxie des oiseaux. . . . . . .
      La suite : https://robindesbois.org/les-champs-maudits-n1-grippe-aviaire

       #grippe_aviaire #santé #pandémie #virus #écologie #aviaire #sras #grippe #épidémie #agriculture #élevage #alimentation #poules #poulets #canards #fnsea

    • #Suisse : Julius Bär condamnée en France à 5 millions d’euros d’amende

      La banque Julius Bär a été condamnée mi-mars à Paris à une amende de 5 millions d’euros (à peine plus en francs) pour blanchiment aggravé en 2008, dans le cadre d’une affaire de fraude à la taxe carbone baptisée « Crépuscule »

      Le dossier « Crépuscule » constitue l’une des multiples branches de la gigantesque escroquerie à la TVA sur le marché du CO2, qui au total a coûté 1,6 milliard d’euros au fisc français. La combine était simple : acheter des droits à polluer hors taxe dans un pays européen, les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis investir les fonds dans une nouvelle opération sans jamais reverser la TVA à l’État.

      Julius Bär a été condamné pour ne pas avoir réalisé les vérifications nécessaires sur un compte crée en février 2008 au sein de sa branche à Singapour, au nom d’une société immatriculée aux îles vierges britanniques, Montibely Investors, selon la décision consultée par l’AFP.

      Le compte avait été ouvert pour un client franco-israélien, via un apporteur d’affaires de Tel Aviv. Un montage « dénué de réalité économique distincte » qui n’avait « pour objet que de servir à décaisser les opérations de fraude à la TVA », souligne le tribunal. Jusqu’à sa clôture par son bénéficiaire en octobre 2008, ce compte a été crédité puis débité d’environ 1,9 million d’euros.
      La suite : https://www.letemps.ch/economie/julius-bar-condamnee-france-5-millions-deuros-damende

      #escroquerie #Suisse #banque #blanchiment #droit_à_polluer #climat #co2 #collapsologie #pollution #carbone #TVA #paradis_fiscaux

  • Les douanes ont saisi quelque 89,5 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021, Eric Steffens, Belga
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/07/nouvelle-annee-record-pour-les-saisies-de-cocaine-par-les-douane

    Les douanes ont saisi quelque 89,5 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers en 2021, a-t-il été annoncé vendredi lors d’une conférence de presse organisée par le SPF Finances. C’est un tiers de plus qu’en 2020 et le double d’il y a cinq ans.

    La cocaïne ainsi saisie, principalement originaire du Panama, d’Equateur et du Paraguay, a une valeur marchande de 12,76 milliards d’euros, selon les autorités, qui ont aussi intercepté 1,3 tonne d’héroïne et 11,7 tonnes de haschisch en 2021.

    Selon le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), cette augmentation est due à une hausse mondiale de la criminalité liée à la drogue, mais aussi à des investissements dans les services de douane. Les révélations de l’opération Sky ont également aidé les autorités dans leur travail de recherche.

    #cocaïne #drogue #drogues #mafia #santé #cocaine #société #police #cannabis #trafic #criminalité

    • 160 tonnes supplémentaires saisies dans les ports des pays de production, prêtes à être expédiées vers Anvers.
      https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_d-importantes-saisies-de-drogues-a-anvers-en-2021-voici-pourquoi-ce-n-es

      Pour Kristian Vanderwaeren, l’administrateur général des douanes belges, le véritable problème se situe dans les pays de production : « En général, on dit que la douane saisit 10% du tonnage envoyé. Chez nous, ce pourcentage est sans doute plus élevé mais il n’atteint certainement pas la moitié de la drogue qui transite par le port d’Anvers ». Et ce spécialiste des douanes d’indiquer que la hausse des quantités produites en Amérique du Sud explique aussi l’augmentation des saisies.

      Malgré les quantités saisies, les prix au consommateur continuent à baisser
      Une augmentation mesurable aussi par un autre facteur, celui des prix au consommateur. Suite aux saisies importantes, en toute logique ce prix au consommateur selon la loi de l’offre et de la demande devrait augmenter, or il n’en est rien. C’est même le contraire qui se produit. Pour Kristian Vanderwaeren, c’est même assez inquiétant : « durant des années les prix étaient stables alors que depuis un certain temps on constate que les prix diminuent ». Cette situation favorise à son tour une augmentation de la demande : « En d’autres termes on fait un bon travail mais le résultat global n’est pas bon parce qu’on constate que la drogue entre toujours massivement dans l’Union européenne et les prises réalisées ne sont qu’une petite fraction des quantités qui arrivent dans nos ports en Belgique et aux Pays-Bas ».

      La réussite de SKY-ECC, le produit de la coopération internationale
      Le crime organisé redouble d’ingéniosité et de moyens de pression (corruption, violence) pour tenter d’imposer sa loi à celle des Etats. L’opération récente SKY-ECC a montré aussi qu’il usait de moyens de communication sophistiqués pour échanger partout dans le monde.

      Face à ces réalités, les Etats isolément ne font plus le poids. Pour le patron des douanes, Sky-ECC l’a démontré de manière spectaculaire, la coopération internationale porte ses fruits : « la réussite de l’opération Sky-ECC a permis à la Belgique et aux Pays-Bas de faire énormément de saisies », une belle réussite du judiciaire et des polices « liée aux renseignements, pour analyser les messages interceptés qui nous a permis d’identifier plus facilement les containers » contaminés « dans lesquels se trouvait la drogue ».

      Une lutte inégale qui coûte cher à la collectivité
      Mais cette lutte inégale a ses limites car si elle entraîne des pertes de profits pour les trafiquants, leurs marges bénéficiaires sont telles sur les quantités vendues que ces trafics ne sont pas près de s’arrêter par la simple augmentation des saisies. De plus, les dispositifs de saisies coûtent cher à la collectivité.

      Le département des Finances s’apprête à investir près de 70 millions d’euros pour renforcer les moyens en personnel et en technologie.

    • Suisse : Les activités illégales rendent les pays plus riches
      https://www.letemps.ch/economie/activites-illegales-rendent-pays-plus-riches

      Le cannabis est comptabilisé dans le PIB au Canada, en Suisse et pas aux Etats-Unis. La prostitution l’est aux Pays-Bas et dans notre pays. Les pratiques comptables diffèrent malgré la recommandation des Nations unies d’intégrer absolument tout.

      https://www.letemps.ch/sites/default/files/styles/article_detail_desktop/public/media/2022/01/07/file7j1hlk7g29k18s0a369c.jp
      . . . . . .
      #comptabilité #fric

    • La cocaïne devance désormais le cannabis dans les centres de désintoxication anversois
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/09/la-cocaine-devance-desormais-le-cannabis-dans-les-centres-de-des

      Le Centre anversois de conseils sur l’addiction et la toxicomanie est venu en aide à 481 personnes l’an dernier, soit un tiers de plus qu’en 2020. Il ressort par ailleurs que la cocaïne a désormais dépassé le cannabis pour devenir le deuxième problème d’addiction le plus important après l’alcool. « Malgré les saisies records dans le port, le prix et l’offre sont restés les mêmes », souligne le porte-parole Kristof Bryssinck sur Radio 2. 

      L’année dernière, les douanes ont intercepté 89 tonnes de cocaïne dans le port d’Anvers, pour une valeur marchande de 13 milliards. « Nous saluons évidemment ce résultat, mais cette saisie record n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », déclare Kristof Bryssinck.

      « L’offre et les prix sont tout simplement restés les mêmes. Il y a d’énormes quantités de cocaïne sur le marché. La cocaïne est disponible partout, tout le temps. L’an dernier, nous avons aidé 5% de personnes dépendantes à la cocaïne de plus que l’année d’avant. La cocaïne a dépassé le cannabis, elle devient le deuxième plus grand problème de dépendance à Anvers, après l’alcool », précise le porte-parole du Centre anversois de conseils sur l’addiction.

      4 grammes + 1 gratuit
      Selon Kristof Bryssinck, les dealers de cocaïne sont de plus en plus sophistiqués. « Tout passe désormais par le numérique. Les dealers se revendent entre eux les numéros de téléphone des clients. Vous vous retrouvez ainsi dans des groupes WhatsApp et Telegram où des offres de dealers apparaissent à tout va. On vous y propose par exemple 4 grammes + 1 gratuit, parfois même à 3+1 gratuit », explique-t-il.

      « Suite à ce genre de méthodes, les prix restent très bas. Pour 200 euros, il est possible d’acheter 5 grammes de coke de nos jours. Il y a vingt ans, pour la même somme, vous ne pouviez obtenir qu’un seul gramme, et il était de bien moins bonne qualité », indique encore Kristof Bryssinck. 

      La guerre contre la drogue n’aide pas
      D’après le Centre anversois de conseils sur l’addiction, l’approche menée actuellement pour lutter contre la drogue à Anvers ne porte que très peu ses fruits. « Nous devons aider les gens, et pas seulement les arrêter. Toute personne qui demande de l’aide à l’un de nos quatre centres à Anvers doit actuellement attendre des mois, c’est beaucoup trop long. L’offre d’assistance doit être élargie afin que les personnes accros puissent être aidées rapidement et facilement », conclut-il.

      #commerce #promotions #offre_commerciale #désintoxication

    • #France : La Marine nationale pulvérise son record de saisie de stupéfiants en 2021
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-marine-nationale-pulverise-son-record-de-saisie-de-stupefiants-en-2021-

      La marine nationale a procédé l’année dernière à une saisie annuelle de 44,8 tonnes de produits stupéfiants sur tous les océans et mers du monde.

      La marine nationale a pulvérisé en 2021 son record de saisie de stupéfiants. Elle a procédé l’année dernière à une saisie annuelle de 44,8 tonnes de produits stupéfiants sur tous les océans et mers du monde (Océan Indien, Golfe de Guinée, Polynésie, Antilles...). « Cela représente près de 2 milliards d’euros qui ne financeront pas les flux financiers qui alimentent des réseaux criminels ou des réseaux terroristes », a précisé le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean. En moyenne, entre 2006 et 2020, les saisies opérées par la marine annuelles oscillent entre 2 tonnes et 18 tonnes. En 2020, la marine avait saisi par exemple 8,6 tonnes de stupéfiants, en 2019, 16,6 tonnes. La saisie de 2021 représente plus du double du dernier record. En 2019, plus de 100 tonnes (100,8) de stupéfiants avaient été interceptées par les douaniers. . . . . . . .

  • En Californie, Walmart accusé d’éliminer illégalement des déchets dangereux - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/californie-walmart-accuse-deliminer-illegalement-dechets-dangereux

    Walmart est accusé de s’être, « au cours des six dernières années », débarrassé de « déchets dangereux dans des décharges locales qui ne sont pas équipées ou autorisées à recevoir ce type de déchets », selon un communiqué commun.

    Piles, aérosols, pesticides, produits de nettoyage toxiques, déchets électroniques ou encore restes de peintures ont ainsi été déversés dans des déchèteries locales, et non dans des déchèteries à même de traiter ces déchets pour éviter qu’ils ne polluent l’environnement. Des informations confidentielles sur les clients ont également terminé dans ces déchèteries.

    #déchets

  • « Lighthouse » ou comment Patrick Aebischer veut faire de la Suisse un pôle à vaccins
    https://www.letemps.ch/economie/lighthouse-patrick-aebischer-veut-faire-suisse-un-pole-vaccins

    Vite éteindre une nouvelle flambée de Covid-19, ou d’une autre maladie, par le biais de l’ARN messager, depuis une « usine pilote » en Suisse et de conteneurs à vaccins, pour une production itinérante. Le dernier projet de l’ex-président de l’EPFL a été porté à Berne.

    Demain peut-être, un conteneur pas plus grand qu’une armoire sera dépêché dans un pays frappé par une mutation dangereuse du covid ou une nouvelle maladie. En une semaine, il permettra de fabriquer, sur place, un sérum pour neutraliser le virus et d’éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage. Ce conteneur n’aurait de sens qu’avec la technologie de l’ARN messager qui permet une production d’un vaccin rapide et pas chère. Il n’aurait pas non plus de raison d’être sans une « usine pilote », pourquoi pas en Suisse, dont la mission consisterait à produire, très vite, des doses pour des essais cliniques et assurer les besoins de la Suisse en vaccins.

    Le conteneur, l’ARNm et cette usine sont les pièces centrales du projet « Lighthouse » (phare, en anglais) porté par l’ex-président de l’EPFL Patrick Aebischer, des chercheurs et industriels suisses et présenté cet été à la Confédération. L’initiative vise à combler des lacunes mises en avant par la pandémie dans la production et la distribution des vaccins. Par le biais d’un partenariat public-privé, elle doit permettre de rendre aux Etats une souveraineté en matière de vaccins.

    La suite payante

    #Vaccins_arn #vaccins #vaccin #arn #vaccination #santé_publique #partenariat #public-privé #ppp #privatisation

  • Etats-Unis : l’accord à 26 milliards sur les opiacés prêt pour la prochaine étape
    https://www.letemps.ch/economie/etatsunis-laccord-26-milliards-opiaces-pret-prochaine-etape

    Trois distributeurs américains de médicaments et le laboratoire Johnson & Johnson ont reçu le soutien d’assez d’Etats pour passer à la prochaine étape de l’accord lié aux opiacés. Ils ont accepté en juillet de payer 26 milliards de dollars pour solder des litiges.

    Ce règlement à l’amiable doit leur permettre d’éviter des milliers d’actions en justice intentées par des Etats américains et collectivités locales qui accusent les entreprises d’avoir un rôle dans cette crise sanitaire, à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis.

    #AmerisourceBergen, #Cardinal_Health et #McKesson ont, dans un communiqué commun, expliqué avoir reçu le feu vert de 42 des 49 Etats qui les poursuivaient, ainsi que du district de Washington, la capitale, et de cinq territoires américains.

    Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson a indiqué dans un message séparé être aussi prêt à passer à la prochaine étape prévue dans l’accord. « Ce règlement ne constitue pas une admission de responsabilité ou d’acte répréhensible et l’entreprise continuera de se défendre contre tout litige que l’accord final ne résout pas », a souligné la société.

    Aux collectivités locales de se prononcer
    Johnson & Johnson, qui fait partie des laboratoires accusés d’avoir alimenté la crise en produisant des opiacés, a confirmé en juin avoir arrêté la production et la vente de ces substances. Les distributeurs de médicaments sont, eux, accusés d’avoir fermé les yeux sur des commandes d’opiacés suspectes.

    Selon les termes négociés, le versement des 26 milliards de dollars (23,7 milliards de francs) - qui doivent permettre aux Etats et collectivités de financer les traitements rendus nécessaires par ce fléau - dépend du nombre d’Etats américains qui valideront l’accord.

    Chaque Etat participant a maintenant jusqu’au 2 janvier pour demander à leurs collectivités locales respectives si elles veulent aussi être parties prenantes à l’accord. Si les conditions sont remplies, l’accord entrera en vigueur « 60 jours après que les distributeurs auront déterminé qu’il y a une participation suffisante pour procéder », détaille le communiqué.

    S’il se confirme, l’accord sera le plus important de l’épique et complexe bataille juridique engagée par les Etats et collectivités américaines pour faire payer les entreprises.

    #Johnson_&_Johnson #opioides #sackler #big_pharma #purdue_pharma #oxycontin #procès #addiction #opioïdes #santé #pharma #purdue #opiacés #etats-unis #drogue #opioids #mundipharma #marketing #McKinsey

  • Fraude aux cryptomonnaies : le gendarme boursier américain poursuit BitConnect
    https://www.letemps.ch/economie/fraude-aux-cryptomonnaies-gendarme-boursier-americain-poursuit-bitconnect

    Le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, a engagé des poursuites contre une société de prêts en ligne en cryptomonnaies, et ses dirigeants, accusés d’avoir escroqué 2 milliards de dollars (1,69 milliards d’euros) d’investissements.

    La plateforme BitConnect et son fondateur Satish Kumbhani proposaient d’investir des titres dans un programme de prêts qui devait rapporter gros, selon la plateforme. BitConnect était supposé utiliser son « logiciel-robot propriétaire de courtage volatil » pour faire fructifier ces fonds déposés, explique un communiqué de la SEC mercredi.

    Cependant, la SEC affirme qu’au lieu d’utiliser les fonds dans ces investissements et ces échanges, BitConnect et ses dirigeants les ont « siphonnés » pour leur propre bénéfice en les transférant en cryptomonnaies sur des portefeuilles numériques à leur nom et celui du promoteur de leur opération, Glenn Arcaro. Celui-ci était en charge d’attirer les clients sur son site web créé pour l’occasion, Future Money.

    Des accords à l’amiable signés
    La SEC les accuse d’avoir « volé des milliards de dollars à des particuliers du monde entier en exploitant leur intérêt dans les cryptomonnaies », a indiqué Lara Shalov Mehraban, directrice régionale de la SEC à New York.

    La plainte de la SEC accuse les défendeurs d’avoir violé les dispositions antifraude et d’enregistrement des valeurs mobilières imposées par la loi fédérale. Elle vise à obtenir la restitution des fonds confiés, des intérêts et des sanctions civiles.

    La SEC a déjà signé deux accords à l’amiable avec cinq des prévenus. Dans une action parallèle, le département de la Justice a indiqué que Glenn Arcaro avait plaidé coupable dans cette affaire.

    #cryptomonnaie #bitcoin #blockchain #libra #cryptomonnaies #monnaie #économie #crypto-monnaie #bigdata #finance #numérique #escroquerie #évaporation #BitConnect #dette

  • 38 millions de données mal gardées par un logiciel de Microsoft
    https://www.letemps.ch/economie/38-millions-donnees-mal-gardees-un-logiciel-microsoft

    Au terme d’une enquête, la société UpGuard a mis en avant un défaut de configuration dans un logiciel de Microsoft, Power Apps, utilisé par diverses entreprises et organisations en 2021

    Quelque 38 millions de données et informations personnelles, dont certaines issues de plateformes pour le traçage des cas contact de coronavirus, ont été rendues vulnérables plus tôt cette année par un défaut de configuration dans un logiciel de Microsoft utilisé par diverses entreprises et organisations.

    La société de sécurité informatique UpGuard a publié, lundi, un compte-rendu d’une enquête sur plusieurs mois montrant que des millions de noms, d’adresses, de numéros d’identification fiscale et autres informations confidentielles ont été exposés - mais non compromis - avant que le problème ne soit résolu.

    American Airlines, Ford, J.B. Hunt et des collectivités comme l’autorité de la santé pour le Maryland ou encore les transports publics de la ville de New York font partie des 47 groupes concernés. Ils ont en commun d’avoir utilisé un logiciel de Microsoft, Power Apps, qui permet de créer facilement des sites internet et applications mobiles d’interaction avec le public.

    Par exemple, si une institution a besoin de mettre rapidement en place un portail de prise de rendez-vous pour des vaccins, ce service du géant informatique fournit aussi bien la façade publique que la gestion des données.

    UpGuard recommande de changer de logiciel
    Mais jusqu’en juin 2021, la configuration du logiciel par défaut n’assurait pas de façon adéquate la protection de certaines données, expliquent les chercheurs d’UpGuard. « Grâce à nos recherches, Microsoft a depuis modifié les portails de Power Apps », précisent-ils.

    « Nos outils permettent de concevoir des solutions à échelle, qui répondent à une grande variété de besoins. Nous prenons la sécurité et la confidentialité au sérieux, et encourageons nos clients à configurer les produits de façon à satisfaire au mieux leurs besoins en matière de confidentialité », a réagi un porte-parole de Microsoft. Le groupe a aussi indiqué qu’il informait systématiquement ses clients quand de potentiels risques de fuites étaient identifiés, pour qu’ils puissent y remédier.

    Mais selon UpGuard, il est préférable de changer le logiciel en fonction de la façon dont s’en servent les clients, plutôt que « de considérer le manque généralisé de confidentialité des données comme une mauvaise configuration par l’utilisateur, ce qui fait perdurer le problème et expose le public à des risques ». « Le nombre de comptes où des infos sensibles étaient vulnérables montre que le risque lié à cette fonctionnalité - la probabilité et l’impact d’une mauvaise configuration - n’avait pas été pris en compte de façon adéquate », ajoutent-ils.

    #microsoft #power_apps #configration #UpGuard

  • #Suisse : Les tests covid ont enrichi les pharmacies

    Le groupe Galenica, qui compte 367 établissements à croix verte dans le pays, a réalisé un chiffre d’affaires et un bénéfice record au premier semestre. Notamment grâce aux tests covid, intégralement payés par la Confédération

    Parfois décriée, la stratégie retenue ces dernières années par Galenica porte ses fruits. Notamment grâce au covid. Mardi, le plus important groupe de pharmacies du pays (367 établissements dont les chaînes Amavita, Sun Store ou Coop Vitality) a annoncé des résultats qui ont positivement surpris la communauté financière.

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/tests-covid-ont-enrichi-pharmacies

    #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #vaccination

    • Et pendant qu’on y est, à la votre, ils continuent de jouer !

      Le panachage de vaccins (AstraZeneca + Pfizer/Moderna) se révèle (très) efficace
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/le-panachage-de-vaccins-astrazeneca-pfizer-ou-moderna-se-revele-efficace-8

      Le vaccin d’AstraZeneca ayant été suspendu du jour au lendemain dans de nombreux pays par les autorités sanitaires, ceux qui n’avaient reçu qu’une dose ont dû se rabattre sur un vaccin à ARN messager pour la deuxième dose, sans recul sur l’efficacité du nouveau protocole. Plusieurs études, dont la dernière publiée lundi, concourent à démontrer l’efficacité renforcée de l’administration combinée d’un vaccin à vecteur viral (typiquement, l’AstraZeneca) puis d’un vaccin à ARN messager (tel le Pfizer ou le Moderna).

      Plusieurs études publiées récemment se sont attachées aux effets de l’administration combinée d’un vaccin à vecteur viral (comme l’AstraZeneca) puis d’un vaccin à ARN messager (comme le Pfizer ou le Moderna). Certaines évoquent une efficacité multipliée par six face aux variants, notamment Beta, Gamma et Delta. Tour d’horizon.
      L’étude la plus récente, celle de l’Institut de recherche danois Statens Serum Institut (SSI), publiée lundi, montre que l’administration d’une seconde dose de vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech ou de Moderna après une première dose d’AstraZeneca offre une « bonne protection ».
      Un panachage obligatoire après la suspension de l’AstraZeneca
      L’étude des chercheurs danois débute quand les autorités sanitaires danoises ont, parmi les premières, interrompu en mars dernier les inoculations avec le vaccin d’AstraZeneca.
      À la fin du premier trimestre 2021, pour mémoire, les informations sur les effets secondaires rares mais graves (voir ANNEXE en pied d’article) quelques jours après la première dose d’AstraZeneca, avaient conduit les autorités sanitaires européennes, les unes après les autres, à déclarer la suspension du vaccin du laboratoire anglo-suédois.
      De fait, les 144.000 Danois (essentiellement des professionnels de santé et des personnes âgées), qui avaient reçu à ce moment-là une première dose d’AstraZeneca, avaient dû se rabattre, pour obtenir leur deuxième dose, sur un vaccin Pfizer-BioNTech ou de Moderna. Mais on n’avait alors aucun recul sur l’efficacité de ce nouveau protocole lancé précipitamment. Fort heureusement, les diverses études réalisées depuis sur le sujet de la combinaison de vaccins s’avèrent rassurantes.
      « L’étude montre que quatorze jours après un programme de vaccination combiné, le risque d’infection par le SARS CoV-2 est réduit de 88% par rapport aux personnes non vaccinées », a déclaré lundi le SSI.
      Le SSI ajoute :
      "Il s’agit d’une « efficacité élevée », comparable au taux d’efficacité de 90% de deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech, observé dans une autre étude danoise.
      Pour mémoire, voici les données du seul vaccin d’AstraZeneca. À l’époque des essais cliniques, ceux-ci avaient montré une efficacité de 60% seulement, bien en dessous de celle des vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna (90% selon les essais cliniques). Mais une équipe de chercheurs écossais, en utilisant des données réelles (données hebdomadaires de vaccination, admissions à l’hôpital, tests, décès), avait prouvé que le nombre de formes sévères du Covid-19 avait diminué de 94% pour les patients vaccinés à l’AstraZeneca, contre 85% pour le Pfizer à données comparables.
      Une limite cependant : l’étude, publiée la semaine dernière, a été menée entre février et juin de cette année, période durant laquelle le variant Alpha du coronavirus était prédominant. Elle n’a pas pu conclure, par contre, si la même protection s’appliquait au variant Delta, qui est maintenant le plus répandu au Danemark, et n’a pas non plus fourni de données d’efficacité sur les décès ou les hospitalisations liés au Covid-19.

      Le nombre d’anticorps multiplié jusqu’à 6 fois
      Fin juillet, une étude sud-coréenne a démontré que l’administration successive d’un vaccin d’AstraZeneca puis d’un vaccin Pfizer multipliait par six les niveaux d’anticorps neutralisants contre le Covid-19 par rapport à deux doses d’AstraZeneca.

      La méthodologie impliquait la participation de quelque 499 travailleurs médicaux dont 100 se voyaient administrer le panachage de vaccins à vecteur viral et à ARN messager, 200 prenant deux doses du vaccin Pfizer/BioNTech (ARN messager), et le reste de l’échantillon recevant deux injections du vaccin d’AstraZeneca (vecteur viral).

      Résultat : tous les participants ont développé des anticorps neutralisants (qui empêchent le virus d’entrer dans les cellules et de se répliquer) et l’échantillon ayant reçu la combinaison de vaccins a montré des quantités similaires d’anticorps neutralisants à ceux trouvés dans le groupe qui a reçu deux injections du vaccin de Pfizer/BioNTech.

      Une étude britannique publiée en juin a abouti aux mêmes résultats, mais introduit une différenciation selon l’ordre de vaccination : ainsi, une injection d’AstraZeneca suivie de Pfizer a produit une meilleure réponse des lymphocytes T et une réponse en anticorps plus élevée que l’injection d’un vaccin Pfizer suivie d’un vaccin d’AstraZeneca.

      L’étude sud-coréenne a également analysé l’activité neutralisante contre les principaux variants, a déclaré l’Agence coréenne de contrôle et de prévention des maladies (KDCA). Aucun des groupes n’a démontré une activité neutralisante réduite contre le variant Alpha, identifié pour la première fois en Grande-Bretagne, mais le titre de neutralisation a diminué de 2,5 à 6 fois contre Beta, Gamma et Delta, détectés pour la première fois en Afrique du Sud, au Brésil et en Inde respectivement.

      Le retour d’AstraZeneca dans les programmes de vaccination ?
      Ces résultats pourraient améliorer l’efficacité des campagnes de vaccination en cette période de nouvelle flambée due au variant Delta, tout en contribuant à redonner une place au vaccin d’AstraZeneca, actuellement écarté de la plupart des programmes de vaccination nationaux notamment en Union européenne à cause de ses effets indésirables rares mais graves, notamment l’apparition de caillots sanguins, qui avaient entraîné une désaffection d’une partie de la population.

      Mais il y a peu de chances que cela se produise dans l’Hexagone. En effet, mardi 20 juillet 2021, le ministère de la Santé a annoncé que toutes les nouvelles livraisons à la France du vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19 prévues par contrat avec le laboratoire anglo-suédois seraient désormais basculées vers les dons aux pays en développement, au bénéfice du programme Covax, le dispositif de solidarité internationale contre la pandémie. Le million de doses d’AstraZeneca livrées en France fin juillet, ainsi que les 4,5 millions de doses attendues en août, seront « 100% fléchées vers le programme Covax », avait assuré un représentant du ministère de l’Economie et des Finances.

      L’Allemagne propose le panachage en dose de rappel
      La question d’un panachage de vaccins se pose même avec une acuité nouvelle, après la décision, lundi, de l’Allemagne qui va proposer dès le 1er septembre l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux populations âgées et vulnérables, et donc notamment, à tous ceux qui, vaccinés en premier, ont reçu deux doses d’AstraZeneca avant la suspension, et qui n’ont donc encore jamais été vaccinés avec un vaccin à ARN messager :

      « Les vaccinations de rappel seront réalisées avec l’un des deux vaccins à ARN messager (Pfizer ou Moderna, Ndlr) », a indiqué lundi le ministère de la Santé allemand selon lequel cette décision est « dans l’intérêt des soins de santé préventifs » et tient compte de préoccupations concernant « la réponse immunitaire réduite ou en déclin rapide » chez les personnes vulnérables.
      (avec Reuters et AFP)

  • Les entreprises du secteur éducatif se retrouvent dans le viseur de Pékin Julie Zaugg, Hongkong

    Le gouvernement chinois a annoncé une série de mesures chocs pour reprendre la main sur une industrie de l’éducation caractérisée par les abus, et qui pèse 100 milliards de dollars. Les actions des firmes de tutorat ont aussitôt dévissé à la bourse

    Il s’agit d’un coup de poignard dans le dos. Vendredi dernier, l’industrie chinoise du tutorat privé apprenait l’existence d’une trentaine de mesures destinée à la mettre à terre par l’entremise d’une directive gouvernementale qui avait fuité. A l’avenir, ces firmes, qui proposent des cours de soutien et de préparation aux examens (en personne ou en ligne) aux écoliers chinois, n’auront plus le droit de réaliser de profits, de lever des fonds, de se coter en bourse ou d’accepter des investissements étrangers. Elles ne pourront plus non plus enseigner des branches scolaires durant les vacances et le week-end.


    Logo de TAL à la bourse de New York. L’industrie du tutorat pèse plus de 100 milliards de dollars. — © Richard Drew / keystone-sda.ch
    « L’objectif est de décapitaliser entièrement cette industrie, estime Zhang Wei, une professeure au sein du département de l’instruction et du programme d’études de l’Université normale de l’est de la Chine. Le gouvernement juge que l’éducation ne doit pas être une marchandise. » Ce printemps, il avait déjà interdit à ces entreprises de donner des cours après 21h et d’enrôler des enfants âgés de moins de 6 ans.

    La suite payante, mais est nécessaire ? : https://www.letemps.ch/economie/entreprises-secteur-educatif-se-retrouvent-viseur-pekin

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