• Pourquoi il faut taire ses projets - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2016/10/13/faut-taire-projets

    A ce phénomène s’ajoute le fait que le bavardage épuise le dynamisme qui doit conduire aux actes. « Lorsque je forme un projet consistant, il s’installe en moi un certain enthousiasme, dit André Muller. Tout se passe comme si je me gonflais de ce projet. Il se crée une sorte de pression. Je me sens comme poussé à faire quelque chose. » Cette pression est bénéfique car elle conduit le sujet à passer à l’action. Parler de ses idées et projets le libère cependant d’une partie de la pression qui l’exhortait à agir. Soulagé, apaisé, vidé de son dynamisme, l’individu qui a perdu son temps en palabres ne fait plus rien.

    • Ne pas révéler ses intentions précises

      Il est cependant des situations où un conseil avisé est nécessaire. Ainsi, l’avis de tiers dotés d’un savoir-faire spécialisé dans le domaine qui nous intéresse peut contribuer à l’édification d’un projet. Napoléon Hill conseille cependant de rester en toutes circonstances très vague sur ses plans et desseins, seul moyen de s’assurer que les interlocuteurs ne s’emparent pas de l’idée ou qu’ils ne la diffusent par simple négligence. « Adressez-vous à qui de droit discrètement, et sans révéler vos intentions précises, (car) si vous parlez trop librement de vos plans, vous aurez peut-être la mauvaise surprise de voir quelqu’un d’autre en profiter. » Il ajoute que certaines personnes, parce qu’elles « vous envient, prendront un malin plaisir à vous faire échouer. »

      L’histoire regorge de tels exemples. Cecilia Payne, pour ne citer qu’elle, fut l’un des premiers astronomes à soutenir que les étoiles sont majoritairement composées d’hydrogène. En 1924, elle écrivit un article en ce sens qu’elle fit relire au professeur Henry Russell. Pas convaincu, celui-ci la dissuada de publier sa découverte. En 1929, il la publiera cependant lui-même, en s’attribuant tout le mérite. Moralité : parler, c’est bien. Agir, c’est mieux.

      Je relève l’histoire de Cecilia Payne et de Henry Russell pour l’ #historicisation sur l’ #invisibilisation des #femmes dans le domaine des #sciences
      Et Henry Russell pour avoir volé sa découverte à une femme scientifique a gagné sa médaille de #grand_homme

      Par rapport à ces recommandation d’experts en motivation je suis assez contre. Ca fait très productiviste et dépréciatif pour les personnes verbales. Étant dans le « camps » des bavard·e·s j’adopte l’attitude inverse et j’ai tendance à la défendre. Les psy qui ont testé 163 participants (étude peu fiable vu l’échantillon) ne disent rien de la qualité et de l’intérêt des projets. Se lancé à tout prix dans la réalisation d’une idée c’est pas forcement enviable. Et si celleux qui n’ont pas parlé ne sont pas satisfaits, c’est peut être qu’illes ont perdu beaucoup de temps à faire n’importe quoi au lieu de profité d’autres points de vues sur son projet. Cette étude à mon avis elle en dit long surtout sur les experts en motivation et pas trop sur leurs cobayes.

      Quant à la peur de se faire volé l’idée ou de se faire cassé par des personnes malveillantes, j’ai quant même du mal à choisir mes actions en fonction de l’existence d’ennemis potentiels. Tout ces conseils me semblent très emprunts d’idées libérales ; compétition, productivité, anti-intellectualisme, anti-réflexivité, misanthropie...

  • Pourquoi ce ne sont pas toujours les plus compétents qui sont promus - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2016/12/15/ne-toujours-plus-competents-promus

    Les lois de Parkinson, de Peter et autres posent enfin la question de la place de la méritocratie dans nos sociétés, ce système sociopolitique dans lequel les pouvoirs sont confiés aux plus qualifiés. Dans S’orienter dans la vie : la sérendipité au travail ?, Francis Danvers rappelle qu’aucune société humaine dans l’histoire n’est véritablement méritocratique.

    Ainsi, en France par exemple, « en dépit de la tyrannie des diplômes pour l’accès aux positions professionnelles les plus élevées dans la hiérarchie sociale, on peut s’apercevoir que le mérite scolaire n’est pas automatiquement reconnu et valorisé dans la vie sociale et professionnelle. » Les amitiés, les affinités électives, la naissance et d’autres critères encore pèsent parfois plus lourds que les études.

    #médiocratie

    • Sur ce thème je mets ici une contribution récupérée sur linkedin, que j’avais trouvée très clairvoyante

      la clarification de la posture et du rôle du manager pour qu’il soit reconnu comme un METIER et non plus comme une fonction

      et encore fonction c’est déjà pas mal. Il faudrait déjà que le terme « manager » ne désigne plus un privilège, ni un statut...

      https://www.linkedin.com/pulse/pourquoi-le-manager-bienveillant-est-il-une-perle-rare-lebeau?trk=hp-feed-

      Nous avons tous connu des expériences « mémorables » avec un manager.

      Deux raisons pouvaient l’expliquer :

      Il / elle n’avait aucun talent pour nous accompagner dans le développement de nos compétences ni pour fédérer l’équipe ;
      Son comportement comme ses manquements entrainaient un besoin sécuritaire de ne plus subir des conséquences nuisibles à notre bonne santé et équilibre entre nos vies professionnelles et personnelles.

      Nous nous sommes donc tous résolus à quitter l’entreprise dans laquelle pourtant, nous serions bien tous restés quelques années supplémentaires…

      … On comprend aisément pourquoi « Plus de 50 % des départs serait dus à une mauvaise relation avec un supérieur »1

      La crise que nous traversons depuis plusieurs années n’a fait qu’apporter un terrain favorable à la brutalisation des rapports interpersonnels.

      Les comportement tyranniques, autoritaires et malveillants se sont développés et concourent à démotiver les individus comme les équipes. Les souffrances psychologiques qui en découlent peuvent être désastreuses.

      Dans cet environnement incertain et complexe mais également peut-être aussi pour se prémunir des Risques Psycho Sociaux (RPS), les entreprises prennent conscience de l’urgence de remettre de l’Humain et de la Bienveillance au cœur de leurs préoccupations, de leurs enjeux et de leurs stratégies.

      Bonne nouvelle me direz-vous !

      Si ces intentions me semblent aller dans la bonne direction, il me semble indispensable aussi que ces intentions soient suivies d’un changement fondamental. Ce dernier concerne la clarification de la posture et du rôle du manager pour qu’il soit reconnu comme un METIER et non plus comme une fonction.

      Ainsi, en remplissant son rôle charnière dans l’organisation, les transformations que nous devons opérer auront bien plus de chance d’aboutir...

      Ainsi, Pourquoi le "Manager bienveillant" est-il une perle rare ?

      –--------------------------- Qu’est-ce qu’un manager bienveillant ? -------------------------

      Plutôt surprenant de qualifier le manager ou management de bienveillant…Ne pouvons-nous pas considérer ce terme comme un pléonasme ?

      A moins qu’il ne s’agisse d’une figure de style où expression collective volontairement utilisée pour justement préciser la posture essentielle et trop souvent absente de ceux qui ont pour objectif d’amener une équipe à atteindre ses objectifs, qu’ils soient qualitatifs ou quantitatifs.

      Partant du principe que la plupart de ce qui se produit tire son origine dans un passé plus ou moins lointain, si cette expression s’est ancré durablement dans les préoccupations de chacun d’entre nous, collaborateur, manager ou dirigeant, il y a bien des raisons à cela… mais lesquelles ?

      Vous avez découvert le dessin de Frédéric Debailleul pour illustrer mon propos et apporter quelques explications qui me sont venues à l’esprit :

      · Un partage d’expériences douloureuses ;

      · Des incompréhensions entre les intentions et les actes ;

      · Des observation de situations ubuesques ;

      · Des fondamentaux de la bienséance qui seraient relayés à un vague souvenir brumeux et lointain…

      Ainsi, dans la continuité de l’article que j’ai écrit précédemment sur les qualités qui pouvaient permettre à un manager de devenir un « bon manager », ne pensez-vous pas que la « bienveillance » n’est juste qu’une qualité intrinsèque, évidente du « bon manager » ?

      Pour ceux qui n’ont pas lu mon précédent article, voici les qualités d’un « bon manager » pour Lori Goler, la Directrice des Ressources Humaines de Facebook :

      · Etre attentif à chaque membre de l’équipe ;

      · Créer des opportunités de croissance ;

      · Donner des explications et fixer des objectifs ;

      · Faire un feedback régulier ;

      · Fournir une aide précieuse ;

      · Rendre l’équipe responsable de sa réussite ;

      · Reconnaître quand le travail est bien fait.

      En fonction des organisations, de leurs contexte, objectifs, culture d’entreprise, activités, posture commerciale et types de business notamment, le contenu opérationnel de la fonction de « manager » peut revêtir une panoplie d’activités différentes.

      Il n’en demeure pas moins certains points communs, lorsqu’on s’intéresse à ces critères évoqués par Directrice des Ressources Humaines de Facebook : l’empathie, l’ouverture aux autres et l’altruisme.

      Alors pourquoi avons-nous trop souvent l’impression que ces éléments de « savoir-être » sont si rares chez nos managers ?

      Un début de réponse pourrait peut-être se trouver dans l’observation terrain de nos différentes expériences.

      –----------------------------Comment devient-on manager ?----------------------

      Si l’on s’intéresse à l’expérience et origine des managers, je vous propose une segmentation des différents types de manager.

      En reconnaissez-vous parmi les 4 ci-dessous ?

      Le "Super Expert" : celle ou celui qui excellait à un poste opérationnel et qui voit son évolution professionnelle passer par la voie « royale » du management. C’est sans compter le principe de PETER expliquant très bien comment chaque employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence…
      Le "diplômé / super diplômé" : A l’exception de quelques sociétés, force est de constater qu’en France, nous continuons toujours à accorder autant d’importance au diplôme ou à la Grande Ecole alors qu’in fine, ils ne sont la garantie de réussite dans la vie professionnelle. Nous verrons pourquoi dans quelques lignes.

      "L’opportuniste" : Dans un contexte en transition où l’entreprise doit réagir très vite, suite à un départ précipité d’un manager, une réorganisation, un rachat par exemple, elle se trouve souvent dans une position délicate lorsqu’il s’agit de remplacer un manager. L’opportuniste c’est donc celle ou celui qui va, grâce, le plus souvent à sa proximité avec les « décideurs » bénéficier d’un coup de pouce pour occuper une fonction pour laquelle il ne dispose pas à l’évidence des qualités ou du potentiel de savoir / savoir-être / savoir-faire idéal pour le poste.
      Le "bon" manager : C’est notre perle rare. Nous allons le découvrir plus loin...

      –----------------------- Pourquoi les « bons » managers sont si rares ? ---------------------

      Le manager « Super Expert »

      Prenons l’exemple d’un ingénieur informatique ou télécom.

      Combien d’entre nous qui avons évolué ou évoluons encore dans l’univers des Telecom avons-nous connu de manager "Super Expert" dans un domaine technique mais complètement dépourvu de la moindre empathie ?

      Ce profil de manager dont la tendance naturelle comportementale est l’analytique / Bleu (2) est le plus souvent un expert dans son domaine de compétences. En revanche, lorsqu’il devient responsable d’une équipe, il se retrouve le plus souvent démuni et son manque d’empathie naturelle peu même entraîner des conséquences désastreuses sur la motivation et l’équilibre de son équipe. En effet, il peut ne pas se rendre compte que certains de ses collaborateurs sont en souffrance (burn / bore out) car il ne s’en préoccupe pas. Indépendant et communicant peu, il est orienté vers l’atteinte de l’objectif ou la réalisation opérationnelle d’un projet ou d’une tâche.

      Nous arrivons à la fin de l’année, quelle meilleure occasion pour organiser un déjeuner ou juste prendre un verre avec son équipe ?

      Pour beaucoup, cela paraît évident… Et bien pour lui, l’évidence est souvent ailleurs…

      Le manager "diplômé / super diplômé"

      En France, la réussite scolaire passe par un comportement et une posture gagnante plutôt contraires à ceux qui favorisent la réussite professionnelle d’un individu.

      Par exemple :

      La réussite scolaire est individuelle alors que collective en entreprise ;
      A l’école, on se réfère le plus souvent aux solutions qui ont fait leurs preuves alors que l’expérimentation est favorisée en entreprise voire vitale ;
      Le comportement est individualiste à l’école alors qu’il est coopératif en entreprise ;

      A l’école, l’objectif est de viser l’excellence alors que l’expression "le mieux est l’ennemie du bien" prend tout son sens en entreprise.

      Néanmoins, il y a de l’espoir puisque depuis quelques années, les universités notamment font évoluer le contenu de leurs formations pour le rendre plus adapté au monde de l’entreprise. Les partenariats avec des entreprises, la participation à des concours de vente par exemple renforcent cette dynamique.

      Le manager "opportuniste" : En fonction du contexte et enjeux de sa Direction, de l’entreprise, il peut être acteur ou non de sa mobilité. Ainsi, soit il saisit les opportunités qui s’offrent à lui soit il y accède sans même en avoir fait la demande.

      Quelle que soit l’expérience / origine du manager, parmi ces trois catégories, il y a au moins un point commun. L’avez-vous trouvé ?

      Cela concerne l’accession au poste de manager : Il ne relève le plus souvent pas d’évidentes qualités ou potentiel managériaux. En revanche, ce sont des critères bien plus quantitatifs qui sont souvent retenus et sans lien évident avec l’une des qualités première d’un manager : être tourné vers les autres.

      –--------------------------- Profil du "bon manager" ------------------------------

      Si l’on reprend les qualités du « bon » manager » pour Lori Goler de Facebook, il y 6 éléments fondamentaux de savoir-être :

      · Ouverture aux autres ;

      · Bienveillance ;

      · Assertivité ;

      · Altruisme ;

      · Hônneteté ;

      · Courage.

      –--------------------- Recrutement du « bon » manager--------------------------

      Tout comme dans le recrutement de commerciaux, ingénieurs, comptables ou chefs de projet par exemple, le recrutement d’un manager ne devrait-il pas plus être considéré comme un métier à part entière plutôt qu’un statut ?

      Le profil du "bon" manager

      Pour passer d’une posture opérationnelle à une posture de manager, la clé du succès réside, nous l’avons vu précédemment, dans sa capacité à échanger, fédérer et guider notamment.Alors pourquoi continue-t-on à retrouver des « managers » dont le style social / comportemental est à dominance « Analytique / bleu » (2) avec une adaptabilité proche du néant ?

      Un "bon" manager n’est pas forcément "bon" quelles que soient les circonstances et quels que soient les collaborateurs de son équipe.

      L’importance d’établir son profil comportemental et d’évaluer son niveau d’adaptabilité me paraissent fondamentaux pour recruter Le "Bon" manager, celui qui correspondra au profil recherché.

      Puisqu’il est sensé être en capacité d’adapter son management à chaque membre de l’équipe, de faire un feedback régulier, de donner des explications et de fixer des objectifs, que pensez-vous de l’aider ?

      Ainsi, alors que de nombreux moyens d’accompagnement sont mis en place pour permettre aux opérationnels d’être toujours plus performants, comment l’accompagnement à la prise de poste du manager pourrait-il être pertinent ?

      Selon une étude de Gallup, un manager qui témoigne de la considération, qui propose son aide, est à l’écoute, donne du « feedback », encourage et responsabilise, fait chuter le risque pour ses collaborateurs de désengagement à seulement 1% (au lieu de 70% !)

  • Airbnb se bat pour sa survie à New York - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2016/10/21/airbnb-se-bat-survie-new-york

    Une loi prévoit une amende allant jusqu’à 7500 dollars pour tout hôte qui enfreindrait les règles en louant des appartements pour une durée de moins de 30 jours. La société envisage de saisir la justice si la loi entre en vigueur

    Airbnb tremble. Et cette fois, le coup pourrait lui être fatal. La start-up de San Francisco, qui gère une plateforme en ligne de location d’hébergements entre particuliers, attend, avec une certaine fébrilité, la décision que le gouverneur de l’État de New York devrait prendre ces prochains jours. En cause : un manque de transparence dans la gestion du système, le non-respect de règles existant depuis 2010, et la colère des hôteliers. En jeu : la fin du modèle Airbnb dans la Grande Pomme. C’est du moins ce qu’insinuait mercredi le Financial Times.

    #airbnb

  • Comment Google, Facebook et Microsoft privatisent les océans - Le Temps
    L es géants américains multiplient les projets de câbles sous-marins
    « Si personne ne le fait, autant tout décider nous-mêmes et investir au mieux nos milliards ». Voilà ce que doivent se dire les dirigeants de Facebook, Google et Microsoft en contemplant le globe terrestre. La semaine passée, Google et Facebook ont annoncé leur intention de déployer un câble sous-marin long de 12’800 kilomètres entre Los Angeles et Hong Kong.

    Ce sera l’un des câbles doté de la plus grande capacité, avec 120 térabits par seconde, permettant par exemple 80 millions de vidéo-conférences en haute définition entre des correspondants situés des deux côtés du #Pacifique. La mise en service est prévue pour 2018 et le budget n’est pas connu....
    https://www.letemps.ch/economie/2016/10/16/google-facebook-microsoft-privatisent-oceans

    #google #microsoft #facebook #privatisation #Câble_sous-marin

  • #Matières_premières : comment les #traders suisses écoulent du #carburant_toxique en #Afrique

    Dans l’enquête intitulée « #Diesel_sale », l’ONG Public Eye (ex-Déclaration de Berne) dévoile les pratiques peu scrupuleuses de traders pétroliers suisses en Afrique. Quatre enquêteurs ont travaillé durant trois ans pour percer les mystères toxiques de l’#essence et du #diesel distribués sur le continent africain par les géants suisses du négoce de matières premières.

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/15/matieres-premieres-comment-les-traders-suisses-ecoulent-du-carburant-toxique
    #Suisse #pétrole

  • Allemagne : les entrepreneurs immigrés ont créé 2 millions d’emplois

    Une étude réalisée entre 2005 et 2014 montre que les entrepreneurs d’origine étrangère sont de plus en plus nombreuses à diriger des entreprises.


    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/allemagne-les-entrepreneurs-immigres-ont-cree-2-millions-d-emplois-592089.
    #entrepreneuriat #étrangers #migrations #travail #économie

    • L’article est très optimiste ...

      De plus, ces entrepreneurs ne se concentrent plus dans le secteur des bas salaires, tels que les épiceries ouverte 24 heures sur 24. Pour preuve, en 2005, 38% des entrepreneurs ayant des origines étrangères travaillaient de le commerce de détail ou l’hôtellerie-gastronomie. Cette proportion est tombée à 28% en 2014, signe que les chefs d’entreprise se tournent vers les services à plus forte valeur ajoutée et vers le secteur industriel.

      ... mais la réalité dans les métropoles se présente autrement.

      Dès les premiers pas dans le nouveau pays les immigrés pauvres risquent de se faires « aider » par par des compatriotes ayant réussi matériellement qui ne cherchent qu’à les exploiter. Ce sont souvent des gens avec des relations mafieuses dans les pays d’origine.

      On acceuille les nouveaux arrivants peu qualifiés d’après les normes allemandes et les insère dans des circuits qui les enferment dans un cercle vicieux de pauvreté et frustration. Pour leur faire croire que tout va bien on les déclare comme Minijobber avec un salaire en dessous de € 440,00 par mois sans assurance de retraite et on leur apprend à remplir les formulaires Hartz IV.

      Les immigrés ayant réussi à accéder aux positions de cadres et dans les professions libérales constituent une minorité de la deuxième et troisiéme génération ayant pris racine en Allemagne.

      Bref, les immigrés sont exposés aux mêmes problèmes que les allemands « de souche » (on entend de plus en plus le terme rigolo mais douteux « Biodeutsche ») avec quelques handicaps en plus.

      Conclusion : la solidarité et l’hospitalité des gens « ordinaires » est la réponse la plus importante pour la société allemande face aux questions liés à l’acceuil d’un nombre important d’immigrés.

      #Allemagne #immigration #exploitation

    • Les études de la fondation Bertelsmann sont d’habitude assez biaisées. Est-ce qu’il est dit si se sont des emplois à temps partiel ou des « Minijob » (ce serait un indicateur) pour des entreprises à rentabilité limitée ou pour des pratiques illicites (du genre on déclare quelqu’un pendant quelques heures seulement alors qu’il travaille six jours pendant 12 heures) ?

      Le grand problème de l’Allemagne (et des pays de la zone de l’Euro qui en subissent les conséquence) sont les emplois de bas salaire dans des entreprises sans convention collective.

      Pour le dire clairement : Nous n’avons pas besoin d’emplois mais d’emplois bien payés.

      Puis l’ Agentur für Arbeit nous impressionne chaque mois avec ses chiffres sensationelles, mais quand on regarde de près ses statistiques on voit qu’une bonne partie des jobs sont des emplois minables et qu’on fait disparaître des chômeurs en les classant dans des catégories qu’on range hors de la définition de chômeur (un stagiaire est éliminé des statistiques alors qu’il est toujours payé par l’ Agentur , etc.

      P.S. La photo montre un barbier. Sachant sous quelles conditions les barbiers travaillent en turquie on se rand compte pourquoi ils sont prêt à travailler pour un salaire nettement an dessous du salaire minimum. Il y a plein d’entreprises et d’emplois qui ne devraient pas exister parce qu’il sabotent les efforts pour créer un nivieau de reménumération minimale.

    • Migrants are Germany’s ‘job engine:’ report

      People with foreign origins created almost 1.3 million jobs in Germany in 2014, according to a Bertelsmann Foundation report released Thursday.

      That’s a 36 percent increase in the amount of jobs entrepreneurs with foreign roots created in 2005 and came as the number of entrepreneurs from abroad surged from 567,000 to 709,000 in the same time span.

      http://www.politico.eu/article/migrants-are-germanys-job-engine-report

    • La définition de migrant (je suppose qu’ils parlent de gens avec « Migrationshintergrund ») couvre les personnes qui ne sont pas nés en Allemagne ou dont les deux parents ne sont pas originaires d’Allemagne. Vu le nombre énorme de jeunes gens qui arrivent à Berlin pour investir l’argent de leurs parents dans des « startups » qu’ils créent en espérant de trouver des acheteurs pour leur app quelconque je doute encore de la qualité des jobs en question. Je ne vois pas encore de nouveau Siemens ou Borsig crée par des immigrés.

      Au contraire, Mittal est le croque-mort de la sidérurgie allemande comme il l’est de l’autre côté du Rhin. A la limite il y a les canadiens de Bombardier qui créent des emplois corrects mais à ma connaissance il n’y a pas d’entreprise de cette envergure crée par de simples immigrés. Eux il créent des boulots sous-payés dans le commerce, dans la construction et partout où on peut espérer de devenir riche en exploitant des gens peu qualifiés. Bien entendu il y a des exceptions par exemple dans l’informatique, la biotechnologie et d’autres secteurs de la technologie de pointe, mais c’est un monde international de toute manière qui n’a rien à faire avec la vie de la majorité des immigrés.

      Il faudrait analyser les statistiques qui servent de base à l’enquête Bertelsmann pour se faire une idée de sa signification réelle.

  • Le lucratif marché de l’aide aux réfugiés

    L’agence de voyages #Projects_Abroad propose à ses clients de venir en aide aux migrants débarqués sur la côte italienne. Au programme du séjour à 2000 euros : recensement et check-up sanitaire des infortunés.
    Une manière de surfer sur l’actualité que dénonce Pierre de Hanscutter, directeur de l’organisme à but non lucratif belge Service Volontaire International (SVI) qui propose également des séjours humanitaires. « La stratégie de Projects Abroad consiste à repérer la catastrophe la plus attrayante, celle qui génère le plus de sympathie, puis à capitaliser dessus pour en tirer profit », critique-t-il. Une semaine après le tremblement de terre au Népal d’avril 2015, l’entreprise proposait déjà à ses volontaires des projets de reconstruction.

    https://www.letemps.ch/economie/2016/07/22/lucratif-marche-laide-aux-refugies
    #tourisme #tourisme_humanitaire #business #bénévolat #disneylandisation #réfugiés #migrations #Calabre #Italie #volontourisme #Beech_View
    cc @reka

  • « Il n’y a jamais eu autant de #burn-out dans les #banques »

    Le marché du travail s’est terriblement durci pour les banquiers privés suisses. Certains se retrouvent sans emploi, d’autres serrent les dents en s’accrochant à leur poste. Tous ou presque subissent des baisses de revenu. Enquête sur les douleurs de l’après-secret bancaire

    https://www.letemps.ch/economie/2016/02/01/y-jamais-autant-burn-out-banques
    #santé #travail #Suisse #finance

    • Les femmes avant le patriarcat
      http://hypathie.blogspot.fr/2013/01/les-femmes-avant-le-patriarcat.html

      Ils vont tout de même commencer à se douter de quelque chose en observant les animaux, la chasse seule ne permettant pas cette observation. Il faut pour cela inventer le pastoralisme et l’élevage, après la chasse qui divise déjà les sociétés en deux, chasseurs et cueilleurs. Les chasseurs vont devenir pasteurs nomades (les sociétés nomades encore de nos jours, sont extrêmement misogynes) ; les femmes, non exclues de la chasse, mais obligées sans doute de se sédentariser quand elles sont enceintes sous peine d’accidents pour le groupe entier vont, elles, inventer l’agriculture. Elles sèment le blé, qui pourrit dans la terre et.... renaît en donnant une récolte chaque année. Elles seraient donc inventrices des rites funéraires : on met le mort en terre, en espérant une renaissance... ("Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit" - Saint Jean l’aurait piqué aux Grandes Mères ?). Elles seraient également à l’origine des villes, des cultes de plein air, alors que les cultes masculins seront rendus plus tard dans des temples. Le principe féminin est toujours associés aux eaux : sources, marais, fleuves, crues du Nil fécondant les terres dans l’ancienne Egypte.

    • La femme et la végétation. Espace sacré et renouvellement périodique du Monde
      http://www.apostoliki-diakonia.gr/fr_main/catehism/theologia_zoi/themata.asp?cat=hist&main=texts&file=3.htm

      En outre, la femme et la sacralité féminine sont promues au premier rang. Puisque les femmes ont joué un rôle décisif dans la domestication des plantes, elles deviennent les propriétaires des champs cultivés, ce qui rehausse leur position sociale et crée des institutions caractéristiques, comme, par exemple, la #matrilocation, le mari étant obligé d’habiter la maison de son épouse.

      La fertilité de la terre est solidaire de la fécondité féminine ; par conséquent, les femmes deviennent responsables de l’abondance des récoltes, car elles connaissent le « mystère » de la création. Il s’agit d’un mystère religieux, parce qu’il gouverne l’origine de la vie, la nourriture et la mort. La glèbe est assimilée à la femme. Plus tard, après la découverte de la charrue, le travail agraire est assimilé à l’acte sexuel (1).

    • Pour comprendre la #discrimination envers les #femmes, il faut remonter à la #charrue
      https://www.letemps.ch/economie/2016/03/10/comprendre-discrimination-envers-femmes-faut-remonter-charrue

      « De la préhistoire à la Mésopotamie en passant par les idoles des Cyclades, les peuples adoraient les déesses toutes-puissantes, symboles de la terre nourricière ou de la fertilité. » Le point tournant est survenu au Ve millénaire avant notre ère, lorsque la charrue est apparue en #agriculture. L’historien Fernand Braudel explique que la force masculine qu’implique le maniement d’un tel objet a remplacé les femmes dans les champs puis dans la société.

  • « Il n’y a jamais eu autant de #burn-out dans les #banques »

    Le marché du travail s’est terriblement durci pour les banquiers privés suisses. Certains se retrouvent sans emploi, d’autres serrent les dents en s’accrochant à leur poste. Tous ou presque subissent des baisses de revenu. Enquête sur les douleurs de l’après-secret bancaire

    http://www.letemps.ch/economie/2016/02/01/y-jamais-autant-burn-out-banques
    #travail #santé_au_travail