Collective de traduction de textes féministes radicaux

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  • Extrait commenté de l’essai « Le pouvoir masculin de la dénomination », de #Jane_Clare_Jones
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/extrait-commente-de-lessai-le-pouvoir-masculin-de-la-denomination

    Ce que le militantisme trans demande fondamentalement [ce que la conscience patriarcale tout court exige et impose, depuis le néolithique] c’est que les femmes acceptent l’effacement de leur existence intrinsèque devant la projection patriarcale de [l’idée de] « Femme », afin que cette projection soit appropriable par les hommes, pour satisfaire leurs intérêts et leurs désirs. [C’est la définition du « gynovampirisme »].
    Ce conflit met non seulement en évidence le pouvoir patriarcal fondamental de la dénomination, mais il montre aussi le fait que le pouvoir masculin de dénomination met en œuvre l’assujettissement complet de la réalité des femmes aux volontés des hommes.

    TRADUCTION : AUDREY AARD

  • L’enfer des passes, de #Rachel_Moran [compte rendu]
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/lenfer-des-passes-de-rachel-moran-compte-rendu

    Comme une bonne moitié des personnes prostituées en France, Moran est entrée dans ce monde à l’adolescence, à 15 ans. Durant les années qu’elle y a passées, elle a connu la prostitution de rue, puis les clubs de strip-tease, les agences d’escort – elle-même en fonda une par la suite – ainsi que la prostitution dans les bordels. C’est donc en connaissance de cause qu’elle effectue son travail de documentation, avec le souhait de susciter des dialogues sereins, en dépit de la «  fouille émotionnelle douloureuse  » que sa démarche comportait pour elle-même.

    Dans sa préface à l’édition française, Moran insiste sur le fait que la prostitution n’est pas un travail et qu’«  être prostituée  » n’est pas une identité  : ce sont des hommes qui prostituent des femmes  ; elles sont mises en prostitution, elles sont prostituées par d’autres. C’est en ce sens qu’elle parle de «  femme prostituée  »  : une femme mise en situation de prostitution.

  • #ANDREA_DWORKIN S’ENTRETIENT AVEC LIESL SCHILLINGER (1996)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/08/andrea-dworkin-sentretient-avec-liesl-schillinger-1996

    http://tradfem.files.wordpress.com/2022/07/photo-dworkin-rayon-de-soleil.webp « Les caractérisations que l’on fait de moi en public sont à peu près à l’opposé de ce que je suis », me dit-elle d’une voix basse et essoufflée. « Je suis plutôt hédoniste. » Dworkin est une lesbienne qui vit avec un homme depuis plus de 20 ans. C’est une écrivaine célèbre qui n’arrive pas à trouver d’éditeur et qui voit encore ses œuvres rejetées par le New Yorker et le New York Times, quand elle peut se résoudre à encore les leur proposer. (Ses ouvrages phares, Woman Hating [1974] et Pornography : Men Possessing Women [1981], sont épuisés en version anglaise). Elle est présumée haïr les hommes mais déclare avec désinvolture : « Je ne déteste pas les hommes. Non pas qu’ils ne le méritent pas. Ce n’est tout simplement pas dans ma nature. » En fait, tout ce qui s’avère cohérent et prévisible chez Dworkin, c’est son engagement dans la lutte contre la pornographie, un combat qu’elle mène depuis plus de 20 ans. La pornographie, dit Dworkin, fait du tort aux femmes et il faut y mettre fin.

    Version originale : https://www.independent.co.uk/life-style/the-interview-andrea-dworkin-talks-to-liesl-schillinger-1305909.html ?

    Plusieurs des ouvrages-clé de Dworkin sont enfin disponibles en français grâce aux Éditions du remue-ménage, Sisyphe, M Éditeur, des Femmes et LIBRE, ainsi qu’au travail de la collective TRADFEM.

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • #Tish_Still : La vérité sur les meurtres de transgenres
    https://tradfem.wordpress.com/2022/01/11/la-verite-sur-les-meurtres-de-transgenres

    http://tradfem.files.wordpress.com/2022/01/veillee.webp?w=1024
    En tant que mère d’un fils qui s’identifie comme faisant partie de la communauté transgenre*, la perspective d’une épidémie de meurtres de transgenres a un poids supplémentaire : la vie de mon fils est-elle en danger ? Devrais-je être folle d’inquiétude lorsqu’il se rend au travail, et encore plus lorsqu’il sort à un concert le week-end ? Il suffit de dire que ce n’est pas une question que je peux me permettre de prendre à la légère.
    Les faits sont toujours importants, mais ils prennent une importance particulière lorsqu’ils sont utilisés pour affirmer que votre enfant pourrait être assassiné. J’ai donc décidé de me plonger dans les recherches utilisées pour étayer ces affirmations. Pour moi, c’était un enjeu personnel.
    Le gouvernement ne publie pas de données sur le nombre de personnes transgenres au Royaume-Uni, bien qu’en 2018 il ait estimé « provisoirement » que ce chiffre se situait entre « environ 200 000-500 000 personnes ». Quelle proportion de ce nombre doit avoir été tuée pour justifier les avertissements lancés d’aujourd’hui sur l’épidémie de meurtres de transgenres ? 10 ? 100 ? 1,000 ?
    Pour le savoir, j’ai analysé les données recueillies par l’organisation transgenriste Transgender Europe , qui a reçu plus d’un million de dollars de la Fondation Arcus , basée aux États-Unis et qui s’intéresse de près aux questions transgenres. En plus d’avoir donné près de 150 000 dollars au lobby Stonewall , la Fondation Arcus a remis, en 2015, 312 000 dollars à Transgender Europe , spécifiquement pour fournir des données mondiales fiables sur les meurtres de transgenres. Le site web qu’elle a créé propose une carte interactive et des liens vers des documents nommant les victimes transgenres.

    Version originale : https://unherd.com/2022/01/the-truth-about-trans-murders
    Traduction : TRADFEM

  • La pornographie, c’est de la prostitution filmée, et totalement dépénalisée. Cela ne la rend pas sûre. | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2019/10/01/la-pornographie-cest-de-la-prostitution-filmee-et-totalement-depe

    C’était un secret de polichinelle. À l’époque, les deux artistes les plus prisées de l’industrie y avaient été introduites à l’âge de 14 et 15 ans. J’ai entendu des pornographes discuter de l’obtention de fausses cartes d’identité pour y amener des mineures, et j’ai assisté à une conversation qui stipulait que les jeunes femmes « fraîchement sorties du système d’aide sociale » étaient les plus susceptibles de travailler dans l’industrie. Ces flagrantes manipulation et mise au pas de filles et de jeunes femmes vulnérables, je ne l’ai jamais entendu condamner une seule fois par ceux – principalement des hommes – qui organisaient, produisaient et distribuaient des films pornographiques.

    Le monde du porno n’est pas différent de la prostitution. Il y a d’autres personnes impliquées et l’une d’elle a une caméra qui enregistre chaque minute des violences infligées, mais en définitive il s’agit simplement de prostitution devant une caméra. Il y a aussi beaucoup de dédoublement de rôles entre les personnes impliquées : la plupart des actrices du porno sont également « escortes » et inversement. Bon nombre des pornographes que j’ai rencontrés géraient également des agences d’escortes, des bordels ou des sites d’annonces. Les bordels étaient bien sûr considérés comme les commerces les plus risqués, du fait de leur illégalité au Royaume-Uni. Le fait de les décriminaliser ne rendra pas les femmes qui y sont exploitées moins vulnérables aux violences, mais légitimera davantage les profits pour ceux qui exploitent et violentent déjà sexuellement des femmes et, souvent, des filles.

    Le fait que la pornographie devient de plus en plus violente n’est pas un secret et pourtant j’entends souvent prétendre que « c’est seulement un jeu de scène ».

    Ce n’est pas un jeu. La fille étranglée est vraiment étranglée. La femme de la scène « enculage douloureux » implore vraiment l’auteur de son viol anal d’arrêter, parce que ça lui fait mal. L’indice est dans le nom donné à la scène. Les violences au visage, les viols collectifs et la torture ne sont pas factices ; et pourtant, l’écran arrive à jouer un rôle de tampon qui aide le spectateur à déshumaniser la femme à qui ces violences sont infligées.

    J’ai, pratiquement, subi un viol collectif devant une caméra. C’est sans aucun doute toujours en train de circuler dans la pornosphère, pour que des hommes se masturbent. L’une des « actrices » les plus populaires mentionnées ci-dessus a pleuré sur mon épaule après un tournage dans lequel elle avait été forcée de ramper dans des excréments alors qu’on la couvrait d’insultes. Et ça, c’était dans l’industrie classique, considérée par beaucoup comme étant plus sûre et même « glamour » que le porno amateur style « gonzo ».

    Cela affecte également les femmes qui se retrouvent dans d’autres secteurs de la prostitution et qui ne s’approcheront sans doute jamais d’un plateau de tournage porno. En effet, les prostitueurs cherchent souvent une femme prostituée pour reproduire les scènes violentes qu’ils ont vues dans un film porno, en lui infligeant les violences à partir desquelles ils ne pouvaient alors que se masturber.

    Comme la femme prostituée, l’actrice porno constate que son « non » n’a pas grande importance une fois que les caméras tournent. En fait, son « non » peut même être une condition pour répondre à la demande de scénarios de plus en plus violents. J’ai appris à mes dépens que, quelles que soient les limites établies à l’avance, une fois que la caméra commence à tourner, toutes les promesses s’envolent.

    Dans certains cas, les « acteurs » masculins ne sont en réalité que des prostitueurs ordinaires. Les « soirées sexuelles » filmées où des hommes ordinaires peuvent venir et payer pour participer au « gangbang d’une star du porno » sont devenues populaires dans les sex-clubs du pays. Les pornographes et les proxénètes qui créent ces entreprises s’enrichissent de façon toujours plus ingénieuse, ouvrant de nouveaux boulevards pour l’exploitation et la violence. Les prostitueurs et les spectateurs exacerbent, bien sûr, la demande pour des images et des expériences plus brutales, plus dures et plus extrêmes.

    J’ai quitté l’industrie du porno après que l’on ait mis de la drogue dans mon verre pendant un tournage. À ce jour, je n’ai aucune idée de ce qui m’est arrivé lorsque j’étais inconsciente, mais je ne doute pas que ces scènes ne flottent quelque part sur un site Web.

    Au fait, la « porno du viol » n’est pas illégale, tant que la violence physique montrée n’est pas assez extrême pour porter atteinte à la vie.

    La pornographie et la prostitution se moquent de nos lois sur le consentement sexuel.

    Alors, expliquez-moi encore comment cette décriminalisation assurerait la sûreté des femmes…

    Voilà, c’est dit.
    #pornographie #prostitution #violence_masculine

  • #Michelle_Kelly : La pornographie, c’est de la prostitution filmée, et totalement dépénalisée. Cela ne la rend pas sûre.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/10/01/la-pornographie-cest-de-la-prostitution-filmee-et-totalement-depe

    En tant que survivante de l’exploitation sexuelle commercialisée, tant dans le secteur de la prostitution que dans celui de la pornographie, je trouve absolument ridicule la prétention qu’il faille dépénaliser les tierces parties, par exemple les proxénètes, pour « assurer la sécurité de toutes les femmes ».

    Voici pourquoi.

    Au Royaume-Uni, l’industrie pornographique est quasi-totalement dépénalisée. Seule la pornographie mettant en scène des agressions sexuelles sur mineur-es, de la nécrophilie, de la bestialité ou des actes impliquant des dangers de mort est touchée par les lois pénales relatives à sa distribution et sa détention.

    Considérée comme une industrie commerciale et un business légitime, on pourrait s’attendre – si les affirmations du lobby pro-porno étaient véridiques – à ce que la pornographie soit le domaine le plus sûr de l’industrie du sexe pour les femmes qui s’y trouvent.

    C’est faux.

    D’après mon expérience, l’industrie du porno a été de loin la forme de prostitution la plus violente et toxique que j’aie vécue. Le fait qu’elle soit légale ne me donnait pas accès aux « droits du travail » en tant qu’ « actrice », mais créait plutôt un environnement non réglementé pour les proxénètes et les pornographes pour violenter et exploiter à loisir.

    C’était un secret de polichinelle. À l’époque, les deux artistes les plus prisées de l’industrie y avaient été introduites à l’âge de 14 et 15 ans. J’ai entendu des pornographes discuter de l’obtention de fausses cartes d’identité pour y amener des mineures, et j’ai assisté à une conversation qui stipulait que les jeunes femmes « fraîchement sorties du système d’aide sociale » étaient les plus susceptibles de travailler dans l’industrie. Ces flagrantes manipulation et mise au pas de filles et de jeunes femmes vulnérables, je ne l’ai jamais entendu condamner une seule fois par ceux – principalement des hommes – qui organisaient, produisaient et distribuaient des films pornographiques.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://nordicmodelnow.org/2019/09/04/porn-is-videoed-prostitution-and-fully-decriminalised-that-doesnt-ma
    #violences_masculines #prostitution_filmée #système_prostitutionnel #pornographie #agentivité

  • #Meghan_Murphy : Les femmes vous avaient prévenus : la cause de droits de la personne intentée par J. Yaniv est le résultat inévitable de l’idéologie entourant la notion d’identité de genre.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/07/20/les-femmes-vous-avaient-prevenus-la-cause-de-droits-de-la-personn

    Bizarrement tout le mouvement queer, la gauche et tous les médias grand public ont discrètement fermé les yeux sur le spectacle absolument scandaleux qui s’est déroulé au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique ce mois-ci. (Une simple citoyenne, @goinglikeelsie, a été seule à en rendre compte sur son fil Twitter.)

    Bizarrement, les journalistes qui couvrent l’actualité du monde queer ont préféré ne pas faire leur travail, malgré le fait que ces audiences n’ont lieu qu’en raison des progrès réalisés par le mouvement queer dans sa lutte pour faire passer en lois l’idéologie de l’identité sexuelle.

    Je trouve également bizarre que des gens qui se disent incroyablement préoccupés par les femmes « méprisables » qui osent soulever les incidences de permettre à des hommes de s’identifier comme femmes n’aient pas réussi à trouver le temps de commenter le cas d’une personne qui a porté plainte pour offense aux droits de la personne contre 16 femmes pour avoir refusé d’épiler ses organes génitaux, en affirmant que cela constitue de la discrimination fondée sur l’identité sexuelle.

    Bizarrement, des médias qui disposent des moyens financiers et du personnel nécessaires pour couvrir cette affaire en ont laissé le soin à des journalistes indépendants, qui sont beaucoup plus vulnérables et beaucoup plus pauvres qu’eux en termes de ressources.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2019/07/18/women-warned-you-yanivs-human-rights-tribunal-case-is-natural-result-of-gender-identity-ideology/%20

    #identité_de_genre #queer #médias_de_gauche #féminisme #violences

  • #NORDIC_MODEL_NOW : LETTRE OUVERTE adressée aux hommes de gauche
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/19/lettre-ouverte-adressee-aux-hommes-de-gauche

    Il y a environ un an, notre organisation, Nordic Model Now a été invitée à proposer une conférencière pour une réunion de circonscription du Parti travailliste qui se proposait de débattre de leur politique en matière de prostitution. #Rebecca_Mott, militante survivante, a accepté d’y prendre la parole et j’y ai été pour la soutenir. Son discours s’est avéré puissant et a clairement fait en sorte que certaines personnes voient la prostitution différemment. Voici un très court extrait de ce qu’elle a dit :

    « Je ne faisais que de la prostitution à l’intérieur — la façon sécuritaire d’être prostituée, selon un mythe répandu. J’ai découvert à mes dépens que ce n’était jamais sûr, seulement un peu moins pénible de temps à autre. Parce qu’être en prostitution pratiquée derrière des portes closes, c’est être placée dans une pièce avec une série d’étrangers autorisés. La liberté de choix, ce sont les prostitueurs qui l’ont. Chacun peut choisir d’être aussi violent qu’il le désire ou faire semblant d’être le chic type. Il sait en effet que sa violence n’aura aucune conséquence, et qu’il n’y aura aucune ingérence extérieure. »

    Après le débat, les membres de cette circonscription ont été invité-e-s à voter sur une motion demandant d’appuyer le modèle nordique. Le vote s’est fait à main levée. J’étais assise à l’avant, je me suis retournée et j’ai été confronté à une succession de rangées d’hommes, chacun d’entre eux la main levée, votant contre la motion. J’ai ressenti une sorte de rage. Comment pouvaient-ils ne pas tenir compte de ce que Rebecca venait de dire au sujet des terribles répercussions de la prostitution sur sa vie ? Et de la sagesse des autres femmes qui avaient parlé en faveur de la motion ?

    Et comment pouvaient-ils tomber dans le panneau des réponses simplistes et de la désinformation promulguée par les opposants de la motion, qui réclamaient tous une décriminalisation intégrale de tout le commerce du sexe, y compris les proxénètes, les tenanciers de bordels et les prostitueurs ? Les hommes aux mains levées croyaient-ils réellement que la dépénalisation des proxénètes conférerait plus de sécurité aux femmes ? Avaient-ils pris le temps de se demander comment cela rendrait les femmes plus en sécurité ? Personne n’a expliqué cela. Ils ne le font jamais. Parce que de réelles études menées dans les pays qui ont suivi cette voie n’ont pas révélé que les femmes étaient soudainement et miraculeusement en sécurité.

    Depuis ce soir-là, je parle à ces hommes dans ma tête. Récemment, j’ai pensé qu’il était temps de me sortir ça de la tête et de le mettre sur papier. Ou plutôt sur Internet.


    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://nordicmodelnow.org/2019/07/19/a-message-to-left-wing-men
    #système prostitutionnel #prostitueur #homme_de_gauche #féminisme #violence_masculine #droit

  • « La prostitution, socle des inégalités » par Géraldine Viredaz
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/14/la-prostitution-socle-des-inegalites-par-geraldine-viredaz

    L’UNIL (Université de Lausanne) a accueilli en juin dernier un colloque consacré au féminisme abolitionniste. La prostitution y a été définie comme noyau dur des inégalités de genre.


    « Un rapport sexuel sans désir de la part de la femme ». C’est ainsi que Patrizia Romito, professeure à l’université de Trieste, définit la prostitution. Pour la première fois en Suisse romande, des universitaires, journalistes et militantes venues de différents pays se sont réunies vendredi pour présenter les analyses féministes abolitionnistes dans le cadre d’une conférence à l’université de Lausanne (UNIL).

    Les conférencières se sont accordées à dire que la violence et l’inégalité entre hommes et femmes constituaient les dimensions centrales de la prostitution. Elles ont ainsi souligné les risques de mortalité de 12 à 30% plus élevés pour une femme prostituée et ont insisté sur l’intervention d’un mécanisme de défense psychologique toxique, la « dissociation ». Femme transgenre se définissant comme survivante de la prostitution, Anne Darbes l’expose sans fioritures : « Les passes font mal, alors, il faut faire en sorte de ne rien sentir. » Et Patrizia Romito de renchérir : « Afin de se protéger de la souffrance, la femme prostituée se « sépare » mentalement de son corps et de son ressenti, devenant spectatrice de l’acte. Cela cause une souffrance psychologique extrême. » Journaliste militante au sein de l’association française « Mouvement du Nid », Claudine Legardinier a dépeint quant à elle la prostitution comme « le noyau dur d’un rapport inégalitaire ». Pour la militante, les hommes qui ont recours au sexe tarifé sont à la recherche de femmes à leur entière disposition, dont la volonté et les désirs sont sans importance. Même perspective du côté de la journaliste militante suédoise Kajsa Ekis Ekman : « La prostitution est un univers où les hommes achètent l’absence de désir, cela ne peut s’accorder avec des perspectives égalitaires ». La prostitution s’inscrit dans une continuité de la violence. « Des études ont montré que les hommes qui ont recours aux prostituées sont souvent les mêmes qui ont des comportements violents et abusifs envers les femmes » a expliqué Patrizia Romito.

    Version originale : https://lecourrier.ch
    English version : http://tradfem.wordpress.com/2019/07/14/prostitution-a-basis-for-inequality-by-geraldine-viredaz
    #suisse #système_prostitutionnel #violences_masculines #viol #désir_sexuel

  • #Raquel_Rosario_Sanchez : Pourquoi le féminisme libéral refuse-t-il de prioriser la lutte contre la violence masculine à l’égard des femmes ?
    http://tradfem.wordpress.com/2019/07/12/pourquoi-le-feminisme-liberal-refuse-t-il-de-prioriser-la-lutte-c

    Le 10 décembre a marqué la fin des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste. ONU Femmes, l’organisation des Nations Unies qui se consacre à la défense des droits des femmes, affirme que la campagne, lancée après la première rencontre du Women’s Global Leadership Institute en 1991, vise à « galvaniser les mesures prises pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles partout dans le monde ».

    Dans mon enfance à Saint-Domingue, le 25 novembre — le premier des 16 jours d’activisme et de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes — a toujours été une journée importante, commémorée par les organismes publics, les médias et la société civile. Cette journée a été instituée en réponse aux meurtres brutaux de Patria, Minerva et Maria Teresa Mirabal, trois sœurs et militantes politiques dominicaines qui ont été assassinées par le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo, le 25 novembre 1960, pour complot en vue de renverser sa dictature.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/12/18/liberal-feminism-refuse-center-fight-male-violence-women
    #féminicide #violences_masculines #ONU #féminisme_libéral #féminisme_radical

  • #Jocelyn_Crawley : Female Erasure met à la fois en lumière la misogynie contemporaine et l’importance des espaces non mixtes femmes.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/06/08/female-erasure-met-a-la-fois-en-lumiere-la-misogynie-contemporain

    À une époque où le battage fait autour du transgenrisme a amené des activistes queer à remettre en question le concept même de femme biologique et à le dénoncer, les féministes doivent être attentives à ce dossier. Et c’est exactement ce que font la quarantaine de collaboratrices qui ont prêté leur plume à Female Erasure, une anthologie récemment publiée sous la direction de Ruth Barrett.

    Dans Female Erasure : What You Need To Know About Gender Politics’ War on Women, the Female Sex and Human Rights (Tidal Time Publishing, 2019), des autrices d’horizons et de tendances idéologiques diverses examinent l’impact de la politique du genre sur le mouvement de libération des femmes. La montée du transactivisme a entraîné plusieurs changements idéologiques au sein de la société, y compris l’apparition de l’idée que le genre est une identité personnelle plutôt qu’une construction sociale, imposée aux gens en fonction de leur sexe. Aux termes de ce courant de pensée, les réalités biologiques (comme l’utérus, les seins et les vagins d’une femme) deviennent sans rapport avec sa condition féminine – le simple fait de s’affirmer femme suffit à en devenir une.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/04/06/female-erasure-sheds-light-contemporary-misogyny-value-women-space

    #non-mixité #féminisme #transactivisme #queer #patriarcat #émancipation #genre

  • #Cherry_Smiley : Comment l’Enquête nationale sur les femmes disparues et assassinées a trahi les femmes et les filles autochtones
    http://tradfem.wordpress.com/2019/06/08/comment-lenquete-nationale-sur-les-femmes-disparues-et-assassinee

    En septembre 2016, le gouvernement fédéral canadien a annoncé, à la suite d’une âpre lutte et d’une très longue attente, le début d’une Enquête Nationale indépendante sur les Femmes et les Filles Autochtones Disparues et Assassinées (ci-après « l’enquête »). Certaines militantes et universitaires espéraient qu’une enquête mettrait en lumière les causes profondes de la violence masculine contre les femmes et les filles autochtones et qu’il en résulterait des mesures significatives pour mettre fin à cette violence. D’autres étaient sceptiques quant à l’espoir que l’enquête conduise à la mise en œuvre de mesures concrètes qui amélioreraient la vie des femmes autochtones. Au début, j’ai appuyé les femmes autochtones qui avaient travaillé depuis si longtemps et si fort et soutenu leur réclamation, même si j’oscillais entre le doute et l’espoir quant aux résultats que pourrait atteindre une enquête nationale.
    Aujourd’hui, le 3 juin 2019, l’enquête publiera son rapport final. Il n’en résultera aucune mesure significative visant à promouvoir les objectifs de libération des femmes autochtones. En fait, je crains que le rapport final et les mesures subséquentes ne contribuent à marginaliser davantage les femmes autochtones et à les réduire au silence.


    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.cherrysmiley.com/blog/how-the-national-inquiry-failed-indigenous-women-and-girls
    #autochtone #Canada #féminicide #violences_masculines #bi-spiritualité #LGBTQ #prostitution #travail_du_sexe #féminisme_radical

  • #Jonah_MIX : Expérience théorique : Imaginez-vous à une gare…
    https://tradfem.wordpress.com/2019/05/09/experience-theorique-imaginez-vous-a-une-gare

    Dernièrement, j’ai lu sur le réseau Twitter beaucoup de débats portant sur le sexe biologique : ce qui le définit, comment le déterminer, et même s’il existe tout court. Les hommes qui dominent ces discussions se présentent souvent comme des experts, en ce sens qu’ils utilisent des expressions comme « distribution bimodale » et « caryotypes anormaux » en appui à leurs affirmations, par ailleurs assez banales. À mon sens, la plupart de leurs arguments sont idiots, répétant des sophismes usés déjà repérés par les Grecs quatre siècles avant notre ère. Ils confondent — sans le vouloir ou délibérément — l’imprécision et l’invalidité, la perception sociale et la construction sociale, le binarisme et l’exclusivité. En d’autres mots, ils versent dans un illogisme ambiant, qui fleurit au confluent de la science et de la philosophie, là où la lâcheté ontologique ressemble à la plus haute forme de nuance.
    Eh mince ! Voilà que je m’y mets moi aussi… Il est si facile de se faire aspirer dans ce débat, de ressentir cette indignation dans vos tripes lorsqu’une allégation absurde est fièrement énoncée. Et pourtant ces enjeux ne me concernent même pas — que je me dise binaire ou non, ma classe de sexe me placera toujours dans la catégorie « payé plus, violé moins ». Alors, pourquoi m’y intéresser, sauf comme exercice intellectuel ? Il me paraît de plus en plus évident que le seul fait de participer à ces débats constitue une concession, une caution apportée à ce que les vies de femmes deviennent le sujet d’expériences théoriques et d’une surenchère contrefactuelle, élaborées par quelque soi-disant érudit qui, fortuitement, n’a jamais eu à s’inquiéter d’une grossesse due à un viol.

    Voilà donc ma résolution de quart d’année : je ne vais pas débattre avec vous de la réalité du sexe biologique


    Traduction : #Tradfem & Ana Minski
    Version originale : http://medium.com/@JonahMix/an-open-letter-to-the-guy-on-twitter-who-wonders-if-biological-sex-is-real-5
    #théorie_politique #science #identité_de_genre #violences_masculines #biologie #illogisme

  • #Teresa_C._Ulloa_Ziáurriz : Bas les masques ! Que font la philanthropie et les organisations internationales à soutenir et promouvoir la prostitution en tant que « travail du sexe » ?

    Ce que l’on n’a pas compris, c’est qu’au bout du compte, la traite d’êtres humains est le mécanisme qui approvisionne le marché de l’exploitation ; c’est pourquoi le Protocole de Palerme lui-même reconnaît que la traite est définie par le recrutement, le transport, le transfert, l’accueil et la réception d’une personne à des fins d’exploitation. Cela signifie que la traite prend fin dès que débute le type d’exploitation auquel la victime va être soumise et que l’on peut parler de traite même s’il n’y a pas eu d’exploitation, mais uniquement son intention.

    La situation est si grave que l’OIT elle-même a encouragé l’Alliance 8.7 à appeler les gouvernements, les dirigeants syndicaux, les chefs d’entreprise, les organisations de la société civile et les organisations confessionnelles, le monde universitaire et les autres parties prenantes à un dialogue interactif visant à explorer les causes profondes du travail forcé, de l’esclavage moderne, de la traite des êtres humains et du travail des enfants, ainsi que les moyens de combattre ces phénomènes, dans le cadre du Programme 2030. C’est la même agence des Nations Unies qui a produit il y a quelques années un rapport intitulé « Le troisième secteur ou le secteur du divertissement », constitué des femmes en situation de prostitution ; c’est aussi l’organisme des Nations Unies qui a reconnu la prostitution des enfants comme l’une des pires formes de « travail » des enfants.

    Alors que les grands médias accréditent périodiquement le mythe que le « travail du sexe » n’est pas de la traite, ces enjeux sont refoulés sous le tapis, renforçant le mythe patriarcal selon lequel la prostitution est un moyen facile de gagner beaucoup d’argent. À ce jour, je n’ai jamais rencontré une seule prostituée riche. Ce déni culturel vise à stigmatiser les victimes de la traite et de l’exploitation sexuelle, ce qui entraîne généralement de la discrimination et de la violence à leur égard. Pire encore, on voit aujourd’hui une revendication abolitionniste de dépénalisation des femmes en situation de prostitution être transformée en revendication de décriminalisation totale de l’industrie du sexe ; oui, celle des femmes en situation de prostitution, mais aussi celle des trafiquants et souteneurs, sous prétexte que cette décriminalisation totale créera des conditions de sécurité et d’autonomisation accrues des femmes contre leurs exploiteurs et facilitera l’identification des victimes de la traite. Pourtant, cela ne s’est pas produit tel que promis aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Nouvelle-Zélande.


    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://tribunafeminista.elplural.com/2019/03/fuera-mascaras-que-estan-haciendo-la-filantropia-y-los-or
    #travail_du_sexe #système prostitutionnel #OIT #espagne #violences_sexuelles #traite #migration

  • Chers clients, - Lettre ouverte aux acheteurs de sexe -
    signée par trois jeunes survivantes de la prostitution
    http://tradfem.wordpress.com/2019/03/18/chers-clients

    Lorsque nous avons appris que Robert Kraft, propriétaire des Patriots, venait d’être accusé d’avoir acheté des services sexuels (1), nous avons ressenti de la colère et du désarroi. Mais vu notre expérience en tant que survivantes de la traite, nous savons que la véritable histoire ici ne se limite pas à un seul homme. La vraie histoire, c’est vous tous qui pensez qu’il est acceptable d’acheter quelqu’un. Alors voici ce que nous voulons que vous, les prostitueurs, sachiez :

    – Nous sommes des êtres humains. Nous ne sommes pas des jouets ou des objets sexuels. Nous avons des sentiments. Notre exploitation a commencé avant l’âge de 15 ans, comme c’est souvent le cas dans l’industrie du sexe. Parce que quelqu’un en qui nous avions confiance a profité de nos vulnérabilités, nous avons été amenées dans une industrie qui nous a volé notre enfance.
    – Le pire dans « la gaffe », c’était de devoir baiser avec des étrangers : oui, vous. Après, on se sentaient sales. On n’arrivait pas à débarrasser notre peau de cette sensation. Imaginez ce que vous ressentiriez si vous ou quelqu’un que vous aimez étiez à notre place.
    – Plus vous nous achetez, plus nous souffrons. Pour coucher avec vous, on a dû se dissocier. C’était comme si on n’était même pas là quand c’est arrivé. Vous aviez peut-être nos corps, mais pas nos âmes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.bostonglobe.com/opinion/2019/03/18/opinion-dear-johns-open-letter-sex-buyers/utcec5ZqYwKRHBzrXAlk0J/story.html

    #système_prostitutionnel #témoignage #violences_masculines

  • Une discrimination antifemmes imposée au nom de l’inclusion - déclaration de l’organisme Vancouver Rape Relief and Women’s Shelter (Partager librement)
    http://tradfem.wordpress.com/2019/03/17/une-discrimination-antifemmes-imposee-au-nom-de-linclusion

    Le 14 mars 2019, à la fin d’un processus imparfait et inéquitable, le Conseil municipal de Vancouver a voté l’interruption de la subvention annuelle qui nous est accordée pour soutenir notre travail d’éducation publique.
    La décision du Conseil municipal entend nous forcer à changer notre position et notre pratique de réserver certains de nos services de base aux femmes nées de sexe féminin. La conformité de notre organisation au Human Rights Code de la Colombie-Britannique a été confirmée en 2003 par la Cour suprême de la Colombie-Britannique, en 2005 par la Cour d’appel de la Colombie-Britannique et en 2007 par la Cour suprême du Canada.
    La tentative du Conseil municipal de Vancouver de miner notre autonomie en tant que groupe de femmes – de décider qui nous servons, qui sont nos membres et avec qui nous menons un travail d’organisation – est contraire à l’éthique et n’a pas sa place dans une société démocratique.
    La décision du Conseil municipal de supprimer le financement de Vancouver Rape Relief and Women’s Shelter est discriminatoire. De nombreuses subventions de la ville de Vancouver sont accordées à des organismes qui offrent des programmes et du soutien réservés à des groupes particuliers, comme les jeunes Autochtones, les aîné.e.s d’origine chinoise, les personnes sourdes et les travailleuses et travailleurs migrants. A juste titre, aucun de ces groupes n’a été confronté à l’exigence de faire preuve « d’accommodement, d’accueil et d’ouverture aux personnes de tous âges, capacités… et ethnies ». Adresser une telle exigence à ces organisations serait incompréhensible, car elle irait à l’encontre de l’essence et du but de leur travail. Pourtant, c’est ce qu’on réclame de nous au nom de l’« inclusion ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.rapereliefshelter.bc.ca/learn/resources/discrimination-against-women-name-inclusion-statement-vancouver

    #identité_de_genre #violence #inclusion #aide_aux_victimes #centre_d'accueil

  • 5 ans de prison pour le promoteur d’une « prostitution propre » * Great news !
    http://tradfem.wordpress.com/2019/02/27/5-ans-de-prison-pour-le-promoteur-dune-prostitution-propre

    Après presque un an de procès, les responsables du bordel Paradise de Leinfelden-Echterdingen ont été condamnés. Les représentantes des victimes parlent d’un signal adressé à la société allemande.

    Jürgen Rudloff, propriétaire du grand bordel Paradise de Leinfelden-Echterdingen (Esslingen), écope d’une peine de prison de cinq ans, son employé responsable du marketing de trois ans et trois mois. Un autre employé s’en tire avec une peine avec sursis. En outre, le produit des crimes sera confisqué, soit 1,3 million d’euros.

    Le tribunal régional de Stuttgart les a reconnus coupables de complicité dans la traite des êtres humains, la prostitution forcée et la fraude. Le tribunal a estimé qu’il était prouvé que Rudloff avait délibérément fermé les yeux sur les structures violentes de son entreprise. Il était uniquement important pour lui que son entreprise fonctionne. Au Paradise, des rockers forçaient les femmes à se prostituer et à leur remettre leurs revenus. Il s’agissait du premier procès à grande échelle à révéler les pratiques criminelles sous-tendant la prostitution légale.

    Traduction : #Tradfem
    Version anglaise en bas de la version française
    Version originale : http://www.swr.de/swraktuell/baden-wuerttemberg/stuttgart/Mammutverfahren-vor-dem-Stuttgarter-Landgericht-Urteile-im-Paradise-Prozess-erwa

  • #James_Kirkup : En traitant Martina Navratilova d’« intolérante », le lobby transgenre démontre à quel point il est lui-même devenu intolérant et extrémiste
    http://tradfem.wordpress.com/2019/02/21/en-traitant-martina-navratilova-dintolerante-le-lobby-transgenre-

    #Martina_Navratilova est l’une des dernières personnes que l’on s’attendrait à voir accusée d’intolérance. Sans doute encore la lesbienne la plus célèbre du monde, la joueuse de tennis n’a ni dissimulé ni excusé sa sexualité à une époque où de nombreux homosexuels et lesbiennes avaient peur de se confier à leur famille, et encore moins de se dévoiler aux yeux d’un public sportif mondial. Elle a également donné un poste d’entraîneuse à Renée Richards, une joueuse du circuit féminin qui est née Richard Raskind.
    Cette semaine, Navratilova a été écartée d’une fonction d’ »ambassadrice »par Athlete Ally, une organisation étatsunienne qui dit militer pour les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) dans le domaine du sport. Le groupe l’a accusée de « transphobie » pour s’être demandée si une transfemme, née et élevée de sexe masculin et conservant un corps masculin intact, devait être autorisée à participer à un sport féminin simplement parce qu’elle a pris des drogues pour réduire son taux de testostérone.
    Cela répond aux critères de nombreuses autorités sportives, mais dérange beaucoup de gens, y compris Navratilova. Elles notent que la biologie masculine sous-jacente signifie que les transfemmes disposent d’une masse musculaire, d’une taille et d’une portée supérieures, ce qui leur donne des avantages qui ne peuvent être compensés par une modification hormonale.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.telegraph.co.uk/sport/2019/02/21/martina-navratilova-serving-sense-gender/#
    #Transphobie #Intolérance #biologie

  • #Rebecca_MOTT : L’argent n’est pas un #consentement.
    https://tradfem.wordpress.com/2018/11/26/largent-nest-pas-un-consentement

    Ce texte sert à dénoncer le mensonge que les personnes #prostituées peuvent donner un plein consentement.

    La plupart sinon tous les #prostitueurs se foutent de si la prostituée peut consentir ou non : son point de vue à lui est qu’il achète des objets sexuels, de sorte que cet objet ne peut consentir ; il sert simplement ses désirs.

    Ce sont des conditions d’esclavage : au mieux c’est une terrible dynamique de pouvoir, au pire les personnes prostituées deviennent jetables.

    Le fait de donner de l’argent ou d’échanger des biens n’équivaut pas à un consentement, mais à la propriété des personnes prostituées et à la suppression de tous leurs droits humains.

    C’est du viol, c’est de la torture – et ce n’est qu’un fantasme devenu réalité.

    Ce billet est très court, mais il y a encore beaucoup de mensonges et de propagande du lobby du travail du sexe que je vais dénoncer.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://rebeccamott.net