Le PS soutient des manifestations néo-fascistes contre les opposants à la loi travail

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  • Le PS soutient des manifestations néo-fascistes contre les opposants à la loi travail
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/psfn-m19.shtml

    Hier le syndicat de #police Alliance, proche du Front national (FN), a appelé à des manifestations sur des places à travers la France occupées jusqu’alors par le mouvement #NuitDebout, qui conteste la loi travail. Plusieurs hauts dirigeants du FN s’y sont rendus. Sous prétexte de combattre la « haine anti-flics », les manifestations visaient à casser l’opposition à la loi travail, refusée par une large majorité des Français malgré son imposition sans vote par le Parti socialiste (PS) à l’Assemblée.

    Ces manifestations sans précédent témoignent du stade avancé de la crise de la #démocratie en Europe. Bien que d’une coloration nettement pro-FN, ces manifestations ont recueilli non seulement le soutien à la fois organisationnel et politique du gouvernement PS, mais la participation du Front de gauche et de syndicats liés à #NuitDebout, dont la CGT. Ces forces, terrifiées par la montée de l’opposition ouvrière à l’austérité en Europe et surtout contre leur allié de longue date, le PS, se rangent du côté de l’extrême-droite contre les travailleurs.

    Avant la manifestation prévue pour 12h place de la République à Paris, les gendarmes en service ont installé des barrages filtrants autour de la Place de la République, abandonnée par les associations qui y l’avaient occupée afin de lancer #NuitDebout. La préfecture de Paris avait bloqué l’accès à la place via le métro. Les gendarmes interdisaient l’entrée sur la place, à part aux policiers en civil, à quelques journalistes, et aux personnalités politiques, principalement mais pas uniquement liées au FN.

    Alors que quelques centaines de policiers occupaient la place, les gendarmes brimaient les jeunes, retenus aux barrages filtrants, qui essayaient de s’y rendre pour manifester contre Alliance. La préfecture a également utilisé l’état d’urgence pour interdire une contre-manifestation organisée par le collectif Urgence, notre police assassine (UNPA), prétextant des « risques importants de troubles graves à l’ordre public ».

    Lundi, la préfecture a également interdit à 18 militants du collectif Anti-fasciste de participer à des manifestations cette semaine contre la loi travail. La préfecture n’accusait pas ces militants, qui n’ont pas été interpellés lors des manifestations, de violences contre la police, mais les a néanmoins interdits « de séjour » lors de manifestations, citant les pouvoirs spéciaux de l’Etat sous l’état d’urgence. Ceci suivait l’arrestation « préventive » de dizaines de manifestants par le PS.

    #fascisme