Vanishing point, Richard C. Sarafian, 1971
La voiture.
La voiture, ah.
La voiture, et pas du fast and furious de mes deux...
La voiture, mais la voiture qui libère et qui devient symbole. Symbole de vie et de liberté. Et de fuite aussi. Ma théorie est simple : quand les ricains ont fini de chercher la frontière en épuisant le western ils ont mis en scène cette recherche impossible de frontière. Ils ont fait l’équipée sauvage où les chevaux sont remplacés par des motos : ▻http://www.imdb.com/title/tt0047677/?ref_=fn_al_tt_1
Et puis ensuite... Bah y’a des murs, des océans, un à droite et un à gauche (ma mère m’engueule souvent en me disant de dire plutôt ouest et est mais bordel c’est quoi la différence ?) et puis entre la guerre du vietnam et Jean-Michel Regan qui se profilait quand même, pour ne pas péter les plombs il fallait rouler vite et aller loin.
Et putain Kowalski il va loin et il va vite.
Esthétiquement c’est merveilleux, des paysages et cette dodge challenger qui passe. Un affront à tous le pays, les flics et à travers eux toute la lourdeur administrative et morale.
Ce qui est vraiment super dans les films des années 70 c’est que rien n’a la lourdeur d’aujourd’hui, ce Kowalski est mystérieux on n’aura rien sur sa vie et son histoire mais on aura quelques gouttes de choses qui nous racontent tout si on a un petit peu d’imagination.
Et la musique putain elle envoie aaaah, j’adore.
Ah oui et puis aussi une #spéciale_dédicace pour la petite scène on pardonne rien mais c’est quand même royal et franchement il était pas obligé.
▻https://www.youtube.com/watch?v=0P2VCMT8vAw
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