Israël : le ministre de la Défense démissionne et met en cause Netanyahou

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  • En Israël, le dirigeant d’extrême droite Avigdor Lieberman devrait prêter serment mardi 24 mai en tant que ministre de la défense, en charge notamment des territoires palestiniens occupés. En réalité, l’« ère Lieberman » a commencé dès mars 2009, lorsque celui-ci fut nommé ministre des affaires étrangères dans un précédent gouvernement déjà dirigé par Benyamin Netanyahou. « Dans sa Moldavie natale, il exerçait le métier de videur de boîte de nuit, commentait alors l’historien Schlomo Sand. Maintenant, ce sont les Arabes qu’il veut vider. »

    Les Palestiniens d’Israël, otages de l’extrême droite, par Joseph Algazy & Dominique Vidal (mai 2009) http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/ALGAZY/17049 #st

    Lire aussi « Israël à l’heure de l’Inquisition », par Charles Enderlin (mars 2016) http://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/ENDERLIN/54916

    http://zinc.mondediplo.net/messages/27336 via Le Monde diplomatique

    • Le ministre de la Défense démissionne et met en cause Netanyahou
      http://www.lejdd.fr/International/Israel-le-ministre-de-la-Defense-demissionne-et-met-en-cause-Netanyahou-786861

      "Malheureusement, des éléments extrémistes et dangereux ont pris le contrôle d’Israël et du Likoud et menacent la société." C’est par cette phrase que, vendredi, l’ancien ministre de la Défense israélienne Moshe Yaalon a expliqué sa démission. « J’ai dit au Premier ministre qu’étant donné son comportement au cours des derniers événements et mon manque de confiance en lui, je démissionnais du gouvernement et de la Knesset (Parlement) et prenais mes distances avec la vie politique », a également écrit Moshé Yaalon sur Twitter. 

      Certes, son sort était de toute façon scellé. Mercredi, Benyamin Netanyahou avait offert son poste à l’ultranationaliste Avidgor Lieberman. Mais selon les observateurs, le siège de ministre des Affaires étrangères lui était promis. Yaalon n’en a pas voulu. Dans la foulée, il a aussi abandonné son mandat de député.

      À 66 ans, c’est sans doute la première fois que ce militaire de carrière revendique une désertion. Son engagement au sein de Tsahal remonte à la guerre du Kippour en 1973. Il a ensuite gravi tous les échelons de l’institution jusqu’à devenir chef d’état-major en 2002. Ce n’est qu’en 2005 qu’il se tourne vers la politique, en rejoignant le Likoud (droite), le parti de Netanyahou. En 2013, ce dernier lui confie les clés du ministère de la Défense. Il le confirme à son poste deux ans plus tard.