Accueil

http://www.aiali.ch

  • « Nous ne pouvons rester sourds au désarroi de parents d’enfants, de riverains à l’idée d’un projet qui vise à implanter un centre permanent de 200 jeunes réfugiés non accompagnés, âgés de 15 à 18 ans, sur une parcelle contiguë aux écoles enfantine et primaire
    d’Aïre » dixit Daniel Rochat du comité de l’Association des
    intérêts d’Aïre-Le Lignon (AIALI, http://www.aiali.ch) dans la Tribune de Genève, le 24.05.2016.

    ARRGGHHH !

    #école #peur #asile #migrations #réfugiés #Genève #xénophobie #Aïre #NIMBY #logement #hébergement

    • Un centre pour SDF fait polémique dans le XVIe : ma réponse à ceux qui crachent leur haine

      LE PLUS. Choqué par la polémique née de la future construction d’un centre pour personnes sans domicile fixe dans le XVIe arrondissement de Paris, Eric Labbé a posté sur Facebook une lettre en réponse à un internaute qui se demandait comment il aurait réagi à la place des riverains. Nous l’avons reprise sur le Plus.

      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1495985-un-centre-pour-sdf-fait-polemique-dans-le-xvie-ma-reponse-
      #riverains
      merci @isskein d’avoir signalé cela

    • ONEX,CITÉ INTERDITE
      Article paru le 13.04.2017 dans Le Matin

      La justice a annulé le permis de construire du centre d’accueil. Le débat reste vif dans la commune genevoise.

      "Bien sûr que j’ai peur. Ce centre serait construit à quelques mètres de l’école où sont scolarisés mes enfants. Je suis désormais soulagée. » À la sortie des classes hier en milieu de journée, plusieurs parents ne cachaient pas leur satisfaction suite à la suspension du permis de construire d’une structure d’accueil de 180 requérants d’asile au cœur de la Cité Nouvelle, à Onex (GE). Migrants et femmes dénudées Sujet sensible, le centre divise les habitants du quartier. Les réfractaires pointent, entre autres, du doigt la proximité de l’école et de la pataugeoire. « Avec tout ce qu’on entend, on ne sait jamais », confie ce père de famille. Un autre voisin se montre plus alarmiste : « On ne va quand même pas mettre des migrants à côté de la piscine et de femmes dénudées. » À quelques mètres de là, Brigitte est venue chercher ses petits-enfants. Elle ne comprend pas la peur de ses concitoyens. « Ces angoisses sont dues en partie à la xénophobie, mais surtout au manque d’information des gens. » Datée du 7 avril, la décision du Tribunal administratif du canton de Genève a été rendue publique mardi via un communiqué de l’UDC. Les juges ont annulé l’autorisation de construire à cause d’un vice de procédure, estimant que les constructions devaient être considérées comme de « petits immeubles ». Ce qui n’était pas prévu dans les plans localisés de quartier (PLQ). L’instance judiciaire remet également en doute la notion de provisoire, étant donné que le centre était prévu sur une durée de huit ans. Pour Daniel Cattani (PS), principal relais politique du centre d’accueil, le revers est amer. « C’est un projet bien construit qui vise à accueillir des familles, souligne le conseiller communal. Loger ces populations dans des structures temporaires est bien plus respectueux que de les laisser dans des abris PCi. » Manque de communication De nombreux résidents regrettaient hier une « tentative de passage en force » des autorités communales, estimant avoir été mis devant le fait accompb. Questionné sur ce manque de communication, Daniel Cattani reconnaît, à demi-mot, une erreur du conseil administratif. « Les gens se sont plaints de ne pas avoir leur mot à dire dans la première phase du projet. Je reste malgré tout persuadé que ce centre verra le jour. Cette décision judiciaire va ralentir les choses. Cela va désormais demander pas mal de temps. » Farouche opposante, Zora Masé savoure cette petite victoire. « J’étais dans la rue tous les jours pendant un mois pour faire signer notre pétition contre ce centre », explique la présidente de la section onésienne de l’UDC. Au total, près de 2000 signatures de résidents ont été réunies. Le texte mentionne no tamment « l’insécurité et les nuisances inévitables qui suivront l’installation d’une centaine de migrants ». Un « facteur de risque » Pour Zora Masé, le problème est avant tout écologique. « À titre personnel, je trouve inacceptable de voir disparaître un espace de verdure. Cela dit, certaines personnes du quartier sont inquiètes à cause de la piscine. Mettre des requérants, qui seront probablement musulmans, à côté de femmes dénudées est un facteur de risque. » Rolf Haab, conseiller municipal PLR d’Onex, figure également parmi les signataires de la pétition. L’élu balaie pourtant l’argument sécuritaire. « C’est l’emplacement choisi qui n’est pas approprié, précise-t-il. La Cité Nouvelle est un quartier déjà très dense et peuplé. » Le dossier devrait connaître encore quelques rebondissements. L’Hospice général, qui gère la prise en charge des requérants d’asile sur le canton de Genève, a annoncé qu’elle ferait recours contre cette décision. CE QU’ILS EN PENSENT fill faudrait un espace de rencontre » « Plutôt qu’un simple centre, il faudrait un espace commun de rencontre, un pont entre les migrants et la population d’Onex. C’est la clé de l’intégration. Ça ne doit pas être un lieu où ils ne pourraient que dormir et manger. » Julien « C’est le seul espace vert du quartier » « J’ai signé la pétition. Mon problème est surtout esthétique. Il faut bien accueillir ces gens, mais il y a d’autres endroits dans le canton. Par contre, je pense qu’il n’y aura pas de problèmes sécuritaires avec eux. » Rose-Marie « Je suis contre cette interdiction » « Je ne comprends pas les craintes des gens sur les migrants. Je suis arrivé en Suisse en tant que réfugié en 1995 lorsque j’ai fui le Kosovo. Je suis contre. Il faudrait que ce village puisse être construit. » Fetahu