• Arrêtons de qualifier les racistes de « fous » ou de « schizophrènes »
    http://contre-attaques.org/magazine/article/arretons-de

    Qui n’a pas déjà qualifié une sortie de Valls, Sarkozy, etc., de « folle », « schizophrène » ou autre ? Ces mots qui nous viennent par ignorance et facilité sont en réalité contre-productifs : à la fois pour les personnes souffrant de ces maladies et pour la lutte contre le #Racisme. Un argument qui revient souvent dans les luttes antiracistes est celui de la folie. Un-e tel-le aurait tenu un propos violent et raciste parce que c’est « un-e taré-e », une personne qui n’a « pas toute sa tête ». On entend (...)

    #Magazine

    / #carousel, #Tribunes, Racisme, #Psychophobie

    «http://www.liberation.fr/france/2016/03/25/psychiatrie-l-enfer-derriere-les-portes_1442156»
    «http://www.liberation.fr/france/2016/05/25/un-rapport-fustige-les-derives-d-hopitaux-psychiatriques_1455035»
    «http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/07/02/22558-malades-mentaux-victimes-avant-tout»
    «http://www.carevox.fr/psycho-sexo/article/malades-mentaux-plutot-victimes-qu»
    «https://thinkprogress.org/california-police-shoot-and-kill-mentally-ill-unarmed-black-man-96ea9»
    «https://francais.rt.com/international/6836-nypd-ne-croit-pas-que»

  • Un rapport fustige les dérives d’hôpitaux psychiatriques

    Faut-il rappeler, il y a deux mois, le rapport terrifiant qui avait été déjà publié sur l’hôpital psychiatrique de Bourg-en-Bresse, où des patients étaient enfermés, attachés pendant plusieurs mois ? Le ministère de la santé, comme l’Agence régionale de la santé, n’avait pas réagi. Faut-il souligner l’appel lancé, en septembre dernier par le collectif des 39 « Non à la contention » ? Peu ou pas d’échos. Comme si ce qui se passe dans les hôpitaux psychiatriques tombait désespérément dans un trou noir.

    http://www.liberation.fr/france/2016/05/25/un-rapport-fustige-les-derives-d-hopitaux-psychiatriques_1455035

  • En #ville, les #espaces_verts mal payés de leurs bienfaits - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/05/25/en-ville-les-espaces-verts-mal-payes-de-leurs-bienfaits_1454796

    Quand les élus, ou les promoteurs, regardent le budget d’un espace vert, c’est plutôt en termes de coûts que de recettes. Vu au mieux comme un plaisir apporté à l’habitant, au pire comme une onéreuse danseuse, le jardin n’est jamais crédité de ses bienfaits. Ils existent pourtant et peuvent même être chiffrés. Pour en avoir le cœur net, l’Union nationale des entreprises du paysage a demandé à l’institut Asterès de les recenser et, mieux encore, d’en faire une traduction monétaire. De cet exercice inédit se dégagent deux informations majeures : le jardin fait faire des économies en dépenses de santé et rapporte des rentrées en recettes liées à l’attractivité.

    [...] Malgré tout, « en dépit de nombreux bénéfices pour les individus et la collectivité, les espaces verts tendent à être économiquement sous-valorisés, peut-on lire dans l’étude. Et pour cause, ces biens collectifs ont un coût de création et d’entretien bien connu des décideurs publics mais n’ont aucun prix de marché ». D’où le besoin d’une « valorisation économique "artificielle" ».

    L’activité espaces verts a toutefois un poids économique parfaitement chiffrable. Catherine Muller, présidente de l’Union nationale des entreprises du paysage, rappelle cette donnée : pour 100 000 euros dépensés dans les activités horticoles et jardinières, 1,4 emploi est créé. Dans l’industrie, le chiffre tombe à 0,3. Et les 29 000 entreprises du secteur génèrent 5 milliards de chiffre d’affaires.

  • Un rapport fustige les dérives d’hôpitaux psychiatriques - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/05/25/un-rapport-fustige-les-derives-d-hopitaux-psychiatriques_1455035

    Cela se sait, cela le voit. Depuis quelques années, se multiplient des pratiques de contention et d’isolement systématiques dans les services de psychiatrie en France. Et il ne se passe rien. Ou si peu. On laisse faire, on regarde ailleurs. A l’exception de quelques personnalités comme le député (PS) Denys Robiliard, cela se poursuit dans une relative indifférence des pouvoirs publics. Le ministère de la Santé, ainsi, ne réagit pas. Est ce que le rapport que publie, ce mercredi la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, va changer la donne ?

    Un rapport clair, ferme, et inquiétant. Pour la première fois depuis sa création en 2008, le CGLPL a établi un bilan thématique de ses 121 visites dans 112 établissements de santé mentale représentant 40% des sites spécialisés en psychiatrie. Il porte sur deux pratiques anciennes qui « connaissent une recrudescence depuis une vingtaine d’années », « l’isolement » ou le placement d’un patient dans un espace fermé qu’il ne peut ouvrir et la « contention mécanique », qui consiste à l’immobiliser par des liens, attaches ou camisoles. « La grande majorité des unités de soins visitées disposent d’une, voire de deux chambres d’isolement et de matériel de contention », explique le rapport.

    Pour le CGLPL, le développement de ces pratiques s’explique par « une réduction des effectifs », « la présence insuffisante des médecins », « une évolution de l’approche psycho pathologique » et « un manque de réflexion d’ensemble sur la liberté de circulation des patients ». « L’impératif de sécurité » est également mis en avant, souligne Adeline Hazan, pour qui le malade mental « ne bénéficie pas de la représentation qui s’attache à toute maladie : souffrance, fragilité, besoins de soins, compassion » en raison d’un présupposé sur sa dangerosité, « plus alimenté par le traitement médiatique d’événements exceptionnels que par une réalité statistique d’un quelconque danger ».
    Défaillances dans la surveillance

    Parmi ses observations, elle constate un détournement de l’utilisation de ces outils, prévus pour faire face à des situations de crise limitée dans le temps, à des fins disciplinaires ou de sanction, « certains services allant jusqu’à établir un barème en jours d’isolement en fonction de la transgression à des règles fixées ».

    #psychiatrie #santé #prison #violence #violence_d'état #violence_médicale #médecine

    • Le droit à l’intimité est bafoué par le développement de la vidéosurveillance, voire l’installation de micros et de caméras thermiques « attentatoires à la dignité des patients », dénonce le CGLPL, qui déplore également « les interdictions de visite », des patients obligés de manger par terre en utilisant leur lit comme table, l’obligation du port du pyjama sans justification médicale et l’absence d’activité. Parmi les patients, « le sentiment d’incompréhension voire de punition domine », écrit le CGLPL. « Tout doit être mis en œuvre pour apaiser la personne en situation de crise avec des approches alternatives à une mesure de contrainte physique », écrit dans ses recommandations la contrôleure. Elle prône une traçabilité de ces pratiques avec la tenue d’un registre et une information de la personne concernée et de ses proches sur ses droits.

      Elle souhaite qu’un examen psychiatrique préalable soit systématiquement réalisé et que la décision soit motivée pour justifier son caractère « adapté, nécessaire et proportionné ». « La mesure de contrainte physique doit être la plus courte possible et ne saurait dépasser la situation de crise. » Sans une nouvelle décision, elle ne doit pas dépasser vingt-quatre heures pour l’isolement et douze pour la contention.

      Sera-t-elle entendue ? Faut-il rappeler, il y a deux mois, le rapport terrifiant qui avait été déjà publié sur l’hôpital psychiatrique de Bourg-en-Bresse, où des patients étaient enfermés, attachés pendant plusieurs mois ? Le ministère de la santé, comme l’Agence régionale de la santé, n’avait pas réagi. Faut-il souligner l’appel lancé, en septembre dernier par le collectif des 39 « Non à la contention » ? Peu ou pas d’échos. Comme si ce qui se passe dans les hôpitaux psychiatriques tombait désespérément dans un trou noir.

      http://www.liberation.fr/france/2016/03/25/psychiatrie-l-enfer-derriere-les-portes_1442156

  • MOTION DU CONSEIL DE L’ORDRE - Barreau de grenoble
    http://www.ordre-grenoble.avocat.fr/2016/05/motion-conseil-de-lordre

    Le Conseil de l’Ordre, réuni en séance ordinaire le 23 mai 2016 :

    Exprime sa sidération devant les conditions de l’arrestation et l’annonce par voie de presse, à l’initiative du Parquet de Grenoble, du placement en garde à vue de l’un de ses confrères provisoirement suspendu,

    Déplore l’absence de toute information préalable du Bâtonnier de Grenoble,

    Condamne l’atteinte ainsi portée par le Parquet de Grenoble, à la présomption d’innocence, au secret médical et au respect de la dignité d’un confrère,

    Déplore les moyens judiciaires exceptionnels et disproportionnés mis en œuvre avec célérité dans une volonté manifeste d’anéantissement personnel et professionnel d’un avocat,

    Constate que cet événement s’inscrit dans un contexte de dégradation massive des relations entre l’institution judiciaire grenobloise et les avocats,

    Appelle de ses vœux la mise en place d’une commission interprofessionnelle nécessaire au rétablissement d’un dialogue,

    Invite à un rassemblement des avocats en robe le mardi 24 mai à 12 heures devant la Maison de l’Avocat au soutien de la présente motion