Aujourd’hui, un policier m’a menacé de mort. “On sait où tu habites. On te surveille.” — Medium

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  • Aujourd’hui, un policier m’a menacé de #mort. “On sait où tu habites. On te surveille.” — Medium
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    “C’est toi le mec de l’autre jour à Nation, je t’ai reconnu. C’est toi qui a publié nos #photos sur Facebook, d’ailleurs on a fait bloquer ton compte” commence-t-il. [ Il fait référence à un évènement arrivé le jeudi 28 avril où lors d’un #contrôle similaire dans un couloir de métro, ils m’ont vu avec mon compagnon nous tenir la main et nous ont retenus sans aucune raison, renversant nos affaires par terre, humiliant mon compagnon à genoux et, en désignant une capote trouvée dans une poche et une capsule de lacrymo ramassée pour relever sa référence, ont lâché “C’est pour vous la mettre dans le cul ? Vous allez jouer avec ?” ce qui semblait bien les faire rire. J’avais le soir même publié mon #témoignage et des photos de l’incident, publication partagée plusieurs milliers de fois et recensant des milliers de soutiens et de réactions sur Facebook ; publication censurée le lendemain, je republie, soutenu par quelques dizaines de camarades et d’internautes relayant l’info, puis mon compte a été bloqué par Facebook 48h plus tard. ] Ce policier, dont le matricule était non visible, continue : “Plus jamais tu ne racontes ce qui s’est passé ou tu publies les photos ! On surveille ce que tu publies sur Facebook. Sinon on a ton adresse, on sait où tu habites, on vient devant chez toi et on te casse la gueule, fais gaffe à ta peau et à ta tête, t’es fragile”. Je reste muet, le regardant dans les yeux. “T’as compris ? Alors réponds ! — Je dois répondre quoi ? — Que tu publieras plus rien sur nous enculé !”. Essayant de garder mon calme, je lui réponds “Vous ne voulez pas qu’on en parle avec un avocat ? — J’en ai rien à foutre de ton avocat, on te surveille ! — Pour vous les humiliations homophobes de vos collègues étaient justifiées ? N’ayant pas les matricules que vos collègues avaient cachés, on a dû prendre des photos.” Le voyant agressif, j’ai appelé “Des gens ?! Officier !”. L’officier arrive alors : “Contrôle d’identité, c’est filmé”, désignant une petite caméra sur son équipement. Je lui réponds calmement : “Fouillez tant que vous voulez, je n’ai rien à me reprocher, rien à cacher ; par contre votre collègue m’a menacé de mort !”

    #police #homophobie #répression