Le photojournaliste Steve McCurry tombe dans un panneau cubain

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  • http://www.lemonde.fr/arts/article/2016/05/27/steve-mccurry-a-t-il-utilise-photoshop-a-l-insu-de-son-plein-gre_4927476_165

    « J’essaie d’être aussi impliqué que possible dans la révision et la supervision de l’impression de mon travail, mais très souvent, les impressions sont faites et expédiées quand je suis en voyage. C’est ce qui s’est passé dans ce cas précis », a-t-il déclaré à Petapixel. Face à cette « erreur » – une « modification » visant à « simplifier le fond » qu’il n’aurait « jamais autorisée » –, il précise : « J’ai pris des mesures pour changer les procédures à mon studio qui empêcheront que ce genre d’incident arrive à nouveau. » Par ailleurs, le technicien qui a fait cette manipulation de sa propre « initiative » ne travaille plus pour lui, assure-t-il.

    Qu’est-ce que ça peut être con un photo journaliste quand même. Au point de croire à ses propres mensonges finalement. Ainsi leur demi dieu de la photographie a commencé par leur écrire un évangile pas hyper crédible à propos de l’instant décisif et dont l’image qui en était l’illustration était en soi un faux miracle, un homme saute au dessus d’une flaque d’eau, l’instant est en suspens, c’est l’instant décisif qu’il a été nécessaire de tenter de fixer une bonne trentaine de fois, combien de bonshommes ont sauté au dessus de cette flaque d’eau avant que le petit maître de mes deux finisse par déclencher au bon moment.

    Et ce sont des générations et des générations de ce petit maître qui sont venus nous expliquer que si si cette évangile de l’instant évangile de l’instant décisif c’était la vérité photographique par excellence.

    Voilà vingt ans qu’existe la photographie numérique et une bonne trentaine d’années la retouche d’images numériques et les apprentis apôtres continuent de jurer leurs grands dieux que si si ce sont des morceaux de la vraie croix qu’ils nous rapportent de leurs reportages et que naturellement leurs petits arrangements avec ce que eux continuent de croire qu’elle existe, la réalité, sont au mieux invisibles, sans comprendre que la réalité c’est avant tout l’idée que l’on s’en fait.

    Ce qui m’amuse par dessus tout c’est comment un gramme de merdre rend inconsommable un kilogramme de caviar pour plagier Roland Topor et donc un gramme de mensonge, de fiction, dans toute une oeuvre censée « être » la réalité et c’est toute l’oeuvre qui rejoint la pile de mensonges. A vrai dire, en ce qui me concerne, et cela depuis longtemps, c’est toute la profession qui est éclaboussée.

    Et donc, on apprend qu’en fait Steve Mac Curry n’est pas vraiment l’auteur de ses images et qu’en plus quand un de ses nègres fait un pâté, et bien il est viré.

    Et quelqu’un m’expliquera-t-il quel peut bien être l’intérêt de cette photographie à laquelle je ne parviens pas du tout, mais alors pas du tout, à trouver la moindre qualité, le moindre intérêt

    • Eyes of the Afghan Girl: A Critical Take on the ’Steve McCurry Scandal’
      http://petapixel.com/2016/06/07/eyes-afghan-girl-critical-take-steve-mccurry-scandal

      In a press conference held at an exhibition of his work in Canada on the 27th of May, he said the he was not in favor of “Photoshopping” or “adding and subtracting elements from a picture” and that the software should only be used as means of colour balance and correction. Three days later though, in the interview with TIME, he said that he will “rein in his use of Photoshop” when asked about the controversy, while not directly making a reference to the fact that he has done so in the past or what exactly lead to the glaring differences in between the different versions of the published images. The removal of his entire blog and subsequent silence for a number of days raises further questions.

      The most perturbing of McCurry’s statements is his claim that he is no longer a photojournalist and more of a “visual storyteller”. The statement in itself is very alarming when you take into account the context that it was said in. The majority of McCurry’s career has been spent photographing subjects for journalistic stories and features, though he now believes otherwise.

      “The years of covering conflict zones are in the distant past,” he told TIME. “Except for a brief time at a local newspaper in Pennsylvania, I have never been an employee of a newspaper, news magazine, or other news outlet. I have always freelanced.”

      One must surely argue that by merely categorizing himself now as a visual storyteller, does not absolve McCurry of the ethics of simple photographic practice, i.e. depicting things the way they are, something he claims to always strive to according to this TED talk from just a few years ago.