Migrants en Europe : 3 questions à François Crépeau

?v=AhkxTg4dCNY

  • Migrants en Europe : 3 questions à #François_Crépeau

    François Crépeau est professeur de droit international public à l’Université McGill à Montréal (Canada). Il est depuis 2011, le rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’Homme des migrants.

    Cette entrevue a été réalisée par Zoé Barry et Josselyn Guillarmou, étudiants-chercheurs à l’UQAM et membres de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques. Cette dernière s’est donné une mission d’analyse, de formation et de diffusion auprès des universités, des organismes d’État, des organisations internationales, du secteur privé et de la société.

    https://www.youtube.com/watch?v=AhkxTg4dCNY

    #crise #crise_des_réfugiés #crise_migratoire #réfugiés #asile #migrations #mots #terminologie #vocabulaire #catégorisation #migration_de_survie #survival_migration

    Migration de survie (terme développé par Alexander Betts) :

    Dans les migrations de survie il y a certainement les réfugiés, mais il y a aussi beaucoup de #migrants_économiques qui sont des migrants souvent clandestins, mais pas seulement, et qui n’arrivent pas à nourrir leurs familles. Et dont la stratégie de survie est une stratégie de #mobilité pour aller chercher ailleurs l’emploi et revenus dont ont besoin leurs familles pour scolariser les enfants, etc.

    cc @reka

    • « Je ne pense pas qu’il y ait une crise migratoire par le nombre des migrants. Certes ils sont importants, mais l’Europe dans son ensemble, qui est un ensemble de 28 pays représentant plus de 500 mio. d’habitants, a parfaitement les moyens de gérer le nombre actuel de réfugiés. La crise que nous avons est beaucoup plus une crise de leadership politique : l’incapacité des leaders politiques européens de s’entendre sur une réponse coordonnée à ces mouvements migratoires. Une réponse qui fasse usage de l’ensemble des ressources dont l’Union européenne dispose. Une réponse qui permettrait très rapidement d’installer ce mouvement migratoire en Europe, de l’intégrer dans l’économie européenne et d’en profiter, car c’est aussi une chance ».