Objet : Dispositif de la DSPAP dans le cadre du rassemblement national des gilets jaunes sur la capitale le samedi 08 décembre 2018.
▻https://nantes.indymedia.org/articles/43823
Objet : Dispositif de la DSPAP dans le cadre du rassemblement national des gilets jaunes sur la capitale le samedi 08 décembre 2018.
▻https://nantes.indymedia.org/articles/43823
Qu’un tel document fuite après toutes les menaces de mort implicites énoncés par les média et les gouvernants est étonnant.
Sinon, confirmation de l’utilisation de BRI (dite anti gang) était là la semaine dernière, cette fois les #Bac de nuit 92, 93, 94 seront sur Paris , avec les blindés et diverses forces mobiles (CSI, etc.) et selon un policier 200 000 #grenades de toute nature disponibles. à 10h déjà 400 #arrestations et une quarantaine de #G-à-V.
Pas de détails sur les #interpellations_préventives réalisées non pas dans la rue et les transports mais au saut du lit...
@colporteur : yep, ça fait écho à cette remarque lue sur Twitter : ▻https://twitter.com/gunthert/status/1071114682797309952
@kaparia je refuse d’aller sur twitter
est-ce que recopier ce qui s’y dit te serait possible, merci.
@touti : « Ce qui est sans précédent, c’est la diffusion volontaire par la police d’une vidéo qui a une fonction d’humiliation publique et d’intimidation » - André Gunthert, historien des cultures visuelles, analyse les réactions après la diffusion de la vidéo tournée par un policier à Mantes-la-Jolie.
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/07/video-des-lyceens-a-mantes-la-jolie-on-peut-l-interpreter-comme-un-acte-de-v
Moi de mon côté je refuse (autant que possible) d’aller sur « Le Monde »....
Pour @lemondefr, être un jeune réac lettré, contre l’avortement, c’est « partir à l’assaut de l’idéologie du progrès » ►https://share.riseup.net/#U5ZKu8d2B3DgFxVpl69BCQ …pic.twitter.com/sAS42IU8iK
▻https://twitter.com/arnoferrat/status/818790683830026240
Pour @lemondefr, être un jeune réac lettré, contre l’avortement, c’est « partir à l’assaut de l’idéologie du progrès » ►https://share.riseup.net/#U5ZKu8d2B3DgFxVpl69BCQ … pic.twitter.com/sAS42IU8iK
#violences_policières : ouvrez les yeux !
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/310516/violences-policieres-ouvrez-les-yeux
Des dizaines de manifestants ont été blessés lors des #manifestations contre la #loi_sur_le_travail. Le gouvernement a mis en place une stratégie de la tension, suite logique d’années de dérive. Il est temps qu’une commission d’enquête se saisisse de cette gestion incendiaire.
#France #Bernard_Cazeneuve #maintien_de_l'ordre #social #Valls
ai trouvé cet article en ligne
▻https://share.riseup.net/#KCpTwX7LQDeqFYg_6OdodA
Médias à la mémoire courte. Ils n’auront pas relevé que pour la première fois depuis des décennies, les pillages de magasins sont rarissimes, tout comme les violences collatérales (voitures brûlées, déprédations diverses) qui ont de tout temps accompagné les grandes manifestations. Ils ont oublié que c’est à l’occasion d’une manifestation de marins pêcheurs que le Parlement de Bretagne a brûlé à Rennes en 1994. Que les autonomes ont, tout au long des années 1980, dévasté les à-côtés des manifestations. Que ce sont des sidérurgistes qui, en 1979, avaient soumis le quartier de l’Opéra à un pillage en règle après avoir laminé les forces de l’ordre sous des pluies de boulons et de barres de fer et érigé des barricades sur les grands boulevards…
Le drame de Sivens s’inscrit lui-même dans un temps plus long qui a vu se développer les violences policières dans une impunité quasi systématique. Généralement ignorées par les médias, elles n’ont d’abord concerné que certaines marges de la société. Après la mort d’un supporter du PSG tué par un policier en légitime défense en 2006, puis d’un autre à l’issue d’une bagarre interne en 2010, un fichage spécifique et contraire aux recommandations de la Cnil a été mis en œuvre (lire ici et ici), et des interdictions de se déplacer ont été signifiées aux #ultras du foot, comme elles le sont aujourd’hui à des militants. Les ultras ont été aussi blessés ou éborgnés par des tirs de Flash-Ball, comme à Montpellier (lire ici) ou à Reims (lire ici).
Les quartiers populaires ont également eu leur lot de victimes. Ce sont déjà des techniques policières qui sont remises en cause, comme l’étouffement (dite “technique du pliage”) dans l’affaire Ali Ziri (lire ici) ou Wissam El-Yamni (lire ici). Et judiciairement, l’impunité policière est à chaque fois constatée, comme dans les procès Zyed Benna et Bouna Traoré (lire ici), ou Amine Bentounsi (lire ici). Faut-il rappeler que le candidat François Hollande posait, il y a quatre ans, avec les militants de Stop contrôle au faciès, laissant entrevoir l’espoir d’un embryon d’expérimentation du récépissé de contrôle d’identité, sage outil de contrôle citoyen des abus policiers ? Faut-il rappeler que cette stratégie du maintien de l’ordre avait été déjà mise en cause lors des manifestations de soutien à Gaza, durant l’été 2014 ? À l’époque, Bernard Cazeneuve entra dans l’histoire, en étant le seul ministre de l’intérieur au monde à interdire des manifestations de soutien au peuple palestinien.
Assumer la #violence voire l’organiser… Quatre éléments permettent de souligner que ce choix de l’escalade est délibéré. Le premier est l’usage massif d’armements nouveaux qui démultiplient les violences : grenades de désencerclement, lanceurs de balles, Flash-Ball, spray de lacrymogènes. Le deuxième est la mise en contact direct des forces de l’ordre et des manifestants sur une grande partie des cortèges. Le troisième est l’utilisation systématisée des grenades lacrymogènes, en particulier lors des dispersions de manifestations. Le quatrième est la course aux interpellations au sein même des cortèges : près de 1 600 personnes ont ainsi été interpellées, déclenchant chaque fois de mini-affrontements entre manifestants solidaires et policiers…
« De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c’est la retenue ». Thucydide ►http://www.laviedesidees.fr/Un-splendide-isolement.html
« Médias à la mémoire courte ». Médiapart inclus. Car ce qui suit cette affirmation va au-delà de la simplification, du pipo : les autonomes étaient bien plus nombreux, présents et actifs dans les manifs et ailleurs de 1976 à 1981 que durant les années 80 (décomposition politique, dépolitisation et pacification après l’alternance socialiste) ; ce ne sont pas tant les sidérurgistes - habitués à s’affronter très durement à la police dans leur bassin d’emploi respectifs) qui, le 23 mars 1979, « avaient soumis le quartier de l’Opéra à un pillage en règle (pipo) après avoir laminé les forces de l’ordre sous des pluies de boulons et de barres de fer et érigé des barricades sur les grands boulevards », tout simplement parce qu’il est malaisé de pratiquer le combat de rue (ce jour là, de République à Opéra, et d’Opéra à la gare de l’est) dans un environnement qu’on ne connait pas et alors que l’on doit reprendre les cars pour rentrer. Il y avait le 23 mars 1979, des milliers de gens venus de Paris et banlieue qui s’affrontèrent à la police (plus de 300 flics blessés selon la pref) et attaquèrent des lieux marchands.