exigeons l’arrêt de toutes les poursuites éventuelles ! Continuons à manifester et à braver l’état d’urgence.

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  • CIP-IDF > Qu’on casse ou pas, la loi travail on n’en veut pas, Quelques dizaines de personnes de banlieue parisienne / #Précaires, chômeuses, fonctionnaires, doctorantes… qui bossent au black, en #CDI ou sans salaires / Et participant toutes aux #cortèges_de_tête offensifs et solidaires contre la loi Travail
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8202

    Dans la rue, nous avons applaudi devant les premières publicités taguées et brisées, quand on ne les barbouillait pas nous-même. Ne nous agressent-elles pas tous les jours, ces images de bouffe toujours plus industrielle ? Ces photos de femmes toujours plus nues, toujours plus maigres ? Les banques ont suivi dans les bris de verre, et nos applaudissement ont redoublé. Est-il vraiment nécessaire d’expliquer longuement ce qui ne va pas avec ces boutiques qui nous vendent l’argent à prix d’or ? Combien sommes-nous à ne rien casser, non par désaccord, mais par peur ou manque de préparation ? Ce n’est pas l’envie qui manque.

    Puis vint le tour de la police, avec ces bouteilles jetées sur les lignes bleues postées tout autour de nous. S’attaquer directement à des individus, même en uniforme, pose question. Mais enfin la police, on la connaît. On a mangé des coups, déjà. On a soutenu les familles de ceux que la police assassine, à qui justice n’est jamais rendue. On a été aspergés de gaz lacrymogènes, on a vu le viseur du flashball bien en face.
    La police finit par attaquer même les plus sages des cortèges. Nos corps blessés s’en souviennent.

    Alors entre ceux qui donnent les coups tous les jours et ceux qui les rendent une fois de temps en temps, le choix est vite fait. « Nous sommes tou.te.s des #casseurs », comme disait une banderole.

    #toctoc ?