Essai clinique à Rennes. Biotrial a-t-il minimisé ?

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  • Essai de #Rennes: la lettre qui trahit #Biotrial
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010616/essai-de-rennes-la-lettre-qui-trahit-biotrial

    Extrait de la lettre rédigée par le médecin du laboratoire. © Mediapart Une lettre d’un médecin du laboratoire, révélée par Mediapart, montre que dès le premier jour de l’accident qui a coûté la vie à Guillaume Molinet lors de l’essai du BIA 10-2474, un possible effet de la molécule testée était suspecté. Ce document met en péril la défense de Biotrial, et montre les lacunes du rapport de l’Igas.

    #France #Culture-Idées #ANSM #Essai_clinique #Igas #Médecine

    • Essai clinique à Rennes. Biotrial a-t-il minimisé ?
      http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/essai-clinique-rennes-biotrial-t-il-minimise-4270177

      Biotrial se doutait-il que l’hospitalisation de Guillaume Molinet, le 10 janvier, l’un des huit volontaires participant à un essai clinique, était liée à la molécule testée ? Le centre rennais a toujours soutenu que l’état du patient ne pouvait le laisser penser. Or, Mediapart a publié, hier, la lettre du médecin de garde de Biotrial ayant fait hospitaliser au CHU de Rennes le volontaire morbihannais qui décédera une semaine plus tard.

      Il y détaille les symptômes du volontaire 2 508 : troubles visuels, difficulté à parler, maux de tête importants... Et ajoute : « Cette symptomatologie est possiblement en lien avec le produit administré. Merci de bien vouloir apporter un avis neurologique et effectuer les examens complémentaires nécessaires. »

      En février, dans son rapport provisoire, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait déjà évoqué ce courrier et ce « lien possible » entre la molécule testée (pour le compte du laboratoire portugais Bial) et « l’état majeur » du patient. La lettre publiée par Mediapart, rédigée par le médecin de garde de Biotrial, mentionne effectivement « un état ébrieux majeur ». 

      Dans sa réponse à l’Igas, fin avril, le centre rennais écrivait pourtant qu’il n’était « nullement question, dans la lettre de transfert, comme le prétend la mission de l’Igas, d’un « état majeur ». Et d’ajouter : « L’intensité « modérée » constatée par le médecin de garde au moment de l’hospitalisation ne permettait pas de qualifier cette occurrence comme étant, à ce stade, un événement indésirable grave. »