Les Nuit Debout et le mouvement contre la loi Travail [1] continuent avec des blocus, des #manifestations, des #actions de grève et des #occupations. Le gouvernement y oppose une répression systématique : manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations et menaces dans les commissariats, contrôles judiciaires, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, peines de prison fermes, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, tirs de Flash-Ball et de grenades de désencerclement, drones et hélicoptères permanents, nassages et interpellations, interdiction de manifester, détentions préventives [2], assignations à résidence.
Ces politiques répressives et les violences policières sont à l’œuvre depuis longtemps dans les quartiers populaires et continuent de toucher particulièrement les pauvres, les précaires, les jeunes, celles et ceux désignées comme Arabes, Noirs, Roms, musulman.e.s, migrants et migrantes, sans-papiers.
La même violence est à l’œuvre pour discréditer nos mobilisations et bâillonner nos revendications, visant sans distinction, celles et ceux qui luttent, syndiquées ou non.
Ce gouvernement veut passer en force sa politique ultra-libérale. Il cherche à casser les pratiques de solidarité et de luttes collectives ainsi que les tentatives de réappropriation des espaces publics.