« Malfaiteurs » de Bure : une relaxe quasi générale en appel
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« Malfaiteurs » de Bure : une relaxe quasi générale en appel
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À Dijon, l’« espionnage d’État » cible des militants politiques
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BD écolos : la sélection de Reporterre
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Croquer la catastrophe, esquisser des utopies, dessiner pour dénoncer. Le monde de la bulle a depuis longtemps saisi ses crayons verts. Le Prix Tournesol, décerné à un ouvrage écolo chaque année à Angoulême, a été créé en 1997. La fine fleur des dessinateurs et dessinatrices françaises s’est penchée sur le sujet. À l’occasion du festival d’Angoulême, qui s’ouvre jeudi 26 janvier, Reporterre vous propose une sélection de bédés écolos.
Oiseaux des jardins : une hécatombe, déclin de 41 % en 10 ans
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Les seuls oiseaux qui intéressent la civilisation industrielle et ses serviteurs zélés ce sont les créatures numériques de Twitter, les autres, les petits oiseaux des jardins, peuvent tous crever en silence. Un comptage des oiseaux survivants est organisé ce week-end du 28-29 janvier. Mais cette action de comptage ne sauvera hélas pas les oiseaux. On aimerait plutôt pouvoir compter combien d’entreprises techno-capitalistes disparaissent, combien de projets inutiles et néfastes gourmands en terres et (...) #Les_Articles
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« Une mascarade » : deux associations claquent la porte du débat public sur le nucléaire
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Ce débat, qui vise à « éclairer les parlementaires » et permettre aux Français de « participer à l’élaboration des décisions » sur le #nucléaire, doit s’achever le 27 février. Le gouvernement n’a cependant pas attendu ses conclusions pour amorcer le projet de loi d’accélération du nucléaire, qui vise à simplifier le développement des nouveaux réacteurs nucléaires EPR2. Voté au Sénat le 24 janvier, ce texte permet à la filière de contourner un certain nombre de lois environnementales. Il supprime également, avec le soutien du gouvernement, l’objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique d’ici 2035.
« En soutenant une hausse de l’atome dans le mix électrique avant même la fin du débat pour satisfaire la droite et les lobbies du nucléaire, le gouvernement piétine le processus démocratique », déclare Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace France, dans un communiqué.
Avant Greenpeace France et le réseau Sortir du nucléaire, la Commission nationale du débat public (CNDP) s’était déjà insurgée contre le passage en force du gouvernement. « La Constitution prévoit (…) que pour de telles questions, qui ont des incidences sur l’environnement, toute personne a le droit de participer à l’élaboration des décisions publiques », soulignait l’institution dans un communiqué.
▻http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/202301/construction_de_nouvelles_installations_nucleaires.html
Mardi 24 janvier 2023, le Sénat a adopté, en première lecture, le projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes.
Le texte permet de réunir les conditions juridiques, financières et d’organisation nécessaires à la relance d’une politique en matière de nucléaire civil.
À cette fin, il :
– simplifie les procédures administratives pour les autorisations de construction de réacteurs électronucléaires (art. 1er) ;
– abroge les verrous posés à la relance du nucléaire (art. 1er A) ;
– propose une nouvelle stratégie en matière de nucléaire (art.1 er B) ;
– prévoit que la prochaine loi quinquennale sur l’énergie, attendue avant le 1er juillet 2023, fixe des objectifs de « décarbonation » (art. 1er C) ;
– prévoit qu’une évaluation soit réalisée d’ici cette loi quinquennale sur les besoins induits par les 14 réacteurs pressurisés européens (EPR) mentionnés par le Gouvernement et les 9 autres étudiés par RTE sur la situation du groupe EDF, des finances publiques et du marché de l’électricité, les besoins en termes de métiers et de compétences, la sûreté et la sécurité et le cycle de combustible (art. 1er D) ;
– institue une procédure spécifique de mise en compatibilité des documents d’urbanisme, en vue de la réalisation d’un réacteur électronucléaire (art.2) ;
– dispense d’autorisation d’urbanisme les constructions, aménagements, installations et travaux réalisés en vue de la création d’un réacteur électronucléaire et des équipements et installations nécessaires à son exploitation (art.3) ;
– autorise, dans les zones intéressant la « loi Littoral », l’implantation des réacteurs électronucléaires (art.5) ;
– organise le régime spécifique de concession d’utilisation du domaine public maritime pour la construction et l’exploitation d’un réacteur électronucléaire (art. 6) ;
– accorde aux exploitants de réacteurs électronucléaires reconnus d’utilité publique la possibilité de recourir à une procédure de prise de possession immédiate définie dans le code de l’expropriation (art.7) ;
– clarifie les modalités de réalisation des réexamens périodiques des réacteurs, notamment au-delà de leur 35e année de fonctionnement (art.9) ;
– ajuste la procédure de mise à l’arrêt définitif des installations nucléaires de base (INB) ayant cessé de fonctionner sur une période supérieure à 2 ans (art.10).
« Une forme de doute subsiste dans l’esprit des Français au sujet du dérèglement climatique »
▻https://www.20minutes.fr/planete/4018746-20230121-forme-doute-subsiste-esprit-francais-sujet-dereglement-cl
Oui, je ne m’attendais pas à voir un tel effet négatif : l’usage des réseaux sociaux désinforme, fait baisser en compétences sur ces questions. Je ne m’y attendais pas pour deux raisons, la première, c’est que, dans le sondage, je n’ai pas opposé les canaux d’information : une personne pouvait déclarer s’informer régulièrement sur le climat sur les réseaux sociaux et, en même temps, via les médias généralistes.
Et la deuxième raison, c’est que sur les réseaux sociaux, on peut aussi trouver de très bonnes informations sur le climat comme, par exemple, le compte Twitter de Valérie Masson-Delmotte, climatologue au Giec, qui fait de la vulgarisation. Je m’attendais à ce que cela modère l’effet potentiellement négatif, mais ce n’est pas le cas. C’est une question de probabilité statistique : si vous vous informez sur le climat via les réseaux sociaux, vous augmentez votre probabilité de vous trouver confronté à des contenus de mauvaise qualité, trompeurs ou manipulateurs. Alors qu’aujourd’hui, dans les médias généralistes en France, vous avez très peu de probabilités de tomber sur des propos clairement climatosceptiques ou qui nient l’effet humain.
Et ça, c’est nouveau, car les médias généralistes n’ont pas toujours été bons sur la question. Les journalistes avaient aussi l’impression de bien faire leur travail en donnant la parole à tous les camps. On avait un phénomène, qu’on constate encore aujourd’hui sur d’autres débats, où une position minoritaire d’un point de vue scientifique avait la même représentativité dans les débats médiatisés que l’opinion consensuelle sur la question. Et, donc, le public avait une représentation biaisée de la connaissance puisqu’on donnait la parole à tous les camps de la même façon. Là-dessus, les médias ont progressé et sont montés en compétence sur les questions climatiques. On le voit avec l’apparition de journalistes spécialisés sur ces questions.
Dissertation :
« Les grandes chaines d’information continue font-elles partie des réseaux sociaux qui désinforment sur les grands enjeux mondiaux ? »
Habituellement c’est la réaction que j’ai avec ce genre de propos, mais pour le coup j’ai trouvé que le bonhomme s’exprimait avec précaution (j’ai inclus la partie « les médias généralistes n’ont pas toujours été bons sur la question » justement pour faire ressortir ça).
Je pense qu’il manque aussi (dans l’interview en tout cas) la mention du monde politique, qui pour le coup me semble très largement responsable. Sur l’aspect politique, il mentionne ceci, mais dans l’interview ça ne va pas plus loin :
Quels sont les profils des climatosceptiques ?
Ce sont plutôt des personnes plus âgées, politiquement qui se situent à droite ou à l’extrême droite du cercle politique.
Alors que bon, on a tout de même un gouvernement qui se démène pour qu’on ne sache pas qu’il est multi-condamné pour inaction climatique, encore pour la « date-butoir » du 31 décembre dernier :
▻https://reporterre.net/Le-gouvernement-n-a-plus-que-sept-jours-pour-repondre-de-son-inaction-cl
Et donc le jour-même de cette « date-butoir », notre cheffissime s’est fendu de son fameux :
Qui aurait pu prédire la crise climatique ?
Du coup, ne pas évoquer le rôle du gouvernement français dans le climatoscepticisme, c’est passer à côté du fait qu’une bonne partie du négationnisme des réseaux sociaux, « à droite du cercle politique », en fait ça consiste justement à assurer la défense du gouvernement lui-même (et on sait que le macronard est un crevard sur les RS).
C’est comme d’habitude le choix du titre par la rédaction qui nous enduit de perplexitude et trahit finalement la finesse des propos réels :-)
Pourquoi ces doutes subsistent-ils ?
D’un côté, il y a peut-être un peu un effet de sondage , c’est assez courant que les gens n’aiment pas donner des réponses trop extrêmes. Mais je pense qu’il y a une tradition en France de climatoscepticisme, qui a eu voix au chapitre dans les grands médias et qui avançait beaucoup cet argument de la naturalité du dérèglement climatique. Claude Allègre , qui avait une bonne image publique, a beaucoup fait passer ce message.
Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, cet argument du phénomène naturel continue d’être régulièrement exposé sous des formes parfois anodines. Par exemple, pendant la canicule, on voyait beaucoup de posts de gens qui s’inquiétaient des températures extrêmes et dessous, d’autres répondaient : « oui, il fait chaud c’est l’été » pour ramener ce qu’on était en train de vivre à quelque chose de normal et naturel.
Le propos c’est : « effet sondage » puis « les politiques », et enfin, « les commentaires des crétins sur les réseaux sociaux ».
Ne retenir que « les commentaires des crétins sur les réseaux sociaux », c’est un petit peu vite dédouaner ceux qui font les sondages, puis les politiques qui profitent de leur rôle public pour déblatérer leur inculture.
le top en matière de défense des média (et des politiques), c’est le lapidaire résumé du chapo
FAKE ET CAUSES Laurent Cordonier, docteur en sciences sociales, note, dans une étude, que l’usage des réseaux sociaux désinforme sur les questions climatiques
▻https://reporterre.net/A-La-Reunion-des-habitants-s-opposent-a-un-parc-de-loisirs-sur-le-volcan
Hugo Picard, la cinquantaine, est un enfant du coin : petits-fils du guide du volcan, fils d’éleveur, il est lui-même éleveur de bœufs en contrebas du piton Dugain. Derrière son large sourire, son discours est tranché : « La mairie veut acheter une partie de mes terres pour faire passer la piste d’accès aux tyroliennes. Ils m’ont fait plein de propositions : nettoyer ma retenue collinaire, arranger mon chemin, et même donner un boulot à ma femme ! » raconte le Réunionnais.
Mais Hugo est droit dans ses bottes, il ne veut pas de ce projet et tient à défendre les terres agricoles. « Je préfère développer la souveraineté alimentaire, nourrir le peuple. Mais pas de béton ! Le béton, ce n’est pas ça qui donne à manger »
#parc_d'attractions #loisirs #dégradation #tourisme #marchandisation #usure_du_monde #projet_écocidaire #bio-diversité
Retraites : le problème c’est le travaillisme, c’est le capitalisme et l’absence de démocratie réelle
▻https://ricochets.cc/Retraites-le-probleme-c-est-le-travaillisme-c-est-le-capitalisme-et-l-abse
Lors de la lutte pour les retraites, il faudrait éviter de s’enliser dans les mêmes impasses idéologiques et économiques pourries que le régime macroniste et ses amis. Si on en reste à une « simple » lutte défensive pour maintenir un statu quo on n’ira pas bien loin. Saisissons plutôt l’occasion pour élargir et approfondir les réflexions, les objectifs et revendications. Pour remettre en cause le capitalisme et son système du « travail » au lieu de juste vouloir temporairement adoucir un peu nos chaînes. (...) #Les_Articles
/ Révoltes, insurrections, débordements..., #Le_monde_de_L'Economie, Résistances au capitalisme et à la civilisation (...)
#Révoltes,_insurrections,_débordements... #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle
▻https://reporterre.net/Battons-nous-pour-une-retraite-inconditionnelle-pour-tous-et-toutes
Retraites : le plus dur est de se lancer, ensuite le soulèvement général vient tout seul
▻https://ricochets.cc/Retraites-le-plus-dur-est-de-se-lancer-ensuite-le-soulevement-general-vien
La petite minorité illégitime et irresponsable au pouvoir veut à tout prix imposer des mesures très impopulaires par la violence et le mensonge. Grâce aux institutions anti-démocratiques en place et à la répression brutale des bandes policières armées d’extrême-droite, le régime macroniste espère encore obliger toute la population à docilement crever au travail ou au chômage. Et nous allons accepter ça en nous limitant gentiment à des journées d’action éparses ?! Non bien sûr, nous allons faire grève tous (...) #Les_Articles
/ #Le_monde_de_L'Economie, Révoltes, insurrections, débordements..., Autoritarisme, régime policier, (...)
#Révoltes,_insurrections,_débordements... #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
▻https://reporterre.net/Reforme-des-retraites-sept-raisons-ecolos-de-s-y-opposer
▻https://www.acrimed.org/Retraites-et-demobilisation-sociale-l-eternel
▻https://lenumerozero.info/Contre-la-loi-anti-squat-et-anti-locataires-6032
▻https://www.laquadrature.net/2023/01/18/non-a-la-videosurveillance-algorithmique-refusons-larticle-7-de-la-loi
Dans le Gers, une zad fait de l’ombre à des panneaux solaires
▻https://reporterre.net/Dans-le-Gers-une-zad-fait-de-l-ombre-a-des-panneaux-solaires
Sur les coteaux d’Haget, en plein soleil derrière la grande affiche « Résistance et Sabotage, Haget Sauvage », un nouveau visage fait son apparition. Sabine habite avec son mari dans la seule maison collée directement au futur parc photovoltaïque. « Je ne suis pas contre les panneaux solaires, loin de là, mais pourquoi ne pas privilégier les hangars ou les grands bâtiments pour le photovoltaïque ? Tout a été fait discrètement dans ce projet, il n’y a pas eu de réelle prise en compte de l’avis de la population. »
Marc, un autre Hagétois, est également de passage durant cet après-midi particulièrement ensoleillé. « Je promène souvent mes chiens sur ces collines », lance le retraité qui vit dans la commune depuis plus de quarante ans. « Je ne savais pas que le parc photovoltaïque était si important, je pensais qu’ils allaient mettre une dizaine de panneaux sur l’ancienne décharge », poursuit l’homme qui semble bien connaître les militants présents sur les collines. « Heureusement qu’il y a des jeunes comme eux qui défendent la nature face à ce genre de projet. »
Crise de l’énergie : « L’électricité abondante est un fantasme »
▻https://reporterre.net/Crise-de-l-energie-L-electricite-abondante-est-un-fantasme
Le règne de l’électricité s’est fondé sur un mythe d’abondance et d’une électricité non polluante, expliquez-vous dans votre livre. Le risque de pénurie pourrait-il nous faire reprendre conscience de ses limites ?
Gérard Dubey — J’ai un petit doute. Lorsque je participe à des jurys d’admission aux grandes écoles, je m’amuse à demander aux candidats à quoi marchent leurs téléphones. Ils répondent qu’ils marchent à l’information, aux données, à internet, mais pratiquement jamais à l’électricité. Cette image hors-sol de l’électricité est complètement intériorisée. On a l’impression que l’électricité est comme l’air que l’on respire. C’est une des clés de son pouvoir de séduction.
Alain Gras — Ce fantasme est très profond. Le terme de « fée électricité », qui a été inventé à l’Exposition universelle de 1889, est très parlant. On appose un masque sur ce vecteur énergétique, qui nous apparaît comme quelque chose de magique.
Gérard Dubey — Cet effet « magique » innocente l’électricité. C’est ce qui la rend pure à nos yeux, décarbonée, désirable.
La production d’électricité n’est pourtant pas exempte de pollutions…
Alain Gras — En apparence, l’électricité nous fait échapper aux énergies fossiles. Ce n’est pas du tout le cas. Nous sommes toujours dans une société thermo-industrielle. En Chine, où sont produites nos voitures électriques, 73 % de l’électricité provenait du charbon en 2021, et 61,8 % de l’électricité était encore produite à partir d’énergies fossiles dans le monde. C’est insensé.
« Il y a un rapport d’une violence inouïe de l’électricité avec la Terre »
Nickel, lithium, cobalt… Tous les éléments nécessaires aux systèmes électriques se trouvent par ailleurs dans les entrailles de la Terre. Et certains, comme le cuivre, vont venir à nous manquer. Il y a un rapport d’une violence inouïe de l’électricité avec la Terre. Elle nous emmène à attaquer notre maison terrestre de plus en plus profondément.
Comment cet imaginaire « extra-terrestre » de l’électricité s’est-il construit, historiquement ?
Gérard Dubey — Cet imaginaire rejoint une des aspirations profondes de la modernité : une conception de l’existence débarrassée de toutes contraintes, qu’elles soient sociales ou associées à la nature. L’idée d’un individu insulaire, hors-sol, qui s’affirme peu à peu dans la modernité, est l’un des points d’appui de cette illusion.
Derrière tout cela, il y a également un sentiment de culpabilité par rapport au corps, aux sens, au plaisir que l’on peut tirer de cette existence. On trouve, derrière le développement du numérique une forme de puritanisme, une relation au monde sans contact, avec cette idée que le corps est impur, qu’il est lié à la contamination, la pollution. On met de la distance partout, même là où on n’en aurait pas besoin. Dans les entreprises, on communique par mails ou textos d’un bureau à l’autre, en avançant des arguments fallacieux de gain de temps, alors qu’il suffit très souvent d’échanger deux mots de manière directe pour résoudre des problèmes.
#nucléaire #dématérialisation #production_électrique #électricité #abondance
Et on ne sort pas du fantasme avec ce genre d’alternative :
▻https://www.revolution-energetique.com/premiers-tours-de-pales-pour-leolienne-geante-de-vestas
« Dans la nuit du 12 janvier 2023, nous nous sommes mis en route en solidarité avec nos ami.e.s de la Zad de Lützerath, afin de saboter la ligne ferroviaire de charbon dans la forêt de la ville de Cologne.
Avec deux engins incendiaires placés de manière stratégique, nous espérons avoir stoppé pour un petit moment la livraison de charbon.
RWE ne mérite rien d’autre que notre haine la plus profonde !
Même si les flics occupent toute la Rhénanie, ils ne peuvent pas nous surveiller partout.
La nuit nous appartient !
Notre action s’inscrit dans une campagne radicale pour le maintien de la zone autonome et contre la destruction du climat à l’échelle mondiale.
La production d’énergie fossile et l’exploitation de la planète qui en découle doivent être stoppées par tous les moyens.
Nous saluons tous ceux qui, en Allemagne et dans le monde, s’opposent à la destruction du climat et à l’oppression.
Liberté pour toutes et tous !
Pour un mouvement climatique radical ! »
La Terre se défend… :)))
#Luetzerath
cops defending coal mine get stuck in mud
y a que moi qui pense à michel delpech là ?
En Allemagne, la zad de Lützerath résiste
Par Philippe Pernot - 13 janvier 2023 - Mis à jour le 14 janvier 2023
▻https://reporterre.net/En-Allemagne-la-zad-de-Lutzerath-resiste
Des militants écologistes occupent toujours un village voué à la destruction pour une mine dans l’ouest de l’Allemagne, alors que la police a lancé l’opération d’expulsion. Reportage photo le premier jour de l’intervention. (...)
(...) Un activiste reste assis sur un « monopode », structure en bois servant à ralentir la progression de forces de police : dès 2,5 mètres de haut, des unités spéciales, lentes et couteuses, doivent intervenir. Un nœud de traverse relie les cabanes dans les arbres entre elles, permettant non seulement la communication, mais aussi de s’échapper ou de s’entraider. (...)
Lutzerath : contre la mine de charbon, expulsion et résistance
▻https://contre-attaque.net/2023/01/14/lutzerath-contre-la-mine-de-charbon-expulsion-et-resistance
▻https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2023/01/323224055_1212328906389065_208487774064404425_n.mp4
Lützerath (Allemagne): la lutte s’enflamme
▻https://fr.squat.net/2023/01/16/lutzerath-allemagne-la-lutte-senflamme
Il faut aussi tenir compte du contexte de la police allemande, dont les pratiques diffèrent énormément de la police française. La répression a lieu bien plus au niveau légal, à posteriori, qu’au niveau physique directement lors d’affrontements. Là où la police française dégaine systématiquement matraques, LBD et grenades, la police allemande est plutôt partisane d’une doctrine de « désescalade », n’ayant que rarement recours à ces armes « sublétales ». En revanche, dans certaines régions d’Allemagne dont notamment la Rhénanie du nord Westphalie (où se situe lützerath), le temps réglementaire d’une garde à vue n’est plus 24 ou 48h, mais… 7 jours. La loi est très durement appliquée et utilisée abusivement – il n’est pas rare que des militant.es occupant des tripodes ou des arbres disparaissent en prison pour plus d’un an
▻https://climatejustice.social/@LuetziTicker22
Procès des militants anti-bassines de Niort, la désobéissance civile condamnée | Clara Menais
▻https://www.blast-info.fr/articles/2023/proces-des-militants-anti-bassines-de-niort-la-desobeissance-civile-conda
Cinq militants anti-bassines étaient jugés ce vendredi 6 janvier à Niort pour des dégradations et des violences commises lors de l’envahissement d’un chantier à Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021. Peines de prison avec sursis, interdictions de territoire, enquête zélée : ce procès signe une nouvelle escalade sécuritaire de l’État à l’encontre du mouvement écologiste. Source : Blast
« Écoterrorisme » : le gouvernement veut dissoudre la résistance écologiste
▻https://reporterre.net/Ecoterrorisme-le-gouvernement-veut-dissoudre-la-resistance-ecologiste
« Pour Macron, les savoirs scientifiques sont des outils de communication » | Emmanuel Clévenot
▻https://reporterre.net/Pour-Macron-les-savoirs-scientifiques-sont-des-outils-de-communication
« Qui aurait imaginé la crise climatique ? » La question rhétorique d’Emmanuel Macron a indigné la communauté scientifique. Elle témoigne du peu d’efforts de l’État sur cette question, selon un scientifique en rébellion : Jérôme Santolini, directeur de recherche, au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). En 2020, il a rejoint l’Appel des 1 000 scientifiques à la désobéissance civile et est devenu l’un des coordinateurs du collectif Scientifiques en rébellion. Source : Reporterre
Une grosse salve de Geneviève Pruvost.
En mode extrait condensé :
Geneviève Pruvost : pour des alternatives écologiques
▻https://www.youtube.com/watch?v=3qATaDjeh4U
La sociologue Geneviève Pruvost publie « Quotidien politique » aux Éditions de La Découverte. Il s’agit d’une enquête sur les solutions alternatives de vie quotidienne, sujet très lié au féminisme et à l’environnement.
Entretien dans Reporterre :
Dans les campagnes, « nous pouvons reproduire de petites sociétés autogérées »
▻https://reporterre.net/Dans-les-campagnes-nous-pouvons-reproduire-de-petites-societes-autogeree
▻https://audio.ausha.co/yJVlWUkE30gW.mp3
Elle dépeint les espoirs et les enjeux d’une société inspirée par l’écoféminisme où l’entraide mènerait à la subsistance et à l’ancrage local : Geneviève Pruvost est l’invitée des Grands entretiens de Reporterre.
Geneviève Pruvost est sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Elle a publié Quotidien politique - Féminisme, écologie, subsistance éd.La Découverte) en 2021.
Entretien avec @lundimatin :
Geneviève Pruvost : Quotidien politique, féminisme, écologie et subsistance
Partir de la subsistance, du tissu de notre quotidien comme point de départ c’est le pari que font certains d’entre nous en désertant ce monde. Ce soir, nous recevons, Geneviève Pruvost, qui, avec Quotidien politique, essaye justement de comprendre et d’armer ces départs. Il s’agit de se défaire de la dépossession de notre rapport au monde matériel.
Faire l’histoire de cette dépossession, c’est s’approprier des contre-récits éco-féministes qui lient, invisibilisation du travail de subsistance, renforcement du patriarcat et émergence du capitalisme. En partant de cette attention de ce qui fait la matérialité de nos vies et en la prenant en charge collectivement, il est possible de reprendre pied dans notre quotidien.
Puis vraiment des textes de ses travaux :
Geneviève Pruvost, Chantiers participatifs, autogérés, collectifs, 2015
▻https://sniadecki.wordpress.com/2022/12/05/pruvost-chantiers
Des partisans de l’utopie concrète, engagés dans la recherche de cohérence entre théories et pratiques écologiques, interrogent les notions de « participation » et de « travail » dans une perspective critique du développement industriel. Le travail est alors appréhendé comme une prise de position politique (écologique, libertaire). Dans le monde militant de l’écoconstruction, on étudiera les variantes de l’organisation des tâches dans des chantiers participatifs, autogérés et collectifs, que ce soit dans le cadre légal du bénévolat et d’une société coopérative et participative (SCOP) ou dans un contexte de lutte à Notre-Dame-des-Landes.
Que le travail soit contraint ou choisi, aliénant ou épanouissant, productif ou reproductif, salarié ou indépendant, la même notion de « travail » est convoquée, en ce qu’elle se distingue du temps familial, du loisir, de l’action politique – c’est-à-dire du « non-travail ». Depuis la révolution industrielle s’est en effet progressivement instaurée la norme d’une scission spatio-temporelle entre le travail et les autres activités humaines, privées ou publiques [Abbott, 1988]. Cette partition n’en fait pas moins débat à la fois sur le plan philosophique et politique. Des groupes sociaux s’inscrivant dans le sillage d’Ivan Illich et d’André Gorz prônent d’autres lignes de partage qu’ils expérimentent dans des utopies concrètes. La réduction du travail au salariat et à un bien marchand, mais aussi la hiérarchie entre, d’une part, le « labeur » manuel voué à l’autosubsistance et, d’autre part, la créativité de l’œuvre artistique et de l’action politique [Arendt, 1993], font l’objet d’une critique active [Pruvost, 2013] : pourquoi le travail ne serait-il pas une activité autonome, coopérative et inventive ?
Geneviève Pruvost, Vivre et travailler autrement, 2013
▻https://sniadecki.wordpress.com/2022/12/08/pruvost-autrement
Cet article se fonde sur une soixantaine de récits de vie ayant pour thème « vivre et travailler autrement », autrement dit les « alternatives écologiques au quotidien ». Les entretiens révèlent qu’emprunter les chemins de traverse permettant de vivre de telles alternatives en zone rurale relève de tâtonnements et d’une conquête perpétuelle, très réfléchie, que l’on soit ou non issu d’une famille déjà engagée dans cette démarche ou vivant à la campagne. À rebours de l’utopie communautaire des années 1970, on fait par ailleurs le constat d’un mode de vie en réseau organisé à partir d’une vie de couple dans des maisons individuelles. La conversion du travail en art de vivre et en action collective visant le « bien vivre ensemble » constitue la trame de témoignages qui se présentent comme des expériences à portée de main, à partir du moment où saute l’obstacle (présenté comme idéologique, non seulement matériel) de l’accès à l’autoproduction. Cet article entend mettre en évidence le continuum entre travail domestique, labeur, œuvre, activité professionnelle et militance, qui caractérise ces formes d’engagement écologique contemporaines.
Et cet article déjà seené :
Geneviève Pruvost, Changer d’échelle : penser et vivre depuis les maisonnées, 2021
▻https://seenthis.net/messages/957042
#Geneviève_Pruvost #travail #subsistance #écologie #autoconstruction #autogestion #féminisme
6 janvier 2023
Communiqué de Bassines Non Merci, de la Confédération Paysanne et des Soulèvements de la Terre
▻https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/la-necessite-de-la-resistance-assumee-face-a-la-justice
Les 5 et 6 janvier, à La Rochelle et Niort, se sont déroulés deux nouveaux procès de la résistance aux bassines : le premier pour le désarmement par des milliers de personnes d’une bassine construite et remplie depuis des années illégalement à Cram-Chaban le 6 novembre 2022, l’autre pour l’intrusion dans le chantier de la méga-bassine de Mauzé-sur-le-Mignon et la neutralisation d’un tractopelle le 22 septembre 2021.
Dans les deux cas, après des mois d’un dispositif d’enquête, filatures, géolocalisation et de fichage ahurissant, la justice a choisi d’isoler quelques personnes pour les réprimer lourdement.
Dans les deux cas, les intrusions dans les méga-bassines et leur démantèlement ont été revendiqués par les centaines de personnes présentes devant les tribunaux comme un geste de désobéissance absolument nécessaire face à l’urgence climatique et à la fuite en avant du modèle agro-industriel.
A l’intérieur des tribunaux, la défense avait amené des témoins qui chacun à leur tour ont retourné l’audience en procès des bassines et plaidoirie pour la désobéissance. Une juriste a rappelé l’illégalité de la bassine de Cram-Chaban, un hydrologue que la situation était plus critique que jamais quant à la ressource en eau, un paysan a souligné les difficultés causées par l’accaparement de l’eau au profit de quelques irrigants et par la détérioration des sols liés à l’agriculture productiviste. Un faucheur volontaire a quant à lui rappelé que face aux dangers des OGMs des actes précurseurs jugés illégaux avaient été nécessaires afin d’obtenir des avancées dont toute la population avait pu bénéficier.
Les accusés - paysans, militants, habitants attachés à leur territoire - ont expliqué avec force et conviction leur présence à ces manifestations. L’un deux a mis en avant dans une déclaration vibrante (ci-jointe) le contraste entre « un discours verdi et culpabilisant pour les citoyennes de ce pays et de l’autre les subventions pour un modèle destructeur et dénué de sens, ainsi que des autorisations de pompage, même lorsque tous les indicateurs sont dans le rouge. » " Agir, tenter même l’infiniment petit pour ouvrir une brèche dans ce constat n’est que ce que je devais faire. Je n’ai ni honte ni regret d’avoir participé à cette manifestation et de soutenir à 100% la démarche ". (...)
Contre les mégabassines, « nous sommes condamnés à agir »
Reporterre | Par Laury-Anne Cholez | 7 janvier 2023
▻https://reporterre.net/Contre-les-megabassines-nous-sommes-condamnes-a-agir
Cinq personnes ont été condamnées pour des faits de dégradations et de violences envers les gendarmes, commis durant la manifestation contre la mégabassine de Mauzé, dans les Deux-Sèvres. Parmi elles, Thomas, paysan-boulanger. (...)
Conserver une presse indépendante, un impossible pari ? | Reflets.info
▻https://reflets.info/articles/conserver-une-presse-independante-un-impossible-pari
Le journalisme indépendant ne peut le rester que si un modèle économique est trouvé. Toutes sortes de choses existent. La monétisation des visiteurs, des contenus, les campagnes de dons, le bénévolat... In fine, ce sont les lecteurs qui peuvent créer et soutenir une presse qui leur ressemble.
Tu t’étonnes ensuite qu’à la fin de la WWII ils aient voté des lois anti-concentration drastiques, avec un financement public pérenne... et qu’ensuite, pendant 60 ans, ces lois aient été égratignées, puis éviscérées, au point d’en arriver à la situation actuelle.
#CNR, le vrai :-)
Du fait de la révolution numérique, les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires par jour, contre 1,3 million en 1990. Toujours prompt à voler au secours des milliardaires qui la possèdent, le gouvernement vient de débloquer 30 millions d’euros pour la presse « papier ».
▻https://contre-attaque.net/2023/01/04/macron-arrose-la-presse-des-milliardaires-dargent-public
▻https://reporterre.net/Reporterre-mobilise-contre-la-criminalisation-du-journalisme
La marmite norvégienne, la cuisson écolo qui ringardise de Thermomix
Pratique, économe, facile à fabriquer... La « marmite norvégienne » permet de cuire les aliments avec peu d’énergie. Le principe : isoler son plat et ainsi garder la chaleur. Explications et témoignages.
▻https://reporterre.net/La-marmite-norvegienne-la-cuisson-ecolo-qui-ringardise-le-Thermomix
Le livre (épuisé) en pdf :
Aussi dans low tech magazine ici (le plus détaillé) : ►https://seenthis.net/messages/892513
Ou encore sur le fil de @raffa :
▻https://seenthis.net/messages/337997
▻https://seenthis.net/messages/312914
La préfète protège les bois ? L’État la vire
▻https://reporterre.net/La-prefete-protege-les-bois-L-Etat-la-vire
La préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus a été limogée car elle voulait... faire respecter la loi. Elle s’opposait à un projet immobilier destructeur de terres. Ses soutiens, dont moult élus, dénoncent une « injustice ».
« Vive la presse... vive la presse libre ! » C’est une vidéo publiée sur le réseau social Twitter et massivement relayée qui a contribué à mettre en lumière cet événement. On y voit l’ex-préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus brandir un article du Canard enchaîné mis sous verre et offert par ses collègues. Cette enquête parue le 14 décembre dans le journal satirique révèle les conditions obscures pour lesquelles Marie Lajus a été évincée de son poste de préfète une semaine plus tôt. On y apprend qu’une banale affaire d’urbanisme aurait provoqué sa chute et que ce sont certains élus locaux qui auraient fait pression pour démettre l’ex-préfète de ses fonctions. (...)
L’ancien monde, la start-up nation, le château et la Préfète
▻https://josephinekalache.com/2022/12/20/lancien-monde-la-start-up-nation-le-chateau-et-la-prefete
Petite revue de presse concernant cette sanction politico-administrative :
▻https://www.37degres-mag.fr/a-la-une/polemique-autour-du-depart-de-la-prefete-dindre-et-loire
►https://www.leparisien.fr/politique/prefete-demise-de-ses-fonctions-cinq-minutes-pour-comprendre-une-decision
►https://www.leparisien.fr/politique/prefete-demise-de-ses-fonctions-cinq-minutes-pour-comprendre-une-decision
▻https://www.petitionenligne.fr/marie_lajus_une_prefete_integre
▻https://www.liberation.fr/societe/police-justice/que-sait-on-de-leviction-par-gerald-darmanin-de-la-prefete-dindre-et-loir
►https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/26/nous-affirmons-notre-soutien-a-la-prefete-marie-lajus-et-a-travers-elle-a-ce
Twittosphère :
▻https://twitter.com/bonnefoy_n/status/1604015168760987648
▻https://twitter.com/davduf/status/1607530311101087746
ou bien alors ▻https://twitter.com/search?q=prefete%20indre%20et%20loire&src=saved_search_click
Dans Le Monde :
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/12/29/l-eviction-brutale-de-marie-lajus-prefete-hors-norme-victime-de-remontees-d-
Difficile pourtant de croire que l’affaire du Da Vinci Labs soit à elle seule à l’origine de la mutation brutale de Marie Lajus. D’abord parce que l’affaire est encore à l’étude, et qu’un simple veto des bâtiments de France suffirait à écarter le projet du château. Ensuite parce que les conflits entre élus et préfets sur l’urbanisme sont monnaie courante, et les préfets ne valsent pas pour autant. Enfin, il n’y a pas de poids lourds politiques dans le département susceptibles de faire plier Gérald Darmanin.
Daniel Labaronne, député Renaissance, est fortement soupçonné d’avoir agité ses réseaux pour écarter la préfète. Il s’en défend hautement, au milieu d’une partie de chasse au sanglier : « Je n’ai jamais eu à me plaindre de la préfète, elle est dans son rôle, assure le parlementaire, je ne vois pas en quoi le projet du Labs peut être à l’origine de son éviction. D’autres endroits sont possibles. Moi, j’ai juste insisté pour qu’il reste dans ma circonscription. »
La raideur des relations de Marie Lajus avec les élus semble ainsi la cause de l’éviction de la préfète. L’association des maires ruraux s’était plainte, en novembre, de n’avoir pas été reçue « depuis quinze mois », ce que la préfecture conteste discrètement. La préfète a été prévenue à plusieurs reprises qu’il lui fallait arrondir les angles, mais sans l’entendre semble-t-il. Un haut fonctionnaire proche du dossier explique de façon assez sibylline que « les élus portent des projets de territoire, le travail des préfets est de les accompagner, en faisant naturellement respecter la loi ». Le gouvernement a estimé que ce n’était pas suffisamment le cas pour Marie Lajus, mais on ne peut cependant pas en déduire qu’elle a été limogée pour avoir fait respecter la loi.
Le blog Joséphine Kalache porte bien son nom, les rafales arrosent large !
Titane, pétrole, fer, gaz, manganèse… Le contrôle des ressources fossiles et des minerais enfouis dans le territoire ukrainien est au cœur du conflit.
Origine de ces informations : Reporterre ▻https://reporterre.net/Un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-Ukraine-les-matieres-premieres
Les médias qui font semblant de nous informer sur ce qui se passe en Ukraine en sont à parler d’affrontements religieux entre la catholicisme et la religion orthodoxe. Une guerre de religion en somme.
Et pourtant,
L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.
Depuis 2014, le rapprochement des gouvernements ukrainiens avec les puissances occidentales a permis aux États-Unis et à l’Union européenne de planifier l’extraction des matières premières de ce pays richement doté.
En 2010, d’importants gisements de #gaz_de_schiste ont été découverts en Ukraine. En 2013, les permis ont été attribués aux sociétés étasuniennes #Shell et #Chevron. Sur fond de corruption.
Le gigantesque projet d’extraction de Yuzivska a déclenché l’opposition des habitants de la région, qui se sont mobilisés contre les pollutions des eaux qui résulteraient de la fracturation hydraulique.
Au même moment, l’exploitation d’hydrocarbures à l’est de la Crimée visant à produire 3 millions de tonnes de #pétrole par an démarre.
L’annexion de la Crimée », par la Russie a mis cette exploitation pétroliére en stand by.
Les conquêtes de 2014 ont permis à la Russie « de contrôler la moitié du pétrole conventionnel de l’Ukraine, 72 % de son #gaz naturel, et l’essentiel de sa production et de ses réserves de charbon ». Ces dernières sont situées dans le Donbass.
Le sous-sol du pays recèle des gisements considérables estimés par les services de géologie ukrainiens à une valeur de 7 500 milliards de dollars.
L’Ukraine est classée au cinquième rang mondial pour ses réserves en #fer, en #graphite et en #manganèse — deux éléments critiques pour la production de batteries électriques.
Elle est aussi sixième productrice mondiale de #titane, métal stratégique pour la production aéronautique, et recèle d’importants gisements de #lithium, de #cuivre, de #cobalt et de #terres_rares.
Il y a aussi du #zirconium, utilisé aux trois quarts pour le nucléaire ; de #scandium, sous-produit de la métallurgie du titane utilisé dans les piles à combustible et les alliages ultralégers de l’aéronautique ; ou encore de #molybdène, employé dans les superalliages, les écrans et les puces électroniques.
Pour la fabrication de semi-conducteurs, l’industrie étasunienne est par ailleurs dépendante à 90 % du #néon de qualité ultrapure produit à Odessa à partir du gaz issu des acieries.
L’Ukraine s’était engagée à privatiser ses mines et son industrie métallurgique, à collaborer avec les services géologiques européen.
À partir de 2016, le gouvernement ukrainien a commencé à vendre ses permis miniers par le biais d’enchères électroniques.
Tous ces gisements de minerais sont aussi stratégiques pour les pays de l’Otan qu’ils le sont pour la Russie.
L’agression russe de l’Ukraine a donc aussi pour toile de fond cet affrontement pour l’approvisionnement en matières critiques, dont la première victime est la population ukrainienne.
En ce moment, tout le monde promet ou prête de l’argent à l’Ukraine.
Quelle marge de manœuvre restera-t-il aux dirigeants du pays quand il faudra rembourser les dizaines de milliards d’euros de prêts contractés auprès de la BERD, de la Banque mondiale, des États-Unis et des pays européens qui convoitent ses ressources naturelles ?
Une fois la guerre terminée, les Ukrainiens n’auront-ils pas la mauvaise surprise de découvrir que pendant qu’ils tentaient de survivre aux assauts et aux bombardements russes, leurs régions ont été vendues aux entreprises minières et gazières ?
#ukraine #économie #guerre #otan #usa #énergie #ue #géopolitique #matières_premières #Russie #Donbass
Le premier voltet de l’enquête : ▻https://reporterre.net/Titane-comment-Airbus-contourne-le-blocus-de-la-Russie