• Dans les Kiosques : La Brique 59 : L’ordre règne !

    Édito n°59 - Botus et mouche cousue : On vous dira tout !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1059-edito-n-59-botus-et-mouche-cousue-on-vous-dira-tout
    Comme tout.e bon.ne petit.e journaliste, nous avons des références certaines. Le célèbre dessinateur belge Hergé, en bon petit soldat du monde libre (à peine colonialiste), décrivait déjà en 1930, dans Tintin au pays des Soviets, des scènes de violences policières et de l’arrogance militante ainsi que les mensonges d’État.

    Le monde des soviets étant aujourd’hui déchu, l’actuel ressemble étrangement à la bande dessinée. Coups de pied au cul, mépris du peuple, élections forcées, précarités permanentes, rien n’a changé. Ah si, un Macron qui dénonce sans sourciller les dérives d’un « capitalisme fou » devant l’Organisation Internationale du Travail en Suisse. A Lille, on apprécie « Le murmure culturel dans le vacarme marchand » d’Elnorpadcado, festival initié contre l’entreprise marketing Eldorado, cet amuse-gueule pour prédateurs financiers. 

    Si Tintin était encore parmi nous, il ne serait assurément pas dupe ! Il aurait acheté la Brique et se risquerait à aller en manif où pourtant la répression politique se poursuit : gardes à vue, intimidation, fichage. Nouvel us et coutume à Lille, les p’tites graines de reporter risquent leur gueules et leur matos face aux méchants soviets d’aujourd’hui. On pense à tous ces militants : Luttographie, Oculus social, Khayyam, le collectif Œil & mais aussi au taf de tous les Revol qui renseignent et documentent sur ce qu’il se passe dans la rue. On remarque un petit nouveau dont on apprécie la radicalité : l’Esquinte.info. L’ordre compte bien régner, et c’est celui de l’arbitraire. Celui où ni la presse, ni le syndicat, ni la justice ne passent. Un pouvoir qui nous met devant le fait accompli, comme au squat le 5 étoiles où l’expulsion a lieu... deux jours avant le jugement.

    Comptez pas sur nous pour devenir des RG ! Mais c’est forte de ses irréprochables références tintinophiles que La Brique vous a concocté ce nouveau numéro. Attention, vos yeux vont sans doute piquer - comme cet édito - car nous aussi, on a besoin de vacances, histoire de potasser un peu plus nos références. Sapristi !
    PS : On relance les courriers des lecteur.rices ! Envoyez nous vos réactions : billets doux, pimentés ou salés, on prend tout !

    Le collectif de La Brique

    & dont nous apprenons au moment de boucler, effaré.es, la garde à vue d’un des membres, Leo Ks. Il couvrait la grève des postiers du 92.

    SOMMAIRE :
    p.2 : Édito 
    p.3 : Calendrier estivale
    p.4 : Contraception : les dessous de la baise
    p.5 : La possibilité du fascisme
    p.6-7 : Criminaliser et réprimer : la lutte politique hors-la-loi
    p.8-9 : Milisphère, des péripéties
    p.10-11 : La chasse aux étranger.es
    p.12-13 : Roman-photo pour enfants
    p.14-15 : Loi Blanquer, l’école des esclaves
    p.16 : Action directe contre nikléaire
    p.17 : En marche sur les rotules
    p.18-19 : Panorama des unités lilloises en lutte
    p.20 : Portrait d’un Gilet Jaune
    p.21 : Format AG pour GJ
    p.22 : SNCF : un an après la pub
    p.23 : ACAB
    p.24 : Antispécisme, mythe ou réalité ?
    p.25 : Lionderie, mites ou autorité ?
    p.26 : Lumière IV
    p.27 : Des arts en bazar
    p.28 : Jeu, où est Macron ?

    #La_Brique #Lille

    • Ce Mardi 9 juillet 2019 à 18h au Parc du Belveder : Apéro Brique
      https://lille.demosphere.net/rv/6965
      Le collectif de rédacteur.rices et dessinateur.rices de la Brique vous invite à discuter du dernier numéro dans une soirée estivale festive, et politique.
      
Au programme :
      À partir de 18h : accueil

      Vers 19h : L’équipe de la rédac vous présentera les principaux sujets du numéro et vous proposera d’en débattre. La discussion est ouverte à tou.tes que vous ayez lu les articles ou non.
      Voici les trois principaux thèmes du numéro qui seront abordés :
      – Le fascisme en France
      – Les mobilisations du printemps dernier
      – Présentation des collectifs mobilisés que nous avons rencontré
      
En présence de quelques membres de ces collectifs.
      À partir de 21h : on continue de discuter autour d’un verre et en musique.
      Sur place : cantine végan à prix libre et une buvette avec et sans alcool.

  • Edito n°58 - Tapis rouge devant le printemps
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1048-edito-n-58-tapis-rouge-devant-le-printemps

    http://labrique.net/images/numeros/numéro58/L-hydre_de_lille.jpg

    Dans le Nord aussi, les élites locales et tout ce qui, de près ou de loin, veut se faire élire se partagent le gâteau du « grand débat ». Salons chiants des mairies, salles polyvalentes et écoles maternelles aux peintures écaillées sont les tristes théâtres où se déroulent les énièmes comédies participatives, litanies démocrates et langueurs républicaines. L’inverse des luttes urbaines qui ont provoqué le vacillement de Maître Macron. Fallait l’faire quand même, emboîter tout un parti dans une salle de sport décorée pour l’occasion de drapeaux français et faireson auto-promo à coup de « cher ami » ! Rien ne l’étouffe.

    #En_vedette #Éditos

  • Édito n°57 - Fièvre jaune et vert.es de rage
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1033-edito-n-57-fievre-jaune-et-vert-es-de-rage

    http://labrique.net/images/numeros/numéro57/macron5.jpg

    On connaissait le rouge, le noir, le violet, le vert... Mais le jaune... Jusqu’ici c’était plutôt la couleur des briseur.ses de grève ! Depuis un mois, les gilets jaunes nous déboussolent : ce soulèvement fait voler en éclats nos représentations politiques. Il nous donne un peu de souffle. On espérait bien que ça pète mais on n’aurait pas cru que ça se passerait de cette façon !

    #En_vedette #Éditos

  • Edito n°56 - Peinture fraîche
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1026-edito-n-56-peinture-fraiche

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/edito_v2.jpg

    Lumières éteintes et ouvrez les rideaux, Maestro musique ! La Brique vous présente dans ce numéro un spectacle... ordinaire. Pas de mise en scène dramatique, pas de héro.ïne tragique, mais une esquisse des histoires du moment à Lille et ses environs, des hommes et des femmes qui ont des choses à dire, des conflits qui naissent, des paroles, des tensions, des promesses. Cette humble fresque transpire toujours le mépris de nos tragi-comiques institutions et la haine des acteur.trices qui les font vivre car c’est toujours contre les petites-gens qu’ils opèrent : nous avons choisi notre camp depuis longtemps. Nos braves personnalités politiques peuvent parler tant qu’elles veulent de « consultation citoyenne », on crache bien sur leurs délires mégalos, leurs excès d’hypocrisie. Comme d’hab’, les (...)

    #En_vedette #Éditos

  • Édito n°55 - Mai 68 : On s’y croirait presque
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1005-edito-n-55-mai-68-on-s-y-croirait-presque

    http://labrique.net/images/numeros/numéro55/68-18_-_edito.jpg

    On peut penser ce qu’on veut de Macron et son monde, on doit au moins lui reconnaître une chose : quand il commémore, il commémore. Pour les 50 ans de Mai 68, il a mis le paquet. On s’attendait à des réceptions, des interviews de Cogne Bendit, des expos’ pavées de bonnes intentions... Pensez donc ! À la place, il nous sert sur un plateau un gigantesque jeu de rôle, une reconstitution grandeur nature, au plus près du réel.

    #En_vedette #Éditos

  • Édito n°54 - Urbaine à ordures
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/968-edito-n-54-urbaine-a-ordures

    La métropole européenne de Lille (MEL) vient de fêter en grande pompe ses cinquante ans. Cinquante années d’exploitation capitaliste, de gentrification, d’approfondissement des inégalités spatiales et sociales et d’un contrôle social exacerbé. En cinquante ans, les gens ont été écrasés par le rouleau compresseur métropolitain. Pour nous faire avaler la pilule, la MEL a sorti un beau bouquin de propagande vantant les mérites de leurs méfaits, avec le soutien de la presse locale – La Voix du Nord en tête – faisant le service après-vente de leur plan com’ parfaitement huilé. Et ça tache !

    #En_vedette #Éditos

  • Édito n°53 : Bilan de mi-molette !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/948-edito-n-53-bilan-de-mi-molette

    http://labrique.net/images/numeros/numero53/dessin_édito.jpg

    Lilloises, Lillois*, En tant que mère de Lille et affirmant une proximité avec chacun et chacune d’entre vous, chérissant ce lien si particulier qui nous lie, nous, les gens du Nord, je vous dois un discours de vérité. Je me devais de prendre la plume pour alerter mes concitoyen.nes. Le faire dans La Brique pourra en surprendre certain.es. Je devais m’assurer d’être entendue par un public pas trop large, dans un journal qui ne m’a pas lâchée depuis 10 ans. En vérité, l’heure est grave. Vous le savez, j’ai bientôt 66 ans et j’ai la conviction, hélas, que tout ce que j’ai fait dans ma vie est abîmé, cassé.

    #En_vedette #Éditos

  • La Brique : N°52 L’ombre des statues - Le Lille City tour !
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-n-52-l-ombre-des-statues-le-lille-city-tour

    La Brique, le journal sans peur, sans reproche, sans publicité, sans subventions, sans concession, le collectif sur Radio Campus Lille.
    Interview depuis un des petits salons du Casinos Barrière, on fait le point sur le numéro 52.

    L’ombre des statues pourquoi ?
    Le City tour de Lille.
    L’Agence du médicament, le projet est quand même retenu.
    Lille Capitale du Design, à 500 000 euros. The World Design Organization (WDO) Le lien.
    Friches artistiques - Lieux sans nom.
    Pas d’outrage, pas de paye.
    La pirogue.
    Annonce du numéro 53 de La Brique.

    N°52 - AUTOMNE 2017 - L’OMBRE DES STATUES
    http://labrique.net/index.php/numeros/929-n-52-automne-2017-l-ombre-des-statues
P.2 Edito
P.3 Olieux - Gare sans sauveur
P.4-5 Pas d’outrage, pas de paye
P.6 Brèves
P.7 City-Tour...ne pas rond
P.8-9 L’Union fait la force
P.10-11 Squats : Partout chez nous
P.12-13 CCL : l’oppidum du peuple
P.14-15 Friche artistique - Lieux sans nom
P.16-17 LGBT : quand Lille sort du placard
P.18 Brèves
P.19 Bar "La pirogue"
P.20-21 BCE : quels intérêts
P.22-23 Un samedi à Bazancourt
P.24 Procès Hermant...à suivre.
    VISITE GUIDÉE SIGNÉE AUBRY DANS UN LILLE QUI BOUGE, l’article de la voix du Nord

    Martine Aubry transformée en guide de tour-opérateur, micro en main, à l’avant d’un bus de journalistes. C’était ce vendredi matin, un préambule très concret au lancement de sa communication à mi-mandat.
L’occasion de réviser ses basiques. Ici à Lille, on ne néglige pas les quartiers populaires, bien au contraire. La ville y facilite d’abord la circulation des voitures, des vélos, des piétons, sans oublier de meilleures connections au centre-ville. Elle donne envie d’y vivre en construisant (ou réhabilitant) des logements, des parcs, des écoles... ; puis donne l’envie d’y venir, via quelques équipements.


    Illustration à Moulins, avec la porte de Valenciennes, qui a notamment vu pousser la maison Stéphane-Hessel, inaugurée en février 2016. Elle abrite la Maison de l’économie sociale et solidaire, une auberge de jeunesse et une crèche de 70 places. Le secteur est encore en chantier, avec la livraison de 600 logements à venir à l’horizon 2019.
De Fives au projet Swam . . . . . . .

    EDITO N°52 - HISTOIRES À LUTTER DEBOUT.
    On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride.

    On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà fragiles.


    Alors quoi faire ? Bien sûr, on se joint dès qu’on peut aux centaines de milliers de personnes qui battent le pavé pour contester Macron et sa coupe réglée du droit du travail. L’ampleur réjouissante des mobilisations révèle en creux l’ampleur de la merde dans laquelle on est. Des manifs où beaucoup d’entre nous s’amènent avec la boule au ventre. Avec l’entrée de l’état d’urgence dans le droit commun, la répression des militant.es a de beaux jours devant elle. Des camarades prennent du ferme pour avoir osé militer. La rue ne peut plus ces temps-ci, sous les drapeaux colorés des syndicalismes divers, faire croire qu’elle est le terrain de jeux pacifié du « dialogue social ».

    Or, les combats actuels ont une continuité directe avec l’histoire des luttes passées. Depuis près de deux siècles, l’essor de l’industrie textile et la formation d’une classe ouvrière se sont faites au profit de quelques bourgeois. L’histoire et la mémoire légitimes ont toujours été façonnées au profit des possédant.es, au détriment de celle.ux qui l’ont faite et subie. . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/930-edito-n-52-histoires-a-lutter-debout

    PAS D’OUTRAGE PAS D’PAYE !

    « All cops are bastards », « mort aux vaches », « un flic, une balle », « fumier » . Scandés en manifs ou tagués sur les murs de nos villes, ces (é)cri(t)s de rage contre la police fleurissent avec la rentrée sociale. Mais ils apportent un tas d’emmerdes à qui se risque à les exprimer, quand les flics en font leur treizième mois. . . . . . .


    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/935-pas-d-outrage-pas-d-paye-3

    BAR LA PIROGUE : « DÉGAGE SALE PÉDÉ ! »

    Dans le Vieux Lille, La Pirogue est un bar traversant entre la rue de Weppes et la rue Jean Jacques Rousseau. Dans cet établissement ouvert depuis une vingtaine d’années, tous les ingrédients seraient réunis pour passer un bon moment si le personnel n’avait pas la cogne un peu facile, transformant le moment festif en cocktail explosif.


    Alertée par un lecteur, La Brique s’est penchée sur les drôles d’habitudes de la Pirogue. Le 16 août 2017 vers 23h, sortant du bar gay le Privilège, Emmanuel et son frère François de passage à Lille, vont terminer leur soirée à La Pirogue. Emmanuel connaît le bar depuis dix ans. Les deux frangins ne sont ni violents, ni ivres : Emmanuel concède « avoir bu seulement trois pils ». Rien d’extraordinaire dans un quartier où il n’est pas rare de croiser une faune largement plus éméchée.

    « Après notre entrée, l’un des barmen me donne la carte et sans raison apparente la refuse à mon frère en lui disant qu’il ne le servirait pas. » Drôle de situation et esprit peu commerçant. Les frères demandent la raison du refus et François récolte un... « Dégage sale pédé ! ». Emmanuel est abasourdi et fait entendre que « ces manières sont totalement inacceptables ». Ni une ni deux, le barman « saute par-dessus le bar » en furie. « Il nous a violemment mis à la porte avant de nous frapper tous les deux avec l’aide de l’autre barman, sous les yeux incrédules du videur présent pendant la scène. Mon frère a pris un coup de poing. Moi deux, avant que l’un d’entre eux me gaze avec une bombe lacrymogène ! » Que le barman vide à moins d’un mètre du visage d’Emmanuel.

    Les passant.es, les client.es et même le videur interviennent en donnant de l’eau et en appelant les pompiers. . . . . .
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/931-bar-la-pirogue-degage-sale-pede

    ACCOMPAGNEMENT MUSICAL :

    Naif, L’assureur militant. 
Mégacombi (Radio Canut) http://audioblog.arteradio.com/blog/3012947/megacombi
    Le petit jardin - Jacques Dutronc.
    https://www.youtube.com/watch?v=Z8O_XEggIMs


    Ch’ti Lyrics Les corons.
    https://www.youtube.com/watch?v=YC7ptWTm-LQ

    Les Ch’ti Lyrics - Odile et Odette Vandekaestecker, deux comédiennes chanteuses interprètent un spectacle musical a cappella.
    De "formation lyrique", ce duo propose un concert inspiré du répertoire de chansons
    régionales et plus particulièrement en « Ch’ti » : de l’immuable hymne du P’tit quinquinà la déchirante mélodie Les Corons, de l’originale musique
    de film Quand la mer monte à l’attendrissante ballade Tout in haut de ch’terril, mais également avec l’audacieuse reprise en ch’ti Tout di parèle (d’après le succès international My Way / Comme d’habitude), ...
    Elles explorent la mémoire de nos grands classiques. Leur virtuosité vocale couplée d’une polyphonie inventive permettra à la fois de reconnaître les plus grands tubes patoisants, et de dénicher des joyaux d’humour et de bon sens plus que centenaires.

    http://compagnieonoff.com/spectacle/chti-lyrics

    #La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #Audio #Radio #Radio-libre #Radio-Campus-Lille #luttes #médias_libres

  • Edito N°52 - Histoires à lutter debout
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/930-edito-n-52-histoires-a-lutter-debout

    Histoires à lutter debout On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride. On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà (...)

    #En_vedette #Éditos

  • Édito dossier : Crève, travail(le), crève !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/916-creve-travail-le-creve

    Quand on a commencé ce numéro, on sortait tout juste de l’hiver. Les élections arrivaient avec le résultat qu’on connaît. Un an après la loi El Khomri, deux ans après celle de Macron, et aujourd’hui, lui président, prêt à tout pour livrer définitivement le travail au capitalisme. Bientôt tomberont les décrets pour inscrire l’état d’urgence dans la constitution. Une manière d’anticiper les contestations à la prochaine « réforme » du code du travail. C’est parti pour le Blitzkrieg social, le gouvernement va nous sortir la grosse artillerie : blindés patronaux, rafales d’ordonnances et légion d’économistes valets du pouvoir pour applaudir la bérézina. Quant à toi l’troufion t’as plutôt intérêt à marcher droit si tu veux pas subir les foudres du grand Jupitron en appui (...)

    #En_vedette #Éditos

  • Édito N°51 // « Au turbin ! »
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/910-edito-n-51-au-turbin

    Alors, vous pensiez qu’on allait vous laisser profiter de l’été, glandouiller à la fraîche avec un assortiment de mots croisés niveau médium ? Et ben nan, raté. La tentation était forte de se laisser aller à la douce chaleur de l’été après une année sociale haute en événements. Entre les élections, les manifs réprimées, le contexte sécuritaire, faut dire qu’on a morflé. On aurait bien fait une pause aussi, en vous sortant un numéro 51 bien anisé, mais Macron et son monde ne sont pas du genre à attendre la rentrée pour nous faire trimer et livrer tous les pans de nos vies aux diktats du capitalisme.

    #En_vedette #Éditos

  • N°49 - hiver 2016 - La conquête de l’espace La Brique - Vient de sortir
    http://labrique.net/index.php/numeros/853-n-49-hiver-2016-la-conquete-de-l-espace

    P.1 Couverture dessinée par KRST


    p.2 Edito : Comédie urbaine :
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/854-edito-n-49-comedie-urbaine
    p.3 Sauvons Saint-Sauveur :
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/855-sauvons-saint-sauveur
    p.4-5 Exil à Calais : fin de partie ?
    p.6 Hébergement : la machine infernale :
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/857-hebergement-la-machine-infernale
    p.7 Management social, le naufrage
    p.8 L’errance, un marché peu porteur
    DOSSIER p.9-13 L’émancipation sous contrainte / Des femmes pour l’excuse sécuritaire / Mixité : l’égalité déchante
    p.14 Page de pub pour les anti-pubs
    p.15 À l’ombre des regards
    p.16-17 Ilep : le gâchis socialiste / Pargneaux l’apparatchik
    p.18-19 Le houille, une usine à gaz
    p.20 Linky : ampère et contre tous
    p.21 Brèves générales
    p.22 J’ai fait de l’art
    p.23 Poulet grillé
    p.24 Poésie de Stella. Illustration d’Aris

    Edito N°49 - Comédie urbaine
    Après des mois sous pression, les jeunes exilé.es qui campent depuis l’été 2015 au parc des Olieux dans le quartier de Lille Moulins sont dégagé.es le 23 novembre dernier. Dans la foulée, le site est grillagé pour dissuader toute réinstallation. La mairie est parvenue à ses fins et le parc va redevenir une aire de jeux pour enfants avec balançoires et tourniquets. Vingt jours plus tard, le collectif des Olieux organise une manifestation de soutien dans le quartier qui se conclut par l’ouverture d’une maison vide. Sur le fronton du squat, un slogan peint comme un coup de gueule : « Partout chez nous ».

    Bataille urbaine
     
    Une semaine après leur arrivée, les habitant.es de ce nouvel espace de lutte sont expulsé.es. Dehors comme dedans, aucun droit de cité pour ces jeunes réfugié.es. C’est que la mairie de Lille avance ses pions . . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/854-edito-n-49-comedie-urbaine

    Sauvons Saint-Sauveur
    La friche Saint-Sauveur est un espace libre de 23 hectares au cœur de Lille. Aubry veut y construire une ville dans la ville, exploiter chaque parcelle de terre pour y ériger logements, bureaux et commerces en tous genres. Un projet titanesque de plus, du béton sur du béton, dans une métropole qui étouffe déjà. Mais pourquoi ne pas y faire un espace de friche autonome laissé aux habitant.es ?

    Créée en 1865, la gare de marchandises Saint-Sauveur a été active jusqu’en 2003. Son flux d’activités devenant trop intense pour le centre-ville, elle a été transférée vers la plate-forme multimodale Delta 3 de Douai1. Consciente du potentiel de cet immense terrain à deux pas du centre ville, Aubry installe dans le quartier des avant-postes gentrificateurs : la Maison Folie Moulins en 2004, l’espace Saint-Sauveur2 en 2009, le Flow en 2014. Nouveauté : le St-So Bazaar, . . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/855-sauvons-saint-sauveur

    Hébergement : la machine infernale
    Le système d’hébergement et de réinsertion sociale dresse d’innombrables obstacles au relogement des personnes sans abri. Plutôt que de leur proposer des solutions durables et descentes, élus, administrations et gestionnaires de structures alimentent un système qui dissimule la pénurie. L’offre insuffisante de logements est remplacée par une obscure mécanique de gestion de la misère. Pour comprendre cette machine infernale, il faut d’abord s’intéresser à comment elle broie les personnes à la rue, privées des ressources nécessaires pour la dézinguer.
     

    La première étape pour accéder aux places d’hébergement, c’est l’appel au 115. 8 h 30, un jour ordinaire, dans les locaux de la coordination mobile d’aide et d’orientation (CMAO)1. Le standard est ouvert depuis une heure et plus aucune place n’est disponible. « Parfois y’en a même pas avant l’ouverture » nous confie . . . .

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/857-hebergement-la-machine-infernale

    #Noel

  • La Brique N°48 - automne 2016 - La santé, c’est capital
    + Edito. Ruer dans les brancards

    p.1 Couverture de Pole Ka
    p.2 Edito - Ruer dans les brancards : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/826-edito-ruer-dans-les-brancards
    p.3 La santé pour tous, partout
    p.4-5 Une sécu dépecée dans l’indifférence générale
    p.6-7 L’hôpital-entreprise, la santé à l’agonie : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/829-l-hopital-entreprise-la-sante-a-l-agonie
    p.8-9 Pour un droit à la folie !
    p.10-11 Le business du social
    p.12-13 Souffrir de faire souffrir
    p.14-15 Lille Sud, poubelle des riches : http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/833-lille-sud-poubelle-des-riches
    p.16 Paupiette d’ouvrier à la vapeur
    p.17-20 L’héritage toxique de Metaleurop. Les silences d’Évin-Malmaison
    p.21 Le prix du sang. Avec ou sans ton sang ?
    p.22-23 Blouses blanches et gueules noires de l’industrie pharmaceutique
    p.24-25 Contrat à impact social, rentabiliser la misère
    p.26-27 Olieux : l’État sans état d’A.M.E.
    p.28 En bref et contre tout
    p.29-31 À Dunkerque, Suez-Lyonnaise se fait du beurre sur le dos des pauvres
    p.32 BD de Florent Grouazel

    Edito. Ruer dans les brancards
    La Brique, 10 octobre 2016, Le collectif de La Brique

     » La lutte est une fête !" On le martelait en juin alors que sortait un numéro tout frais sur les luttes lilloises. Les vacances d’été ont eu comme d’habitude leur petit effet. La mobilisation s’est tassée, le gouvernement a fait passer sa loi, les médias parlent luttes des places entre présidentiables. Une rentrée dans l’ordre ? Pas franchement.
     
    En septembre, l’activisme lillois s’est à nouveau secoué : manifestation contre la « loi Travaille ! » du 15 septembre ; blocage du centre de tri de Villeneuve d’Ascq, en réaction à la cruauté de la direction de La Poste laissant sur le carreau une de ses salarié.es victime d’un AVC ; mobilisation contre « La Citadelle », le bar fasciste de Génération identitaire. Le mouvement du printemps a creusé des sillons contestataires. Les nouvelles têtes rencontrées sont toujours là. À l’heure où nos élites vieillissantes s’écharpent pour les présidentielles à venir, et posent – à coups de thèmes réactionnaires – les pavés de l’enfer à venir, la lutte travaille son ébullition.
     
    Nous n’en démordrons pas
    Un œil sur le bouillon révolutionnaire, on est retourné.es à nos petits fourneaux, histoire de concocter ce numéro sur la santé qui nous attendait au frigo. Un sujet déjà dépecé dans La Brique : en 2008 sortait un numéro intitulé « Santé : les malades payent l’apéro » (n°7). http://labrique.net/index.php/numeros/22-n-07-mai-juin-2008-sante-les-malades-paient-l-apero
    Huit ans plus tard, l’apéro a toujours le même goût amer, et le coût de l’ardoise ne cesse d’augmenter. Les dernières réformes promeuvent encore davantage les restrictions budgétaires. L’État asphyxie les budgets des hôpitaux, noie les soignant.es dans la paperasse managériale et étouffe celles et ceux qui doivent régler une partie toujours plus importante de la douloureuse. Exit la solidarité, place à une santé rentable aux profits des plus fortuné.es. Là-haut, les différents gouvernements appellent à la rescousse les grandes firmes capitalistes censées, pour notre salut, pallier le retrait de l’État. La santé devient un marché comme un autre, le soin une marchandise, le compte bien garni une nécessité pour ne pas crever.

    Alors on a pris le stéthoscope, histoire d’aller palper le pouls de ces professions hyper genrées et hiérarchisées : infirmières, aides-soignantes, médecins, travailleurs sociaux nous ont raconté leur vécu et la façon dont les transformations néolibérales impactent leur métier. On s’est aussi rencardé.es sur les luttes qui se trament dans la région. À Lille Sud, des habitant.es se battent pour faire reconnaître un énième cas de pollution. Au parc des Olieux, les jeunes gagnent un procès contre la Métropole et dénoncent la façon dont l’État français organise l’absence de soins. Le People’s Health Movement, réseau mondial de résistances et de promotion de la santé des peuples, vient se mêler des affaires du département du Nord. En bref, voilà une petite radiographie de l’état du conflit social qui fait chaque jour pulser la ville.
     



    Bilans de santé  
    On cogitait sur le corps malade de la Métropole quand la mairie est venue souiller l’opération en posant ses doigts sales. Fin août, voilà que la municipalité nous intente un procès – une tentative de bâillonnage à 61 euros d’amende. Incriminée par la municipalité pour avoir vendu notre journal à grands renforts de cordes vocales, notre directeur de publication a dû comparaître le 4 octobre devant le tribunal de proximité. Ce procès, aussi tragi-comique soit-il, s’inscrit dans la lignée des tentatives de plusieurs municipalités de faire taire des canards prompts à venir cancaner dans les buffets politico-financiers. Depuis Fakir attaqué en 2002 pour diffamation par Gilles de Robien et ses associés, puis par le Courrier Picard – l’équivalent fonctionnel de « Notre Voix du Nord » ; le Nouveau jour J, poursuivi par la mairie de Nancy pour affichage sauvage ; plus récemment, Le Postillon, cité à comparaître par le président de la métropole de Grenoble dont on apprend la condamnation récente. À chacun de ces procès, c’est la possibilité d’une autre information qu’on malmène : celle qui rend visible la violence sociale du patronat et des élu.es contre les pauvres, et celle qui met en lumière les résistances organisées par les militant.es.

    Il reste que, à l’heure du bilan de santé – c’est le thème après tout –, autant la jouer sans euphémisme : la municipalité qui nous attaque incarne un parti asséché par l’austérité, en train de se faire gicler de toutes ses positions de pouvoir, sans militant.es, endetté jusqu’à l’os, et qui n’a plus comme perspective que de renâcler son passé décadent. La Brique, riche à millions, vous propose un 32 pages sans précédent – le tout servi par une génération qui a envie d’en découdre. Alors rassurons immédiatement Aubry et sa clique : vous ne nous empêcherez pas de crier contre les marchés et sur les marchés !

    #Lille #presse #La_Brique #luttes_sociales #Presse #Santé #Hôpital
     
     

  • [medias libres ?] La mairie de #lille intente un procès à La Brique
    https://nantes.indymedia.org/articles/35499

    Le 4 octobre à 14h, La Brique comparaîtra devant le tribunal de police. L’accusation ne porte ni sur une injure, ni sur une diffamation, mais sur son mode de vente : la criée sur les marchés. Il faut dire qu’à Wazemmes ou à Sébasto, le journal a ses habitudes. Depuis neuf ans, la sortie de chaque numéro se fait, entre autres joyeusetés, aux cris de « plus fort que la Voix du Nord, plus vénère que Nord Éclair », de « sans publicité, sans subvention, sans concession ». Notre canard est coupable d’avoir enfreint l’article 43 du code des marchés lillois « interdit aux véhicules publicitaires, cortèges, vendeurs et distributeurs de journaux, tracts de toute nature et de prospectus à caractères publicitaires ». Votre feuille de chou n’aurait pas sa place sur un marché (...)

    #Médias #Répression #contrôle #social #/ #partout #Médias,Répression,contrôle,social

    • La Brique : N°47 - Été 2016 - Luuuuutte !
      http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/800-edito-la-lutte-est-une-fete
      On a pris les magnétophones, passé la fan zone de Lille, et on est allé découvrir le dernier numéro de La Brique. Les journalistes sans pub et sans pitié du journal La Brique nous présentent leur dernier numéro.
      http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-lille-n47-ete-2016-luuuuutte
      Edito du N° 47 : La lutte est une fête
      Mars 2016, le collectif de La Brique s’active sur un futur numéro « santé ». Une fois n’est pas coutume, on est moins à l’arrache que d’habitude. Mais dehors ça pète. La manif du 31 mars contre la loi travail, à Lille comme ailleurs en France, est un tournant : des milliers de personnes défilent, bien déterminées à établir un rapport de force face à un gouvernement sourd et méprisant. L’État abat son bras armé sur la place de la République lilloise, transformée en défouloir policier en quelques minutes. On ne peut pas rater ce mouvement. C’est dix ans plus tôt, à la suite du CPE, que notre canard est sorti de son œuf. Notre collectif décide de remettre le numéro santé à plus tard, pour se concentrer sur l’agitation sociale ambiante.

      http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/lbr160616.mp3

      Au sommaire du numéro 47
      P.1 Une de Florent Grouazel
      p.2 Édito. La lutte est une fête
      p.3 Douchy-les-Mines, le barrage du peuple
      p.4-5 Amphithéâtre Archimède occupé / Des apprentis pâtissiers réclament « leur part du gâteau »
      p.6 Les intermittent.es ne lâchent pas la scène
      p.7 Medef paie tes impôts
      p.8 Interview des Pinçon-Charlot - La violence des riches
      p.9 Des petits-bourgeois en action : délation et mesquinerie
      p.10-11 Les deux du local CNT face au tribunal des flagrants délires
      Les deux de la CNT, procès du 25 mai
      p.12 De quelle violence parle-t-on ?
      p.13 Les increvables Goodyear
      p.14-15 Album souvenirs
      p.16-17 La Voix de la Police, votre quotidien local
      p.18-19 L’Université française, laboratoire de la précarité
      p.20-21 Retour sur Nuit debout
      p.22 « Á vos smartphones ! » (suite)
      p.23 « Nous sommes sans ticket... et terroristes ? » de la Mutuelle des fraudeurs
      p.24-25 La vraie démocratie, elle est où ?
      p.26 En bref
      p.27 Ateliers Populaires d’Urbanisme : Un toit c’est un Droit !
      p.28 Bd d’Achille Blaster

      https://seenthis.net/messages/503597

  • La Brique : N°47 - Été 2016 - Luuuuutte !

    On a pris les magnétophones, passé la fan zone de Lille, et on est allé découvrir le dernier numéro de La Brique. Les journalistes sans pub et sans pitié du journal La Brique nous présentent leur dernier numéro.

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-lille-n47-ete-2016-luuuuutte

    Édito du N° 47 : La lutte est une fête
    Mars 2016, le collectif de La Brique s’active sur un futur numéro « santé ». Une fois n’est pas coutume, on est moins à l’arrache que d’habitude. Mais dehors ça pète. La manif du 31 mars contre la loi travail, à Lille comme ailleurs en France, est un tournant : des milliers de personnes défilent, bien déterminées à établir un rapport de force face à un gouvernement sourd et méprisant. L’État abat son bras armé sur la place de la République lilloise, transformée en défouloir policier en quelques minutes. On ne peut pas rater ce mouvement. C’est dix ans plus tôt, à la suite du CPE, que notre canard est sorti de son œuf. Notre collectif décide de remettre le numéro santé à plus tard, pour se concentrer sur l’agitation sociale ambiante.
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/800-edito-la-lutte-est-une-fete


    Au sommaire du numéro 47
    P.1 Une de Florent Grouazel
    p.2 Édito. La lutte est une fête
    p.3 Douchy-les-Mines, le barrage du peuple
    p.4-5 Amphithéâtre Archimède occupé / Des apprentis pâtissiers réclament « leur part du gâteau »
    p.6 Les intermittent.es ne lâchent pas la scène
    p.7 Medef paie tes impôts
    p.8 Interview des Pinçon-Charlot - La violence des riches
    p.9 Des petits-bourgeois en action : délation et mesquinerie
    p.10-11 Les deux du local CNT face au tribunal des flagrants délires
    Les deux de la CNT, procès du 25 mai
    p.12 De quelle violence parle-t-on ?
    p.13 Les increvables Goodyear
    p.14-15 Album souvenirs
    p.16-17 La Voix de la Police, votre quotidien local
    p.18-19 L’Université française, laboratoire de la précarité
    p.20-21 Retour sur Nuit debout
    p.22 « Á vos smartphones ! » (suite)
    p.23 « Nous sommes sans ticket... et terroristes ? » de la Mutuelle des fraudeurs
    p.24-25 La vraie démocratie, elle est où ?
    p.26 En bref
    p.27 Ateliers Populaires d’Urbanisme : Un toit c’est un Droit !
    p.28 Bd d’Achille Blaster

    #luttes_sociales #Lille #nuit_debout #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #La_Brique #Presse

  • La Brique : N°47 - Été 2016 - Luuuuutte !


    Source : http://labrique.net/index.php/numeros/799-n-47-ete-2016-luuuuutte
    Sommaire du numéro 47
    P.1 Une de Florent Grouazel
    p.2 Édito. La lutte est une fête
    p.3 Douchy-les-Mines, le barrage du peuple
    p.4-5 Amphithéâtre Archimède occupé / Des apprentis pâtissiers réclament « leur part du gâteau »
    p.6 Les intermittent.es ne lâchent pas la scène
    p.7 Medef paie tes impôts
    p.8 Interview des Pinçon-Charlot - La violence des riches
    p.9 Des petits-bourgeois en action : délation et mesquinerie
    p.10-11 Les deux du local CNT face au tribunal des flagrants délires
    Les deux de la CNT, procès du 25 mai
    p.12 De quelle violence parle-t-on ?
    p.13 Les increvables Goodyear
    p.14-15 Album souvenirs
    p.16-17 La Voix de la Police, votre quotidien local
    p.18-19 L’Université française, laboratoire de la précarité
    p.20-21 Retour sur Nuit debout
    p.22 « Á vos smartphones ! » (suite)
    p.23 « Nous sommes sans ticket... et terroristes ? » de la Mutuelle des fraudeurs
    p.24-25 La vraie démocratie, elle est où ?
    p.26 En bref
    p.27 Ateliers Populaires d’Urbanisme : Un toit c’est un Droit !
    p.28 Bd d’Achille Blaster

    Édito : La lutte est une fête

    Mars 2016, le collectif de La Brique s’active sur un futur numéro « santé ». Une fois n’est pas coutume, on est moins à l’arrache que d’habitude. Mais dehors ça pète. La manif du 31 mars contre la loi travail, à Lille comme ailleurs en France, est un tournant : des milliers de personnes défilent, bien déterminées à établir un rapport de force face à un gouvernement sourd et méprisant. L’État abat son bras armé sur la place de la République lilloise, transformée en défouloir policier en quelques minutes. On ne peut pas rater ce mouvement. C’est dix ans plus tôt, à la suite du CPE, que notre canard est sorti de son œuf. Notre collectif décide de remettre le numéro santé à plus tard, pour se concentrer sur l’agitation sociale ambiante.

    Nuit debout démarre en fanfare, on suit les tâtonnements de ce mouvement. Rapidement, les discussions et actions se complètent. Après de gentilles « casserolades » sur le passage d’Aubry, un groupe d’étudiant.es, précaires, interluttant.es, nuit deboutiste (et on en passe) occupe le centre des impôts tandis qu’une manifestation prend des chemins de traverse, au grand dam des flics. Ça bouillonne. Le bloc anticapitaliste grossit, constitué de personnes aussi variées que motivées. Les façades mornes des locaux du PS, d’Apple Store, d’Air France, du Printemps, de commissariats prennent des couleurs aux rythmes des manifestations et des escapades d’amateurs de peintures à l’extincteur.


    Odeurs printanières
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    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/800-edito-la-lutte-est-une-fete

     #La_Brique #Presse #Lille